J’ai passé la nuit avec Féliz, mon chat. Enfin, mon chat,
c’est beaucoup dire parce qu’il s’appartient et sait le montrer ! Avant
mon escapade amoureuse, il s’allongeait au moins une fois par jour ou la nuit,
sur mon lit, et on se câlinait. Mais depuis que j’ai porté mon attention sur un
humain, monsieur le chat me boude. Il va même manger le matin chez la voisine,
le félon ! On a vraiment une drôle de relation !
Avant-hier soir, je
me suis plainte auprès de lui, de son absence, du fait que je le vois à peine depuis
qu’on est revenu de l’Aveyron puisqu’il squatte le jardin jour et nuit. J’ai
été agréablement surprise de le voir grimper sur le lit pour un câlin d’une
bonne demi-heure. Il s’est amusé à frotter sa tête dans mon dos me faisant des frissons, à
« palper » la robe de chambre en polaire rose, c’est son
« doudou » ! Avec des légers mordillements et un ronron
permanent ! J’ai dû lui ouvrir à 4h du matin et me suis rendormie comme
une masse malgré mon agacement !
J’ai écouté la conférence de Christian Duval en me disant
que j’aurais dû la publier après l’avoir visionné parce que j’ai écrit des
choses qu’il a dites et du coup, on peut me soupçonner d’avoir retranscrit…Mais
au lieu de m’angoisser comme j’aurais pu réagir avant, ça m’a fait rire. C’est
par de petites choses de ce genre qu’on mesure son degré d’allégement.
Une
chose m’agace un peu depuis que je lis à nouveau quelques messages spirituels,
c’est que certains mots deviennent « à la mode », incontournable.
Puis chacun invente de nouveaux termes comme pour laisser une trace de son
unicité, se démarquer. D’un côté on uniformise et de l’autre on individualise.
Le côté uniforme créé des groupements d’humains qui se calquent les uns sur les
autres. Bien qu’on nous disent souvent d’exprimer notre singularité en étant
nous-même, les vieux réflexes de meute se manifestent. On est souvent proche du
« nous » contre « eux ». Il y a ceux qui savent et les
autres, qu’on a tendance à considérer comme des inconscients voire des cons.
Mais, c’est
vraiment prétentieux d’une part et ça reste de la comparaison, du
jugement. Encore pire quand il s’agit de
dénoncer les « méchants » de ce monde !
Il m’apparait très clairement que dans le jeu de
l’incarnation, nous soyons tous passés par tous
les rôles, le bourreau, la victime et le sauveur. Ce « système »
est équitable et remet chacun à sa juste place. Il n’y a aucun humain qui soit
parfait sur cette terre ou qui possède la vérité absolue. La vérité est
subjective et donc très relative. Puis la perfection telle qu'on la définit en général, n’est pas de ce monde mais
pour le savoir, il faut oser aller sonder ses propres ombres, s’écouter avec
sincérité afin de rectifier son comportement et l’ajuster à la fréquence de
l’amour vrai.
Quand on admet avoir tel ou tel « défaut », ça calme,
on n’est moins porté à critiquer ou juger. Puis quand on accepte nos
faiblesses, on rétablit la libre circulation intérieure et on peut voir que ce
sont justement nos failles qui nous permettent d’être en relation de cœur à
cœur avec le monde, d’être capable d’empathie. Même si le fait d’être
empathique demande à trouver l’équilibre entre donner et recevoir, s’ouvrir ou
se « protéger », s’éloigner, c’est tout de même cette qualité qui
attendrir notre cœur et nous permet de l’élargir.
Pointer du doigt les « portails organiques », les
Annunakis, les reptiliens... et les accuser d’avoir falsifié notre monde, c’est
oublier qu’on a peut-être fait parie de ces êtres ou encore que des aspects de
soi, sont des parts de ces entités. Le cerveau reptilien est en chacun mais il y a aussi le cœur ce qui fait que chacun peut trouver l'équilibre.
Tant qu’ils nous « dérangent »,
c’est qu’on refoule certains aspects de notre personnalité ou encore qu’on refuse d’être responsable de soi.
L’exploration de nos ombres n’a pas pour but de nous démoraliser ou de nous faire
culpabiliser.
Tant qu’on est dans le jugement vis-à-vis de soi ou de l’autre,
on n’est plus sur la fréquence de l’amour mais totalement bercé par nos peurs.
On ne peut pas faire l’économie du nettoyage intérieur, de nos croyances basées
sur la peur, la séparation, de nos émotions refoulées. Tant que l’harmonie ne
s’installe pas à l’intérieur, l’extérieur nous le reflétera au travers de gens
excessifs, agressifs…
C’est quoi l’ascension ? Une hausse du champ
vibratoire qui permet l’accès à des dimensions de conscience plus élevées. Elle
se réalise par l’ouverture du cœur et en parallèle par l’expansion de la
conscience.
On ne peut pas vivre dans la peur et dans le cœur en même temps, à
un instant précis. C’est soit l’un soit l’autre.
Pour ouvrir son cœur, élever
son taux vibratoire, il faut nous délester des comportements issus de la peur
en les détectant, ce qui demande de s’observer sans jugement et en libérant les
émotions qui y sont rattachées.
Il n’y a pas d’autre voix, les techniques de
libération karmique, par exemple, ont un impact au niveau du mental, des croyances, de
l’énergie, mais ce travail ne se termine pas une fois qu’on sort de la séance, au
contraire, c’est juste un exercice qui permet de savoir comment réagir quand on
est stimulé. Quand nos blessures sont réouvertes.
Ce n’est pas un thérapeute qui peut guérir mais il donnera
juste une piste que la personne devra emprunter, des nouvelles façons de gérer son monde mais c'est à la personne en besoin d'aide, d'agir afin de se libérer. Des
nouveaux circuits neuronaux sont mis en place et même si la personne ressent un
mieux être au moment de la séance, si elle ne sait pas accueillir ses émotions,
elle retombera dans l’accusation, la déresponsabilisation et l’impuissance.
Les
rayons, les sons, les cristaux, les messages des êtres de lumière...sont juste des guides, des
supports, des balises sur le chemin mais c’est à chacun de se prendre en mains,
de trouver son propre pouvoir d’auto-guérison et son chemin spécifique dans ce
domaine.
Les interactions avec d’autres personnes sur la même
longueur d’ondes au niveau des croyances, fortifient et amplifie les énergies
de chacun mais ça n’a pas pour objet de créer des groupes qui s’autoproclament
« sauveurs du monde » ou même "lumière du monde".
Même si l’intention eut paraitre honorable, ça reste un
comportement basé sur la peur, le besoin, le déni de soi, de son propre pouvoir et celui de l’autre.
Non seulement chacun est doté des mêmes pouvoirs mais en plus s’occuper des
affaires de l’autre, c’est de l’ingérence. Quand on a cette tendance et qu’on
veut sortir des rôles du triangle de Karpman, il suffit de demander à la vie de
nous y aider. On aura ensuite des occasions de choisir comment on va réagir
quand ce schéma se profile.
Est-ce que je continue de signer des pétitions en
m’indignant et en hurlant contre les méchants de la planète ou est-ce que je le
fais pour donner mon opinion, affirmer mes choix ?
Perso, quand j’ai lu
quelques articles sur Avaaz, un de pus grands regroupement de pétitionnaire, ça
m’a fait réfléchir sur la façon dont on peut se laisser manipuler par nos
personnages fictifs intérieurs, par nos émotions. J’ai donc choisi de ne plus
rien signer tant que je n’aurais pas trouver l’équilibre intérieur, tant que je
n’aurais pas suffisamment allégé mon corps émotionnel et que je réagirais à
quelque chose. Tant qu’on réagit, qu’on est indigné, on reste prisonnier de ces
émotions et la vision ne peut pas être objective, on prend parti selon nos
blessures. Mais ça n’est pas en divisant la population que le monde pourra
vivre dans l’harmonie.
Un corps émotionnel chargé d’énergie bloquée, ne peut pas
fonctionner correctement, librement. Les émotions sont des indicateurs de notre
état intérieur et nous permettent de trouver l’équilibre, en les gérant par
l’accueil. Une fois absorbée par notre amour, l’émotion s’équilibre, offre son
aspect bénéfique et le corps émotionnel allégé permet de créer en conscience.
Pour libérer l’auto-saboteur ou le critique intérieur, il n’y a pas de secret,
il faut déjà les débusquer en soi et les entourer de bienveillance. Le seul
fait de reconnaitre ces personnages et de ne pas les critiquer, c’est une façon
de les libérer puisqu’on ne réagit plus comme on le faisait auparavant, par le
déni ou le refoulement.
Ce sont des stratégies de l’ego. Non pas que l’ego soit
inadéquate mais c’est juste qu’il est limité dans sa perception des choses et
formé pour réagir face à la peur, l’agression, toute émotion déstabilisante,
par la fuite, le déni, le refoulement ou l’évitement. Il n’a pas d’autres
stratégies que celle basées sur la survie. Ce n’est pas une mauvaise chose en
soi mais tant que ça n’est pas équilibré, vu et accepté, on continuera de
rejouer les mêmes scènes et de nourrir les mêmes personnages intérieurs.
Vouloir se débarrasser du critique intérieur n’est pas non
plus une solution puisqu’il a son utilité, il nous permet de nous faire une
opinion à propos d’un sujet, d'avoir des préférences, de forger notre personnalité à
partir de nos valeurs personnelles.
Il manifeste notre caractère unique.
Mais
tant qu’il est regardé de travers, il exprimera son côté destructeur.
Ce n’est
pas lui qui décide de l’être, c’est juste nous qui activons soit l’amour soit
la peur. Là, il a deux options, soit il agit en mode réflexe, automatique, soit
il se laisse guider par le cœur mais c’est à nous de choisir ce que sera notre
réponse aux stimuli, il ne fait qu’exécuter notre volonté.
Accuser l’ego, c’est encore se décharger de la
responsabilité de gouverner son monde émotionnel, mental et énergétique. J’ai
souri quand Christian Duval a parlé de son désir de canaliser les maitres et de
la réponse qu’il a reçu. J’ai eu aussi ce désir, comme la plupart des gens qui
s’intéressent à l’ascension et la même réponse m’est venue :
« Tu ne
peux pas devenir autonome et souverain si tu as besoin d’un porte parole pour
exprimer tes propres pensées. Comment peux-tu trouver ta propre sagesse si tu attends d'être téléguidée en permanence? Si tu n'établis pas le contact avec ton aspect divin, la source en toi, tu ne peux pas amplifier la confiance en soi qui nait de la connaissance profonde de tout son être »
En effet, comment s’affranchir, grandir,
apprendre à gérer son monde intérieur et surtout comment se faire confiance si
on attend que les guides nous prennent par la main et même marche devant nous
ou encore à notre place ?
Puis, comme il l’explique, les visions
appartiennent au monde des illusions. L’écoute de l’émission de Bob vous dit
toute la vérité, m’a un peu perturbé au départ tant ce projet Blue Beam est
délirant puis je me suis dit que tous ceux qui recevaient des messages
d’entités étaient peut-être juste implantés et recevaient leurs infos depuis
les bases américaines souterraines…
L’imagination est fertile ! Mais d’un autre côté,
quand je lis certains messages, ils sont si emprunts d’un esprit duel et
fonctionnent tellement dans le triangle victime/bourreau/sauveur que je suppose
qu’ils sont émis depuis le bas astral.
Là encore, diviser l’astral c’est encore
une attitude duelle, qui nie l’état d’unité entre toute chose.
A. Andrew Gonzales |
Chaque
fois que je m’enlise dans ce genre de raisonnements, que je regarde trop ce qui
se passe à l’extérieur, je me dis que quelque chose en moi essaie d’être
vu et libéré. Qu’une fausse croyance a été débusquée et que la nécessité de revenir
au cœur se fait sentir. Puis, ce regard accusateur posé sur l’extérieur est une
stratégie d’évitement de l’ego puisqu’on évite alors de se regarder honnêtement
à l’intérieur.
Puis s’il fallait réellement que l’humanité ascensionne en même
temps, chose qui ne me préoccupe plus du tout, il faudrait déjà que tout ceux qui redeviennent conscient de leur
divinité intérieure, cessent de se considérer supérieurs aux autres, osent
reconnaitre leurs ombres et acceptent de les libérer, de les prendre en charge
plutôt que de les balancer à la face du monde en accusant les méchants. Puis le fait d'ascensionner collectivement mettrait à la poubelle le libre arbitre de chacun s'il fallait que la conscience se révèle à tout le monde en même temps. Nous serions des marionnettes agitées par le pouvoir d'entités extérieures. Même le dieu des traditions est à jeter si on veut trouver la maitrise. Qu'il soit un bon ou un mauvais dieu, figuré par un homme à barbe blanche ou par des ET des plus étranges...ça n'est que le décor qui change mas le principe de fond reste le même, nous faire croire que nous sommes impuissants, soumis à une autorité extérieur à nous-même...Voici pour les curieux, la vidéo dont je parle plus haut. Je ne sais pas qui est cette voix électronique qui se nomme Thor mais le documentaire porte à réfléchir tout de même. Pourvu qu'on ait libéré assez de peurs, il peut aider à se faire son opinion et peut-être aussi à avoir un peu plus de discernement à la lecture de certains messages d'être supposés de lumière. Là aussi, quand on sort des jugements, des comparaisons, on se fout de savoir si les autres disent la vérité, ce qui compte c'est d'être ouvert aux idées des autres et de pouvoir se situer, affirmer ses propres valeurs et choix.
Extrait d'une émission de Bob vous dit toute la vérité.
Je repense à l'amie qui m'a parlé de sa vision du couple accès sur la dominance de l'autre. J'ai écouté ses arguments et ceux-ci m'ont conforté dans mon choix d'être vrai et de lâcher définitivement les jeux de rôles, le besoin d'avoir du pouvoir sur l'extérieur pour ne pas avoir à me changer de l'intérieur. J'aurais pu l'accuser de vouloir m'influencer, me manipuler ou encore critiquer son point de vue mais comme je la connais relativement bien, je sais ce qui peut l'avoir amené à réagir de cette façon. Puis, en étant à l'écoute de ses propos sans les rejeter, j'ai pu puiser quelques paroles de sagesse et ainsi reconnaitre la lumière en elle. Nous portons tous l'ombre et la lumière en nous et c'est à chacun de trouver l'harmonie en soi.
Qui
peut prétendre n’avoir jamais fait de mal à quiconque ? Premièrement, on
ne peut pas vraiment le savoir puisque les éventuelles victimes ne vont pas
exprimer leur peine. L’humain ne sait pas dire ce qu’il pense ou ressent, on
lui a toujours appris à cacher son ressenti. Puis ce qui est bénéfique pour un
sera mauvais pour l’autre, là aussi, c’est très subjectif et relatif.
Puis c’est insensé de croire qu’on acquiert la maitrise de
ses émotions en déchargeant celles-ci vers l’extérieur. C’est en apprenant à
gérer ses émotions qu’on n’est plus soumis aux manipulateurs, qu’on devient
maitre de son monde.
Cette maitrise est essentielle si on veut créer
délibérément, en conscience. Comme l’indique l’expression, ça demande d’être conscient de ce que l’on porte, de
sonder ses profondeurs. Pourquoi "profondeurs" parce que nous avons refoulé très loin, dans
l’inconscient ou le subconscient, tout ce qu’on ne voulait pas voir, ressentir,
éprouver…
Nous portons toutes sortes d’émotions qui fluctuent au fil
des situations ou rencontres et nous avons le choix de les laisser diriger
notre vie ou de les gérer, les assumer. Il ne s’agit pas de nier celles qui
sont désagréables mais de chercher à les comprendre ou juste de les aimer, de les laisser s'exprimer, afin de les libérer.
Quand
on porte son attention à l’intérieur de soi avec bienveillance, on n’est plus
baladé par l’émotion, elle n’a plus d’emprise sur soi, elle existe, on la
reconnait et elle se dissous dans l’acte d’acceptation qui est de l’amour pour
soi. Cet aspect réintégré nous rend entier, intègre et nous accédons à des
potentiels toujours plus grands, de maitrise de soi et de pouvoir
d’auto-guérison.
Bon je suis encore partie à faire un cours ! Le côté
victime n’a pas à être refoulé parce que c’est aussi cette énergie qui mène
à la compassion. Je vais être en
empathie avec l’autre parce que je connais le passage qu’il vit mais je vais le
laisser prendre en charge ses blessures éventuellement en partageant les outils
que j’utilise.
Je ne serais plus tenaillé par sa souffrance puisqu’elle ne fera
plus écho en moi, je n’aurais donc pas besoin d’essayer de le sauver pour
minimiser la douleur intérieure. Je ne créerais pas de liens éthériques
d’interdépendance.
Quand je comprends que mon pouvoir, la maitrise, la
souveraineté résident dans l’acceptation de tout ce que je suis, je ne vais pas
usurper le pouvoir des autres en essayant de les sauver.
Bon, je dois aller en courses ! Là aussi, je me
demande pourquoi ça me gave autant ! Inutile de se poser la question, les
réponses viendront d’elles-mêmes si je sais être attentive aux fluctuations
intérieures, et que j’écoute comment ça réagit en dedans, en situation, au
moment où je serais dans le magasin. J’ai déjà une piste, c’est que je suis
fatiguée de voir les mêmes personnages évoluer sur la scène de la vie. Les jeux
de rôle ne m’amusent plus, c’est tellement gros et limite pathétique parfois !
Mais ma réaction montre que quelque chose en moi veut être vu sinon, j'en rigolerais. Remarque, il y a aussi le fait de savoir que l'état actuel du monde vient justement de cette fâcheuse habitude de jouer des rôles et d'y croire!...
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci