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Jack Hood |
Depuis hier après midi, je réfléchis sur la notion de bien
et de mal. En théorie, c'est relativement simple, mais à appliquer au quotidien, c'est autre chose!
Après avoir dormi en faisant ma séance de relaxation, j’ai vu le
chat par la fenêtre, qui tenait quelque chose dans sa bouche. Je suis allée
voir de plus près et c’était un serpent enroulé sur lui-même. Je suppose que c’était
un bébé couleuvre puisqu’une vipère se serait défendu en le piquant ou le
mordant, je ne sais plus, et une couleuvre adulte peut faire plus d’un mètre de
long. J’ai réussi à attraper le chat alors qu’il venait de lâcher sa proie et
je l’ai vite rentré dans l’appart.
Comme depuis quatre ans, j’observe ma vie
en ayant la foi que celle-ci m’enseigne, par la loi d’attraction, je regarde ce qui
est, en cherchant ce que ça révèle de mon inconscient. J’ai commencé à me
demander si j’avais bien fait de « sauver » cet animal des griffes du
chat. Déjà, vu comment il saignait par endroit, ça n’était pas sûr qu’il
survive. Plusieurs idées se sont succédé et chacune me semblait « valable ».
La première : est-ce bien raisonnable, légitime même, d’interférer dans le
courant de la vie ? Selon ma foi en la mort qui n’est qu’un passage
vers d’autres sphères, n’ai-je pas privé ce serpent d’une rédemption, d’une
forme de délivrance. La vie d’un serpent ne semble pas des plus agréables,
ramper continuellement, être perçu comme un nuisible par l’humain qui à sa vue,
dégage la peur ou le dégoût…