vendredi 21 mars 2014

"Patience, persévérance et assurance"



Karol Bak



S’éveiller à soi-même, c’est prendre conscience de ces blocages tout autant que de l’aspect divin, éternel. C’est se voir vraiment dans toutes ses peurs, ses faiblesses, en n’ayant pas de culpabilité face à ce constat, que l’amour en soi peut grandir, que le cœur peut libérer cette énergie. Les protections, les barrières créées par l’ego sont des stratégies qui se manifestent par l’agressivité, la révolte, la colère, des sentiments qui montrent notre degré de fermeture à l’amour en soi. Ce qui nous permet de nous "protéger" de l’extérieur nous empêche aussi d’accueillir l’amour que nous sommes. 
Notre cœur se ferme et ainsi on ne peut pas être blessé mais on ne peut pas non plus être touché par l’amour divin intérieur. A moins de vivre une situation qui nous oblige à lâcher totalement prise, on n’arrivera pas à s’ouvrir complètement et ainsi à pouvoir bénéficier de la guérison que créé la libre circulation de l’énergie de la source. C’est là où la patience envers soi, l’acceptation de notre état, la compréhension que cette fermeture de cœur est une protection/barrière dans les deux sens, mais que c’est la seule façon que nous ayons trouvé pour continuer d’exister sans trop souffrir, laisse passer un peu de l’énergie guérissante. Cet acte de reconnaissance et le fait de ne pas s’en vouloir, de ne pas s’accuser d’avoir des résistances, constitue en soi, un acte d’amour.


On ne peut pas demander à notre ego d’enlever d’un seul coup toutes les protections qu’il a érigées pour nous préserver de la souffrance. Même en ayant conscience que le lâcher prise est La solution, ça demande de commencer par se décrisper de l’intérieur, de se faire confiance à soi-même. D’apprendre à lâcher la peur, petit à petit, à la libérer au fur et à mesure que les émotions qu’elle suscite se présentent.  Puis c’est en prenant peu à peu confiance en ce processus, qu’on arrive à lâcher un peu plus à chaque fois. Il ne suffit pas de comprendre comment on fonctionne pour que tout se réalise comme par enchantement ça demande de la persévérance et c’est en étant patient avec soi-même que le processus devient de plus en plus libérateur. Mais même une fois guéri, tant qu'on est vivant, l'énergie circule et doit être libre de le faire sans être bloquée, malgré certaines circonstances.
J’ai déjà passé le cap de ne plus être handicapée physiquement par la peur puis d'être convaincue du jeu de miroir dans les relations humaines, de ne plus douter de mes origines divines et je dois déjà apprécier ces progrès là, plutôt que de bloquer sur ce qui reste à faire. 
J’ai cru que le fait de pouvoir enfin agir là où je bloquais auparavant était le signe que j’étais libérée définitivement et complètement de la peur mais en fait c’est en constatant que je suis encore dans l’accusation, l’auto critique et le jugement vis-à-vis des autres et donc de moi-même puisque l’autre est le miroir de mes ombres, que je vois que la peur est encore présente. Elle se présente sous forme de résistance et tant que je serais ici, sur terre, dans cet environnement, la peur sera toujours une émotion qui se manifestera.

En apprenant à revenir au centre, c'est-à-dire en me rappelant que l’autre fait écho à ce qui est en moi, en devenant complètement responsable de ce que je vis, sans me sentir coupable, je change ma façon de réagir et c’est un premier pas qu’il est nécessaire d’effectuer. Tant que ça ne devient pas un réflexe automatique, je resterais dans le doute et ne pourrais pas guérir mes blessures. Je ne ferais que les amplifier en rendant l’autre responsable de mon état intérieur.
Devenir conscient de cette réalité, et déjà un pas immense vers la guérison surtout quand on porte la blessure d’injustice. Elle ne peut pas guérir en fuyant sa responsabilité et en devenant encore plus sévère avec soi-même ou avec les autres mais au contraire en se pardonnant dès qu’on se rend compte que l’on se ferme ou qu'on s'égare. Dès qu’on croit être abusé, victime du comportement des autres. En reprenant la responsabilité de son état d’être, on peut alors agir. 






Bon, je fais court ce matin parce que je me suis enfin décidée à aller rendre le domino. Disons plutôt que si je n’y vais pas aujourd’hui, je devrais payer la location de l’appareil et bien que ça ne soit pas excessif, puisque je dois y aller de toute façon, autant le faire maintenant. J’ai tout de même intérêt à trouver d’autres motivations, à agir par amour plutôt que par peur ou par obligation, quitte à reporter ce petit voyage, si je n’arrive pas à me situer sur la bonne fréquence.
J’ai commencé par rallumer le feu avec les quelques braises qui restaient d’hier et comme ça peinait à prendre, j’ai ajouté une feuille de papier sur laquelle j’ai marqué « peur d’être abusée » puis je l’ai mise sous les brindilles comme une offrande, un geste symbolique. Le papier a évidemment créé des flammes et j’y ai vu l’énergie de la peur offerte au feu de l’esprit. 
Je suis dans un état de mélancolie qui semble traduire la peur de mon ego de lâcher les résistances. Je n’aime pas bien utiliser ce terme plutôt péjoratif puisque cette part de moi est celle qui m’a maintenue en vie, jusqu’à maintenant. Ne crains rien mon ego, tu es accueilli dans l’amour de la présence divine, puisque c’est elle qui t’a créé et dans sa prescience, elle savait ce qui se passerait, les « risques » de s’égarer mais aussi l’opportunité d’affirmer son choix d’amour. 
Il n’y a pas de destruction, de rejet, dans l’amour de la source, il y a juste un réajustement des rôles, des énergies, un retour à l’unité où personne ne sera laissé en arrière. Donc tout est bien, sois confiant. Merci de m’avoir portée le temps de ces expériences. Il est temps maintenant que nous nous offrions du repos, de la détente, que nous suivions le cœur qui nous a montré ses compétences.

Il ne s’agit pas de s’abandonner en confiance aux autres, à l’extérieur, c’est avant tout, une histoire entre toi et moi, un amour à retrouver, laissons l’énergie de la source restaurer cette unité en toute confiance puis elle se reflètera à l’extérieur. Puisque tout se qui se manifeste dans la vie est la représentation de ce qui se passe en dedans, retrouvant l’amour entre nous, entre tout ce que nous sommes. Tous les personnages, les corps qui participent à notre existence ici et maintenant, chacun selon ses talents. Tant que la paix, l’amour et le respect s’écouleront entre nous, rien d’extérieur ne pourra affecter cette unité puisque c’est l’harmonie qui sera reflété. Apprenons à maintenir cet amour entre nous, à trouver une entente afin que chacun soit nourri selon ses besoins, reconnu et respecté pour ce qu’il est, pour sa participation unique à l’expression de la vie que nous manifestons ensembles.    

J’accueille avec joie, mon âme et ma présence divine en ce temple de l’amour divin, manifesté dans la chair et je glorifie la source en moi en la laissant circuler librement. Je reconnais mes limites et cesse de les rejeter, de les nier. Je les accueille sachant qu’elles me relient à l’humanité entière, dans l’humilité, la simplicité.

J’accepte ma responsabilité dans tout ce que je vis, et si ça n’est pas ma préférence, j’accepte ce qui est, sachant que tout est fait pour mon bien, ma progression, ma guérison. 
Je remets volontairement la gérance de ma vie à ma présence divine et à mon âme. Je fais confiance à leur clairvoyance même si je ne comprends pas ou si je ne sais pas dans quelle direction je vais. 
J’assume ma part en étant à l’écoute des besoins de tous mes corps et en faisant tout ce qui est en mon pouvoir pour y répondre et maintenir l’entente, l’amour divin entre tout ce qui me constitue.  
J’exprime le désir de cesser tout jugement envers moi-même, envers un de mes corps. J’écoute les revendications de chacun et me retire pour laisser le divin intérieur agir en me contentant de trouver la paix, par la respiration consciente.   
Je vois en mes émotions, des indications à revenir en mon centre, en mon cœur et je les accueille avec bienveillance, les remettant entre les mains de la source.
J’accepte ma vulnérabilité qui ouvre la porte à l’amour divin de la source qui s’écoule en moi. Chaque émotion accueillie, offerte à la source, libérée de sa charge énergétique, réalise l’harmonie intérieure par l’union de ma personnalité et de ma présence divine, dans cet acte d’amour. 



Lou Coetzer



Je m’accepte entièrement, telle que je suis maintenant. Je remercie la vie, les humains et les guides invisibles qui m’aident à reconnaitre ce qui en moi, n’est pas aimé accueilli, équilibré.

Bon, il est un peu tard pour bouger, je vais me contenter de suivre l’élan du moment et de commencer par prendre soin de mon corps physique. Une douche agrémentée de rayon doré, un petit déjeuner et on verra au fur et à mesure. L’essentiel, pour le moment, c’est d’apprendre à agir par amour. Amour de soi, d’abord, c'est-à-dire de trouver l’harmonie intérieure, en accueillant tout ce qui se manifeste en dedans.

J’ai vécu une belle ouverture de cœur hier soir, enfin, je dis belle mais c’est plus les douleurs assez intenses à cet endroit, accompagnées d’une sensation de chaleur dans le torse, qui m’ont confirmé que ça se réalisait. Les larmes qui ont coulé ont amplifié la sensation de lâcher prise intérieur. J’ai laissé faire sans opposer de résistance, de peur, et me suis endormie assez rapidement. 
Les soins énergétiques continuent d’œuvrer et c’est par toutes les peurs qui ont été révélées, que j’en constate l’efficacité et l’intensité. Même si je connaissais mes peurs et blocages, il me fallait oser appeler à l’aide, vivre une situation qui me permette de lâcher prise intérieurement, et de retrouver la confiance en l’autre. 
J’ai opposé de la résistance mais une fois que j’ai accepté ce fait, quelque chose s’est débloqué en dedans.
Tant que je m’en voulais de ne pas faire totalement confiance, je tournais en rond, j’étais partagée entre les moments où je me sentais en confiance et ceux où toutes sortes d’idées venaient interférer. Cette mise en situation m’a mise face à mes limites et c’est quand je les ai acceptées, quand j’ai admis que j’en étais là, que je ne pouvais pas faire plus, que l’ouverture de cœur s’est produite. D’ailleurs il suffit de lire les textes de ces deux dernières semaines pour constater le va et vient entre confiance et doute, lâcher prise et résistance, accusation et responsabilisation…
Au terme de ces 21 jours, je ne sais pas si la peur d’être abusée sera totalement libérée mais je peux déjà constater les bénéfices de ce travail qui me donne plus de confiance en moi, de capacité à lâcher prise et qui a amplifié ma foi en l’humain divin, en tout ce auquel je crois. L’amour sans conditions est la voie de la guérison.

Trois heures pour aller rendre le domino et faire trois courses ! C’est la période des travaux, avant l’arrivée des touristes et la circulation alternée en deux points du parcours m’a fait prendre conscience du degré de mon impatience, de ma capacité à gérer l’attente ! Je peux constater que malgré ce que je pensais, j’ai progressé ! Je n’étais pas celle qui s’énerve le plus à la boutique « Orange », la seule du département avec un nombre limité d’employés et une clientèle forcément nombreuse. J’étais assise à côté d’une femme qui me montrait le personnage que j’ai maintes fois joué pendant ma vie. Celle qui trépigne d’impatience, qui râle, qui reproche, critique, qui voit les carences de tout me monde…
Je me suis surprise à lui dire calmement que j’avais remarqué que plus on était énervé et plus le temps semblait long, pénible et que ça influençait obligatoirement le comportement de l’entourage. 
J’ai sorti mon kit de survie en pareille circonstance, un bouquin, des appels au calme intérieur et une séance de respiration consciente, calme et profonde pour me relaxer. 
Je suis tombée sur l’employé qui m’avait vendu un forfait pro alors que je lui avais demandé le minimum pour une utilisation occasionnelle du téléphone portable. Il avait réussi à me convaincre de l’intérêt de prendre Ce forfait qui me donnait plein de garanties, d’avantages…
A cette époque je restais sur mes souvenirs d’un service publique et m’étais laissé naïvement embobinée. Cette fois-ci, je ne suis pas tombée dans le panneau quand il a essayé de me vendre un service dont je n’ai absolument pas besoin. Il joue sur la confusion, la complexité des clauses et annexes, pour vendre un maximum. J’ai dû lui redire les termes du contrat choisi, en connaissance de cause pour qu’il lâche l’affaire ! J’ai pensé à amener le dossier qui contient le contrat et les dernières factures et comme je pouvais m’y référer, il n’a pas insisté.  
Malgré tout ce temps passé à l’extérieur, hors de ma zone de confort, de mon petit monde protégé, je ne suis pas aussi fatiguée qu’avant. Je ne me suis pas énervée malgré le quart d'heure d'attente, au premier blocage en voiture. C’est encore bon signe et je vais m’en contenter pour aujourd’hui.


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci