Toujours attentive à ce que la vie me renvoie par la loi d’attraction,
j’apprends à faire le tri entre ce qui est de l’ordre de l’effet miroir et les
créations des autres. Même si toute interaction implique une cocréation, elle
ne révèle pas forcément la même chose aux deux protagonistes. J’apprends à
mieux écouter, à lire l’énergie derrière les mots et à prendre le recul nécessaire
afin de ne pas être en réaction mais juste en observatrice d’une leçon de vie. Sans
tomber non plus dans l’ingérence, sans chercher ce que l’autre pourrait avoir à
apprendre dans la situation. Comme je suis persuadée que nous sommes uniquement
responsables de ce que nous vivons, ça implique de ne pas s’occuper des
créations de l’autre. Lorsque mon propre espace est bousculé, je regarde d‘abord
ce que ça éveille en moi et c’est cette phase qui me pose encore problème
puisque lorsque je reconnais mon erreur et l’admets, l’autre en fait une
occasion de se grandir oubliant totalement qu’il n’est pas parfait. Je me dis
que la victime réagit encore et en l’entourant d’amour, elle se transforme
livrant des qualités telles que l’empathie, le sens de la fraternité, l’absence
de jugement, la sensibilité…
Chaque émotion, défaut, contient les deux polarités énergétiques
et devient défaut lorsqu’il y a un excès de lumière ou d’ombre. En se situant
dans le cœur, celui-ci peut amener l’équilibre et la vision neutre. Ainsi, rien
en soi n’est rejeté, refoulé mais juste rééquilibré. J’avoue que ça n’est pas
facile et que très souvent, il me faut un certain temps de pause pour arriver à
me situer dans l’espace neutre du cœur.