Karol Bak |
S’éveiller à soi-même, c’est prendre conscience de ces
blocages tout autant que de l’aspect divin, éternel. C’est se
voir vraiment dans toutes ses peurs, ses faiblesses, en n’ayant pas de culpabilité face à ce
constat, que l’amour en soi peut grandir, que le cœur peut libérer cette
énergie. Les protections, les barrières créées par l’ego sont des stratégies qui
se manifestent par l’agressivité, la révolte, la colère, des sentiments qui
montrent notre degré de fermeture à l’amour en soi. Ce qui nous permet de nous
"protéger" de l’extérieur nous empêche aussi d’accueillir l’amour que nous
sommes.
Notre cœur se ferme et ainsi on ne peut pas être blessé mais on ne peut
pas non plus être touché par l’amour divin intérieur. A moins de vivre une
situation qui nous oblige à lâcher totalement prise, on n’arrivera pas à
s’ouvrir complètement et ainsi à pouvoir bénéficier de la guérison que créé la
libre circulation de l’énergie de la source. C’est là où la patience envers
soi, l’acceptation de notre état, la compréhension que cette fermeture de cœur
est une protection/barrière dans les deux sens, mais que c’est la seule façon
que nous ayons trouvé pour continuer d’exister sans trop souffrir, laisse
passer un peu de l’énergie guérissante. Cet acte de reconnaissance et le fait
de ne pas s’en vouloir, de ne pas s’accuser d’avoir des résistances, constitue
en soi, un acte d’amour.
On ne peut pas demander à notre ego d’enlever d’un seul
coup toutes les protections qu’il a érigées pour nous préserver de la
souffrance. Même en ayant conscience que le lâcher prise est La solution, ça
demande de commencer par se décrisper de l’intérieur, de se faire confiance à
soi-même. D’apprendre à lâcher la peur, petit à petit, à la libérer au fur et à
mesure que les émotions qu’elle suscite se présentent. Puis c’est en prenant peu à peu confiance en
ce processus, qu’on arrive à lâcher un peu plus à chaque fois. Il ne suffit pas
de comprendre comment on fonctionne pour que tout se réalise comme par
enchantement ça demande de la persévérance et c’est en étant patient avec
soi-même que le processus devient de plus en plus libérateur. Mais même une fois guéri, tant qu'on est vivant, l'énergie circule et doit être libre de le faire sans être bloquée, malgré certaines circonstances.
J’ai déjà passé le cap de ne plus être handicapée
physiquement par la peur puis d'être convaincue du jeu de miroir dans les relations humaines, de ne plus douter de mes origines divines et je dois déjà apprécier ces progrès là, plutôt que de bloquer sur ce qui reste à faire.
J’ai cru que le fait de pouvoir
enfin agir là où je bloquais auparavant était le signe que j’étais libérée
définitivement et complètement de la peur mais en fait c’est en constatant que
je suis encore dans l’accusation, l’auto critique et le jugement vis-à-vis des
autres et donc de moi-même puisque l’autre est le miroir de mes ombres, que je
vois que la peur est encore présente. Elle se présente sous forme de résistance et tant que je serais ici, sur terre, dans cet environnement, la peur sera toujours une émotion qui se manifestera.
En apprenant à revenir au centre, c'est-à-dire en me
rappelant que l’autre fait écho à ce qui est en moi, en devenant complètement
responsable de ce que je vis, sans me sentir coupable, je change ma façon de
réagir et c’est un premier pas qu’il est nécessaire d’effectuer. Tant que ça ne
devient pas un réflexe automatique, je resterais dans le doute et ne pourrais
pas guérir mes blessures. Je ne ferais que les amplifier en rendant l’autre
responsable de mon état intérieur.
Devenir conscient de cette réalité, et déjà un pas immense
vers la guérison surtout quand on porte la blessure d’injustice. Elle ne peut
pas guérir en fuyant sa responsabilité et en devenant encore plus sévère avec soi-même ou avec les autres mais
au contraire en se pardonnant dès qu’on se rend compte que l’on se ferme ou qu'on s'égare. Dès qu’on croit être abusé, victime du comportement des autres. En
reprenant la responsabilité de son état d’être, on peut alors agir.
Bon, je fais court ce matin parce que je me suis enfin
décidée à aller rendre le domino. Disons plutôt que si je n’y vais pas
aujourd’hui, je devrais payer la location de l’appareil et bien que ça ne soit
pas excessif, puisque je dois y aller de toute façon, autant le faire
maintenant. J’ai tout de même intérêt à trouver d’autres motivations, à agir par
amour plutôt que par peur ou par obligation, quitte à reporter ce petit voyage,
si je n’arrive pas à me situer sur la bonne fréquence.
J’ai commencé par rallumer le feu avec les quelques braises
qui restaient d’hier et comme ça peinait à prendre, j’ai ajouté une feuille de
papier sur laquelle j’ai marqué « peur d’être abusée » puis je l’ai
mise sous les brindilles comme une offrande, un geste symbolique. Le papier a
évidemment créé des flammes et j’y ai vu l’énergie de la peur offerte au feu de
l’esprit.
Je suis dans un état de mélancolie qui semble traduire la peur de mon
ego de lâcher les résistances. Je n’aime pas bien utiliser ce terme plutôt
péjoratif puisque cette part de moi est celle qui m’a maintenue en vie, jusqu’à
maintenant. Ne crains rien mon ego, tu es accueilli dans l’amour de la présence
divine, puisque c’est elle qui t’a créé et dans sa prescience, elle savait ce
qui se passerait, les « risques » de s’égarer mais aussi
l’opportunité d’affirmer son choix d’amour.
Il n’y a pas de destruction, de
rejet, dans l’amour de la source, il y a juste un réajustement des rôles, des
énergies, un retour à l’unité où personne ne sera laissé en arrière. Donc tout
est bien, sois confiant. Merci de m’avoir portée le temps de ces expériences.
Il est temps maintenant que nous nous offrions du repos, de la détente, que
nous suivions le cœur qui nous a montré ses compétences.
Il ne s’agit pas de s’abandonner en confiance aux autres, à
l’extérieur, c’est avant tout, une histoire entre toi et moi, un amour à
retrouver, laissons l’énergie de la source restaurer cette unité en toute
confiance puis elle se reflètera à l’extérieur. Puisque tout se qui se
manifeste dans la vie est la représentation de ce qui se passe en dedans,
retrouvant l’amour entre nous, entre tout ce que nous sommes. Tous les
personnages, les corps qui participent à notre existence ici et maintenant,
chacun selon ses talents. Tant que la paix, l’amour et le respect s’écouleront
entre nous, rien d’extérieur ne pourra affecter cette unité puisque c’est l’harmonie
qui sera reflété. Apprenons à maintenir cet amour entre nous, à trouver une
entente afin que chacun soit nourri selon ses besoins, reconnu et respecté
pour ce qu’il est, pour sa participation unique à l’expression de la vie que
nous manifestons ensembles.
J’accueille avec joie, mon âme et ma présence divine en ce
temple de l’amour divin, manifesté dans la chair et je glorifie la source en
moi en la laissant circuler librement. Je reconnais mes limites et cesse de les
rejeter, de les nier. Je les accueille sachant qu’elles me relient à l’humanité
entière, dans l’humilité, la simplicité.
J’accepte ma responsabilité dans tout ce que je vis, et si
ça n’est pas ma préférence, j’accepte ce qui est, sachant que tout est fait
pour mon bien, ma progression, ma guérison.
Je remets volontairement la gérance
de ma vie à ma présence divine et à mon âme. Je fais confiance à leur
clairvoyance même si je ne comprends pas ou si je ne sais pas dans quelle
direction je vais.
J’assume ma part en étant à l’écoute des besoins de tous mes
corps et en faisant tout ce qui est en mon pouvoir pour y répondre et maintenir l’entente, l’amour
divin entre tout ce qui me constitue.
J’exprime le désir de cesser tout jugement envers moi-même,
envers un de mes corps. J’écoute les revendications de chacun et me retire pour
laisser le divin intérieur agir en me contentant de trouver la paix, par la
respiration consciente.
Je vois en mes
émotions, des indications à revenir en mon centre, en mon cœur et je les
accueille avec bienveillance, les remettant entre les mains de la source.
J’accepte ma vulnérabilité qui ouvre la porte à l’amour divin
de la source qui s’écoule en moi. Chaque émotion accueillie, offerte à la
source, libérée de sa charge énergétique, réalise l’harmonie intérieure par
l’union de ma personnalité et de ma présence divine, dans cet acte d’amour.
Lou Coetzer |
Je
m’accepte entièrement, telle que je suis maintenant. Je remercie la vie, les
humains et les guides invisibles qui m’aident à reconnaitre ce qui en moi,
n’est pas aimé accueilli, équilibré.
Bon, il est un peu tard pour bouger, je vais me contenter
de suivre l’élan du moment et de commencer par prendre soin de mon corps
physique. Une douche agrémentée de rayon doré, un petit déjeuner et on verra au
fur et à mesure. L’essentiel, pour le moment, c’est d’apprendre à agir par
amour. Amour de soi, d’abord, c'est-à-dire de trouver l’harmonie intérieure, en
accueillant tout ce qui se manifeste en dedans.
J’ai vécu une belle ouverture de cœur hier soir, enfin, je
dis belle mais c’est plus les douleurs assez intenses à cet endroit,
accompagnées d’une sensation de chaleur dans le torse, qui m’ont confirmé que
ça se réalisait. Les larmes qui ont coulé ont amplifié la sensation de lâcher
prise intérieur. J’ai laissé faire sans opposer de résistance, de peur,
et me suis endormie assez rapidement.
Les soins énergétiques continuent
d’œuvrer et c’est par toutes les peurs qui ont été révélées, que j’en constate
l’efficacité et l’intensité. Même si je connaissais mes peurs et blocages, il
me fallait oser appeler à l’aide, vivre une situation qui me permette de lâcher
prise intérieurement, et de retrouver la confiance en l’autre.
J’ai opposé de
la résistance mais une fois que j’ai accepté ce fait, quelque chose s’est
débloqué en dedans.
Tant que je m’en voulais de ne pas faire totalement
confiance, je tournais en rond, j’étais partagée entre les moments où je me
sentais en confiance et ceux où toutes sortes d’idées venaient interférer.
Cette mise en situation m’a mise face à mes limites et c’est quand je les ai
acceptées, quand j’ai admis que j’en étais là, que je ne pouvais pas faire
plus, que l’ouverture de cœur s’est produite. D’ailleurs il suffit de lire les
textes de ces deux dernières semaines pour constater le va et vient entre
confiance et doute, lâcher prise et résistance, accusation et
responsabilisation…
Au terme de ces 21 jours, je ne sais pas si la peur d’être
abusée sera totalement libérée mais je peux déjà constater les bénéfices de ce
travail qui me donne plus de confiance en moi, de capacité à lâcher prise et
qui a amplifié ma foi en l’humain divin, en tout ce auquel je crois. L’amour
sans conditions est la voie de la guérison.
Trois heures pour aller rendre le domino et faire trois
courses ! C’est la période des travaux, avant l’arrivée des touristes et
la circulation alternée en deux points du parcours m’a fait prendre conscience
du degré de mon impatience, de ma capacité à gérer l’attente ! Je peux
constater que malgré ce que je pensais, j’ai progressé ! Je n’étais pas
celle qui s’énerve le plus à la boutique « Orange », la seule du département
avec un nombre limité d’employés et une clientèle forcément nombreuse. J’étais
assise à côté d’une femme qui me montrait le personnage que j’ai maintes
fois joué pendant ma vie. Celle qui trépigne d’impatience, qui râle, qui reproche,
critique, qui voit les carences de tout me monde…
Je me suis surprise à lui dire
calmement que j’avais remarqué que plus on était énervé et plus le temps
semblait long, pénible et que ça influençait obligatoirement le comportement de
l’entourage.
J’ai sorti mon kit de survie en pareille circonstance, un
bouquin, des appels au calme intérieur et une séance de respiration
consciente, calme et profonde pour me relaxer.
Je suis tombée sur l’employé qui
m’avait vendu un forfait pro alors que je lui avais demandé le minimum pour une
utilisation occasionnelle du téléphone portable. Il avait réussi à me
convaincre de l’intérêt de prendre Ce forfait qui me donnait plein de
garanties, d’avantages…
A cette époque je restais sur mes souvenirs d’un service
publique et m’étais laissé naïvement embobinée. Cette fois-ci, je ne suis pas
tombée dans le panneau quand il a essayé de me vendre un service dont je n’ai
absolument pas besoin. Il joue sur la confusion, la complexité des clauses et
annexes, pour vendre un maximum. J’ai dû lui redire les termes du contrat choisi,
en connaissance de cause pour qu’il lâche l’affaire ! J’ai pensé à amener
le dossier qui contient le contrat et
les dernières factures et comme je pouvais m’y référer, il n’a pas insisté.
Malgré tout ce temps passé à l’extérieur, hors de ma zone
de confort, de mon petit monde protégé, je ne suis pas aussi fatiguée qu’avant.
Je ne me suis pas énervée malgré le quart d'heure d'attente, au premier blocage en voiture. C’est encore bon signe et je vais m’en contenter pour aujourd’hui.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci