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Oleg Oprisco |
En
l'espace d'une semaine, j'ai fait mes balluchons deux fois tant la confusion
était grande. Je n'ai d'ailleurs pas encore défait tout mon barda puisque je
n'arrivais pas à sortir du brouillard jusqu'à hier soir. D'ailleurs une fois de
plus, je suis raccord avec la météo!
L'âme
nous amène à vivre des situations afin de guérir de ses blessures mais lorsque
la peur est là, difficile de comprendre le sens de ce qui arrive même quand on "sait"
comment libérer les peurs! Dans ces cas là, la connexion à l'âme devient
difficile non pas que celle-ci soit absente mais plutôt que la colère envers
elle, qu'elle soit consciente ou non, empêche toute communion puisque celle-ci
s'établit dans le cœur,
Pour
distinguer sa voix de celle de la peur, il faut être dans un état de paix
intérieure, ou au moins de cohérence entre le mental et le cœur et surtout
dans l'amour de soi.
L'amour
de soi, l'amour inconditionnel, veut dire accepter tout ce que l'on vit intérieurement.
Même en
sachant que je créé ou cocréé 100% de ce que je vis, l'incompréhension amenait
de la colère qui elle même amenait le désespoir et le sentiment d'impuissance.
C'est une spirale sans fin qui rendait la situation encore plus confuse. Mon
habitude dans ce genre de situation m'amenait à fuir soit par la prise de
drogues, d'alcool ou carrément à partir physiquement. je suis même allée
jusqu'à souhaiter de passer de l'autre côté du voile.
Je
sentais bien que je réveillais la victime intérieure, que l'enfant intérieur se
manifestait à grands cris mais impossible d'accueillir les émotions au fur et à
mesure.