samedi 19 juillet 2014

"Miroir, miroir..."





Appliquer la technique du miroir, est de loin la solution à tout conflit.
Être heureux à deux, représente pour moi et des milliers d'autres, un challenge, une situation qui peut élever les deux partenaires pour peu que chacun soit conscient de son état d'humain divin et d'être responsable de soi, co-créateur de son quotidien. 
 J'ai pu constater pendant plus de deux ans, l'efficacité de la loi d'attraction et la puissance de l'amour mais ça ne m'empêche pas de retomber en troisième dimension régulièrement. La dimension de la dualité, où on joue un des personnages du triangle émotionnel, à savoir, la victime, le persécuteur ou le sauveur.
L'amour de soi permet de sortir de ce triangle infernal qui créé les plus grandes souffrances sur terre. A l'échelle individuelle tout comme au niveau du collectif, de l'humanité.


Vouloir que cessent les conflits ne peut se réaliser qu'en commençant par se réconcilier avec soi-même puis avec son entourage proche. Lorsqu'on revient en son cœur, que l'on reprend la responsabilité de sa vie, qu'on cesse d'accuser l'autre, on retrouve son pouvoir créateur.
J'ai beau savoir tout cela, je retombe souvent dans le schéma que je sais être la cause de tout mal-être. 
Une part de nous est parfaitement consciente et l'autre continue de vivre dans l'illusion de se croire victime et comme tout est énergie, on entre alors dans une spirale qui nous fait vite descendre dans des vibrations lourdes parce qu'injustes. 
Je parle d'injustice parce que plus je vais accuser l'autre et plus je nourri l'état de victime impuissante. Or nous ne subissons jamais rien, nous ne faisons que mettre en scène le quotidien selon la vibration sur laquelle nous choisissons de nous situer. Il est clair que lorsqu'on est dans cet état, lorsque nous pensons que l'autre a le pouvoir de nous rendre heureux ou malheureux, nous perdons tout sens de l'amour vrai et notre vision se trouble.
Il faut premièrement revenir à la raison du cœur, retrouver la certitude que nous créons tout ce que nous vivons. On peut tester ce pouvoir en revenant en soi, en retrouvant des pensées positives vis à vis de soi, en ne cherchant surtout pas à s'enliser dans des arguments qui seraient valables pour le monde. 
L'autre me traite comme je me traite, c'est une vérité simple, immuable qu'il faut intégrer avec la plus grande indulgence vis à vis de soi-même.
Les pensées positives dont je parle, ne sont pas une forme de flatterie ou encore de déresponsabilisation, une façon de se valoriser au détriment de l'autre. Dès qu'on utilise les adjectifs plus ou moins, dès que l'on se compare, on peut être sûre qu'il ne s'agit pas d'amour vrai. On ne fait que se comparer pour essayer de retrouver l'estime de soi.

Il est vrai que le fait de savoir que l'on créé tout ce que l'on vit peut amener à vivre de la colère vis à vis de soi et c'est là qu'il nous faut être vigilant puisque cette colère s'exprime pour être libérée, vue, acceptée comme "légitime" dans le sens où c'est aussi notre création, celle des parts de soi qui ne sont pas encore totalement éclairées, conscientes de la réalité de notre pouvoir créateur. Les mécanismes de survie de l'ego qui voudra se défendre en critiquant, en accusant, on été utilisés si longtemps, qu'il est logique qu'ils s'activent encore mais quand on le sait, on ne se laisse plus berner trop longtemps. Toutefois, ça peut prendre un certain temps avant de retrouver le sens de la responsabilité. 

