J’ai remarqué que plus on en fait, plus on est dans l’action,
dans la diversité des activités et plus on est « productif ». Le fait
de bouger sollicite tous les corps qui s’harmonisent afin d’être efficace.
Commencer par bouger son corps éveille les autres et comme ça n’est pas le
mental qui prédomine, on trouve vite l’harmonie.
Un des inconvénients des
cachets, c’est que ça me situe trop dans le mental et comme celui-ci est
champion pour vouloir tout contrôler avant de se lancer, je peux tourner en
rond pendant des heures, rester scotchée sur ma chaise sans arriver à me décider.
On commence à penser à quelque chose et comme on voit les inconvénients, les peurs
que ça révèle et parfois même si on anticipe jusqu’au résultat, on perd l’élan
de l’action. C’est aussi ce qui m’a permis de localiser et de libérer la peur.
Une
fois qu’on se fait confiance, qu’on suit ses élans, on devient efficace parce
que l’énergie qui sous tend le geste est motivée par notre désir, elle vient
des tripes et du cœur et plus aucun jugement n'interfère. Le mental qui constate l’efficacité du processus est d’autant
plus intéressé à participer et sert alors efficacement l’intention née de la
pulsion de vie.