Je me suis encore fait avoir par mes propres peurs, mon critique intérieur !
Petit à petit, la rancœur a gagné du terrain et ce n’est qu’en me rappelant que
c’est un jour de diminution de la dose de médicaments, (je réduis de 0,01mg tous
les trois à cinq jours), que j’ai pu "revenir au centre".
J’ai l’impression plus que jamais, que
cette expression veut aussi dire de cesser de croire que l’extérieur est
responsable de son mal être.
Chaque fois que je suis indignée, je perds mon
équilibre en me tournant vers l’extérieur au lieu de revenir à moi. Aux raisons
qui me perturbent en dedans plutôt que de m’égarer en dehors. J’ai beau le
savoir, y croire, ça n’est pas encore un réflexe. Il a fallu que l’ordinateur
se mette à délirer alors que je venais de lire un texte à propos de la
dépendance, du fait d’accepter ce qui est, ses limites, pour que je me rende
compte que le jugement intérieur qui s’est exprimé ce matin, vis-à-vis de l’extérieur,
créait une disharmonie intérieure.
J’ai encore beaucoup de mal à accepter cette
dépendance et en lisant l’article de Lise Bourbeau à ce sujet, j’ai ressenti de
la culpabilité que j’ai vite accueillie.
Les pensées se matérialisent le jour
même ! En quelques heures, le retour de manivelle se fait sentir !
Heureusement que j’ai réagis à temps, que je n’ai pas ajouté au malaise par la
colère ou le déni ! Les choses sont équilibrées parce que l’accueil de la
culpabilité m’a redonné la pêche et je suis allée au jardin faire de la place
pour ranger du bois, j’ai nettoyé quelques bordures et suis tombée sur un
horrible crapaud que j’ai failli toucher ! Le dégoût a été minimisé par le
regard doux de l’animal et par son immobilité.
J’ai sélectionné deux articles de Lise Bourbeau qui m’ont
aidé à revenir à la méthode que j’avais utilisée il y a quelques temps, pour
pacifier les aspects intérieurs, les voix contradictoires ; le dialogue !
C’est une chose à faire chaque fois que le dialogue intérieur devient
conflictuel. Il ne faut pas croire que ces aspects sont pacifiés une bonne fois
pour toutes. Chaque fois qu’une situation bouscule la paix intérieure, il est
nécessaire de faire une table ronde ! Ce qui est encourageant, c’est que l’exercice
est moins souvent nécessaire, les espaces de paix sont de plus en plus longs
mais ça demande de la vigilance.
La peur ou l’amour
SAVEZ-VOUS...
... ce qui vous motive dans la vie? Est-ce la PEUR ou
l’AMOUR? Voilà une question très importante à se poser régulièrement et qui ne
prend que quelques instants, mais qui peut changer radicalement votre vie. Par
exemple, avant de dire ou de raconter quoi que ce soit, avant de faire une
demande ou poser un geste ou avant de prendre une décision, prenez-vous le
temps de vérifier ce qui vous motive? Cette question est aussi importante si
vous décidez de ne rien dire et de ne rien faire.
Souvenez-vous que chaque décision ou action motivée par la
peur n’est jamais la décision la plus favorable pour vous. Vous écoutez les
petites voix du passé au lieu d’écouter votre cœur. Prenez donc quelques
instants de plus pour vérifier ce que vous voulez véritablement dans cette
situation. Cela modifiera à coup sûr votre élan pour faire, dire ou décider, à
savoir si vous étiez motivé par la peur ou l’amour. Il est, de plus, impératif
de vous souvenir qu’à chaque fois que vous agissez par peur, vous donnez de
l’énergie à cette dernière, et il devient le moyen le plus sûr de manifester
dans votre vie ce dont vous avez peur. En conclusion, choisissez l’AMOUR comme
motivation première. Ainsi, plus vous agirez par amour pour vous-même. Plus
vous donnerez de l’énergie à cet amour et plus il se manifestera dans votre
vie.
Lise Bourbeau
Accepter? Oui mais...
"C’est plus facile à dire qu’à faire !" diras-tu. C’est vrai. Et il en est ainsi parce qu’on ne l’a jamais appris. En grandissant, nos modèles (parents) nous ont plutôt montré, par leur exemple, à réagir avec émotions, à juger, à critiquer et à ne pas être vrais. Ils nous ont inculqué ce qu’ils avaient assimilé de leurs parents qui, eux, à leur tour, avaient appris de leurs ascendants, etc. Nos parents ont donc agi au meilleur de leurs connaissances. Ils n’ont expérimenté rien d’autre que ce qu’ils avaient appris auparavant. Par contre, il est grand temps que quelqu’un comme toi brise cette chaîne sans fin.
Pour arriver à accepter véritablement, tu dois avant tout t’accepter toi-même, c’est-à-dire te donner le droit d’être qui tu es présentement. Il est essentiel également de réaliser que notre but sur terre consiste à accepter que tout ce qui vit demeure l’expression de Dieu; le moyen le plus rapide et efficace pour y parvenir est de pratiquer l’amour véritable.
L’Univers nous place donc sans cesse devant différentes situations pour nous en donner l’opportunité. C’est en général tout ce qu’on a jugé, critiqué et pas accepté de nos parents (les deux personnes les plus importantes pour l’évolution de chacun de nous) qui se répète. L’Univers nous donne toujours des opportunités pour nous dépasser et pour faire nos processus d’amour.
Pense à quelqu’un qui te dérange beaucoup et avec qui tu vis des émotions. Donne-toi le droit de vivre ces émotions dans le moment et, au lieu d’accuser l’autre, réalise que c’est une bonne opportunité pour apprendre à aimer.
Au lieu de critiquer et de juger, pense plutôt que l’autre fait au meilleur de sa connaissance selon ce qu’il a appris. Si tu es capable, sens la peur qui le fait agir ainsi.
Répète-toi: "Je ne suis pas d’accord, je ne comprends pas, mais je constate que c’est ainsi pour le moment. Tout est temporaire et je sais que je vais retirer quelque chose de cette expérience."
N’oublie pas que l’amour commence par soi-même ! Procède de la même façon envers toi-même lorsque tu t’aperçois que tu te juges, tu te critiques, etc.
Lise Bourbeau
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Mannequin Japonais après 30 opérations* |
Bon, il faut que j’arrive à me souvenir qu’à chaque fois
que je suis indignée par les manipulations, c’est le reflet de ma propre critique
vis-à-vis de la dépendance, que je vois comme une forme de manipulation, de trahison de mon être, puisque
c’est un masque.
Masque qui m’a protégée pendant très longtemps mais que j’ai
envie de retirer maintenant que je ne vois plus la vulnérabilité comme une
faiblesse.
Donc, accueillir le critique
intérieur, dialoguer avec éventuellement, accueillir la culpabilité,
puisque je confonds encore responsabilité et culpabilité et la vulnérabilité, mes limites.
A force de se le répéter, ça finira par rentrer, par devenir une
réalité si puissante quelle se manifestera naturellement.
La vulnérabilité s’équilibre
avec la puissance de l’être et la confiance en sa présence, sa bienveillance,
devient de plus en plus forte à mesure que je pratique le lâcher prise, la
libération des émotions lorsqu'elles se manifestent…
* Voilà un masque qui m'a fait rire au début puis que j'ai trouvé pathétique. Quand j'arriverais à me dire, "après tout, chacun choisit sa vie", je pense que mon problème d'acceptation de la dépendance sera résolu!
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, (sauf évidemment les deux articles de Lise Bourbeau) ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces quatre lignes. Merci