Dans son nouveau livre « Frappe le ciel, écoute le
bruit », Fabrice Midal nous explique le but de la méditation. Il ne s’agit pas
de faire le vide dans sa tête ni de se détacher de tout, mais d’observer nos
pensées et nos émotions afin d’entrer en rapport avec la réalité de ce qui
surgit en nous.
« Après quelques mois de pratique quotidienne, j’ai eu l’envie d’aller plus
loin. Je suis parti, au mois de mars 1990, dans un petit village de la Suisse
italienne où était organisée une retraite d’un mois. Nous devions être une
trentaine de personnes venues de toute l’Europe. Le matin, nous nous levions à
6h30, la pratique commençait à 7 heures. Nous prenions ensuite le petit
déjeuner de manière méditative, en suivant un très beau rituel venu du zen où
l’on mange selon des gestes précis qui nous aident à être plus attentifs. Nous
avions ensuite une petite pause avant de reprendre la méditation jusqu’à
l’heure du déjeuner.
Une interruption s’ensuivait, puis la pratique occupait toute l’après-midi. Entre deux méditations assises, nous effectuions une méditation en marchant, où au lieu de porter l’attention sur le souffle, nous étions attentifs au mouvement du corps et à la sensation des pieds qui se posent sur le sol.
Après le dîner, nous pratiquions encore jusqu’à ce qu’il soit l’heure d’aller nous coucher.
Tous les trois ou quatre jours, je rencontrais, pour un entretien individuel, un enseignant avec lequel j’abordais les difficultés de ma pratique.
Quand, aujourd’hui, je décris ce programme, je suis frappé par son exigence et par la façon dont j’ai alors sauté à pieds joints dans la pratique. Mais à l’époque, cela ne m’est pas du tout apparu ainsi. J’ai simplement répondu à un appel profond. Puisque la pratique de la méditation me semblait une réponse réelle, autant m’y engager pour de bon.
Une interruption s’ensuivait, puis la pratique occupait toute l’après-midi. Entre deux méditations assises, nous effectuions une méditation en marchant, où au lieu de porter l’attention sur le souffle, nous étions attentifs au mouvement du corps et à la sensation des pieds qui se posent sur le sol.
Après le dîner, nous pratiquions encore jusqu’à ce qu’il soit l’heure d’aller nous coucher.
Tous les trois ou quatre jours, je rencontrais, pour un entretien individuel, un enseignant avec lequel j’abordais les difficultés de ma pratique.
Quand, aujourd’hui, je décris ce programme, je suis frappé par son exigence et par la façon dont j’ai alors sauté à pieds joints dans la pratique. Mais à l’époque, cela ne m’est pas du tout apparu ainsi. J’ai simplement répondu à un appel profond. Puisque la pratique de la méditation me semblait une réponse réelle, autant m’y engager pour de bon.