Puis un message de "l'Ami", reçu Agnès Bos-Masseron et un texte de Caroline Gauthier
Josephine Wall |
A la recherche du rêve de mon âme, j’ai invité mon enfant
intérieur, tout à l’heure, à me confier ses désirs profonds. Il m’envoie des
images et notamment celle où je me voyais enfant, assise devant un bureau et
heureuse de l’être. Je ne saisissais pas bien ce que ça voulait dire lorsque j’étais
enfant ni ce que je faisais pour être si heureuse mais en m’asseyant au bureau
après avoir fait un peu de ménage, je me suis mise à sourire de contentement en
pensant à tout ce que cet ordinateur me permet de faire. C’est à ce moment que
l’image de l’enfance est apparue. C’est vrai que je passe beaucoup de temps à
écrire, à lire, à échanger, à partager, diffuser…et je m’éclate dans ce jeu. C’est
marrant parce que dans cette scène souvenir, il n’y avait personne en face de
moi pourtant, il y avait interaction. Ce qui m’amène à penser que c’était une « vision »
du futur, de maintenant. On peut dire que les relations sur le Net sont
virtuelles donc superficielles mais au contraire, c’est un formidable moyen de
communication qui permet derrière une certaine forme d’anonymat, de pouvoir
être sincère.
Puis l’instantanéité des échanges nous stimule à réagir de
suite, dans l’élan et ainsi de voir où on en est au niveau émotionnel. J’ai
tendance à écrire un premier commentaire, ce qui me vient de suite puis en me
lisant, je peux me situer sur l’échelle vibratoire, accueillir l’émotion et je
constate toujours que mon discours devient neutre. Cet exercice est une technique
facile, une façon de sacraliser, d’illuminer son quotidien, l’occasion d’épurer,
de libérer et ainsi, par l’alchimie qui s’opère, on sacralise chaque instant
tout en devenant plus lucide, en ouvrant sa conscience.
Adam Elmakias |
Un des points de discorde avec celui qui été mon compagnon, c’était au sujet des
sorties. Je suis très casanière et lui adore aller écouter des concerts, aller
au restau…
Les jeux de rôle ne m’amusent pas, je m’ennuie en présence de gens
qui jouent les mêmes scénarios, ceux du triangle émotionnel, alors je préfère rester chez moi. Si j’intervenais
dans leurs conversations, j’aurais tendance à faire donneuse de leçon donc je m’abstiens
tant que je ne suis pas dans le juste milieu. C’est ce que je lui disais quand
il me demandait de sortir mais en fait, en réfléchissant à la question, je me
rends compte que moi aussi je peux donner l’impression de jouer un jeu. Il y a
tout de même une énorme différence, c’est que je ne m’identifie pas à ma
personnalité humaine seulement. S’il m’arrive de jouer, je le sais assez rapidement et je reviens vite au centre, je
libère soit l’orgueil, soit la peur ou encore le besoin.
Je suis toujours sincère, même si ça ne veut pas dire que j’aie
raison au moins, c’est ma vérité du moment et cette transparence m’évite de
tomber dans un rôle. Puis si je veux jouer comme eux, je me sens obligée de
boire alors tant que je ne sais pas être complètement imperméable aux énergies
extérieures, je choisis de faire passer mon bien-être physique en avant puisque
je ne sais pas doser. Remarque, les quelques fois où nous sommes sortis, j’ai
constaté que j’arrivais à me limiter à trois verres puisqu’au-delà, je commence
à perdre la maitrise. Il y a du progrès mais le fait d’être à deux a sûrement
aidé puisque je n’avais pas besoin d’être en mode défensif.
En me relisant, la réflexion récurrente se fait entendre : « Oui,
je sais, ça fait deux ans que je répète inlassablement les mêmes choses en
changeant les tournures de phrases mais comme en toutes choses, il y a deux « pôles »,
cette manie porte aussi un aspect positif, évolutif. Il y a le côté rébarbatif mais
aussi l’aspect utile de cette attitude. Non seulement, ça montre que l’ouverture
de cœur et de conscience ne se fait pas en un jour mais en plus, c’est une
invitation à la patience, une connaissance des mécanismes mentaux, de la façon
dont notre cerveau travaille par répétition afin d’intégrer l’info.
La lumière
ou information a besoin de s’installer dans tous les corps avant de se
manifester dans la matière. Pour qu’un geste ou un concept deviennent automatiques,
il faut que de nouveaux circuits neuronaux se créent afin que le parcours de la
lumière, sur ces nouvelles avenues, devienne fluide, naturel.
Bien que ça
puisse aller très vite, pour la majorité des gens, dont je fais partie, ça
demande de l’entrainement, de la discipline ou plutôt de la constance.
Si vous
êtes fatigués de m’entendre répéter les mêmes choses, c’est soit que vous êtes
prêts à aller de l’avant et si c’est le cas, j’en suis ravie, soit que vous
êtes aussi empêtré dans la pratique ou un peu découragé d’avoir l’impression de
tourner en rond. De mon côté, je constate que ça m’agace de rabâcher mais l’irritation
et l’impatience perdent en densité.
J’ai recommencé à lire des messages spirituelles depuis que
je suis redevenue célibataire et j’ai été frappée par le fait que de plus en
plus de gens s’éveillent, se rappellent qui ils sont réellement. D’un côté c’est
une très bonne chose mais de l’autre, ça créé un phénomène de mode, une course
aux révélations, un genre d’uniformisation, de « sectarisme » un peu
effrayant.
L’éveil ne consiste pas, selon mon ressenti ou intuition, à intégrer un groupe d’initiés et à
devenir le disciple d’un maitre ou d’une personne qui a trouvé Le chemin. Ce n’est
pas non plus de participer à des séminaires, de faire des stages, de réciter
des mantras, d’adopter un nouveau vocabulaire, de faire des méditations guidées,
de connaitre la « vérité » sur l’origine des humains, les
manipulations qui ont pu être faites…
Comme je le dis souvent, il y a autant de
vérités que d’être humains et c’est la même chose pour les chemins. Chacun est
unique et à ce titre, c’est en exprimant sa singularité, non pour sortir du
troupeau, se mettre en avant, qu’on trace son propre chemin.
Même si la personnalité est
éphémère et mortelle, ça reste l’interface entre notre être et cette réalité de
troisième dimension, enfin de dualité.
Le moyen d’exprimer qui on est en vrai
et en totalité même si la plupart du temps, on l’utilise pour jouer des
personnages.
Il s’agit, selon moi, de devenir conscient du divin à l’intérieur
de soi en apprenant à se connaitre au niveau de la personnalité et du ressenti.
Cette découverte
ne se fait pas de la même façon pour chacun et certainement pas parmi un groupe
de personnes sur la même longueur d’ondes. Il se créé un mélange énergétique au
sein d’un groupe et l’émulation peut provoquer certains ressentis mais c’est du
domaine de l’émotionnel et du mental. C’est vrai qu’il y a une différence entre
les émotions et les sentiments comme l’explique Jeshua dans un de ses messages.
L’émotion se présente de façon explosive, exubérante alors que le sentiment, la
sensation, le ressenti, se manifeste beaucoup plus subtilement. Il ne s'impose pas et pourtant, il est puissant, ne laissant aucun doute quand à la véracité
de son message. Les deux cependant servent à sonder ses profondeurs tout autant que le cœur et l'âme. L'émotion de l'instant se réfère au passé et dévoile le sentiment, la croyance qui se cache derrière.
Devenir conscient de qui on est, ça passe par le
dévoilement de la personnalité, la mise en lumière de tous les mécanismes
internes créés par l'ignorance de notre vraie nature.
Ce n’est qu’en ôtant les
couches superflues qu’on arrive à l’essentiel, au cœur de notre être. Le vrai
moi, c’est la personnalité libérée de croyances basées sur l’idée de
séparation, l'instinct de survie, la peur, telles que la culpabilité, la honte, l’illégitimité, l’orgueil, tous
les sentiments qui naissent du manque d’amour de soi.
J’ai trouvé ce message dans ma boîte et comme il résume l’essentiel,
ce rappel est bienvenu. Tiens, c’est marrant, quand je parle des autres, ils « rappellent »
des vérités, mais moi, je « rabâche »…Il y a là un équilibre à
trouver…Ce message est synchrone une fois de plus, puisqu'il parle de routine, des rêves et de leur manifestation...
« Rien n’est au-delà des
capacités de l’être humain ».
Message de l’Ami reçu par Agnès Bos-Masseron le
2-9-14
Nous aimons vous accompagner.
Pour beaucoup d’entre vous
cette période est un nouveau départ.
Vivez chaque jour comme un tout. Vivez
chaque jour dans le contexte de l’éternel.
La ligne du temps n’est qu’illusion. Maintenant.
Maintenant, à travers vos actes, vos activités professionnelles, vos rentrées
scolaire ou universitaire, quelle est votre intention ?
Gardez toujours l’intention la plus haute, et gardez cette
intention vibrante à travers vos journées. De simples moments de pause, trois
souffles peut-être pour vous remettre en conscience cette intention.
Et vivez la pause comme l’éternel. Il n’est rien d’anodin.
Sortez de l’impression répétitive ou de routine pour retrouver l’éternel
nouveau de celui qui, à travers chaque souffle, crée la réalité de ses rêves.
Faites des rêves splendides et immenses pour votre
quotidien. Et réalisez l’essence de ces rêves. Rien n’est impossible. Rien
n’est au-delà des capacités de l’être humain. Souvenez-vous de cela. Rien n’est
au-delà des capacités de l’être humain.
Nous aimons vous accompagner.
Site : http://anandamath.free.fr
Maintenant, un nouveau texte de Caroline Gauthier, qui me touche particulièrement:
Greg Stokesbury |
"Tout
dans la spiritualité ne parle que d'ascension, de lumière et de vacuité.
Elle,
n'a expérimenté que des chutes et de l'obscurité. N'était-elle pas normale ?
Dieu l'avait-elle oublié ?
Pourtant, elle faisait tout comme il fallait,
jusqu'à se sacrifier parce qu'elle pensait que c'était cela, aimer.
Elle
observa autour d'elle et était étonnée de voir tant de gens dans la même
galère, alors qu'ils essayaient tous de bien faire.
Il devait y avoir un truc
qui n'était pas dit, à tous ces gens intelligents et gentils !
Un jour elle comprit. Dans la chute il y avait
un enseignement...
Elle s'était accrochée toute la vie aux parois
de son puits.
Elle avait lutté avec ses petits bras, alors qu'il fallait juste
tomber en bas.
Et tout cela, pourquoi ?
En bas, il y avait ses fondations et les pieds
de sa maison.
Au creux de sa terre, il y avait sa graine à
elle, et aussi son impulsion.
Il y avait le cœur de son élan vibrant et tout
son vivant.
Il y avait sa force de vie et aussi ses envies.
Jusqu'à présent, elle avait essayé d'avancer
avec un boulet au pied, alors qu'il fallait juste le regarder pour le
décrocher.
Elle avait toujours fuit son ombre qui
irrémédiablement tentait de la rattraper pour être embrassée.
En fait, elle s'était fait violence en luttant
comme une acharnée pour éviter de tomber, car on lui avait enseigné qu'il
fallait toujours monter ! Toutes ces résistances l'avaient épuisée ! Pas
étonnant qu'elle fût fatiguée et déprimée !
Tel Sisyphe avec sa grosse pierre sur le dos,
elle grimpait et finissait toujours par s'écrouler ...
Alors elle prit le chemin inverse et se mît à
creuser.
Elle alla dans la grotte de son ventre et dans
son antre.
Et, elle comprit que dans la profondeur de son
puits, il y avait des choses à voir...
Que dans les méandres de l'obscurité, il
y avait des choses à entendre...
Que son boulet accroché avait des choses à
dire...
Que la pierre sur son dos était des choses à
sentir ...
Quand elle décida enfin d'écouter et de sentir
tout ce qui était enfoui et tapi
et qu'elle ne résista plus ; quand tout ce qui
l'empêchait d'avancer fut entendu, elle fut enfin détendue... Alors elle chut,
et ne s'accrocha pas...
Et surprise, elle vit qu'il n'y avait pas de
trou et pas d'obscurité comme elle l'avait imaginé. L'obscurité se maintenait
juste parce qu'elle luttait à ce qui était !
Maintenant qu'elle avait lâché, tout
s'éclairait !
Elle avait trouvé les pieds de sa maison pour
chanter sa chanson.
Elle était devenue fertile pour nourrir le
monde et entrer dans sa propre ronde.
Dans son senti et son corps, elle avait
rencontré sa nature et pouvait commencer sa vraie aventure.
Elle avait trouvé sa graine au creux de sa
terre et pouvait maintenant monter vers les cieux pour l'offrir à Dieu".
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci