mardi 2 septembre 2014

"Voir, ressentir et libérer..."


Sergio Vassari


Le réveil a été enfin plus matinal que ces derniers jours et je sens la différence. Je suis beaucoup plus alerte ! Une idée m’est venue comme une évidence alors que je commençais à penser à mon rendez-vous avec l’assistante sociale. Le fait que je ne sache pas vraiment ce que je veux, que je n’aie pas vraiment de rêves et qu’il me faille encore mieux me connaitre pour le savoir. 
Si je regarde la question de près, beaucoup d’envie que j’aie eues étaient des réactions à l’environnement, très souvent une marginalisation désespérée plus choisie par la difficulté à m’identifier aux rôles prédéfinis, qu’un élan personnel venant du cœur. 
Ainsi jusqu’à maintenant, c’est le contraste qui m’a poussé à aller dans un sens plutôt que dans l’autre, comme tout le monde, j’agissais par comparaison pour suivre ma route: Je ne veux pas faire ça donc je vais plutôt faire ça. 
Mais il me semble que ça soit un mauvais calcul parce qu’au fond, c’est une peur ou un besoin qui motive et pas la passion véritable qui nait de l’intérieur. Idem quand j’étais enfant, je voulais créer un parc pour sauver les chiens abandonnés. Cette idée venait du fait que j’aime les chiens et j’avais été émue d’en trouver quelques uns et de pouvoir les sauver. C’est comme si je me sentais redevable de tout l’amour qu’ils m’apportaient, cet amour qu’aucun humain de mon entourage ne savait me donner comme j’aurais aimé le recevoir. Je précise bien « comme j’aurais aimé » parce que chacun donne ce qu’il a et de la façon dont on lui a appris à transmettre. Ma mère montrait son amour en allant bosser tous les jours, comme un sacrifice consenti et normal puisque tout le monde vivait de cette façon. Les hommes, les pères qui s’en allaient défendre la patrie en donnant leur vie, les mères de leur côté sacrifiaient la leur, leur ventre, pour élever une progéniture et ainsi se sentir adultes, reconnues, intégrées, grandes, utiles, productives, donc « normales ».


On donne ce que l’on a et une mère qui se sacrifie, passe ce genre de message, « la vie est un combat où on laisse des plumes chaque jour », il faut « gagner sa vie », travailler dur pour obtenir quelque chose et se reproduire parce que c’est le lot des humains. 
Dans cette approche, l’amour vrai n’a pas sa place mais c’est la peur, l'instinct de survie qui gouvernent. 
Il me faut donc libérer tout ça non par réaction mais simplement parce que ça ne correspond pas à mes valeurs. 
Lâcher le sentiment d’illégitimité, la nécessité de lutter et surtout continuer d’amplifier l’amour en moi pour que l’enfant intérieur puisse confier ses rêves, ses désirs, ceux qui lui sont inspirés par l’âme.
Comment savoir ce qui me plait le plus ? Tout simplement en notant ce que je fais sans réfléchir, comme une évidence. Et bien c’est l’écriture et même si mon style est commun, il a le mérite d’être sincère et facile à lire. Il me faut libérer les fausses croyances telles que « écrire ça n’est pas un métier », « je n’ai aucune compétence en marketing », « je ne sais pas me vendre », « c’est un créneau foireux puisque les librairies ferment, les gens ne lisent plus de livres à cause d’Internet…
Toutes ces pensées ne sont pas justifiées ou du moins elles le sont par la peur. Là encore, l’amour vrai de soi permet de faire le tri et de lâcher tout ce qui vient du doute de soi. Chaque peur doit être accueillie jusqu’à ce qu’elle n’ait plus d’impact, d’influence, sur mes idées. En équilibrant le corps émotionnel, ce qui était une peur devient un conseil, un point de vue à prendre en considération. Le sentiment d’illégitimité est restauré par la reliance à la terre mère et l’amour de soi amplifié par le respect de mes besoins, ceux de mon corps physique avant tout. 
A ce propos, il faut que j’aille marcher parce que je passe beaucoup de temps sur le fauteuil !
Même si je ne veux pas me forcer, je constate que je m’ankylose et que mon corps manque de mouvements. Je ne suis pas très disciplinée sauf pour ce que j’aime évidemment. Là aussi, trouver l’équilibre est important. Je privilégie encore trop le mental au détriment du physique. Même si je ne le considère plus comme un ennemi, il m’arrive encore de trouver qu’il est trop exigeant et je ne suis pas encore très à l’aise dans cette enveloppe.
Habiter son corps physique n’est pas évident lorsqu’on l’a toujours fuit. La souffrance était telle que je devais anesthésier tous les ressentis puisqu’ils étaient sur la fréquence de la peur. Même si l’adulte sait qu’il n’y a plus de danger, il faut rééduquer le mental, libérer l’inconscient des fausses croyances et de la plus handicapante ; « je ne suis pas aimable », puis accueillir les émotions qui accompagnent ses pensées dévalorisantes. 





Petit à petit, en prenant le temps de méditer, ce qui consiste à calmer le corps physique par la respiration puis à ressentir ce qui s’y passe, j’ai pu goûter un sentiment jusqu’alors inconnu; la paix. Puis ces introspections, ces voyages intérieurs, m’ont montré la richesse intrinsèque de cette enveloppe, la palette d’émotion s’est élargie et elles s’expriment maintenant par la joie, la sérénité, la douce assurance qui nait de la connaissance de sa vraie nature et de l'amour en soi. Je sais aussi que je peux vivre des sensations agréables, changer de niveau de conscience, accéder à l'espace intérieur infini, percevoir les énergies, leur fréquence, leur couleur, jouer avec...
Maintenant que je peux habiter ce temple sans souffrir et plus uniquement dans un état second, que j’ai trouvé le don de guérison par les mains et ainsi je peux constater que chaque membre recèle des trésors qui peuvent le rendre autonome, auto-suffisant, que l’harmonisation de tout ce que je suis me conduit à la souveraineté, la peur d’être présente diminue au fil de mes découvertes et se change en curiosité, en désir d’aller encore plus loin dans cette exploration. 
L’abandon de l’auto-critique me permet de voir les choses sous un angle nouveau et mes faiblesses comme  la dépendance aux produits anesthésiants, commence à perdre son importance. Je ne force rien, ne cherche pas à diminuer, ça se fait naturellement. Je ne me sens pas encore capable de m’en passer parce que j’y trouve encore un intérêt puis il y a des peurs derrière ce geste qu’il me faut regarder en face. 
La peur de l’ennui, de ne plus avoir de « plaisir », de ne pas savoir gérer quand les émotions sont trop fortes ou nombreuses, la peur d’être vulnérable, de ne plus savoir me protéger ou dire mes besoins…et la liste est sûrement encore longue mais pour le moment, l’objectif principal, c’est la libération de la culpabilité à ce propos. 
Pour ça, la phrase suivante est toujours un soutien : "je fais toujours de mon mieux, selon les circonstances". La culpabilité empoisonne et enferme dans l’impuissance alors que l’acceptation de ce qui est, même si j’aimerais être totalement libérée de cette addiction, permet d’épurer le mental, de libérer les croyances du style « on est là pour en baver », « il faut lutter pour s’en sortir »…libérer le corps émotionnel des peurs telles que « qu’est-ce que vont dire les autres ? », "je vais être exclue si je fais comme je le sens", "on va me traiter de fainéante si je suis mes désirs et d'égoïste si je fais ce que je veux"... 
Toutes ces pensées associées au sentiment d’illégitimité viennent automatiquement et la seule façon de ne pas en être affecté, c’est de ne pas les croire. Pas besoin non plus de s’y opposer puisque c’est un réflexe conditionné.

C’est en découvrant ce que je suis en vérité, c'est-à-dire ce qui reste une fois que les peurs sont libérées, que les masques sont reconnus et acceptés pour ce qu’ils sont là aussi des réflexes de survie, que je commence à me détendre et ainsi à pouvoir me percevoir autrement, de l’intérieur. 
J’ai bien l’impression que j’ai adopté la croyance que cette vie ne valait pas la peine d’être vécue depuis l’âge de trois ans, en faisant une tentative de suicide, et que ce point de vue a conditionné ma vie jusqu’à maintenant. Je ne suis pas en train d’essayer de me faire plaindre mais je constate que les pactes que nous faisons avec nous-mêmes sont réalisés très tôt et qu’à moins de réactualiser ces croyances, on rejoue le même scénario, de façon automatique, inconsciente, même si le décor change. Le comprendre et surtout ne pas créer de conflit intérieur permet de s’élever au-delà de ce que l’on a cru être la fatalité.
Parce que ce qui rend encore plus malheureux, c’est lorsqu’on voit comment on fonctionne et que ça amplifie le désamour, voire la haine de soi. 
Tant qu’on rejette quelque chose, non seulement on n’en guérit pas mais en plus ça amplifie. 
Reconnaitre que l’on créé sa vie, permet de décider d’en devenir responsable. Nous avons tous les pouvoirs et avant tout celui d’être en paix à l’intérieur. Je constate que c’est en étant dans le dialogue, l’écoute et la concertation avec les voix intérieures que celle-ci s’installe. L’amour en soi est aussi amplifié du moins il circule librement et restaure tout puisque rien en dedans n'est rejeté.
J’ai trouvé ce petit texte plein de bon sens :



Marina Delmar



1 - Un corps t'a été donné. Tu peux l'aimer ou le détester, mais ce sera le tien pour toute la durée de cette vie.
2 - Tu vas apprendre des leçons. Tu es inscrit dans une école informelle à plein-temps appelée "Vie". Chaque jour tu auras l'occasion d'apprendre des leçons dans cette école. Tu pourras aimer les leçons, ou penser qu'elles sont idiotes ou sans pertinence.
3 - Il n'y a pas de fautes, seulement des leçons. La croissance est un processus d'essai et d'erreur : l'expérimentation. Les expériences "ratées" font tout autant part du processus que celles qui "réussissent".
4 - Une leçon sera répétée jusqu'à ce qu'elle soit apprise. Une leçon te sera présentée sous diverses formes, jusqu'à ce que tu l'apprennes. Quand tu l'auras apprise, tu pourras passer à la leçon suivante.
5 - Apprendre des leçons ne finit jamais. Il n'y a pas de partie de "Vie" qui ne contienne de leçon. Si tu es en vie, il y a des leçons à apprendre.
6 - "Ailleurs" n'est pas meilleur "qu'ici". Quand ton "ailleurs" est devenu "ici", tu obtiens à nouveau un autre "ailleurs" qui, à son tour, te semblera meilleur "qu'ici".
7 - Les autres sont essentiellement des miroirs de toi-même. Tu ne peux aimer ou détester quelque chose chez autrui que si ce quelque chose reflète une chose que tu aimes ou que tu détestes en toi.
8 - Ce que tu fais de ta "Vie" dépend de toi. Tu as tous les outils, toutes les ressources dont tu as besoin. Ce que tu en fais dépend de toi. Le choix t'appartient.
9 - Tes réponses sont en toi. Les réponses aux questions de la "Vie" sont en toi. Tout ce qu'il te faut, c'est : regarder, écouter et faire confiance.
10 - A mesure que tu t'ouvres à cette confiance, tu te souviendras de plus en plus de tout ceci.
Publié par ChrisOrgone 

Quand on comprend et qu’on accepte le fait qu’on est maitre de sa vie, qu’on la créé en conscience ou non, on voit les choses sous un nouveau jour une fois qu’on accepte aussi d’être responsable de ses émotions et de ses pensées et ce, même si on ne comprend pas toujours d’où elles viennent. Il n'a d’ailleurs pas toujours pertinent de chercher la cause de certaines pensées puisqu'elles peuvent tout aussi bien venir de l'extérieur.
Ce qui compte, c’est de libérer ce qui ne nous convient pas et même si au début, ça se fait par opposition, peu à peu en se connaissant véritablement, on arrive à décider ce que l’on veut vraiment et pas seulement ce que l’on ne veut pas. Là encore, la confiance en soi est à cultiver. 
Puis en repensant à la façon dont j’ai demandé à l’univers de me mettre quelqu’un sur ma route pour partager le quotidien, a été très influencée par les illusions que j’avais encore à propos de la vie à deux. Puis, des peurs et des besoins motivaient cette demande. Sa formulation ne pouvait amener que ce genre de relation où les enfants intérieurs s’attirent et bataillent pour obtenir pouvoir et reconnaissance.
J’ai dis à l’invisible, à mon âme, "il y a bien quelqu’un sur cette planète qui me correspond"! 
La vie de toute façon me place face à des gens qui me ressemblent qui portent les mêmes blessures. Il y a un aspect négatif, défaitiste dans la demande puis l’idée d’incomplétude persiste à cause de la peur de ne pas être capable de devenir autonome financièrement. D'un côté j'ai peur de dépendre de quelqu'un et de l'autre, j'ai peur de demeurer assistée toute ma vie! Ce n’est pas tant l’idée d’être assistée qui est dérangeante, c’est le regard que je porte sur la situation qui créé le malaise. Sans aller jusqu’à penser qu’il est légitime que celui qui m’aime, me prenne en charge, je crois qu’il me faut lâcher du leste à ce sujet, trouver le juste milieu.

Maintenant, je ne demande plus rien au sujet du couple, je me contente de retrouver le chemin de l’auto-guérison et d’amplifier suffisamment l’amour en moi pour oser matérialiser les rêves de mon âme que je ne connais pas encore tout à fait. 
Je sens bien qu’il est question de transmettre ce que j’apprends mais pour le moment, je ne sais pas du tout comment le mettre en forme. Je laisse venir l’inspiration et me contente d’être en paix avec ce que je vis à chaque instant. Déjà, le fait de ne plus rien retenir allège considérablement le corps émotionnel, "décoller les timbres", comme on dit en psychologie, c'est-à-dire exprimer les émotions qui se présentent dans l’instant, sans jugement ni culpabilité représente tout un art. Éventuellement si l’idée me venait d’appeler une âme à vivre ensembles, cette fois-ci, je le formulerais autrement, ça donnerait quelque chose comme ça :
« Mon âme conduit moi vers la personne avec qui on pourra s’épanouir, cultiver l’amour vrai, dans un dialogue sincère, la joie d’être soi-même, qui partagerait les mêmes valeurs, la conscience d’être humain et divin, mais uniquement quand j’aurais suffisamment d’amour pour moi-même. »


Emine Tokmakaya


Mais ça encore, c’est juste une façon de me dire ce qu’il me reste à accomplir avant d’en arriver à pouvoir attirer quelqu’un qui ait une conscience éveillée. Puisque la loi d’attraction est une vérité, c’est en exprimant ce que je suis vraiment que je trouverais quelqu’un sur la même longueur d’ondes. Encore faut-il être clair avec soi, avoir lâché tous les boulets du passé et être capable de vivre le moment présent, d'être pleinement incarné.

J’ai du réfléchir à la question du couple et définir mes attentes à ce sujet. Même si l’autre n’a pas à m’apporter ce qui me manque, il est tout à fait légitime d’avoir une vision personnelle à ce propos, des attentes et des préférences. 
La première chose qui me parait importante, c’est d’avoir un projet commun, de vouloir construire quelque chose à deux. Puis la volonté de dialoguer sincèrement doit être aussi un point essentiel, une fondation. J’ai râlé face au reflet qui m’était renvoyé à ce niveau là puisque ce qui fait miroir et ce qui en moi est nié. On ne peut pas dire que je me mente enfin je n’en ai pas l’impression et ce reflet me semblait injustifié. 
Là encore, la victime se pointe  parce que ce qui est mis en avant, c’est plutôt le doute de soi. C’est l’idée que je me fais à propos de la dépendance, du fait que je ne crois pas être intègre en prenant des cachets. Je me dis souvent que c’est une version falsifiée de qui je suis vraiment et pourtant c’est tout de même moi. Puis comme je sais que tout est « illusion » du moins que cette incarnation en est une, parmi tant d’autres, qu’elle est une infime expression de tout ce qui je suis, ça relativise l’expérience présente. De même que ce que j’appelais « erreur » est aujourd’hui qualifié d’expérimentation. 

Le manque d’amour de soi, de confiance en soi, conditionnent tout un vécu et même plusieurs vies. Comme la guérison vient d'abord par les prises de conscience, en libérant les masques, en devenant lucide vis à vis de soi, nul besoin d'autre thérapie puisque la conscience qui s’élargit perçoit de nouvelles issues. Il n’y a pas de remède valable pour tout le monde si ce n’est l’amour, l’amplification et le maintien de cette fréquence vibratoire. 

Toute méthode de guérison est efficace pour peu qu’on veuille vraiment guérir.
Parce que le fait de guérir implique de devoir changer, de sortir du connu, de sa zone de confort et ça revient à faire un saut dans le vide, à se voir nu et oser être soi et donc à se connaitre dans ses hauteurs et surtout dans ses profondeurs. La « maladie » ou le « statut de malade » semble apporter un certain confort, une forme de facilité dans l’abandon de toute responsabilité. Mais on se limite complètement, on s’enferme dans un rôle, une situation sans issue. Il faut arriver à un point de souffrance intolérable parfois, pour oser faire le pas. 
J’ai choisi d’y aller en douceur. Pour la dépendance tant que je ne me sens pas capable de me passer de ces médicaments, ça n’est même pas la peine d’essayer. Je vais plutôt travailler sur les peurs qui motivent ce geste, revisiter le passé avec ma conscience actuelle et expliquer à l’enfant intérieur tout ce qui est erroné dans sa façon de voir les choses. Déconstruire les vieilles croyances adoptées comme vérité absolue à une période où il était question de survivre, afin de les remplacer par ce que je sais être vrai, réel, aujourd’hui. 

Pour l’amour de soi, il suffit d’accueillir les émotions, de les laisser se manifester en soi, ce qui revient à prendre en charge l’enfant intérieur et cette interaction amoureuse restaure le courant, le flux énergétique. C'est en changeant mon attitude face à mes émotions que je peux changer, en sortant de l'automatisme des réflexes conditionnés, en devenant consciente de ce qui est réellement et pas telle que je l'imagine.
Bon je recommence à rabâcher ! Je suis allée au jardin pour arroser parce qu’on dirait que l’été arrive enfin ! Je suis encore épatée de constater tout ce qui est encore en vie malgré mon absence. J’ai mangé 4 fraises sur des pieds qui ne sont pas sensés être remontants ! Là encore, ça reste une énigme. D’ici quelques temps, il y aura des framboises et les salades que j’ai repiquées sont bien enracinées. Le voisin qui s’est occupé de la chienne quand j’ai bougé m’a demandé d’arroser son jardin pendant une quinzaine de jours. En « échange », je peux me servir en tomates, courges, raisin et quelques condiments puisque cette année, il a fait le minimum. C’est une aubaine ! Moi qui n’ai pas pu profiter pleinement des légumes du jardin dans l’Aveyron, malgré tout, je n'en ai pas manqué et j'en aurai encore! 
La vie est bien faite, elle m'enseigne encore que la peur du lendemain est injustifiée. C’est pareil pour le persil, je peux en manger quand j’en ai envie, depuis deux ans. Je ne sais pas pourquoi cet aromate me procure autant de bienfaits. L’odeur est carrément appétissante et réjouissante puis c’est gavé de vitamines C, entre autre. Mon corps physique doit en avoir besoin puisque la terre m’en offre continuellement. Les pieds de framboises vont être inondés puisque le robinet est ouvert depuis plus d’une demi-heure. Je me suis encore agacée à déboucher le tuyau mais ça coule à flot maintenant. J’adore arroser, nourrir la terre et voir les plantes se revigorer. Je me sens utile et mes envies de « sauveur » sont comblées sans que ça porte préjudice à qui que ce soit. 14h00 et je n’ai pas pris toute la dose de médocs du jour ! C’est de cette façon que je peux jauger mon degré de dépendance et la façon dont je me détache peu à peu du produit.


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci