Même si je suis parfaitement convaincue que l’amour sans
conditions est la clef qui ouvre toutes les portes ; celle de la guérison,
je devrais dire l’auto-guérison puisque celle-ci dépend de l’autorisation du « malade » ;
celle du bonheur, l’épanouissement, la réalisation ; celle du bien-être,
de l’harmonie, de l’unité…et je pourrais remplir des pages et des pages en
énumérant les bienfaits de cette énergie source, il reste à définir ce qu’elle
est réellement. Ce qu'est en vérité cet amour si mystérieux. On s'en approche...
De toutes parts, des points de vue différents nous éclairent et on
peut le comprendre aussi à travers son quotidien, sa propre expérience. Les uns
tentent de savoir en étudiant, en fouillant dans les connaissances
accumulées tout au long de l’histoire par l’humanité, en s’adressant aux
mondes invisibles où l’on trouve toutes sortes d’êtres, en se plongeant dans
les annales akashiques, en lisant dans les cartes, le ciel, le marc de café…là aussi, la liste est
longue, d’autres le vivent à partir du cœur, dans leur relation aux autres,
leur rôle de parent, d’amant, d’ami…
Cette diversité me confirme la réalité de l'effet miroir, de l'univers contenu en toute choses.
Chacun selon sa conception de ce qu’est l’amour
tente de le cerner, de le vivre et de le rayonner. C’est la mission de toute
âme que de venir incarner son essence primordiale sur terre et il y a autant de
façon de le faire qu’il y a d’être humain. Ainsi, on ne peut pas dire qu’il y
ait une vérité, une traduction, mais 7 milliards de façon d’interpréter les
énergies de la source. Comme le disent les êtres de lumière reçus par Monique Mathieu.
C’est, selon ce que le lis depuis 2004, le message le plus éclairé qui aborde ce
thème. Évidemment, je n’ai pas lu tout ce qui circule sur la toile à ce sujet
mais je constate qu’à mesure que chacun intègre un peu plus et comprends un peu
mieux, cette énergie, et qu’automatiquement, le collectif fait de même, nous
avançons et recevons en conséquence plus de lumière.
Le principe est toujours
le même, la lumière nous éclaire, notre conscience s’élargit à mesure que nous
vivons plus dans l’amour, que nous ouvrons notre cœur.
Pendant des millénaires, nous avons cru qu’il fallait
donner cet amour aux autres avant de le recevoir et même si ce principe est
réel, il est nécessaire de commencer par faire circuler cette énergie en soi de
façon a pouvoir la rayonner.
Très souvent, dans notre dimension, nous agissons
par calcul, de façon inconsciente la plupart du temps mais lorsque nous donnons
de l’amour, ça n’est jamais vraiment gratuit. Il y a des attentes derrière ce
don, la reconnaissance motive cet élan, de l'autre, de soi-même, de ses talents…
Personne n’est à blâmer puisque pour vivre l’expérience de
l’incarnation, nous venons et traversons les voiles de l’oubli de notre état
naturel d’unité, afin de nous connaitre en tant qu’individu, qu’âme individuelle et de devenir autonome.
Nous avons donc avancé dans notre compréhension de nous-même, de l’amour et du
divin, en imaginant que nous étions séparés des autres, de dieu et de l’amour
et qu’il nous fallait mériter la reliance, la communion. Les églises vont jusqu’à
prescrire des ordonnances, dicter des commandements pour être accepté de Dieu.
De même que pour mériter l’amour, nous comprenons dès l’enfance, qu’il nous
faudra plaire afin d’être aimé. Devenu adulte, nous continuons de la même façon
à séduire afin de trouver un compagnon qui lui-même devra mériter nos faveurs.
Dans la relation filiale, le fait d’être lié par le sang a
permis de vivre un amour sans condition, enfin un peu plus proche de l’amour
divin, puisque très souvent c’est le sentiment d’appartenance et la peur de
perdre qui est la motivation première.
Lisa Gant et Alex Pelling unis plus de 50 fois au Mexique et dans d'autres |
Nous avons tout naturellement associé l’amour
à l’attachement et de cette conception, est né le mariage, la famille, la tribu…
Le
sentiment d’appartenance est encore très vivace puisque nous continuons de
rechercher des maitres, des gourous, de âmes sœurs, des flammes jumelles…afin
de goûter la communion. Mais là encore, comme la peur est le moteur, on retombe
dans la manipulation, les jeux de pouvoir et de séduction.
J’ai toujours ressenti le danger de vivre ce genre d’amour,
le risque d’être attaché, emprisonné et même encore maintenant, la peur
persiste et le fait de préférer le célibat plutôt que de me perdre dans une
relation d’interdépendance en est la conséquence.
Ce qui nous aide à mieux comprendre ce qu’est réellement l’amour,
c’est la connexion à l’âme, au divin, qui est soutenue par les énergies de la
source envoyées en masse. La lumière divine a le pouvoir de rendre les voiles
de l’oubli de plus en plus transparents et nous commençons à voir vraiment la
réalité. Celle concernant notre véritable essence, nos origines divines mais
aussi en même temps, toutes nos fausses croyances concernant le divin, l’amour
et la connaissance.
Les multiples incarnations en troisième dimension nous ont
permis d’apprendre par contraste, à choisir,
à exister en tant qu’individu et à expérimenter toutes les formes d’amour
possibles selon nos différents corps. Progressivement, nous sommes passés de l’amour
gourmand à l’amour besoin, passion, tendresse,
érotique, amitié, harmonie, dévouement, célébration puis l’agapé, l’amour
divin, impersonnel, celui qu’on ressens depuis son propre cœur sans qu’aucun
objet ne l’ait suscité.
Toutes ses étapes où nous avons
perçu des pâles reflets de cette énergie, que certains appellent l’amour
distorsionné, nous ont permis de grandir en sagesse, en esprit et nous sommes
maintenant mûrs pour passer à la phase où une majorité suffisante de gens
peut rayonner cet amour universel de façon à élever le collectif
vers la conscience plus élevée appelée « cinquième
dimension ».
Bien que peu de gens puissent « supporter » et maintenir durablement
ces énergies de haute vibration, leur puissance est telle que leur rayonnement
peut toucher des populations entières par effet papillon. Nous apprenons à
maintenir ce taux vibratoire le plus souvent possible en nous-mêmes et cet acte
constitue la mission de beaucoup de gens
qui se nomment "artisans de la lumière". Là aussi, derrière cette étiquette, il y
a encore le sentiment d’appartenance, le besoin de reconnaissance, qui engendre
le même type de comportement de dominance, de déviance et d'extrémisme, mais peu à peu, chacun libérant ce
qui n’est pas vraiment l’amour inconditionnel, nous sortons doucement de ce
cycle.
Il est clair que ça n’est pas
facile de nager à contre courant mais plus nous libérons les masques et plus la
vérité de qui nous sommes se révèle et confirme notre relation intime au divin intérieur
relié éternellement à la source. La nature même de notre dimension de dualité
nous amène à faire des choix et celui qui nous propulse dans le cœur de la
source, c’est de délaisser la peur.
Elle est ancrée si profondément que nous
devons retirer un à un les voiles tissés par l’instinct de survie, aller jusqu’au
cœur de nos cellules, de notre ADN pour l’en déloger.
Un immense progrès, c’est
d’avoir compris que ça n’était pas en luttant mais en acceptant de porter ces
vibrations lourdes, en les entourant d’amour divin, qu’elles pouvaient se
dissoudre en lui et nous révéler la source en nous-même. C’est une pratique qui
demande de la patience, de la persévérance et à travers elle, non seulement
nous élevons notre taux vibratoire, notre capacité d’aimer sans conditions mais
nous acquérons la force, la détermination. La prise en charge de notre monde
intérieur, la maitrise de nos émotions, nous élève en conscience et modifie
totalement notre relation au monde. Nous ne sommes alors plus victime mais
créateur conscient de notre réalité, notre pouvoir de créer nous est enfin
rendu parce que notre expérience acquise au fil des millénaires nous rend apte
à l’assumer en étant responsable, conscient des conséquences de chacun de nos
actes naissant de nos pensées.
Cette période délicate d’intégration
des énergies et de retour à la source en nous-même, se réalise par l’abandon à notre âme, à notre présence
divine, à la sagesse infinie de la source à laquelle nous sommes éternellement
reliés. Des mises à jour sont nécessaires afin d’être capables de vivre l’amour
inconditionnel en nous-même et avec les autres. Nous devons apprendre à trouver
notre propre pouvoir, l’autonomie, en ayant de l’amour envers nous-même, en
faisant circuler cette énergie en nos corps afin de devenir un, d’être dans l’harmonie.
Dès que nous retombons dans la domination, dès que nous tenons d’imposer quoi
que ce soit, d’accélérer notre progression, de changer quelque chose jugé "mauvais"
en nous, par la contrainte, nous retournons dans la dualité, les rapports de
force. C’est valable aussi dans notre relation aux autres.
Commencer par reconnaitre ses
faiblesses, c’est déjà faire preuve de tendresse envers soi. Dès que nous
cessons de lutter contre quelque chose en nous ou à l’extérieur, nous n'amplifions plus le problème. En acceptant les choses telles qu’elles sont
dans le moment présent, nous retrouvons l’harmonie, la paix, l’amour vrai de
soi qui nous ramène en notre cœur. Et c’est le seul endroit où nous pouvons
communier avec notre âme, le divin intérieur.
Nous en sommes à diviser les cœurs
en nous-même, à les hiérarchiser, à croire qu’il existe plusieurs organes, à
les diviser selon leur valeur. Nous continuons aussi de dissocier le mental, l’ego,
l’esprit de la même façon. Il me semble que c’est encore une vision duelle et
une forme de négation de l’intelligence de la source. Nous rejetons le monde
astral estimant qu’il est inférieur à la cinquième dimension, nous continuons d’évaluer,
de comparer, de juger en somme.
Il me semble que l’amour englobe
tout et que ce qui est considéré comme inférieur est tout a fait légitime et
nécessaire à l’élévation dans ce monde de contraste. J’en viens à constater que
l’ombre et la lumière sont complémentaires, que la peur permet de choisir l’amour,
que le masculin et le féminin sont indissociables et que pour trouver l’harmonie
intérieure, il nous faut être dans le juste milieu.
L’unité implique que rien
ne soit rejeté. Accepter d’être humain tout autant que divin ne veut pas dire
régresser à l’état bestial, instinctif mais utiliser tous nos différents
aspects qui se complètent parfaitement. L’exemple de la façon dont fonctionne
le système digestif, l’estomac, est assez révélateur de la façon dont l’équilibre se créé, dans cette dimension. Le rôle des bactéries est essentiel de même que l’harmonie ventre/cerveau qui dépend de l'équilibre entre les forces en jeu.
Je pense que c’est en intégrant
plus d’amour divin, en unifiant tout ce que nous sommes que nous pouvons nous
élever au-delà de la dualité. Il ne s’agit pas de préférer la lumière qui est
en fait, selon la façon de voir des humains, tout ce que nous qualifions de bon.
Il me semble plus judicieux de libérer nos croyances concernant ce qui est bien
ou mal.
C’est un premier nettoyage que l’amour vrai de soi permet de réaliser.
A moins de le faire, nous ne pouvons pas intégrer l’idée d’unité intérieure et
encore moins d’humanité Une.
Pour revenir au monde de l’astral,
à celui du bas astral même, qui peut certifier que les messages reçus des mondes
invisibles émanent toujours d’êtres de lumière, agissant selon l'amour de la source ?
Les connaissances
religieuses, ésotériques, ont permis un éclairage différent de celui de la matière
unique réalité sur terre. On a opposé longtemps la religion à la théorie de Darwin mais les deux se rejoignent de plus en plus et révèlent aussi la loi de l'Un.
Les tarots, l’astrologie, le chamanisme, toutes les
approches marginales du divin par rapport aux églises, ont nettement amélioré
la compréhension des mondes subtils. Même s’il y a beaucoup de confusion, on ne
peut nier que ça élargisse la conscience.
Nous recevons toujours selon notre capacité à
recevoir. Tant que notre vision de l’amour était limitée, nous ne pouvions pas
imaginer autre chose qu’un dieu vengeur.
Je constate que plus nous aimons
tout ce qui nous constitue et plus nous pouvons aimer l’extérieur. Plus on aime
sa nature « animale » et plus on respecte la terre, le règne animal.
Chaque élément qui nous constitue dès lors qu’il est aimé délivre sa lumière,
son sens, son utilité.
Je râle souvent contre les gens qui nourrissent le
paternalisme, le système patriarcale, mais ils répondent aux demande d’une
catégorie de la population qui a besoin d'être tenue par la main avant de vouloir ou de pouvoir s'émanciper. Qui va souffrir d’avoir un maitre et toutes les frustrations que ça implique pour oser
enfin penser par lui-même. D’arriver à se rendre compte qu’il est dépendant et
manipulé pour pouvoir dire stop.
Tout a sa raison d’être et chacun participe à
sa façon, à l’élévation de l’ensemble.
Puisque nous fonctionnons par attraction ou par répulsion. Puis tant que je
critique ou juge quelque chose, c’est que ça reflète un conflit intérieur,
un aspect de moi-même que je rejette. Là encore, la récurrence, la répétition des expériences m'amènent à la certitude quand à réalité de ce concept.
C’est marrant comme le fait d’accueillir
le masculin intérieur me libère de ce regard distorsionné sur les hommes et
place sur ma route, des personnes qui sont à intégrer leur polarité inverse. Le
comportement de l’autre, les différentes personnalités avec lesquelles je suis
en relation, sont le parfait reflet de mon état d’être intérieur.
Même si je
préférerais créer en conscience, un quotidien idéal où tout est facile,
agréable, jouissif, joyeux, je me contente de vivre un mieux-être progressif
qui me permet d’amplifier ma foi, tout en connaissant des moments de pure joie.
Cette dimension offre tellement d’opportunités de croissance, de jouissances, que
j’apprécie de plus en plus d’être sur terre et "au ciel" en même temps !
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci
Photos trouvées sur la toile sans les noms des auteurs.