samedi 8 mars 2014

" Tout ce que je vis a pour seul but de me rappeler l’amour que je suis".


Sélacia



Réveillée une fois de plus à 4h, je me suis levée  avec quelques souvenirs de la nuit et d’un enseignement reçu, une fois de plus. Enfin, il s’agit plutôt d’un dialogue portant sur la foi, la source…Comme je suis en phase de guérison, la lumière divine intérieure met les projecteurs sur tout ce qui en moi est déformé, falsifié, désaccordé, en gros tout ce qui ne vibre pas sur la fréquence de l’amour. Ce phénomène est accentué par les vagues reçues par la source. Comme celle-ci est parfaite, l’amour est associé à la lumière purificatrice, créant ainsi un équilibre, évitant de sombrer dans la culpabilité, la peur, la stupéfaction…

Plus ça va et plus je constate la puissance du mental, sa capacité à imaginer, à projeter, à former des images, selon les croyances qu’il porte dans l’instant. Même si ces pensées modèlent le quotidien, et nous sont donc renvoyées sous la forme de situations, elles ne sont pas la vérité divine mais seulement le reflet de nos croyances. Elles constituent notre vérité du moment et en étant filtrées à travers l’amour et la lumière divine, celles-ci sont désagrégées ajustées à la vérité divine.
Je ne m’effraie plus trop des oscillations constantes du mental qui du jour au lendemain peut soutenir tout et son contraire. Comme j’apprends à reculer d’un pas afin d’avoir une vision des choses un peu plus large, plus neutre, objective, je vois ce phénomène de projection comme un outil de croissance pour peu qu’on ne s’arrête pas sur une de ces théories, de ces croyances.



On peut se dire que ce que l’on croit est vrai puisque la vie nous renvoie nos pensées matérialisées. Mais quand on sait que le mental sélectionne, voit ce qu’il veut voir, cherche toujours la confirmation de sa foi, selon son besoin de cohérence, de contrôler et d’avoir raison, on peut alors douter de nos croyances. 
Très souvent quand je m’accroche dur comme fer à quelque chose, je peux être sur que ça cache une peur. Puis quand je cherche en l’autre la vérité qui est en moi, c’est que je m’égare dans la sphère du mental.

Finalement, devant la simplicité/complexité de ce constat, je reviens en mon cœur, à ma foi en la vie qui me montre lorsque je suis en harmonie avec l’amour, la source et lorsque je ne le suis pas. 
Je ne cherche plus tant à être sûre de ce que je crois mais plutôt à utiliser les reflets pour me situer sur la fréquence de l’amour inconditionnel. Je ne rejette plus les pensées négatives ni ne cherche à retenir les pensées positives mais me contente de les laisser passer. Idem pour les émotions qui sont la réalité du moment et si je ne m’y attache pas, elles se dissolvent aussi.  

En général ce qui est désagréable me renvoie au jugement, à l’accusation, ce qui entraine la comparaison puis la jalousie, l’envie... Peu importe finalement, la forme de la vibration, ce qui compte c’est qu’elle appartient à la peur et donc qu’elle rabaisse mon taux vibratoire, ça me montre que je suis dans le non amour vis-à-vis de moi-même ou de l’autre ce qui revient au même.

Je préfère vérifier la loi de l’Un, par le reflet de l’amour que je suis en toute vie mais je me rends compte que pour le moment, ce sont les émotions et pensées négatives qui en font l’écho. 
Le phénomène de miroir est double. Ce qui m’est révélé, existe aussi chez celui qui me le renvoie et c’est peut-être ce constat qui peut aider à relativiser. Quand je découvre que nous sommes égaux dans nos imperfections, nos distorsions, comme je sais que nous le sommes aussi dans notre perfection divine, j’essaie de focaliser sur cette vérité qui est la seule qui ne change pas en moi. 



Patrick Smith



En toutes circonstances, je vérifie toujours la puissance de l’amour qui s’exprime par le lâcher prise, l’accueil inconditionnel de soi, de ce qui est. Dès lors que j’accepte ce que je vis dans l’instant, quelque chose se décontracte intérieurement et ma vision devient alors plus lumineuse, juste, équitable.  
Bien sûr ça demande de la transparence, mais comme je ne crains plus de trouver un monstre à l’intérieur puisque je constate que je suis autant lumineuse que sombre,  que je peux me balader d’une fréquence à l’autre avec beaucoup de facilité, et que je ne m’identifie à aucun de ces aspects, cette gymnastique m’amène à lâcher le besoin d’avoir raison, d’être parfaite et aussi celui de me défendre ou d’accuser, ce qui revient au même.

Ma richesse, c’est la lumière, l’honnêteté vis-à-vis de moi-même et des autres. Jusqu’à maintenant, j’avais beaucoup de facilité à voir seulement mes propres défauts et restais bloquée sur mes carences, amplifiant le jeu de la victime, mais comme je constate que l’autre porte la même chose que moi, je peux sortir du schéma. Dans ce jeu de miroir, j’apprends à faire du constat un moyen de trouver la paix en soi, en cessant de juger l’autre et moi-même par la même occasion. A voir que parfois, je manifeste le non amour d’une façon plus marquée que l’autre et parfois c’est l’inverse. Depuis que je suis plus en amour avec moi-même, j’arrive mieux à voir aussi les carences en l’autre. Mais quand l’autre semble avoir tort, il ne s’agit pas de balancer en pleine figure ses défauts puisqu’il me révèle un part de moi-même.
Jusqu’à peu de temps, quand une personne me renvoyait de l’agressivité, un sentiment d’injustice, j’avais tendance à l’accuser puis ensuite à m’en vouloir. Je trouve maintenant l’équilibre en voyant que nous portons la même chose. Puisque lorsque j’accuse l’autre ou moi-même, je deviens persécuteur et suis en même temps victime. Pour sortir de ces jeux de rôles, il me suffit d’être dans l’équilibre en voyant les deux aspects du miroir.
En libérant le sentiment d’injustice, j’ai un regard moins accusateur que ce soit vis-à-vis de moi-même ou de l’autre. Je me rends compte que chaque accusation me renvoie à mon manque d’amour de soi.
Le sentiment d’injustice ressenti est le reflet de la façon dont je me traite moi-même. Quand je tente de refouler une part de qui je suis, au lieu de l’accueillir, je manque d’honnêteté, de justice. Par contre, quand j’accueille ce que je voulais me cacher et en même temps le fait de refouler quelque chose en moi, la paix revient et l’amour qui circule est amplifié. 
Quand je nie une part de moi, un conflit intérieur s’installe amenant le sentiment d’injustice puisque mon âme me signale ainsi que je suis sortie de mon cœur, que je n’ai plus son regard. Quand j’accepte un défaut, comme je suis à nouveau dans mon cœur, il ne m’apparait plus comme tel, il est alors un moyen de revenir au centre, d’amplifier l’amour de soi et peu à peu, il n’a plus de raison de se manifester, il sera équilibré par l’amour et révèlera la "qualité" qu’il contient. 
La colère qui est la manifestation de l’impuissance, porte en elle-même, une énergie qui une fois apaisée, équilibrée, peut être vue comme une envie de changement et son énergie sera utilisée pour passer à l’action. Elle devient à la fois un message et une énergie valorisée. En général, si c’est violent comme la colère, c’est qu’il s’agit plus d’un besoin que d’un simple désir venant du cœur. C’est là où il sera intéressant d’accueillir la peur qui est dissimulée derrière le besoin. Et en constant que c’est un besoin de reconnaissance, d’amour on peut voir que tout nous ramène à ça. 

Chaque émotion porte le même message ; revenir à l’amour véritable de soi.

Plus il augmente et moins les émotions qui se manifestent sont violentes. Et tant qu’on n’aimera pas l’autre, quel qu’il soit, c’est que l’amour de soi ne sera pas parfait, entier, puisque l’autre me renvoie toujours ce que je pense, ce que je crois et vibre.

Mais même en sachant cela, ça ne veut pas dire que j’arrive toujours à revenir au cœur, à la raison de celui-ci, à la vérité de qui je suis. J’en reviens toujours à la même chose, quand j’accepte tout de moi, j’amplifie l’amour vrai de soi, et en même temps de l’autre qui est aussi moi. J’ai dû encore accueillir la victime intérieure, révélée par le besoin  de privilège. Quand on a le désir de se voir vraiment, sans peur d’être rejeté, puisque je suis mon propre juge, critique et censeur, mais aussi le générateur d’amour, on a le recul nécessaire qui donne la transparence, une vision juste.

Quand je suis en mon cœur, que je porte un regard amoureux sur tout ce qui est, je n’ai plus aucun doute quand à mes origines et peu m’importe de savoir le nom de mon âme, de mes guides, de ma famille galactique, le sens de la vie, je Sais tout simplement, sans besoin de forme, d’image, de cadre. 






Chaque question à propos de ce que je suis, est l’expression du manque d’amour de soi, de confiance en la source, en la vie, mais en même temps, ce sont des panneaux indicateurs qui me donnent la direction à suivre. 
Ce qui compte, c’est la réponse ultime: Je suis l’amour manifesté. 
Quand je sais cela, je n’ai plus rien à prouver, à chercher mais juste à l’être. Je le suis, je l’incarne quand j’accueille tout ce qui est, y compris ma difficulté à le faire. 
Tant que je m’interroge c’est que je suis décentrée, en dehors de ma fréquence originelle, c’est qu’un blocage est présent.
En commençant par respirer, je libère l’énergie et la question disparait laissant place à la seule réponse nécessaire : Aime
Encore une fois, ce que j’écris est très basique mais tant que le réflex n’est pas acquis, il est inutile de suivre le mental qui n’amène qu’à compliquer les choses qui sont très simples mais si difficiles à appliquer. La bonne nouvelle c’est que l’amour est une puissance extraordinaire et quand on accepte de le laisser rayonner en soi, il n’y plus rien d’autre à faire que d’exister tel quel.
Mais là aussi, inutile d’essayer de mettre des mots sur quelque chose qui ne peut que se vivre dans l’instant. La mission première de toute âme, c’est de s’aimer, de faire circuler en soi et de rayonner l’amour, cet acte amène la communion au divin. En aimant le divin autant que l’humain, on aime l’autre et on communie alors avec l’univers entier sans avoir besoin de le nommer. 

Tout ce que je vis a pour seul but de me rappeler l’amour que je suis.

Voyons si aujourd’hui j’arrive à émaner mon essence sur tout ce que je suis et sur tout ce qui est ? Voyons si j’arrive à voir que toute question est un appel de mon âme à aimer ? Voyons si la compréhension et l’intention suffisent à l’appliquer ?

Pour résumer, la peur exprime un manque d’amour de soi, appelle à revenir au cœur. 
Les questions ont le même but et l’autre me reflète ce que "nous" portons. 
Aller vers l’autre, c’est un appel de l’âme à revenir en soi. 
Aimer l’autre, c’est s’aimer soi-même et s’aimer, c’est aimer l’autre.
Être dans l’amour, c’est être divin.


Allez cher mental, imprime la pensée de l’amour jusque dans les profondeurs de l’inconscient. Mes cellules, activez le programme originel inscrit dans l’ADN, celui de l’amour éternel ! Mon cœur, déborde et rayonne l’amour divin tel un soleil radieux sur toute vie, contamine tous mes corps ! 
Que ce virus divin se répande sur tout ce qui est.



Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci