Ce matin, je suis émue par une vidéo que j’ai trouvée dans
ma boîte. Elle aborde le thème de l’amour évidemment. J'aime sentir la tendresse qui m'envahit, commencer la journée en ouvrant mon cœur à l'amour qui est en lui.
Une part de moi
continue d’être agacée, quand je tombe sur des articles à sensation, qui parlent
de divulgation, d’une arrivée massive d’extra-terrestres. Difficile de passer à
côté tellement ça pullule ! On est en pleine manipulation de masse et j’avoue
que mon ressenti tout comme mon intellect sont navrés par ce constat. Je ne
doute pas de l’existence d’êtres dont l’origine n’est pas terrestre, par définition,
Jésus Christ, les archanges, les anges, l’âme…sont extra-terrestres. Croire que
nous sommes la seule manifestation de la vie "intelligente", dans l’univers
est quelque chose de très égocentrique.
Mais plusieurs chosent m’amènent à
croire que ça pue l’arnaque ! Premièrement, le fait que la peur gagne de
plus en plus d’humains, à cause de l’incertitude du lendemain qui amplifie à
mesure qu’on découvre comment les gens de pouvoir n’ont rien des héros servant
la patrie, comme la majorité se l’imaginait.
Tous les gens qui sont subjugués
par le système patriarcal, ça va du soldat qui s’engage pour défendre son pays,
du militant qui s’engage dans un parti politique, du citoyen qui vote avec la
certitude que sa voie est importante, de toutes les institutions qui pensent
gérer un pays par leur intelligence supérieur, de l’étudiant qui fait tout pour
avoir un métier qui le rendra important, de la femme qui se laisse diriger et
nourrir par son mari, lui faisant des enfants comme pour justifier son existence…aux
milliers d’individus qui attendent la vengeance de dieu, la victoire du bien
sur le mal…
Et la liste s’allonge à l’infini, comprend au moins 6,
999 900 000 d’humains qui donnent leur pouvoir à quelqu’un d’extérieur
à eux-mêmes. Je me situe dans la
catégorie de ceux qui croyaient que la société doit donner une chance à chacun,
qu’elle doit prendre en compte les plus « faibles », les accidentés
de la vie…
Mais maintenant que je sais que je créé ma vie, que le
divin est ma vraie nature, que mes pensées, mes croyances forment mon monde,
articulent mon quotidien, il n’est pas question que je continue de nourrir ces
croyances qui ont maintenu le monde dans l’injustice, la souffrance, où l’idée
générale était qu’il fallait « gagner sa vie ».
Il n’est pas question de tout abandonner du jour au
lendemain et d’aller vivre en pleine nature, se nourrir de racines ou encore d’aller
s’enfermer dans un monastère pour ne plus faire partie de ce système, mais de
prendre le problème à la racine, au cœur de mon propre système de pensée et de
guérir les blessures qui m’ont maintenues dans la souffrance, l’ignorance et la
servitude.
La guérison du cœur est indispensable parce que c’est le
moteur, l’espace où la rencontre avec le divin se réalise, où le pouvoir
créateur se situe. La porte des mondes, le vortex énergétique où l’amour de la
source entre et sort. La guérison se réalise en faisant circuler cette énergie
dans tous les chakras, tous les corps, en les éclairant de la lumière divine
afin que les blocages soient reconnus, aimés et libérés. C’est un processus qui
peut être long mais ça n’a pas d’importance lorsqu’on comprend que nous sommes
éternels. Que cette vie en est une parmi des milliers d’autres et que tout ce
qui est compris, intégrer dans l’une d’elles, est acquis pour toujours.
Nous sommes donc souverains au niveau individuel et en
retrouvant la conscience de notre plein potentiel, nous faisons émerger l’être divin
que nous sommes éternellement. C’est en faisant des choix au quotidien, que
nous exerçons notre pouvoir, que nous intégrons plus d’amour et ainsi guérissons
les blessures, libérons les fausses croyances.
La puissance retrouvée est proportionnelle à ma capacité d'aimer et ça se réalise à l'intérieur en harmonisant tout ce que je suis. Pour retrouver son pouvoir de créer en
conscience, il est nécessaire de cesser les jeux de pouvoir, de sortir du
triangle, victime/bourreau/sauveur.
Il nous faut reconnaitre quand nous jouons
ces rôles et simplement décider de devenir soi-même pour que tout autour
change, que notre âme, notre présence divine et nos aides invisibles,
participent à notre émancipation. Pendant une phase plus ou moins longue, nous
allons voir nos masques et ainsi les tomber.
Mais pour abandonner celui de la victime, il faut cesser de nourrir
l’idée même du patriarcat, amplifier la foi en ses capacités de se prendre totalement
en charge, par l’union des polarités, retrouver l'unité intérieure.
Il nous faut abandonner l’idée
d’un sauveur extérieur pour recevoir l’aide de l’intérieur et renforcer la
confiance au divin, devenir cocréateur en commençant par reconnaitre les comportements
qui nous maintiennent dans l’impuissance, les pensées qui nous rendent
esclaves.
La gestion des émotions est capitale parce qu’elle nous
libère de la réaction et par la prise en charge de ce corps, on s’exerce à
devenir puissant. Ce pouvoir n’est pas dangereux ni ne risque d’être abusif
puisqu’il s’agit de déverser l’amour du divin en nous par l’accueil inconditionnel
de tout ce qui nous traverse.
Ce travail, nous libère des manipulations de
masse, des stratégies fondées sur la peur qui visent à enrichir une poignée d’individus
et maintenir les gens ignorants de leur véritable potentiel. Plus on brandit
des épouvantails ou des sauveurs devant les populations et plus elles
abandonnent leur pouvoir sans même s’en rendre compte. En neutralisant mes émotions, en libérant la charge énergétique, plus rien d'extérieur ne viendra troubler la paix intérieure.
On critique les dirigeants de ce monde, les banques, mais
sans les épargnants, elles n’ont pas de pouvoir. En même temps qu’on démolit
ces anciens chefs, on en créé de nouveaux plus modernes, adaptés aux besoins d’extraordinaire,
de fantastique, de fantasmagorique. Mais au lieu de diffuser des outils de
guérison, on met sur la scène de nouveaux personnages qui jouent exactement les
mêmes rôles. Ils sont moins tyranniques mais se présentent en sauveur, privant
ainsi les populations de leur capacité à devenir autonome.
Les extra-terrestres ont toujours côtoyé l’humain, que ce
soit sous la forme d’êtres de lumière ou de commandants de vaisseaux. Si
vraiment leur rôle était de sauver le monde, il y a bien longtemps que ce
serait fait. A cela on me dira "ben non parce que l’humain devait apprendre".
Apprendre quoi ? A dominer, à se multiplier et régner en maitre sur la
nature. A devenir un dieu à sont tour ? Puisqu’au départ, il est enfant de
dieu.
Il semble que ce soit logique le seul problème c’est qu’il
a cru bon de dominer l’autre, d’obtenir du pouvoir par son « intelligence »
en se coupant d’une grande part de lui-même afin de ressembler à l’image qu’il
se faisait de dieu.
Après des millénaires d’apprentissage, il peut maintenant
constater la folie de ce chemin qui mène à la destruction. A l’échelle
individuelle tout comme à l’échelle collective, on peut voir que le déni d‘une
part de soi, engendre souffrance et inégalité. Que de vouloir contrôler la
nature et en même temps sa vraie nature, créé le chaos, les cataclysmes, l’excès,
l’extrême…
L’humain a peur de sa puissance parce qu’il ne comprend pas
ce qu’elle est en vérité. Il pense qu’il faut détruire pour exister or c’est
exactement l’inverse, c’est en aimant tout ce que nous sommes et tout ce qui
est, que nous devenons entier, puissant et souverain.
Croire aux sauveurs extérieurs,
aux humains qui s’érigent en maitres, en vendant des formules magiques, en
livrant des secrets d’initiés, en expliquant de A à Z, les mondes d’autres
dimensions ou d’autres galaxies, ne fait que maintenir le système patriarcal
qui tire son pouvoir en donnant des réponses adaptées à la peur des gens de
devenir responsable. Il vaut mieux suivre un chef, celui qui prétend savoir,
plutôt que de prendre le risque de se regarder et de découvrir que les ennemis
prétendus, sont en soi, tous ces personnages refoulés qui ont pourtant leur
importance.
J’ai toujours été ébahie devant cette lâcheté de l’humain à
se rebeller dans le dos des chefs et à s’écraser devant eux.
Tant qu’on ne
regarde pas avec amour, le critique intérieur, le dictateur, on souffrira de la
tyrannie des géants de ce monde. Quand on accepte ces parts de soi, elles
apportent leur énergie à l’édification de l’être nouveau, capable d’autonomie, de discernement. Chaque personnage intérieur
est une pièce importante du puzzle et plus il sera refoulé, plus son énergie
sera écrasante et déviée de sa course originelle.
Quand on accepte sa vulnérabilité, on y trouve une plus
grande capacité d’aimer, une force insoupçonnée, par l’énergie de la source
qui circule partout librement mais aussi parce qu’elle nous ouvre à une
dimension beaucoup plus humaine, sensible, tant aux énergies dégagées par les
autres qu’à celle de la source divine. On appréhende le monde d’un cœur plus
ouvert et on peut communier avec l’invisible par le cœur, le feeling, sans
avoir besoin de voir pour croire, de tout comprendre pour savoir.
L’émergence du féminin divin était censé réhabiliter l’énergie
féminine et créer ainsi l’équilibre et l’autonomie en chacun. Les hommes
peuvent ouvrir leur cœur et y trouver leur divinité intérieure, la puissance
qui nait de l’équilibre, de l’union de ces deux forces complémentaires. La
femme peut retrouver l’estime de soi et en s’ancrant à la terre, en faisant
descendre l’énergie de la déesse jusqu’au chakra racine, retrouver l’équilibre
et l’autonomie par la même occasion. Chacun retrouve son pouvoir et comme ça se
réalise de la même façon, par l’harmonie intérieure, la notion d’égalité devient
une évidence.
Mais on assiste plutôt à une amplification de la division.
Comme la femme a retrouvé le courage d’être, qu’elle valorise enfin son
intuition, sa capacité à communier, l’homme s’est senti largué alors il a cherché
à appréhender le divin avec me mental, le supermental ! Restant dans ses croyances
de dominance, il a voulu montrer la force de son intellect, sa capacité à
raisonner et à subjuguer ainsi tous ceux qui veulent contrôler leur vie par la
connaissance intellectuelle, la compréhension rationnelle du divin.
La compréhension rationnelle du divin ! Connaitre
dieu, c’est ouvrir son cœur, c’est accueillir tout ce qu’il contient, tout ce
qu’il cache et c’est en cultivant l’humilité, l’innocence, la tendresse en soi,
qu’on arrive à la maitrise de ses émotions. Là est notre pouvoir, ce qui nous
permet de ne pas être happé par les signaux alarmants envoyés par le monde.
Que ce soit les médias traditionnels ou alternatifs, tout
le monde joue sur la peur, le besoin de comprendre des gens afin d’avoir l’impression
de contrôler les choses. La médecine censée guérir n’est qu’un moyen d’enrichir
les fabricants de remèdes et d’amplifier la croyance populaire au besoin de
chef, de gourou, de maitre, d’une autorité extérieur. L'humain a si peur de ce qu’il
se cache à lui-même qu’il croit avoir besoin d’être contenu, limité, dirigé.
Comment peut-on croire au divin intérieur et en même temps
s’imaginer que dieu ou ses émissaires, vont sauver le monde ? Il est clair
que la théorie de la divulgation, de l’arrivée massive d’extra-terrestres,
fascine autant qu’elle peut faire peur. Mais derrière ça il y a la croyance en
une justice divine totalement fausse.
Qu’est ce que le temps pour la source ?
Seul l’humain peut croire qu’il y ait besoin de sauver la terre, l’humanité de
la destruction, qu’il y ait un timing divin, un plan de sauvetage !
La source ne tient pas compte du temps et c’est par la
connaissance intérieure, l’amour vrai de soi que l’humain réalise son potentiel
divin, évolue dans la capacité d’aimer. Ce n’est qu’en développant cette
faculté en soi et pour toute vie que la vie sur terre peut-être « paradisiaque ».
Un monde parfait ne peut être composé d’êtres soumis à la volonté de supérieurs.
La soumission est un comportement issu de la peur. Et ça n’est qu’en
apprivoisant celles-ci en soi, qu’on peut retrouver la souveraineté qui nait de
l’harmonie intérieure et se reflète en même temps à l’extérieur. la seule "soumission" qui soit libératrice, c'est la reconnaissance de la puissance du divin en soi et l'abandon à cette énergie. Plus on
cultive la peur et plus notre cerveau fabriquera des ennemis, des monstres nous
confortant ainsi dans nos croyances.
Dans ces schémas où les sauveurs extra-terrestres viennent
rétablir la justice divine, on créé des ennemis, des manipulateurs qui n’agissent
plus au niveau de la planète sur le mental émotionnel des gens mais carrément
sur les gènes ! Plus on va chercher un responsable extérieur de son
impuissance et plus on donne son pouvoir. La théorie des Archontes remplace
celle du diable mais le principe est exactement le même, déresponsabiliser les
gens, les maintenir en une position de victime pour ensuite leur proposer des
sauveurs qui seront perçus comme des dieux.
C’est le meilleur moyen de les
empêcher de chercher en eux-mêmes et ainsi de trouver leur propre pouvoir. On
met les projecteurs sur les méchants, afin que les gens se divisent en deux
camps et la guerre peut-être lancée ! Plus on se focalise sur l’extérieur
et plus on s’éloigne de soi-même, du divin, de sa vérité.
« Comment faire retour » Isabelle Padovani
Est-ce si difficile de reconnaitre en soi, tous les personnages
représentés sur la scène du monde ? Le mental préfère accuser plutôt que
de se remettre en question. Les manipulations ont toujours existé mais à quoi
bon chercher un coupable ? Nous avons choisi de nous incarner en
connaissance de cause, en sachant que nous passerions le voile de l’oubli. Quel
intérêt de se focaliser sur le voile, de chercher qui l’a fabriqué puisque ce
qui compte, s’est de s’en défaire. De savoir que nous en avons le pouvoir, que
l’étincelle de la source est là, attendant d’être ravivée par l’amour, l’énergie
source qui anime toute vie.
Le premier voile à ôter, est celui de la peur. Pour
cette raison, celui qui ose choisir l’amour en toute circonstance, plutôt que d’obéir
à la peur, désintègre petit à petit, de choix en choix, ce premier voile qui
lui permet de découvrir son pouvoir dans le libre arbitre qui lui a été offert.
Puis comme l’amour divin circule librement, il réalise son œuvre de guérison,
dissolvant le voile du non amour de soi. Peu à peu, en ouvrant son cœur, en
accueillant les personnages intérieurs, les défauts, sans jugement, il en verra
la pertinence, l’importance et en même temps qu’il se pardonnera, sont regards
sur les « méchants » changera.
Plus il aimera ce qu’il refoulait
avant et plus le monde lui apparaitra comme parfait. Il comprendra qu’il n’y a
jamais eu d’ennemis ni en lui-même, ni à l’extérieur. Simplement des reflets de
son monde qui change à mesure qu’il intègre tout dans l’amour.
Le pouvoir divin c’est l’amour, les seules connaissances
qui permettent de s’émanciper, de retrouver sa souveraineté, ce sont les lois
divines, celle de l’amour inconditionnel, de l’attraction et la liberté de
choisir.
Même si arrivé à un certain niveau d’intégration de l’amour, lorsqu’on
est sur la même fréquence que celle du divin intérieur, notre volonté rejoint
celle de dieu, c’est par nos choix au quotidien, de porter l’énergie d’amour
plutôt que celle de la peur, que nous sommes rendus là.
Il n’y a donc aucune
soumission, contrainte ou obligation. Et c’est la seule façon d’acquérir la
sagesse, la connaissance du divin en soi, depuis l’intérieur.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci