dimanche 23 février 2014

AMOUR: âme "our", l'âme Une...?





Même si je suis parfaitement convaincue que l’amour sans conditions est la clef qui ouvre toutes les portes ; celle de la guérison, je devrais dire l’auto-guérison puisque celle-ci dépend de l’autorisation du « malade » ; celle du bonheur, l’épanouissement, la réalisation ; celle du bien-être, de l’harmonie, de l’unité…et je pourrais remplir des pages et des pages en énumérant les bienfaits de cette énergie source, il reste à définir ce qu’elle est réellement. Ce qu'est en vérité cet amour si mystérieux. On s'en approche...
De toutes parts, des points de vue différents nous éclairent et on peut le comprendre aussi à travers son quotidien, sa propre expérience. Les uns tentent de savoir en étudiant, en fouillant dans les connaissances accumulées tout au long de l’histoire par l’humanité, en s’adressant aux mondes invisibles où l’on trouve toutes sortes d’êtres, en se plongeant dans les annales akashiques, en lisant dans les cartes, le ciel, le marc de café…là aussi, la liste est longue, d’autres le vivent à partir du cœur, dans leur relation aux autres, leur rôle de parent, d’amant, d’ami…
Cette diversité me confirme la réalité de l'effet miroir, de l'univers contenu en toute choses.






Chacun selon sa conception de ce qu’est l’amour tente de le cerner, de le vivre et de le rayonner. C’est la mission de toute âme que de venir incarner son essence primordiale sur terre et il y a autant de façon de le faire qu’il y a d’être humain. Ainsi, on ne peut pas dire qu’il y ait une vérité, une traduction, mais 7 milliards de façon d’interpréter les énergies de la source. Comme le disent les êtres de lumière reçus par Monique Mathieu. C’est, selon ce que le lis depuis 2004, le message le plus éclairé qui aborde ce thème. Évidemment, je n’ai pas lu tout ce qui circule sur la toile à ce sujet mais je constate qu’à mesure que chacun intègre un peu plus et comprends un peu mieux, cette énergie, et qu’automatiquement, le collectif fait de même, nous avançons et recevons en conséquence plus de lumière. 

Le principe est toujours le même, la lumière nous éclaire, notre conscience s’élargit à mesure que nous vivons plus dans l’amour, que nous ouvrons notre cœur.  

Pendant des millénaires, nous avons cru qu’il fallait donner cet amour aux autres avant de le recevoir et même si ce principe est réel, il est nécessaire de commencer par faire circuler cette énergie en soi de façon a pouvoir la rayonner. 
Très souvent, dans notre dimension, nous agissons par calcul, de façon inconsciente la plupart du temps mais lorsque nous donnons de l’amour, ça n’est jamais vraiment gratuit. Il y a des attentes derrière ce don, la reconnaissance motive cet élan, de l'autre, de soi-même, de ses talents…
Personne n’est à blâmer puisque pour vivre l’expérience de l’incarnation, nous venons et traversons les voiles de l’oubli de notre état naturel d’unité, afin de nous connaitre en tant qu’individu, qu’âme individuelle et de devenir autonome. 

Nous avons donc avancé dans notre compréhension de nous-même, de l’amour et du divin, en imaginant que nous étions séparés des autres, de dieu et de l’amour et qu’il nous fallait mériter la reliance, la communion. Les églises vont jusqu’à prescrire des ordonnances, dicter des commandements pour être accepté de Dieu. 
De même que pour mériter l’amour, nous comprenons dès l’enfance, qu’il nous faudra plaire afin d’être aimé. Devenu adulte, nous continuons de la même façon à séduire afin de trouver un compagnon qui lui-même devra mériter nos faveurs.
Dans la relation filiale, le fait d’être lié par le sang a permis de vivre un amour sans condition, enfin un peu plus proche de l’amour divin, puisque très souvent c’est le sentiment d’appartenance et la peur de perdre qui est la motivation première. 



Lisa Gant et Alex Pelling unis plus de 50 fois au Mexique et dans d'autres 


Nous avons tout naturellement associé l’amour à l’attachement et de cette conception, est né le mariage, la famille, la tribu…
Le sentiment d’appartenance est encore très vivace puisque nous continuons de rechercher des maitres, des gourous, de âmes sœurs, des flammes jumelles…afin de goûter la communion. Mais là encore, comme la peur est le moteur, on retombe dans la manipulation, les jeux de pouvoir et de séduction.

J’ai toujours ressenti le danger de vivre ce genre d’amour, le risque d’être attaché, emprisonné et même encore maintenant, la peur persiste et le fait de préférer le célibat plutôt que de me perdre dans une relation d’interdépendance en est la conséquence.

Ce qui nous aide à mieux comprendre ce qu’est réellement l’amour, c’est la connexion à l’âme, au divin, qui est soutenue par les énergies de la source envoyées en masse. La lumière divine a le pouvoir de rendre les voiles de l’oubli de plus en plus transparents et nous commençons à voir vraiment la réalité. Celle concernant notre véritable essence, nos origines divines mais aussi en même temps, toutes nos fausses croyances concernant le divin, l’amour et la connaissance.
Les multiples incarnations en troisième dimension nous ont permis d’apprendre par contraste, à choisir,  à exister en tant qu’individu et à expérimenter toutes les formes d’amour possibles selon nos différents corps. Progressivement, nous sommes passés de l’amour gourmand à l’amour besoin, passion, tendresse, érotique, amitié, harmonie, dévouement, célébration puis l’agapé, l’amour divin, impersonnel, celui qu’on ressens depuis son propre cœur sans qu’aucun objet ne l’ait suscité.

Toutes ses étapes où nous avons perçu des pâles reflets de cette énergie, que certains appellent l’amour distorsionné, nous ont permis de grandir en sagesse, en esprit et nous sommes maintenant mûrs pour passer à la phase où une majorité suffisante de gens peut rayonner cet amour universel de façon à élever le collectif vers la conscience plus élevée appelée  « cinquième dimension ».  

Bien que peu de gens puissent « supporter » et maintenir durablement ces énergies de haute vibration, leur puissance est telle que leur rayonnement peut toucher des populations entières par effet papillon. Nous apprenons à maintenir ce taux vibratoire le plus souvent possible en nous-mêmes et cet acte constitue la mission de beaucoup de gens qui se nomment "artisans de la lumière". Là aussi, derrière cette étiquette, il y a encore le sentiment d’appartenance, le besoin de reconnaissance, qui engendre le même type de comportement de dominance, de déviance et d'extrémisme, mais peu à peu, chacun libérant ce qui n’est pas vraiment l’amour inconditionnel, nous sortons doucement de ce cycle.

Il est clair que ça n’est pas facile de nager à contre courant mais plus nous libérons les masques et plus la vérité de qui nous sommes se révèle et confirme notre relation intime au divin intérieur relié éternellement à la source. La nature même de notre dimension de dualité nous amène à faire des choix et celui qui nous propulse dans le cœur de la source, c’est de délaisser la peur. 
Elle est ancrée si profondément que nous devons retirer un à un les voiles tissés par l’instinct de survie, aller jusqu’au cœur de nos cellules, de notre ADN pour l’en déloger. 






Un immense progrès, c’est d’avoir compris que ça n’était pas en luttant mais en acceptant de porter ces vibrations lourdes, en les entourant d’amour divin, qu’elles pouvaient se dissoudre en lui et nous révéler la source en nous-même. C’est une pratique qui demande de la patience, de la persévérance et à travers elle, non seulement nous élevons notre taux vibratoire, notre capacité d’aimer sans conditions mais nous acquérons la force, la détermination. La prise en charge de notre monde intérieur, la maitrise de nos émotions, nous élève en conscience et modifie totalement notre relation au monde. Nous ne sommes alors plus victime mais créateur conscient de notre réalité, notre pouvoir de créer nous est enfin rendu parce que notre expérience acquise au fil des millénaires nous rend apte à l’assumer en étant responsable, conscient des conséquences de chacun de nos actes naissant de nos pensées.

Cette période délicate d’intégration des énergies et de retour à la source en nous-même, se réalise par l’abandon à notre âme, à notre présence divine, à la sagesse infinie de la source à laquelle nous sommes éternellement reliés. Des mises à jour sont nécessaires afin d’être capables de vivre l’amour inconditionnel en nous-même et avec les autres. Nous devons apprendre à trouver notre propre pouvoir, l’autonomie, en ayant de l’amour envers nous-même, en faisant circuler cette énergie en nos corps afin de devenir un, d’être dans l’harmonie. Dès que nous retombons dans la domination, dès que nous tenons d’imposer quoi que ce soit, d’accélérer notre progression, de changer quelque chose jugé "mauvais" en nous, par la contrainte, nous retournons dans la dualité, les rapports de force. C’est valable aussi dans notre relation aux autres.

Commencer par reconnaitre ses faiblesses, c’est déjà faire preuve de tendresse envers soi. Dès que nous cessons de lutter contre quelque chose en nous ou à l’extérieur, nous n'amplifions plus le problème. En acceptant les choses telles qu’elles sont dans le moment présent, nous retrouvons l’harmonie, la paix, l’amour vrai de soi qui nous ramène en notre cœur. Et c’est le seul endroit où nous pouvons communier avec notre âme, le divin intérieur.
Nous en sommes à diviser les cœurs en nous-même, à les hiérarchiser, à croire qu’il existe plusieurs organes, à les diviser selon leur valeur. Nous continuons aussi de dissocier le mental, l’ego, l’esprit de la même façon. Il me semble que c’est encore une vision duelle et une forme de négation de l’intelligence de la source. Nous rejetons le monde astral estimant qu’il est inférieur à la cinquième dimension, nous continuons d’évaluer, de comparer, de juger en somme.
Il me semble que l’amour englobe tout et que ce qui est considéré comme inférieur est tout a fait légitime et nécessaire à l’élévation dans ce monde de contraste. J’en viens à constater que l’ombre et la lumière sont complémentaires, que la peur permet de choisir l’amour, que le masculin et le féminin sont indissociables et que pour trouver l’harmonie intérieure, il nous faut être dans le juste milieu. 

L’unité implique que rien ne soit rejeté. Accepter d’être humain tout autant que divin ne veut pas dire régresser à l’état bestial, instinctif mais utiliser tous nos différents aspects qui se complètent parfaitement. L’exemple de la façon dont fonctionne le système digestif, l’estomac, est assez révélateur de la façon dont l’équilibre se créé, dans cette dimension. Le rôle des bactéries est essentiel de même que l’harmonie ventre/cerveau qui dépend de l'équilibre entre les forces en jeu.
Je pense que c’est en intégrant plus d’amour divin, en unifiant tout ce que nous sommes que nous pouvons nous élever au-delà de la dualité. Il ne s’agit pas de préférer la lumière qui est en fait, selon la façon de voir des humains, tout ce que nous qualifions de bon. Il me semble plus judicieux de libérer nos croyances concernant ce qui est bien ou mal. 







C’est un premier nettoyage que l’amour vrai de soi permet de réaliser. A moins de le faire, nous ne pouvons pas intégrer l’idée d’unité intérieure et encore moins d’humanité Une.

Pour revenir au monde de l’astral, à celui du bas astral même, qui peut certifier que les messages reçus des mondes invisibles émanent toujours d’êtres de lumière, agissant selon l'amour de la source ? 
Les connaissances religieuses, ésotériques, ont permis un éclairage différent de celui de la matière unique réalité sur terre. On a opposé longtemps la religion à la théorie de Darwin mais les deux se rejoignent de plus en plus et révèlent aussi la loi de l'Un. 
Les tarots, l’astrologie, le chamanisme, toutes les approches marginales du divin par rapport aux églises, ont nettement amélioré la compréhension des mondes subtils. Même s’il y a beaucoup de confusion, on ne peut nier que ça élargisse la conscience. 

Nous recevons toujours selon notre capacité à recevoir. Tant que notre vision de l’amour était limitée, nous ne pouvions pas imaginer autre chose qu’un dieu vengeur.
Je constate que plus nous aimons tout ce qui nous constitue et plus nous pouvons aimer l’extérieur. Plus on aime sa nature « animale » et plus on respecte la terre, le règne animal. Chaque élément qui nous constitue dès lors qu’il est aimé délivre sa lumière, son sens, son utilité.
Je râle souvent contre les gens qui nourrissent le paternalisme, le système patriarcale, mais ils répondent aux demande d’une catégorie de la population qui a besoin d'être tenue par la main avant de vouloir ou de pouvoir s'émanciper. Qui va souffrir d’avoir un maitre et toutes les frustrations que ça implique pour oser enfin penser par lui-même. D’arriver à se rendre compte qu’il est dépendant et manipulé pour pouvoir dire stop. 
Tout a sa raison d’être et chacun participe à sa façon, à l’élévation de l’ensemble. Puisque nous fonctionnons par attraction ou par répulsion. Puis tant que je critique ou juge quelque chose, c’est que ça reflète un conflit intérieur, un aspect de moi-même que je rejette. Là encore, la récurrence, la répétition des expériences m'amènent à la certitude quand à réalité de ce concept.
C’est marrant comme le fait d’accueillir le masculin intérieur me libère de ce regard distorsionné sur les hommes et place sur ma route, des personnes qui sont à intégrer leur polarité inverse. Le comportement de l’autre, les différentes personnalités avec lesquelles je suis en relation, sont le parfait reflet de mon état d’être intérieur. 
Même si je préférerais créer en conscience, un quotidien idéal où tout est facile, agréable, jouissif, joyeux, je me contente de vivre un mieux-être progressif qui me permet d’amplifier ma foi, tout en connaissant des moments de pure joie. 
Cette dimension offre tellement d’opportunités de croissance, de jouissances, que j’apprécie de plus en plus d’être sur terre et "au ciel" en même temps !


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci 

Photos trouvées sur la toile sans les noms des auteurs.