Appliquer la technique du miroir, est de loin la solution à
tout conflit.
Être heureux à deux, représente pour moi et des milliers
d'autres, un challenge, une situation qui peut élever les deux partenaires pour
peu que chacun soit conscient de son état d'humain divin et d'être responsable
de soi, co-créateur de son quotidien.
J'ai pu constater pendant plus de deux ans, l'efficacité de la loi
d'attraction et la puissance de l'amour mais ça ne m'empêche pas de retomber en
troisième dimension régulièrement. La dimension de la dualité, où on joue un
des personnages du triangle émotionnel, à savoir, la victime, le persécuteur ou
le sauveur.
L'amour de soi permet de sortir de ce triangle infernal qui
créé les plus grandes souffrances sur terre. A l'échelle individuelle tout
comme au niveau du collectif, de l'humanité.
Vouloir que cessent les conflits ne peut se réaliser qu'en
commençant par se réconcilier avec soi-même puis avec son entourage proche. Lorsqu'on revient en son cœur, que l'on reprend la responsabilité de sa
vie, qu'on cesse d'accuser l'autre, on retrouve son pouvoir créateur.
J'ai beau savoir tout cela, je retombe souvent dans le
schéma que je sais être la cause de tout mal-être.
Une part de nous est
parfaitement consciente et l'autre continue de vivre dans l'illusion de se
croire victime et comme tout est énergie, on entre alors dans une spirale qui
nous fait vite descendre dans des vibrations lourdes parce qu'injustes.
Je parle d'injustice
parce que plus je vais accuser l'autre et plus je nourri l'état de victime
impuissante. Or nous ne subissons jamais rien, nous ne faisons que mettre en
scène le quotidien selon la vibration sur laquelle nous choisissons de nous
situer. Il est clair que lorsqu'on est dans cet état, lorsque nous pensons que
l'autre a le pouvoir de nous rendre heureux ou malheureux, nous perdons tout
sens de l'amour vrai et notre vision se trouble.
Il faut premièrement revenir à la raison du cœur, retrouver
la certitude que nous créons tout ce que nous vivons. On peut tester ce pouvoir
en revenant en soi, en retrouvant des pensées positives vis à vis de soi, en ne
cherchant surtout pas à s'enliser dans des arguments qui seraient valables pour
le monde.
L'autre me traite comme je me traite, c'est une vérité simple,
immuable qu'il faut intégrer avec la plus grande indulgence vis à vis de soi-même.
Les pensées positives dont je parle, ne sont pas une forme
de flatterie ou encore de déresponsabilisation, une façon de se valoriser au
détriment de l'autre. Dès qu'on utilise les adjectifs plus ou moins, dès que
l'on se compare, on peut être sûre qu'il ne s'agit pas d'amour vrai. On ne fait
que se comparer pour essayer de retrouver l'estime de soi.
Il est vrai que le fait de savoir que l'on créé tout ce que
l'on vit peut amener à vivre de la colère vis à vis de soi et c'est là qu'il
nous faut être vigilant puisque cette colère s'exprime pour être libérée, vue,
acceptée comme "légitime" dans le sens où c'est aussi notre création,
celle des parts de soi qui ne sont pas encore totalement éclairées, conscientes
de la réalité de notre pouvoir créateur. Les mécanismes de survie de l'ego qui
voudra se défendre en critiquant, en accusant, on été utilisés si longtemps,
qu'il est logique qu'ils s'activent encore mais quand on le sait, on ne se
laisse plus berner trop longtemps. Toutefois, ça peut prendre un certain temps avant de retrouver le sens de la responsabilité.
Une façon de le savoir, de se
situer dans le cœur, c'est de ressentir notre état d'être. Tant que je nourris
des pensées injustes, je suis maussade, critique à mon égard tout autant
qu'envers l'autre mais si je commence à voir les choses au travers de la foi
en l'humain divin, peu à peu, ma vision change. Non seulement les choses
deviennent plus claires mais je ressens aussi une forme de puissance intérieure,
comme une délivrance et un état de bien-être qui grandit à mesure que je filtre
les événements au travers de ma foi. Les pensées sont plus calmes, moins nombreuses et la paix revient.
L'autre peut agir injustement mais il ne fait que répondre à
ma propre vibration. Je constate que les pensées qui pourraient créer un
conflit, une fois qu'elles sont acceptées premièrement en dedans, peuvent changer tout comme la situation, par le
seul fait de revenir au cœur, de ne pas les refouler, les nier ou les fuir,
C’est une étape qui m'a permise de retrouver l'amour vrai de soi et de l'autre
et maintenant il me faut accepter de retomber dans ce genre de système de
pensée. Même si je sais que je peux choisir entre l'amour ou la peur, je ne
vois pas toujours lorsque je suis dans la peur puisqu'elle ne se manifeste plus
de la même façon qu'avant. Les symptômes physiques n'existent plus, seules les
pensées injustes trahissent cet état.
En ce moment, ce qui me fait sortir de mon centre, c'est de
vouloir faire plaisir à l'autre. Une démarche qui peut sembler légitime lorsqu'on
vit à deux est en fait motivée très souvent par la peur. Au lieu de créer une
meilleure entente, ça créé un déséquilibre. Celui qui sert fini par être
frustré puisque l'amour de soi ne peut pas être "gagné" de
l'extérieur ou même amplifié quand il trouve son origine dans la peur. De même, celui qui est servi croira qu'il le
mérite.Or l'amour divin ne se mérite pas, il est en soi.
Ce n'est qu'en respectant ses propres envies, ses élans,
qu'on créé une situation équilibrée où chacun peut alors affirmer ses besoins
sans attentes, sans faire sentir à l'autre qu'il doit les combler. Quand on est
dans l'amour vrai de soi, on fait les choses sans avoir l'impression de donner
parce qu'on attend rien en retour. L'autre sera motivé à avoir cette même
attitude et il n'y aura plus de sensation de sacrifice ni de volonté de plaire.
La
sensation de déséquilibre dans le donner/recevoir, vient du fait qu'on agit
dans l'attente et lorsqu'on s'en rends compte, en revenant à une juste estime
de soi, en commençant par nourrir ses besoins vitaux soi-même, on n'a plus l'impression
d'être lésé.
Il faut être confiant en soi, en sa divinité intérieure pour
oser affirmer ses besoins sans craindre d'abuser. C'est là où j'ai tendance à
bloquer. La peur de perdre l'amour de l'autre entraînera une attitude faussée
alors que si j’entretiens la relation amoureuse avec mon être intérieur, aucune
peur ne peut surgir.
Le fait de s'imaginer qu’il faille agir d'une certaine
manière pour garder l'amour de l'autre est déjà une attitude injuste vis à vis
de soi et de l'autre. Chacun est complet et si cette croyance demeure, c'est
que l'amour de soi n'est pas assez puissant, activé, nourrit.
L'amour vrai de soi n'a rien à voir avec l'égocentrisme tout
comme le fait d'agir selon ses propres élans. Plus on pense être légitime dans
le fait d'affirmer ses besoins et plus l'autre l'accepte sans avoir
l'impression d'être lésé.
Si ça n'est pas le cas, c'est qu'on doute de sa propre légitimité
et qu'il nous faut revenir au centre, rétablir le contact avec le divin
intérieur pour sentir sa présence, sa bienveillance et son amour.
Les orages réguliers et la pluie, semblent être le résultat
des effusions énergétiques,de la source. La terre s 'ajuste et nous invite à en
faire autant. Toutes nos pensées injustes, nos comportements faussés sont mis
au jour pour être vus et libérés.
La colère qu'on exprime vis à vis de l'autre,
s'adresse en fait à soi-même. La tristesse, le ressentiment, nous sont aussi
adressés. Ce n'est que lorsqu'on le comprends qu'on peut alors se pardonner,
avoir un regard compatissant pour ces parts de soi qui ne sont pas aimées,
qu'on tente de voir chez l'autre en pensant qu'il en est possesseur. Il ne fait
que jouer le miroir de nos propres pensées.
Quand on se les réapproprie, on retrouve une grande part de
sa puissance par le seul fait de se responsabiliser.
Quand il y a difficulté de communication, début de conflit,
on peut constater que ce sont nos propres pensées injustes qui créent cet état.
En commençant par être indulgent face à ce constat, l'amour circule à nouveau
en soi et notre vision s'ajuste à la fréquence de l'amour divin. On voit alors
que tout se que l'on reproche à l'autre, existe en soi.
Quand j'ai essayé de réfléchir à ce que j'allais dire à mon
compagnon, les reproches que je voulais lui faire, j'ai vu à chaque fois, qu'il
pouvait se plaindre des mêmes choses. Je
peux faire durer le malaise en cherchant à avoir raison mais si j’admets être
créatrice de la situation, je peux alors la changer. Non en le voulant, en me forçant
à changer mais juste en revenant au centre. En acceptant d'avoir créé la
situation et en ne me critiquant pas pour ça.
Dès que je cesse de critiquer l'autre ou de me critiquer, de
m'accuser ou d'accuser l'autre, je me situe naturellement sur la fréquence de
l'amour. C'est de cette façon que mon regard change, que ma perspective
s'éclaire et que je peux alors agir autrement sans avoir à le vouloir, le
projeter, le calculer. Si je suis dans le calcul, c'est à dire que si j'agis en
pensant au résultat escompté, je peux être sûre d'agir selon l'ego, la peur. Le
retour sera désagréable et ne correspondra pas du tout à mes attentes.
Ce n'est qu'en retrouvant la tendresse pour soi, la douceur,
qu'on revient au cœur de son être que toute forme de conflit disparaît.
Quand je commence à prendre peur par rapport à l'avenir, je
liste tous les points positifs de la situation et ma vision s'élargit, je vois
alors tout le potentiel créatif, la raison de certaines situations.
Finalement,
tout est créé pour que je revienne au centre, en mon cœur, pour que je
devienne totalement autonome affectivement et ainsi pour que je puisse asseoir
ma puissance d'aimer. .
Une des erreurs courantes dans la vie à deux, c'est de
raisonner tout haut. Il me faut m'intérioriser jusqu'à retrouver la paix
intérieure avant de prononcer une parole. Tant que je vis du conflit en dedans,
je ne ferais qu'augmenter le conflit extérieur. Non seulement ça n'apporte
aucune solution mais en plus la situation empire.
J'apprends donc à retrouver la paix intérieure avant de dire
quoi que ce soit. C'est clair que ça n'est pas évident surtout quand on a vécu
en victime toute sa vie. Je dois préciser en victime de l'amour! Tant que je
croyais que c'est l'amour de l'autre qui me permettrait de m'aimer, de me
sentir valorisée, j'étais frustrée, jamais comblée et totalement dépendante de
l'attitude de l'autre. Maintenant, je sais que je suis mon propre sauveur, que
c'est en moi que se trouve la source
d'amour et cette connaissance me délivre des attentes envers l'autre.
L'autre me reflète mes pensées inconscientes, qu'elles soient
positives ou négatives. Plus je développe la confiance en soi, en l'être divin
que je suis et plus l'amour circule en moi et entre nous deux. Si je veux que
la relation soit épanouissante, il me faut fonder tout sur ma foi et agir en
conséquence.
En ce sens le couple est un lieu de croissance spirituelle
pour peu que l'on reste conscient de soi, du divin intérieur.
Si je fais le bilan de ces derniers mois, je peux
voir que j'ai pas mal libéré de peur. Je ne suis plus autant bousculée par mes
émotions puisque je les ai accueillies au fur et à mesure.
Plus la source nous bombarde d'amour et de lumière et plus
nous pouvons nous voir avec transparence. Ce qui a pour effet, dans un premier
temps, de baisser notre estime de soi. Mais si on surmonte cette première
réaction en revenant au centre, en se
rappelant que nous créons tout même si nous vivons avec quelqu'un, le vision
devient neutre, équilibrée.
Cet acte de responsabilisation amène une forme d'humilité
qui n'est pas de la dévalorisation aux yeux de l'autre mais au contraire c'est de
la douceur vis à vis de soi, de son incompréhension, de son impatience...
Savoir reconnaître sa responsabilité dans tout ce que l'on vit
amplifie l'amour de soi, la confiance en soi et ainsi, le divin agit, se
manifeste.
Pour reconnaître le divin intérieur, il nous faut nous
élever à sa fréquence par la responsabilisation mais aussi par la gratitude, la
reconnaissance de tout ce qui est positif dans notre vie. Une fois qu'on sort
des raisonnements du mental basés sur la peur, la comparaison, l'évaluation...la
mauvaise foi, on peut sentir la vibration intérieure qui devient douce et
parfois même qui s'exprime par un genre d'extase au niveau du cœur.
Avant, la façon de se réconcilier quand je vivais en couple,
se passait sur "l'oreiller" comme on dit, une façon de trouver un accord
au niveau physique, en s'honorant l'un l'autre. Maintenant, c'est en redevenant
consciente et aimante vis à vis de moi-même, de mes "faiblesses", que
je retrouve la joie d'être à deux, l'amour amplifié entre nous.
Il me faudra certainement un certain temps pour intégrer
cette notion de responsabilité mais c'est déjà énorme de pouvoir en goûter les
fruits! Je sais quand je suis dans le cœur à nouveau lorsque je reconnais
"l'utilité" de ce que je vis, lorsque je peux voir la progression que
créé la situation.
Tout est fait pour que je devienne totalement autonome, que
je trouve mon pouvoir de création consciente en utilisant mes émotions et mes
pensées discordantes pour trouver l'harmonie intérieure. C'est tout le sens de
cette incarnation, de ce monde de troisième dimension basé sur le contraste.
Si je fais passer mes propres besoins après ceux de l'autre,
je peux être certaine qu'en peu de temps, je vais perdre mon pouvoir, mon
autonomie affective et la joie qui en découle.
Ce qui ne veux pas dire non plus d'être totalement égoïste
mais plutôt d'agir à partir du cœur. Si je comble mon besoin d'amour par le
contact avec le divin intérieur, je ne serais pas en demande ou dans l'attente
vis à vis de l'autre mais je donnerais ce même amour sans compter.
Comme cet amour déborde de mon cœur, non seulement je ne
perds rien mais en plus par l'échange, il me revient amplifié.
La maîtrise de l'énergie passe par la gestion des pensées et
des émotions mais ça doit se faire à l'intérieur de soi puisque c'est en soi
que tout commence, que tout trouve sa source. L'autre ne fait que mettre en
scène ce qui est en moi et inversement. Le piège, c'est de s'en prendre au
miroir et de vouloir changer le reflet.
Par la loi d'attraction, on attire ce
qui nous ressemble et on peut se perdre dans le jeu de miroir pour cette raison,
faire l'amalgame, ne plus savoir ce qui nous appartient et ce qui appartient à
l'autre. Le plus simple, c'est de se concentrer sur soi et non sur le reflet.
Ce qui ne veux pas dire que l'autre ne co-créé pas mais très souvent notre
mental humain confond responsabilisation et culpabilité. Il est donc essentiel
de libérer ses croyances afin de retrouver son réel pouvoir d'aimer.
Aimer vraiment, c'est voir en soi et en l'autre, l'être de
lumière plutôt que l'humain soumis aux stratégies de l'ego. Quand on reconnaît
le divin en soi, on peut alors le voir en l'autre. Mais la puissance divine n'a
rien à voir avec la domination, il s'agit de la capacité d'aimer au-delà de la
forme. D'être capable de prendre du recul afin d'appliquer la technique du
miroir qui constitue une réappropriation de son pouvoir de créer.
J'ai encore répété la base de la foi et de la relation à soi,
de sa qualité qui détermine le type de qualité de la relation à l'autre mais
c'est pour mieux l'intégrer. Non pas pour m'en convaincre puisque l'expérience
me le montre noir sur blanc mais pour actualiser les données intérieures.
La période est vraiment à l'épuration et à la
responsabilisation et c'est une bonne chose puisque ça nous amène à intégrer notre
pouvoir, notre puissance. Libérer les schémas basés sur la peur afin de trouver
son propre pouvoir ne peut pas se faire selon les stratégies de l'ego. Celui-ci
ne fait que nourrir l'impuissance et l'amour de soi par comparaison ce qui n'a
rien à voir avec l'amour vrai.
L'amour est en soi et l'a toujours été. Lors d'une rencontre
amoureuse, c'est ce qui est en nous qui est amplifié par effet miroir. Pour en être
convaincu, il faut le sentir, le vivre, nourrir la relation à soi avant toute
chose. Passer du temps seul afin de connecter le divin intérieur, d'élever sa
fréquence pour être dans l'harmonie et l'équilibre. Quand on s'accorde ce temps
d'introspection, de connexion, sans craindre d'être égoïste, on amplifie
l'amour de soi et l'amour envers l'autre puisqu'alors nos besoins vitaux sont
satisfaits.
Enfin, c'est ce que je constate au fur et à mesure. L'humain
divin est contradictoire, il porte en lui deux points de vue diamétralement
opposés et c'est dans l'harmonisation de ceux-ci que la paix et la joie se
manifestent, indépendamment de l'extérieur.
Tant que la relation à soi est aimante
et nourrie régulièrement par notre comportement juste et responsable, la
relation à l'autre s'en trouve bonifiée. Il ne s'agit pas de morale mais de lois
divines qui régissent les énergies, les mondes Savoir revenir, rentrer en soi
quand l'extérieur manifeste le conflit et faire la paix en dedans permet de
surmonter toute situation conflictuelle ou douloureuse. Là est notre force,
notre pouvoir divin et en même temps la manifestation de l'être d'amour et de
lumière que nous sommes en vérité.
Vous pouvez
diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier
(sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia
Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr
et ces trois lignes. Merci