Une façon de le savoir, de se situer dans le cœur, c'est de ressentir notre état d'être. Tant que je nourris des pensées injustes, je suis maussade, critique à mon égard tout autant qu'envers l'autre mais si je commence à voir les choses au travers de la foi en l'humain divin, peu à peu, ma vision change. Non seulement les choses deviennent plus claires mais je ressens aussi une forme de puissance intérieure, comme une délivrance et un état de bien-être qui grandit à mesure que je filtre les événements au travers de ma foi. Les pensées sont plus calmes, moins nombreuses et la paix revient.
L'autre peut agir injustement mais il ne fait que répondre à ma propre vibration. Je constate que les pensées qui pourraient créer un conflit, une fois qu'elles sont acceptées premièrement en dedans, peuvent changer tout comme la situation, par le seul fait de revenir au cœur, de ne pas les refouler, les nier ou les fuir, 
C’est une étape qui m'a permise de retrouver l'amour vrai de soi et de l'autre et maintenant il me faut accepter de retomber dans ce genre de système de pensée. Même si je sais que je peux choisir entre l'amour ou la peur, je ne vois pas toujours lorsque je suis dans la peur puisqu'elle ne se manifeste plus de la même façon qu'avant. Les symptômes physiques n'existent plus, seules les pensées injustes trahissent cet état.
En ce moment, ce qui me fait sortir de mon centre, c'est de vouloir faire plaisir à l'autre. Une démarche qui peut sembler légitime lorsqu'on vit à deux est en fait motivée très souvent par la peur. Au lieu de créer une meilleure entente, ça créé un déséquilibre. Celui qui sert fini par être frustré puisque l'amour de soi ne peut pas être "gagné" de l'extérieur ou même amplifié quand il trouve son origine dans la peur. De même, celui qui est servi croira qu'il le mérite.Or l'amour divin ne se mérite pas, il est en soi.
Ce n'est qu'en respectant ses propres envies, ses élans, qu'on créé une situation équilibrée où chacun peut alors affirmer ses besoins sans attentes, sans faire sentir à l'autre qu'il doit les combler. Quand on est dans l'amour vrai de soi, on fait les choses sans avoir l'impression de donner parce qu'on attend rien en retour. L'autre sera motivé à avoir cette même attitude et il n'y aura plus de sensation de sacrifice ni de volonté de plaire. 
La sensation de déséquilibre dans le donner/recevoir, vient du fait qu'on agit dans l'attente et lorsqu'on s'en rends compte, en revenant à une juste estime de soi, en commençant par nourrir ses besoins vitaux soi-même, on n'a plus l'impression d'être lésé.
Il faut être confiant en soi, en sa divinité intérieure pour oser affirmer ses besoins sans craindre d'abuser. C'est là où j'ai tendance à bloquer. La peur de perdre l'amour de l'autre entraînera une attitude faussée alors que si j’entretiens la relation amoureuse avec mon être intérieur, aucune peur ne peut surgir.
Le fait de s'imaginer qu’il faille agir d'une certaine manière pour garder l'amour de l'autre est déjà une attitude injuste vis à vis de soi et de l'autre. Chacun est complet et si cette croyance demeure, c'est que l'amour de soi n'est pas assez puissant, activé, nourrit.
L'amour vrai de soi n'a rien à voir avec l'égocentrisme tout comme le fait d'agir selon ses propres élans. Plus on pense être légitime dans le fait d'affirmer ses besoins et plus l'autre l'accepte sans avoir l'impression d'être lésé.
Si ça n'est pas le cas, c'est qu'on doute de sa propre légitimité et qu'il nous faut revenir au centre, rétablir le contact avec le divin intérieur pour sentir sa présence, sa bienveillance et son amour.

Les orages réguliers et la pluie, semblent être le résultat des effusions énergétiques,de la source. La terre s 'ajuste et nous invite à en faire autant. Toutes nos pensées injustes, nos comportements faussés sont mis au jour pour être vus et libérés.
La colère qu'on exprime vis à vis de l'autre, s'adresse en fait à soi-même. La tristesse, le ressentiment, nous sont aussi adressés. Ce n'est que lorsqu'on le comprends qu'on peut alors se pardonner, avoir un regard compatissant pour ces parts de soi qui ne sont pas aimées, qu'on tente de voir chez l'autre en pensant qu'il en est possesseur. Il ne fait que jouer le miroir de nos propres pensées.
Quand on se les réapproprie, on retrouve une grande part de sa puissance par le seul fait de se responsabiliser.
Quand il y a difficulté de communication, début de conflit, on peut constater que ce sont nos propres pensées injustes qui créent cet état. En commençant par être indulgent face à ce constat, l'amour circule à nouveau en soi et notre vision s'ajuste à la fréquence de l'amour divin. On voit alors que tout se que l'on reproche à l'autre, existe en soi.

Quand j'ai essayé de réfléchir à ce que j'allais dire à mon compagnon, les reproches que je voulais lui faire, j'ai vu à chaque fois, qu'il pouvait  se plaindre des mêmes choses. Je peux faire durer le malaise en cherchant à avoir raison mais si j’admets être créatrice de la situation, je peux alors la changer. Non en le voulant, en me forçant à changer mais juste en revenant au centre. En acceptant d'avoir créé la situation et en ne me critiquant pas pour ça.

Dès que je cesse de critiquer l'autre ou de me critiquer, de m'accuser ou d'accuser l'autre, je me situe naturellement sur la fréquence de l'amour. C'est de cette façon que mon regard change, que ma perspective s'éclaire et que je peux alors agir autrement sans avoir à le vouloir, le projeter, le calculer. Si je suis dans le calcul, c'est à dire que si j'agis en pensant au résultat escompté, je peux être sûre d'agir selon l'ego, la peur. Le retour sera désagréable et ne correspondra pas du tout à mes attentes.
Ce n'est qu'en retrouvant la tendresse pour soi, la douceur, qu'on revient au cœur de son être que toute forme de conflit disparaît.  
Quand je commence à prendre peur par rapport à l'avenir, je liste tous les points positifs de la situation et ma vision s'élargit, je vois alors tout le potentiel créatif, la raison de certaines situations. 

Finalement, tout est créé pour que je revienne au centre, en mon cœur, pour que je devienne totalement autonome affectivement et ainsi pour que je puisse asseoir ma puissance d'aimer. .
Une des erreurs courantes dans la vie à deux, c'est de raisonner tout haut. Il me faut m'intérioriser jusqu'à retrouver la paix intérieure avant de prononcer une parole. Tant que je vis du conflit en dedans, je ne ferais qu'augmenter le conflit extérieur. Non seulement ça n'apporte aucune solution mais en plus la situation empire.
J'apprends donc à retrouver la paix intérieure avant de dire quoi que ce soit. C'est clair que ça n'est pas évident surtout quand on a vécu en victime toute sa vie. Je dois préciser en victime de l'amour! Tant que je croyais que c'est l'amour de l'autre qui me permettrait de m'aimer, de me sentir valorisée, j'étais frustrée, jamais comblée et totalement dépendante de l'attitude de l'autre. Maintenant, je sais que je suis mon propre sauveur, que c'est en  moi que se trouve la source d'amour et cette connaissance me délivre des attentes envers l'autre.
L'autre me reflète mes pensées inconscientes, qu'elles soient positives ou négatives. Plus je développe la confiance en soi, en l'être divin que je suis et plus l'amour circule en moi et entre nous deux. Si je veux que la relation soit épanouissante, il me faut fonder tout sur ma foi et agir en conséquence.
En ce sens le couple est un lieu de croissance spirituelle pour peu que l'on reste conscient de soi, du divin intérieur.
Si je fais le bilan de ces derniers mois, je peux voir que j'ai pas mal libéré de peur. Je ne suis plus autant bousculée par mes émotions puisque je les ai accueillies au fur et à mesure.
Plus la source nous bombarde d'amour et de lumière et plus nous pouvons nous voir avec transparence. Ce qui a pour effet, dans un premier temps, de baisser notre estime de soi. Mais si on surmonte cette première réaction en revenant au centre, en se rappelant que nous créons tout même si nous vivons avec quelqu'un, le vision devient neutre, équilibrée.
Cet acte de responsabilisation amène une forme d'humilité qui n'est pas de la dévalorisation aux yeux de l'autre mais au contraire c'est de la douceur vis à vis de soi, de son incompréhension, de son impatience...
Savoir reconnaître sa responsabilité dans tout ce que l'on vit amplifie l'amour de soi, la confiance en soi et ainsi, le divin agit, se manifeste.

Pour reconnaître le divin intérieur, il nous faut nous élever à sa fréquence par la responsabilisation mais aussi par la gratitude, la reconnaissance de tout ce qui est positif dans notre vie. Une fois qu'on sort des raisonnements du mental basés sur la peur, la comparaison, l'évaluation...la mauvaise foi, on peut sentir la vibration intérieure qui devient douce et parfois même qui s'exprime par un genre d'extase au niveau du cœur.
Avant, la façon de se réconcilier quand je vivais en couple, se passait sur "l'oreiller" comme on dit, une façon de trouver un accord au niveau physique, en s'honorant l'un l'autre. Maintenant, c'est en redevenant consciente et aimante vis à vis de moi-même, de mes "faiblesses", que je retrouve la joie d'être à deux, l'amour amplifié entre nous.
Il me faudra certainement un certain temps pour intégrer cette notion de responsabilité mais c'est déjà énorme de pouvoir en goûter les fruits! Je sais quand je suis dans le cœur à nouveau lorsque je reconnais "l'utilité" de ce que je vis, lorsque je peux voir la progression que créé la situation.
Tout est fait pour que je devienne totalement autonome, que je trouve mon pouvoir de création consciente en utilisant mes émotions et mes pensées discordantes pour trouver l'harmonie intérieure. C'est tout le sens de cette incarnation, de ce monde de troisième dimension basé sur le contraste.
Si je fais passer mes propres besoins après ceux de l'autre, je peux être certaine qu'en peu de temps, je vais perdre mon pouvoir, mon autonomie affective et la joie qui en découle.
Ce qui ne veux pas dire non plus d'être totalement égoïste mais plutôt d'agir à partir du cœur. Si je comble mon besoin d'amour par le contact avec le divin intérieur, je ne serais pas en demande ou dans l'attente vis à vis de l'autre mais je donnerais ce même amour sans compter.
Comme cet amour déborde de mon cœur, non seulement je ne perds rien mais en plus par l'échange, il me revient amplifié.
La maîtrise de l'énergie passe par la gestion des pensées et des émotions mais ça doit se faire à l'intérieur de soi puisque c'est en soi que tout commence, que tout trouve sa source. L'autre ne fait que mettre en scène ce qui est en moi et inversement. Le piège, c'est de s'en prendre au miroir et de vouloir changer le reflet. 
Par la loi d'attraction, on attire ce qui nous ressemble et on peut se perdre dans le jeu de miroir pour cette raison, faire l'amalgame, ne plus savoir ce qui nous appartient et ce qui appartient à l'autre. Le plus simple, c'est de se concentrer sur soi et non sur le reflet. Ce qui ne veux pas dire que l'autre ne co-créé pas mais très souvent notre mental humain confond responsabilisation et culpabilité. Il est donc essentiel de libérer ses croyances afin de retrouver son réel pouvoir d'aimer.

Aimer vraiment, c'est voir en soi et en l'autre, l'être de lumière plutôt que l'humain soumis aux stratégies de l'ego. Quand on reconnaît le divin en soi, on peut alors le voir en l'autre. Mais la puissance divine n'a rien à voir avec la domination, il s'agit de la capacité d'aimer au-delà de la forme. D'être capable de prendre du recul afin d'appliquer la technique du miroir qui constitue une réappropriation de son pouvoir de créer.  

J'ai encore répété la base de la foi et de la relation à soi, de sa qualité qui détermine le type de qualité de la relation à l'autre mais c'est pour mieux l'intégrer. Non pas pour m'en convaincre puisque l'expérience me le montre noir sur blanc mais pour actualiser les données intérieures.

La période est vraiment à l'épuration et à la responsabilisation et c'est une bonne chose puisque ça nous amène à intégrer notre pouvoir, notre puissance. Libérer les schémas basés sur la peur afin de trouver son propre pouvoir ne peut pas se faire selon les stratégies de l'ego. Celui-ci ne fait que nourrir l'impuissance et l'amour de soi par comparaison ce qui n'a rien à voir avec l'amour vrai.

L'amour est en soi et l'a toujours été. Lors d'une rencontre amoureuse, c'est ce qui est en nous qui est amplifié par effet miroir. Pour en être convaincu, il faut le sentir, le vivre, nourrir la relation à soi avant toute chose. Passer du temps seul afin de connecter le divin intérieur, d'élever sa fréquence pour être dans l'harmonie et l'équilibre. Quand on s'accorde ce temps d'introspection, de connexion, sans craindre d'être égoïste, on amplifie l'amour de soi et l'amour envers l'autre puisqu'alors nos besoins vitaux sont satisfaits.
Enfin, c'est ce que je constate au fur et à mesure. L'humain divin est contradictoire, il porte en lui deux points de vue diamétralement opposés et c'est dans l'harmonisation de ceux-ci que la paix et la joie se manifestent, indépendamment de l'extérieur. 
Tant que la relation à soi est aimante et nourrie régulièrement par notre comportement juste et responsable, la relation à l'autre s'en trouve bonifiée. Il ne s'agit pas de morale mais de lois divines qui régissent les énergies, les mondes Savoir revenir, rentrer en soi quand l'extérieur manifeste le conflit et faire la paix en dedans permet de surmonter toute situation conflictuelle ou douloureuse. Là est notre force, notre pouvoir divin et en même temps la manifestation de l'être d'amour et de lumière que nous sommes en vérité. 

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci