mercredi 3 septembre 2014

« Devenir conscient de qui on est, ça passe par le dévoilement de la personnalité » by myself



Puis un message de "l'Ami", reçu Agnès Bos-Masseron et un texte de Caroline Gauthier

Josephine Wall


A la recherche du rêve de mon âme, j’ai invité mon enfant intérieur, tout à l’heure, à me confier ses désirs profonds. Il m’envoie des images et notamment celle où je me voyais enfant, assise devant un bureau et heureuse de l’être. Je ne saisissais pas bien ce que ça voulait dire lorsque j’étais enfant ni ce que je faisais pour être si heureuse mais en m’asseyant au bureau après avoir fait un peu de ménage, je me suis mise à sourire de contentement en pensant à tout ce que cet ordinateur me permet de faire. C’est à ce moment que l’image de l’enfance est apparue. C’est vrai que je passe beaucoup de temps à écrire, à lire, à échanger, à partager, diffuser…et je m’éclate dans ce jeu. C’est marrant parce que dans cette scène souvenir, il n’y avait personne en face de moi pourtant, il y avait interaction. Ce qui m’amène à penser que c’était une « vision » du futur, de maintenant. On peut dire que les relations sur le Net sont virtuelles donc superficielles mais au contraire, c’est un formidable moyen de communication qui permet derrière une certaine forme d’anonymat, de pouvoir être sincère.
Puis l’instantanéité des échanges nous stimule à réagir de suite, dans l’élan et ainsi de voir où on en est au niveau émotionnel. J’ai tendance à écrire un premier commentaire, ce qui me vient de suite puis en me lisant, je peux me situer sur l’échelle vibratoire, accueillir l’émotion et je constate toujours que mon discours devient neutre. Cet exercice est une technique facile, une façon de sacraliser, d’illuminer son quotidien, l’occasion d’épurer, de libérer et ainsi, par l’alchimie qui s’opère, on sacralise chaque instant tout en devenant plus lucide, en ouvrant sa conscience.


Adam Elmakias



Un des points de discorde avec celui qui  été mon compagnon, c’était au sujet des sorties. Je suis très casanière et lui adore aller écouter des concerts, aller au restau…
Les jeux de rôle ne m’amusent pas, je m’ennuie en présence de gens qui jouent les mêmes scénarios, ceux du triangle émotionnel, alors je préfère rester chez moi. Si j’intervenais dans leurs conversations, j’aurais tendance à faire donneuse de leçon donc je m’abstiens tant que je ne suis pas dans le juste milieu. C’est ce que je lui disais quand il me demandait de sortir mais en fait, en réfléchissant à la question, je me rends compte que moi aussi je peux donner l’impression de jouer un jeu. Il y a tout de même une énorme différence, c’est que je ne m’identifie pas à ma personnalité humaine seulement. S’il m’arrive de jouer, je le sais assez  rapidement et je reviens vite au centre, je libère soit l’orgueil, soit la peur ou encore le besoin.
Je suis toujours sincère, même si ça ne veut pas dire que j’aie raison au moins, c’est ma vérité du moment et cette transparence m’évite de tomber dans un rôle. Puis si je veux jouer comme eux, je me sens obligée de boire alors tant que je ne sais pas être complètement imperméable aux énergies extérieures, je choisis de faire passer mon bien-être physique en avant puisque je ne sais pas doser. Remarque, les quelques fois où nous sommes sortis, j’ai constaté que j’arrivais à me limiter à trois verres puisqu’au-delà, je commence à perdre la maitrise. Il y a du progrès mais le fait d’être à deux a sûrement aidé puisque je n’avais pas besoin d’être en mode défensif.

En me relisant, la réflexion récurrente se fait entendre : « Oui, je sais, ça fait deux ans que je répète inlassablement les mêmes choses en changeant les tournures de phrases mais comme en toutes choses, il y a deux « pôles », cette manie porte aussi un aspect positif, évolutif. Il y a le côté rébarbatif mais aussi l’aspect utile de cette attitude. Non seulement, ça montre que l’ouverture de cœur et de conscience ne se fait pas en un jour mais en plus, c’est une invitation à la patience, une connaissance des mécanismes mentaux, de la façon dont notre cerveau travaille par répétition afin d’intégrer l’info. 
La lumière ou information a besoin de s’installer dans tous les corps avant de se manifester dans la matière. Pour qu’un geste ou un concept deviennent automatiques, il faut que de nouveaux circuits neuronaux se créent afin que le parcours de la lumière, sur ces nouvelles avenues, devienne fluide, naturel. 
Bien que ça puisse aller très vite, pour la majorité des gens, dont je fais partie, ça demande de l’entrainement, de la discipline ou plutôt de la constance. 
Si vous êtes fatigués de m’entendre répéter les mêmes choses, c’est soit que vous êtes prêts à aller de l’avant et si c’est le cas, j’en suis ravie, soit que vous êtes aussi empêtré dans la pratique ou un peu découragé d’avoir l’impression de tourner en rond. De mon côté, je constate que ça m’agace de rabâcher mais l’irritation et l’impatience perdent  en densité.

J’ai recommencé à lire des messages spirituelles depuis que je suis redevenue célibataire et j’ai été frappée par le fait que de plus en plus de gens s’éveillent, se rappellent qui ils sont réellement. D’un côté c’est une très bonne chose mais de l’autre, ça créé un phénomène de mode, une course aux révélations, un genre d’uniformisation, de « sectarisme » un peu effrayant.
L’éveil ne consiste pas, selon mon ressenti ou intuition, à intégrer un groupe d’initiés et à devenir le disciple d’un maitre ou d’une personne qui a trouvé Le chemin. Ce n’est pas non plus de participer à des séminaires, de faire des stages, de réciter des mantras, d’adopter un nouveau vocabulaire, de faire des méditations guidées, de connaitre la « vérité » sur l’origine des humains, les manipulations qui ont pu être faites…

Comme je le dis souvent, il y a autant de vérités que d’être humains et c’est la même chose pour les chemins. Chacun est unique et à ce titre, c’est en exprimant sa singularité, non pour sortir du troupeau, se mettre en avant, qu’on trace son propre chemin. 
Même si la personnalité est éphémère et mortelle, ça reste l’interface entre notre être et cette réalité de troisième dimension, enfin de dualité. 
Le moyen d’exprimer qui on est en vrai et en totalité même si la plupart du temps, on l’utilise pour jouer des personnages.

Il s’agit, selon moi, de devenir conscient du divin à l’intérieur de soi en apprenant à se connaitre au niveau de la personnalité et du ressenti. 
Cette découverte ne se fait pas de la même façon pour chacun et certainement pas parmi un groupe de personnes sur la même longueur d’ondes. Il se créé un mélange énergétique au sein d’un groupe et l’émulation peut provoquer certains ressentis mais c’est du domaine de l’émotionnel et du mental. C’est vrai qu’il y a une différence entre les émotions et les sentiments comme l’explique Jeshua dans un de ses messages. L’émotion se présente de façon explosive, exubérante alors que le sentiment, la sensation, le ressenti, se manifeste beaucoup plus subtilement. Il ne s'impose pas et pourtant, il est puissant, ne laissant aucun doute quand à la véracité de son message. Les deux cependant servent à sonder ses profondeurs tout autant que le cœur et l'âme. L'émotion de l'instant se réfère au passé et dévoile le sentiment, la croyance qui se cache derrière.

Devenir conscient de qui on est, ça passe par le dévoilement de la personnalité, la mise en lumière de tous les mécanismes internes créés par l'ignorance de notre vraie nature. 

Ce n’est qu’en ôtant les couches superflues qu’on arrive à l’essentiel, au cœur de notre être. Le vrai moi, c’est la personnalité libérée de croyances basées sur l’idée de séparation, l'instinct de survie, la peur, telles que la culpabilité, la honte, l’illégitimité, l’orgueil, tous les sentiments qui naissent du manque d’amour de soi.
J’ai trouvé ce message dans ma boîte et comme il résume l’essentiel, ce rappel est bienvenu. Tiens, c’est marrant, quand je parle des autres, ils « rappellent » des vérités, mais moi, je « rabâche »…Il y a là un équilibre à trouver…Ce message est synchrone une fois de plus, puisqu'il parle de routine, des rêves et de leur manifestation...
« Rien n’est au-delà des capacités de l’être humain ».
Message de l’Ami reçu par Agnès Bos-Masseron le 2-9-14


Nous aimons vous accompagner. 
Pour beaucoup d’entre vous cette période est un nouveau départ.
Vivez chaque jour comme un tout. Vivez chaque jour dans le contexte de l’éternel.

La ligne du temps n’est qu’illusion. Maintenant. Maintenant, à travers vos actes, vos activités professionnelles, vos rentrées scolaire ou universitaire, quelle est votre intention ?

Gardez toujours l’intention la plus haute, et gardez cette intention vibrante à travers vos journées. De simples moments de pause, trois souffles peut-être pour vous remettre en conscience cette intention.
Et vivez la pause comme l’éternel. Il n’est rien d’anodin. Sortez de l’impression répétitive ou de routine pour retrouver l’éternel nouveau de celui qui, à travers chaque souffle, crée la réalité de ses rêves.

Faites des rêves splendides et immenses pour votre quotidien. Et réalisez l’essence de ces rêves. Rien n’est impossible. Rien n’est au-delà des capacités de l’être humain. Souvenez-vous de cela. Rien n’est au-delà des capacités de l’être humain.
Nous aimons vous accompagner.

Maintenant, un nouveau texte de Caroline Gauthier, qui me touche particulièrement:

Greg Stokesbury


"Tout dans la spiritualité ne parle que d'ascension, de lumière et de vacuité.
Elle, n'a expérimenté que des chutes et de l'obscurité. N'était-elle pas normale ? 
Dieu l'avait-elle oublié ?
Pourtant, elle faisait tout comme il fallait, jusqu'à se sacrifier parce qu'elle pensait que c'était cela, aimer. 
Elle observa autour d'elle et était étonnée de voir tant de gens dans la même galère, alors qu'ils essayaient tous de bien faire. 
Il devait y avoir un truc qui n'était pas dit, à tous ces gens intelligents et gentils !

Un jour elle comprit. Dans la chute il y avait un enseignement...
Elle s'était accrochée toute la vie aux parois de son puits. 
Elle avait lutté avec ses petits bras, alors qu'il fallait juste tomber en bas. 
Et tout cela, pourquoi ?
En bas, il y avait ses fondations et les pieds de sa maison.
Au creux de sa terre, il y avait sa graine à elle, et aussi son impulsion.
Il y avait le cœur de son élan vibrant et tout son vivant.
Il y avait sa force de vie et aussi ses envies.

Jusqu'à présent, elle avait essayé d'avancer avec un boulet au pied, alors qu'il fallait juste le regarder pour le décrocher.
Elle avait toujours fuit son ombre qui irrémédiablement tentait de la rattraper pour être embrassée.
En fait, elle s'était fait violence en luttant comme une acharnée pour éviter de tomber, car on lui avait enseigné qu'il fallait toujours monter ! Toutes ces résistances l'avaient épuisée ! Pas étonnant qu'elle fût fatiguée et déprimée !
Tel Sisyphe avec sa grosse pierre sur le dos, elle grimpait et finissait toujours par s'écrouler ...
Alors elle prit le chemin inverse et se mît à creuser.
Elle alla dans la grotte de son ventre et dans son antre.
Et, elle comprit que dans la profondeur de son puits, il y avait des choses à voir... 
Que dans les méandres de l'obscurité, il y avait des choses à entendre...
Que son boulet accroché avait des choses à dire...
Que la pierre sur son dos était des choses à sentir ...
Quand elle décida enfin d'écouter et de sentir tout ce qui était enfoui et tapi 
et qu'elle ne résista plus ; quand tout ce qui l'empêchait d'avancer fut entendu, elle fut enfin détendue... Alors elle chut, et ne s'accrocha pas...

Et surprise, elle vit qu'il n'y avait pas de trou et pas d'obscurité comme elle l'avait imaginé. L'obscurité se maintenait juste parce qu'elle luttait à ce qui était !

Maintenant qu'elle avait lâché, tout s'éclairait !
Elle avait trouvé les pieds de sa maison pour chanter sa chanson.
Elle était devenue fertile pour nourrir le monde et entrer dans sa propre ronde. 
Dans son senti et son corps, elle avait rencontré sa nature et pouvait commencer sa vraie aventure.
Elle avait trouvé sa graine au creux de sa terre et pouvait maintenant monter vers les cieux pour l'offrir à Dieu".




Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci