jeudi 20 mars 2014

"Revenir à la raison du coeur, à la maison"..."Faire retour" vidéo Isabelle Padovani





Ce matin, je suis émue par une vidéo que j’ai trouvée dans ma boîte. Elle aborde le thème de l’amour évidemment. J'aime sentir la tendresse qui m'envahit, commencer la journée en ouvrant mon cœur à l'amour qui est en lui. 
Une part de moi continue d’être agacée, quand je tombe sur des articles à sensation, qui parlent de divulgation, d’une arrivée massive d’extra-terrestres. Difficile de passer à côté tellement ça pullule ! On est en pleine manipulation de masse et j’avoue que mon ressenti tout comme mon intellect sont navrés par ce constat. Je ne doute pas de l’existence d’êtres dont l’origine n’est pas terrestre, par définition, Jésus Christ, les archanges, les anges, l’âme…sont extra-terrestres. Croire que nous sommes la seule manifestation de la vie "intelligente", dans l’univers est quelque chose de très égocentrique. 
Mais plusieurs chosent m’amènent à croire que ça pue l’arnaque ! Premièrement, le fait que la peur gagne de plus en plus d’humains, à cause de l’incertitude du lendemain qui amplifie à mesure qu’on découvre comment les gens de pouvoir n’ont rien des héros servant la patrie, comme la majorité se l’imaginait.

Tous les gens qui sont subjugués par le système patriarcal, ça va du soldat qui s’engage pour défendre son pays, du militant qui s’engage dans un parti politique, du citoyen qui vote avec la certitude que sa voie est importante, de toutes les institutions qui pensent gérer un pays par leur intelligence supérieur, de l’étudiant qui fait tout pour avoir un métier qui le rendra important, de la femme qui se laisse diriger et nourrir par son mari, lui faisant des enfants comme pour justifier son existence…aux milliers d’individus qui attendent la vengeance de dieu, la victoire du bien sur le mal…
Et la liste s’allonge à l’infini, comprend au moins 6, 999 900 000 d’humains qui donnent leur pouvoir à quelqu’un d’extérieur à eux-mêmes. Je me situe dans la catégorie de ceux qui croyaient que la société doit donner une chance à chacun, qu’elle doit prendre en compte les plus « faibles », les accidentés de la vie… 





Mais maintenant que je sais que je créé ma vie, que le divin est ma vraie nature, que mes pensées, mes croyances forment mon monde, articulent mon quotidien, il n’est pas question que je continue de nourrir ces croyances qui ont maintenu le monde dans l’injustice, la souffrance, où l’idée générale était qu’il fallait « gagner sa vie ».

Il n’est pas question de tout abandonner du jour au lendemain et d’aller vivre en pleine nature, se nourrir de racines ou encore d’aller s’enfermer dans un monastère pour ne plus faire partie de ce système, mais de prendre le problème à la racine, au cœur de mon propre système de pensée et de guérir les blessures qui m’ont maintenues dans la souffrance, l’ignorance et la servitude. 

La guérison du cœur est indispensable parce que c’est le moteur, l’espace où la rencontre avec le divin se réalise, où le pouvoir créateur se situe. La porte des mondes, le vortex énergétique où l’amour de la source entre et sort. La guérison se réalise en faisant circuler cette énergie dans tous les chakras, tous les corps, en les éclairant de la lumière divine afin que les blocages soient reconnus, aimés et libérés. C’est un processus qui peut être long mais ça n’a pas d’importance lorsqu’on comprend que nous sommes éternels. Que cette vie en est une parmi des milliers d’autres et que tout ce qui est compris, intégrer dans l’une d’elles, est acquis pour toujours. 

Nous sommes donc souverains au niveau individuel et en retrouvant la conscience de notre plein potentiel, nous faisons émerger l’être divin que nous sommes éternellement. C’est en faisant des choix au quotidien, que nous exerçons notre pouvoir, que nous intégrons plus d’amour et ainsi guérissons les blessures, libérons les fausses croyances. 
La puissance retrouvée est proportionnelle à ma capacité d'aimer et ça se réalise à l'intérieur en harmonisant tout ce que je suis. Pour retrouver son pouvoir de créer en conscience, il est nécessaire de cesser les jeux de pouvoir, de sortir du triangle, victime/bourreau/sauveur.
Il nous faut reconnaitre quand nous jouons ces rôles et simplement décider de devenir soi-même pour que tout autour change, que notre âme, notre présence divine et nos aides invisibles, participent à notre émancipation. Pendant une phase plus ou moins longue, nous allons voir nos masques et ainsi les tomber. 






Mais pour abandonner  celui de la victime, il faut cesser de nourrir l’idée même du patriarcat, amplifier la foi en ses capacités de se prendre totalement en charge, par l’union des polarités, retrouver l'unité intérieure. 
Il nous faut abandonner l’idée d’un sauveur extérieur pour recevoir l’aide de l’intérieur et renforcer la confiance au divin, devenir cocréateur en commençant par reconnaitre les comportements qui nous maintiennent dans l’impuissance, les pensées qui nous rendent esclaves.
La gestion des émotions est capitale parce qu’elle nous libère de la réaction et par la prise en charge de ce corps, on s’exerce à devenir puissant. Ce pouvoir n’est pas dangereux ni ne risque d’être abusif puisqu’il s’agit de déverser l’amour du divin en nous par l’accueil inconditionnel de tout ce qui nous traverse. 
Ce travail, nous libère des manipulations de masse, des stratégies fondées sur la peur qui visent à enrichir une poignée d’individus et maintenir les gens ignorants de leur véritable potentiel. Plus on brandit des épouvantails ou des sauveurs devant les populations et plus elles abandonnent leur pouvoir sans même s’en rendre compte. En neutralisant mes émotions, en libérant la charge énergétique, plus rien d'extérieur ne viendra troubler la paix intérieure.

On critique les dirigeants de ce monde, les banques, mais sans les épargnants, elles n’ont pas de pouvoir. En même temps qu’on démolit ces anciens chefs, on en créé de nouveaux plus modernes, adaptés aux besoins d’extraordinaire, de fantastique, de fantasmagorique. Mais au lieu de diffuser des outils de guérison, on met sur la scène de nouveaux personnages qui jouent exactement les mêmes rôles. Ils sont moins tyranniques mais se présentent en sauveur, privant ainsi les populations de leur capacité à devenir autonome.  

Les extra-terrestres ont toujours côtoyé l’humain, que ce soit sous la forme d’êtres de lumière ou de commandants de vaisseaux. Si vraiment leur rôle était de sauver le monde, il y a bien longtemps que ce serait fait. A cela on me dira "ben non parce que l’humain devait apprendre". Apprendre quoi ? A dominer, à se multiplier et régner en maitre sur la nature. A devenir un dieu à sont tour ? Puisqu’au départ, il est enfant de dieu.

Il semble que ce soit logique le seul problème c’est qu’il a cru bon de dominer l’autre, d’obtenir du pouvoir par son « intelligence » en se coupant d’une grande part de lui-même afin de ressembler à l’image qu’il se faisait de dieu. 
Après des millénaires d’apprentissage, il peut maintenant constater la folie de ce chemin qui mène à la destruction. A l’échelle individuelle tout comme à l’échelle collective, on peut voir que le déni d‘une part de soi, engendre souffrance et inégalité. Que de vouloir contrôler la nature et en même temps sa vraie nature, créé le chaos, les cataclysmes, l’excès, l’extrême…






L’humain a peur de sa puissance parce qu’il ne comprend pas ce qu’elle est en vérité. Il pense qu’il faut détruire pour exister or c’est exactement l’inverse, c’est en aimant tout ce que nous sommes et tout ce qui est, que nous devenons entier, puissant et souverain. 

Croire aux sauveurs extérieurs, aux humains qui s’érigent en maitres, en vendant des formules magiques, en livrant des secrets d’initiés, en expliquant de A à Z, les mondes d’autres dimensions ou d’autres galaxies, ne fait que maintenir le système patriarcal qui tire son pouvoir en donnant des réponses adaptées à la peur des gens de devenir responsable. Il vaut mieux suivre un chef, celui qui prétend savoir, plutôt que de prendre le risque de se regarder et de découvrir que les ennemis prétendus, sont en soi, tous ces personnages refoulés qui ont pourtant leur importance.

J’ai toujours été ébahie devant cette lâcheté de l’humain à se rebeller dans le dos des chefs et à s’écraser devant eux. 
Tant qu’on ne regarde pas avec amour, le critique intérieur, le dictateur, on souffrira de la tyrannie des géants de ce monde. Quand on accepte ces parts de soi, elles apportent leur énergie à l’édification de l’être nouveau, capable d’autonomie, de discernement. Chaque personnage intérieur est une pièce importante du puzzle et plus il sera refoulé, plus son énergie sera écrasante et déviée de sa course originelle. 

Quand on accepte sa vulnérabilité, on y trouve une plus grande capacité d’aimer, une force insoupçonnée, par l’énergie de la source qui circule partout librement mais aussi parce qu’elle nous ouvre à une dimension beaucoup plus humaine, sensible, tant aux énergies dégagées par les autres qu’à celle de la source divine. On appréhende le monde d’un cœur plus ouvert et on peut communier avec l’invisible par le cœur, le feeling, sans avoir besoin de voir pour croire, de tout comprendre pour savoir.  




L’émergence du féminin divin était censé réhabiliter l’énergie féminine et créer ainsi l’équilibre et l’autonomie en chacun. Les hommes peuvent ouvrir leur cœur et y trouver leur divinité intérieure, la puissance qui nait de l’équilibre, de l’union de ces deux forces complémentaires. La femme peut retrouver l’estime de soi et en s’ancrant à la terre, en faisant descendre l’énergie de la déesse jusqu’au chakra racine, retrouver l’équilibre et l’autonomie par la même occasion. Chacun retrouve son pouvoir et comme ça se réalise de la même façon, par l’harmonie intérieure, la notion d’égalité devient une évidence.

Mais on assiste plutôt à une amplification de la division. Comme la femme a retrouvé le courage d’être, qu’elle valorise enfin son intuition, sa capacité à communier, l’homme s’est senti largué alors il a cherché à appréhender le divin avec me mental, le supermental ! Restant dans ses croyances de dominance, il a voulu montrer la force de son intellect, sa capacité à raisonner et à subjuguer ainsi tous ceux qui veulent contrôler leur vie par la connaissance intellectuelle, la compréhension rationnelle du divin.

La compréhension rationnelle du divin ! Connaitre dieu, c’est ouvrir son cœur, c’est accueillir tout ce qu’il contient, tout ce qu’il cache et c’est en cultivant l’humilité, l’innocence, la tendresse en soi, qu’on arrive à la maitrise de ses émotions. Là est notre pouvoir, ce qui nous permet de ne pas être happé par les signaux alarmants envoyés par le monde.
Que ce soit les médias traditionnels ou alternatifs, tout le monde joue sur la peur, le besoin de comprendre des gens afin d’avoir l’impression de contrôler les choses. La médecine censée guérir n’est qu’un moyen d’enrichir les fabricants de remèdes et d’amplifier la croyance populaire au besoin de chef, de gourou, de maitre, d’une autorité extérieur. L'humain a si peur de ce qu’il se cache à lui-même qu’il croit avoir besoin d’être contenu, limité, dirigé.  
Comment peut-on croire au divin intérieur et en même temps s’imaginer que dieu ou ses émissaires, vont sauver le monde ? Il est clair que la théorie de la divulgation, de l’arrivée massive d’extra-terrestres, fascine autant qu’elle peut faire peur. Mais derrière ça il y a la croyance en une justice divine totalement fausse. 
Qu’est ce que le temps pour la source ? Seul l’humain peut croire qu’il y ait besoin de sauver la terre, l’humanité de la destruction, qu’il y ait un timing divin, un plan de sauvetage !






La source ne tient pas compte du temps et c’est par la connaissance intérieure, l’amour vrai de soi que l’humain réalise son potentiel divin, évolue dans la capacité d’aimer. Ce n’est qu’en développant cette faculté en soi et pour toute vie que la vie sur terre peut-être « paradisiaque ». Un monde parfait ne peut être composé d’êtres soumis à la volonté de supérieurs. La soumission est un comportement issu de la peur. Et ça n’est qu’en apprivoisant celles-ci en soi, qu’on peut retrouver la souveraineté qui nait de l’harmonie intérieure et se reflète en même temps à l’extérieur. la seule "soumission" qui soit libératrice, c'est la reconnaissance de la puissance du divin en soi et l'abandon à cette énergie. Plus on cultive la peur et plus notre cerveau fabriquera des ennemis, des monstres nous confortant ainsi dans nos croyances.
Dans ces schémas où les sauveurs extra-terrestres viennent rétablir la justice divine, on créé des ennemis, des manipulateurs qui n’agissent plus au niveau de la planète sur le mental émotionnel des gens mais carrément sur les gènes ! Plus on va chercher un responsable extérieur de son impuissance et plus on donne son pouvoir. La théorie des Archontes remplace celle du diable mais le principe est exactement le même, déresponsabiliser les gens, les maintenir en une position de victime pour ensuite leur proposer des sauveurs qui seront perçus comme des dieux. 
C’est le meilleur moyen de les empêcher de chercher en eux-mêmes et ainsi de trouver leur propre pouvoir. On met les projecteurs sur les méchants, afin que les gens se divisent en deux camps et la guerre peut-être lancée ! Plus on se focalise sur l’extérieur et plus on s’éloigne de soi-même, du divin, de sa vérité.

« Comment faire retour » Isabelle Padovani



Est-ce si difficile de reconnaitre en soi, tous les personnages représentés sur la scène du monde ? Le mental préfère accuser plutôt que de se remettre en question. Les manipulations ont toujours existé mais à quoi bon chercher un coupable ? Nous avons choisi de nous incarner en connaissance de cause, en sachant que nous passerions le voile de l’oubli. Quel intérêt de se focaliser sur le voile, de chercher qui l’a fabriqué puisque ce qui compte, s’est de s’en défaire. De savoir que nous en avons le pouvoir, que l’étincelle de la source est là, attendant d’être ravivée par l’amour, l’énergie source qui anime toute vie. 

Le premier voile à ôter, est celui de la peur. Pour cette raison, celui qui ose choisir l’amour en toute circonstance, plutôt que d’obéir à la peur, désintègre petit à petit, de choix en choix, ce premier voile qui lui permet de découvrir son pouvoir dans le libre arbitre qui lui a été offert. 
Puis comme l’amour divin circule librement, il réalise son œuvre de guérison, dissolvant le voile du non amour de soi. Peu à peu, en ouvrant son cœur, en accueillant les personnages intérieurs, les défauts, sans jugement, il en verra la pertinence, l’importance et en même temps qu’il se pardonnera, sont regards sur les « méchants » changera. 
Plus il aimera ce qu’il refoulait avant et plus le monde lui apparaitra comme parfait. Il comprendra qu’il n’y a jamais eu d’ennemis ni en lui-même, ni à l’extérieur. Simplement des reflets de son monde qui change à mesure qu’il intègre tout dans l’amour.

Le pouvoir divin c’est l’amour, les seules connaissances qui permettent de s’émanciper, de retrouver sa souveraineté, ce sont les lois divines, celle de l’amour inconditionnel, de l’attraction et la liberté de choisir. 
Même si arrivé à un certain niveau d’intégration de l’amour, lorsqu’on est sur la même fréquence que celle du divin intérieur, notre volonté rejoint celle de dieu, c’est par nos choix au quotidien, de porter l’énergie d’amour plutôt que celle de la peur, que nous sommes rendus là. 
Il n’y a donc aucune soumission, contrainte ou obligation. Et c’est la seule façon d’acquérir la sagesse, la connaissance du divin en soi, depuis l’intérieur.


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci