Ce matin, la connexion au divin est d’une évidence qui me
fait sourire spontanément, une sensation qui remplit tout mon corps. Je vais
être un peu ironique mais je ne veux pas scanner mon corps physique pour
déterminer si ce contact est intérieur où si c’est une intrusion de quelque
entité « mauvaise ». L’idée de séparation et la peur qu’elle entraine
a tendance à envahir le mental et quand on n’a pas libéré certaines peurs,
elles attirent des formes correspondantes, se cristallisent et les ombres
deviennent des monstres. Comme la peur est un sentiment qui a toujours été exploité, comme elle est vendeuse, on va
évidemment brandir des épouvantails.
Ce qui est magnifique lorsqu’on laisse
tomber la notion de division, de dualité, quand on ne la nourrit pas avec ses
propres ombres, il n’y a plus rien qui pousse à l’extrême. Le fait d’amplifier
l’amour en soi, l’amour inconditionnel, permet de voir qu’il n’y a pas d’ennemi,
il y a deux forces complémentaires qui s’équilibrent naturellement quand on cesse
de juger, de jauger, de comparer, de vouloir se situer d’un côté ou de l’autre.
J’ai beaucoup parlé de l’amour de soi, du fait de s’aimer inconditionnellement
mais il me semble qu’il s’agit plutôt de l’amour en soi. Cette nuance change
pas mal de choses parce qu’elle permet de ne pas s’enfermer, de pouvoir aller
vers l’extérieur, de pouvoir communier avec l’humanité de la même façon qu’on
peut le faire avec les différents aspects qui nous constituent.