J’ai la patate ce matin, malgré le temps gris ! Peu
importe, je n’ai pas à me laisser influencer par l’extérieur. Je suis créatrice
de ma vie alors je me lance dans cette œuvre avec enthousiasme ! En
commençant la journée dans des énergies élevées par la connexion à la terre et
au ciel, une façon de renouveler mon intention de servir la vie, l’amour, la
lumière, la Terre Mère, le Ciel Père, d’être Tout ce que je suis, dans
l’équilibre, l’harmonie. J’ai allumé un beau feu pour que l’humidité ne gagne
pas l’appart mais la température est vraiment printanière. Musique, danse,
chant, créativité à fond. J’adore accompagner les morceaux que j’écoute, c’est
comme si je jouais avec eux. La magie de la technologie, une de ses magnifiques
applications. Comme pour toute chose, l’important, c’est de trouver l’équilibre.
Libérer la notion de bien et de mal est
essentiel, parce que tant qu’on diabolise quelque chose, on ne peut en voir l’aspect
« positif ». On est comme borgne si on considère les choses comme
séparées, uniformes. Je suis de plus en
plus convaincue que Tout contient les deux polarités, qu’en chaque chose, il y
a un aspect positif et négatif dans le sens énergétique, en dehors de toute
morale, de tout jugement.
Le monde de troisième dimension est celui du
contraste, l’occasion de visiter les extrêmes et ainsi de pouvoir choisir, soit
de se positionner dans un des deux pôles soit de trouver le juste milieu, le
point zéro. Celui où le « vide » est plein de potentiels, où tout
commence. Toute manifestation, toute naissance est le fruit de la dynamique
féminin et masculin, du jeu des forces opposées, qui lorsqu’elles s’associent,
créent le mouvement, l’action, un nouvel élément qui est un peu des deux tout
en étant unique.
Oui, c’est très basique comme point de vue mais ça suffit à ma
compréhension du principe de matérialisation. Toute création, toute intention,
nécessite une action, un mouvement, une direction. Pour que l’objet soit
harmonieux, il est nécessaire de trouver le point d’équilibre. Pour manifester
une intention, il faut que tous les corps soient accordés, sur la même
fréquence, la même longueur d’onde. La souffrance nait d’un déséquilibre, d’une
disharmonie puisque quelque chose en nous, connait les lois divines.
Pour l’heure, j’attends la livraison des trois stères que
j’ai commandés. Un beau cadeau d’anniversaire, la promesse d’un hiver douillet.
La chaleur est une des manifestations de l’amour, une sensation qui exprime la
passion, le feu de l’esprit, une fusion, une interaction, l’amour en mouvement.
Le bois est livré ! L’haleine du livreur était chargée
d’alcool et ma réaction me montre que j’avance dans l’acceptation de ma propre
dépendance. Avant, je ne supportais pas du tout les gens alcooliques puisque
j’avais associé cette tendance à boire, aux abus de mon père, à sa violence
soudaine et incontrôlable. Je voyais tout l’aspect destructeur de ce produit, la
façon dont il rend bestial, basique, comment il déforme le corps, le visage et
donne un aspect semblable à tous les consommateurs. Petit à petit, j’ai changé
mon point de vue en rencontrant des gens qui avait cette addiction sans être dans l'extrême, la violence et j’y ai vu
les côtés « positifs », ce qui pouvait amener les gens à s’enivrer.
J’aime quand une personne est directe, vraie, quand elle ose se dénuder mais le
problème avec l’alcool, c’est qu’on tombe vite dans l’excès et ce qui au départ
permet de briser les barrières des convenances amène l’individu à vomir ses
souffrances. L’enfant intérieur commence par s’extérioriser dans l’euphorie et
fini par exprimer sa rancœur, ses regrets, ses manques.
Je voyais à travers cette dépendance, l’inverse de ce que
je cherchais avec les opiacés. L’anesthésie du corps me permettait de vivre dans
le confort physique et mental et de pouvoir ainsi voyager par l’esprit, sortir
des limites physiques, m’extraire de la réalité du monde, du quotidien
répétitif et rébarbatif. La sensation de bien-être me permettait de vivre dans
le cœur, je voyais le côté positif des choses, des gens, leur humanité. Coupée
de mes souffrances au niveau conscient, l’enfant intérieur se manifestait en
jouant les justiciers, les sauveurs, la personne toujours prête à rendre
service. Comme si j’avais une dette envers les autres qui étaient enfermés dans
leurs souffrances alors que je bénéficiais d’un baume. Je trouvais un genre
d’équilibre comme si par l’apport d’endorphines chimiques, je faisais contre
poids avec mes souffrances passées. Je ne résolvais rien du tout mais au moins,
je pouvais vivre « normalement », agir avec enthousiasme, oser être
moi-même et en me coupant des autres au niveau émotionnel, c’était plus facile
à gérer, j’avais l’impression de pouvoir contrôler ma vie. Le plaisir régulé
par la prise de ces produits me détachait affectivement et mes histoires
d’amour étaient moins douloureuses.
Je vivais en parallèle, à côté de moi-même,
j’étais une version faussée de moi-même.
Je voyais le monde comme falsifié puisque chacun jouait un
rôle, tout le monde se cachait à lui-même et aux autres. Dans ce carnaval
permanent, j’ai choisi mon masque pensant que c’était une obligation, mais à
mesure que je réalise ma nature véritable, que je ressens moins le besoin
d’être reconnue, et surtout que je comprends que tout vient de moi, de la façon
dont je perçois les choses et que je ne suis pas obligée de subir puisque je
créé ma vie selon mes pensées, peu à peu, je libère des peurs, des fausses
croyances.
Prendre conscience qu’on est créateur de sa vie, que tout
dépend de nos choix, de la façon dont on pense, selon l’endroit où on se situe,
est très libérateur. Devenir responsable de soi apparait maintenant comme un
moyen de créer en conscience et plus comme un poids, un fardeau à subir. Bon,
je vais ranger le bois parce que je n’arrive pas à me concentrer, à écrire. Là
aussi, la peur de déranger, le besoin d’ordonner me poussent à faire vite…
![]() |
Bansky |
Trois stères, trois heures ! J’ai voulu ranger tout
pour ne pas être trempée et résultat, j’en ai plein les pattes ! J’ai fait
du sport pour la semaine ! Et maintenant, je dois aller faire des
courses ! Mais d’abord, j’ai faim !
16h30 Je ne suis toujours pas allée en courses et comme
j’ai couru toute la matinée, je m’agace à devoir être autant dans l‘action dans
la même journée. L’orage qui a éclaté me pousse à rester à la maison et à me
reposer !
C’est vraiment le thème du jour ; arrêter de courir, de
trop en faire d'un coup, doser son effort et surtout agir à partir de la paix intérieure,
de l’amour. Je tiens compte de ma motivation, de l’enthousiasme du matin et ne
fais pas assez attention aux besoins du corps. Je me laisse encore trop diriger
par le mental et son avidité à chercher, cogiter, réfléchir, voir, comprendre,
lire, écrire et du coup, la faim et le repos passent toujours en dernier. Je ne
vais pas en faire un drame, du moins, je n’en rajoute pas au niveau de la critique
parce qu’à chaque fois, je fini par me plaindre des exigences du corps
physique.
J’ai privilégié mon corps mental depuis l’enfance et j’ai encore
beaucoup de mal à répondre aux besoins du corps physique, en priorité. Il y a
du progrès mais il reste un long parcours avant d’en arriver à trouver
l’équilibre.
En ce moment, les énergies sont intenses, enfin depuis déjà
pas mal de temps. J’ai l’impression que ça va crescendo depuis janvier et me
demande quand ça va s’arrêter.
Bon, méditation/relaxation !
Je me suis allongée dans le fracas du tonnerre et des
éclairs après avoir débranché l’ordi, la box et essayé de rassurer le chat qui
se cachait sous le lit. J’ai respiré calmement en expirant par la bouche et en
inspirant par le nez, comme je fais toujours puis j’ai essayé de localiser les
points de tensions.
Depuis ce matin, j’étais électrique et l’orage m’a apaisée.
J’ai demandé à mon corps physique de me pardonner de le négliger, d’avoir forcé
et lui ai offert ce moment de relaxation en lui disant qu’il pouvait prendre
tout son temps pour récupérer, que les courses pouvaient attendre. J’ai senti
comme un soulagement de l’intérieur, comme s’il me répondait par de la joie. C’était
très spécial comme sensation.
Puis, spontanément, j’ai « construit »
un dôme de lumière dorée rempli d’une énergie blanche, d’abord autour de moi
puis de plus en plus loin, jusqu’à rejoindre tous ceux qui faisaient la même
chose au même moment. J’ai eu l’impression de me retrouver dans un lieu où il y
avait des gens comme moi puis je suis « partie » dans un demi-sommeil
et c’est une douleur assez violente en haut de la tête qui m’a fait sortir de
cet état que je ne saurais définir. Idem pour ce que j’ai entendu pendant la « réunion »,
on nous expliquait l’importance d’envoyer de l’énergie christique,
purificatrice, en ce moment !
J’ai bien l’impression que j’ai basculé dans
cet état bizarre au moment où mon mental à dit « oh la, on joue les sauveurs » !
C’est arrivé comme "très vite" et pourtant je suis restée allongée plus d’une heure !
Le ciel s’étant éclairci et comme je me sentais revitalisée, je suis allée en
courses sans trop me poser de questions et sans ouvrir l’ordi !
![]() |
Jake Olson studio |
Au retour,
je m’aperçois que j’avais oublié les asperges ! Je me faisais une joie de
les déguster avec les fines herbes du jardin et de la crème fraiche bio alors la
colère est montée contre mon mental toujours « barré » à cogiter à
des choses existentielles ou à fredonner des chansons entendues au supermarché.
Je lui ai reproché de ne pas être attentif aux choses du quotidien. En fait, j’ai
lâché la colère envers mes choix trop portés à satisfaire le mental. Une fois que j’ai dit ce que j’avais
sur le cœur, je suis retournée au magasin. Après tout quand il s’agit d’aller
chercher du tabac, ou quand je courrais après la drogue, je trouvais la
motivation de le faire et ne me posais pas tant de questions!
On dirait que le fait d’avoir accepté cette colère m’a
donné l’énergie d’agir, comme si mon corps m’encourageait à changer, à penser d’abord
à ses besoins.
C’est une journée plutôt étrange ! Pour une fois, je n’ai
pas commencé la journée en publiant un article, j’ai fait passer les besoins du plan
physique avant Internet et je me sens comme encouragée de l’intérieur,
par mon âme, à aller dans ce sens. Il est certain que je dois reprendre contact
avec la réalité, celle de la terre, de la matière et pas celle du monde. Maintenant que je ne doute plus du tout de ma foi, il va
falloir revoir totalement la façon d’organiser mes journées.
Le printemps et
ses énergies de renouveau sont là, la créativité va être mise au service du
quotidien, en agissant d’abord sur le plan concret, dans la réalité physique,
selon les lois universelles.
Le temps est à l’action, la concrétisation. Il est
l’heure de déployer ses ailes ! D’ailleurs, le vent se lève ! Le
temps est vraiment trop bizarre ! Ne tombons pas dans la parano, oui, il y
a des chemtrails mais la puissance de l’amour, le rayonnement du christ
intérieur, sont indestructibles et éternels!
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci