Me voilà à nouveau plongée dans la mélancolie ! Un
réveil moyen après une nuit agitée et la vision d’un soleil orange voilé par
les nuages, participent à cet état d’être.
Je ne vais pas nourrir la nostalgie
par des regrets mais plutôt accueillir les émotions qui surgissent avec les
pensées plutôt sombres. Puis laisser l’impatience s’exprimer en respirant
profondément afin de dégager cette énergie bloquée.
Le souffle est libérateur
et je viens de l’appeler à faire du ménage à l’intérieur afin que mon ciel se
dégage.
Les petits frissons ressentis alors que j’invitais mon enfant intérieur
et mon âme à me communiquer leur rêve commun me confortent dans le fait que
tout est bien, que je n’ai pas à me soucier de l’avenir.
De toute façon,
vouloir anticiper en ayant si peu de repères est la meilleure façon de risquer
d’angoisser. Au lieu de ça, j’appelle l’énergie de la confiance en soi, à m’habiter.
Il suffit de peu pour être rassurée, un frisson à propos et le tour est joué.
Évidemment, il faut que le mental suive, qu’il n’ait aucun doute quand à la
façon de mon âme de manifester sa présence. Mais comme celui-ci est aimé, pris
en compte et plutôt bien traité, peut-être même un peu trop mais ça…, du coup,
il est réceptif, ouvert et confiant.
Je suis allée visiter le site de Caroline Blanco hier soir
et j’ai été stupéfaite de constater la similitude de l’approche en matière de
soins. C’est génial de voir que beaucoup de personnes intéressées par la
guérison, l’intuition, parlent des mêmes méthodes et surtout en expérimentent l’efficacité.
Même s’il y a moultes façons de guérir, dans la forme, au
fond, c’est toujours l’amour qui agit.
Je ne suis toujours pas convaincue qu’il
faille à tout prix un thérapeute pour résoudre ses problèmes. Parce que même si
les blessures naissent des inter-relations douloureuses, les amis peuvent tout à
fait permettre de retisser des relations saines, par la confiance réciproque qui
s’installe et restaure ainsi le passé.
Oui il faut une autre personne qui
vienne aider à recréer d’autres circuits neuronaux, par l’écoute, l’empathie
mais je le répète, un ami sincère peut très bien « jouer ce jeu ».
Et
encore plus parce que le lien affectif fera que l’empathie viendra spontanément
et pas sur commande.
On peut aussi guérir des relations humaines en ayant un
contact vrai avec soi-même déjà puis avec son entourage et en apprenant à se faire respecter, à poser
des limites.
Puis, la relation à l’âme, au divin et à l’enfant intérieur,
lorsque règne la confiance, l’intimité et le respect, favorise également la
guérison. Cette confiance une fois gagnée, amplifiée, permet d’aller vers les
autres sans peur ni attentes.
L’enfance qui m’a poussée à me protéger instinctivement
des humains, même si au départ, ça m’isolait, finalement, ça m’a permis de
gagner en confiance en soi, au Soi. Puis avant tout de chercher à l’intérieur
au lieu de me disperser vers l’extérieur. Même si j’ai choisi mes chaînes, je
sais qu’elles ne sont pas incrustées, qu’elles peuvent être ôtées.
« Libérer les peurs »
par Caroline Blanco
« Lorsqu’une peur apparaît,
elle peut nous envahir totalement.
Souvent, elle se manifeste dans notre corps après s’être
manifestée dans notre mental. C’est grâce à cette sensation corporelle que nous
pouvons la détecter, le corps étant notre indicateur personnel.
Quand une douleur ou une gêne désagréable envahit votre
corps, vous la visualisez en fermant les yeux et allez à sa rencontre par le
biais de votre imagination.
Laissez vous guider par votre intuition et allez jusqu’à
elle pour la comprendre et la sentir.
Elle est là pour vous apporter un message
et si vous l’écoutez vous pourrez vous libérer de l’emprise que la peur à sur
vous.
Mettez vous en résonance avec votre douleur et demandez-lui ce qui coince, ce qui bloque. Puis lâcher prise et laisser les messages
auditifs ou visuels venir à vous.
Lorsque vous avez compris le message qu’elle
vous a envoyé, remerciez là de vous avoir prévenu et prenez juste conscience de
l’existence de cette peur.
Inutile de se battre contre elle ou de la chasser,
laissez lui juste le droit d’exister et reconnaissez-là.
Lorsque nous prenons
conscience de nos peurs, le chemin est déjà parcouru à 90%.
La dernière étape
consiste à porter un maximum d’amour et de lumière à cette peur. Et c’est finit,
ce n’est pas plus difficile que ça.
La peur est juste comme un enfant en colère qui
veut s’exprimer. Lorsque vous lui donnez la parole et que vous l’écoutez, que
vous reconnaissez sa raison d’être, puis que vous l’aimez, alors c’est terminé,
elle s’en va naturellement ».
Elle donne une conférence où il est possible d'interagir, ce soir à 20h. Voici le lien pour avoir les renseignements à ce sujet.
http://guerisonintuitive.com/actualites/vibra-conference-gratuite-et-en-direct
Je tiens une flemme aujourd’hui ! Ce n’est pas grave puisque
je n’ai aucune obligation puis mon corps physique a besoin de repos à cause des
huit jours de règles abondantes ! Ce sont les conséquences de la
préménopause selon les médecins.
Peu
importe, je préfère me dire que la purge naturelle est à l’œuvre et faire
confiance au féminin, à la Terre, aux cycles naturels bénéfiques, régénérateurs.
Comme j’ai aussi la flemme d’écrire et que je vais aller au
jardin essayer de capter la force de la Terre Mère, voici quelques paroles
sages de Caroline Gauthier:
" Elle a lutté toute sa vie pour ne pas ressentir ses peurs et
son alien intérieur...
Elle a élaboré plans et stratégies pour ne pas
faire face à ce qui était tapi et enfoui... Des masques ont pris la place, des
cuirasses se sont forgées...
Et lentement, le vivant
en elle a fui pour laisser place au fantôme d'elle-même... Mais un jour, ce
qu'elle avait délaissé est venu la chercher...
Ce qui était craint est venu toquer à sa
porte...
Elle ne pouvait plus faire la morte...
C'est venu frapper plus fort cette fois !
Elle était obligée donc d'écouter cette voix !
Car tout ce qu'elle avait craint se matérialisa
!
Et tout s'écroula ... C'était déjà venu
avant...
Mais elle n'avait pas voulu l'entendre ce chant
! ...
Cette fois c'était trop tard...
Elle n'eut pas d'autres choix que de vivre dans
son corps et ses tripes toutes ses plus grandes peurs et ce qu'elle croyait
être ses malheurs...
Aucune de ses stratégies habituelles pour
éviter cela ne marcha !
Et elle plongea... Et contre toute attente,
elle y trouva une richesse ...
Car elle habitait pleinement ce qu'elle avait
fui, y compris ses faiblesses...
Elle habitait ses sensations et émotions pour
délaisser sa raison...
Et ce qui était tapi et enfoui depuis toujours
trouva enfin une oreille...
Plus rien ne pouvait être pareil...
Tout ce qui ne vibrait plus, car emprisonné
depuis longtemps dans son corps se remit en mouvement...
Tout ce qui était figé depuis tant d'années se
remit à circuler ...
Elle devint enfin libre de ses peurs.
Elle n'agissait plus à partir de ses manques...
Elle était aujourd'hui pleine de ses
sensations...
Elle était vivante et fluide...
Car elle
sentait la vie qui circulait dans ses veines et qui irriguait son cœur ...
Elle trouva là son bonheur .
Tout ce qu'elle entreprit venait maintenant de
son élan vivant ...
Elle n'avait plus peur maintenant ..."
Caroline Gauthier
« Aussi longtemps que nous sommes vivants,
nous sommes vulnérables.
Croire en un soleil éternel sans nuage est une
illusion...
C'est cela qui crée la souffrance...
A l'inverse, l'accueil de ce qui est, est une
libération...
Ouvrir le cœur entier
à ce qui se présente dans la compassion est la voie...
La liberté ne se trouve que dans l'ici et le
maintenant sans chercher à atteindre un quelconque état ou un quelconque idéal.
Elle se trouve précisément là où nous sommes... »
Caroline Gauthier
« Ceux qui connaissent
beaucoup de choses et qui ont appris uniquement dans les bouquins sont
ignorants. Ils ne sont en rien des savants.
Le savoir essentiel est
organique et il n'a rien à voir avec les mathématiques. Le savoir doit être
expérimenté et intégré...
Mais on a oublié de
l'enseigner...
Ce savoir est alors vibrant et
dansant...
Il devient une philosophie du
corps et une religion du vivant...
Être uniquement dans la tête,
c'est se couper du cœur et du corps...
C'est devenir un robot presque
mort...
Il est grand temps de
redevenir intelligent en oubliant le cerveau pour un temps...
Si on retrouvait notre
sensation et son précieux, notre planète irait bien mieux...
Car qui sent est touché avec
bravoure, et est donc profondément relié à ce qui l'entoure... Son corps
devient celui de la terre... Et il sait qu'il est fait de la même matière ...
Redevenons donc des enfants
ignorants pour un temps et dansons avec les mouvements du printemps.
Caroline Gauthier
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, les noms de chaque auteur spécifié, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur du journal :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci.