mardi 25 février 2014

"Intégrer l'amour impersonnel"...et un message d'Inelia Benz "L'art de ressentir les réactions du coeur"





Toujours attentive à ce que la vie me renvoie par la loi d’attraction, j’apprends à faire le tri entre ce qui est de l’ordre de l’effet miroir et les créations des autres. Même si toute interaction implique une cocréation, elle ne révèle pas forcément la même chose aux deux protagonistes. J’apprends à mieux écouter, à lire l’énergie derrière les mots et à prendre le recul nécessaire afin de ne pas être en réaction mais juste en observatrice d’une leçon de vie. Sans tomber non plus dans l’ingérence, sans chercher ce que l’autre pourrait avoir à apprendre dans la situation. Comme je suis persuadée que nous sommes uniquement responsables de ce que nous vivons, ça implique de ne pas s’occuper des créations de l’autre. Lorsque mon propre espace est bousculé, je regarde d‘abord ce que ça éveille en moi et c’est cette phase qui me pose encore problème puisque lorsque je reconnais mon erreur et l’admets, l’autre en fait une occasion de se grandir oubliant totalement qu’il n’est pas parfait. Je me dis que la victime réagit encore et en l’entourant d’amour, elle se transforme livrant des qualités telles que l’empathie, le sens de la fraternité, l’absence de jugement, la sensibilité…
Chaque émotion, défaut, contient les deux polarités énergétiques et devient défaut lorsqu’il y a un excès de lumière ou d’ombre. En se situant dans le cœur, celui-ci peut amener l’équilibre et la vision neutre. Ainsi, rien en soi n’est rejeté, refoulé mais juste rééquilibré. J’avoue que ça n’est pas facile et que très souvent, il me faut un certain temps de pause pour arriver à me situer dans l’espace neutre du cœur.



Ce matin, lors de ma connexion à la Terre Mère, j’ai spontanément contacté le Père Céleste. Une fois de plus, ces représentations mentales sont des repères, une façon de mettre en évidence l’aspect sécurisant de la source père mère, la familiarité, la proximité. De porter l’attention et donc d’activer ses qualités en moi par la reconnaissance et la gratitude. Même si ces images sont très enfantines, elles nourrissent le besoin de l’enfant intérieur de se sentir aimé et soutenu. Puis, ce petit rituel me permet de recontacter mon propre pouvoir, d’inviter le masculin et le féminin intérieurs à s’harmoniser aux énergies de la source, à s’exprimer dans l’amour et le respect mutuel. Cette prédisposition m’aide à me centrer et à m’ancrer.
J’ai quelques indicateurs qui me montrent lorsque je suis alignée sur la fréquence de l’amour et le premier est la spontanéité. Comme c’est un réflexe non réfléchit, raisonné, il est toujours « vrai ». Ce qui ne veut pas dire qu’il soit juste, mais simplement authentique dans le moment présent, révélant mon état d’être, mon inconscient, mes ombres, ma lumière…Tout ce que je porte à l’intérieur et qui se manifeste à travers les mots, les gestes…
La vie elle-même, les personnes que je rencontre, les situations reflètent cet état et ce qui apparait en ce moment c’est la nécessité de trouver l’équilibre en toutes choses. Je ne cherche plus à exprimer uniquement la lumière mais bien plus à équilibrer l’ombre et la lumière, à les réunifier en partenaire égaux.

J’ai toujours des relents de jugement bien mal mais comme je n’en fais pas une critique, mais l’utilise plutôt pour revenir au centre, ça me permet d’être dans le juste milieu. Entre réagir et exprimer son point de vue, il y a une différence au niveau énergétique et dans l’origine de son émanation. Une énergie qui s’exprime à partir du corps émotionnel sans avoir été filtrée par le cœur, sera agressive est destructrice.  Si par contre on prend le temps de l’entourer d’amour, de compréhension, libérant la charge énergétique polarisée, elle s’exprimera sans violence. Pour le moment j’intègre la théorie, réalise les mises à jour au niveau du mental afin que ces vérités soient appliquées naturellement. 






Le besoin d’avoir raison et d’être sûr de son propos, pousse très souvent à rechercher des maitres, des enseignants qu’on pense être plus sage que soi. J’ai choisis de prendre le risque de dire des choses qui ne sont pas forcément en accord avec la pensée générale afin d’inviter mon sage intérieur à se manifester. Est-ce plus prétentieux de chercher sa propre sagesse et maitrise intérieures que d’affirmer être un humain divin ?
Je constate que pour ce faire, pour trouver la souveraineté, l’équilibre des polarités est indispensable. La notion de liberté suppose de se détacher du résultat, des attentes et d’agir avec les autres comme on voudrait qu’il se comporte envers soi. Mais là aussi, c’est en étant juste vis-à-vis de soi-même que ça peut être réalisé. Et qu’est-ce que la justice sinon l’équilibre. Il ne s‘agit pas de correspondre aux normes de la morale mais d’agir selon son propre cœur.

Je constate aussi que c’est très souvent la peur qui génère les comportements et pour être juste, il nous faut libérer celle-ci puisqu’elle fausse totalement l’entendement. Encore une fois non en la niant ou en la refoulant en la jugeant mais en utilisant son énergie lumineuse. Le besoin de justice peut amener à accuser à son tour et ainsi rester bloqué dans le triangle émotionnel mais si cette énergie est accueillie, elle devient alors une façon de se diriger dans la vie. De pouvoir donner son opinion sans violence ni besoin d’avoir raison. Bien qu’on puisse se dire qu’une fois qu’on est en paix, on ne s’exprime plus concernant l’extérieur, nous sommes individualisés, et vivons dans un monde où la parole nous permet de nous affirmer, de donner notre point de vue.
Il me semble que l’équilibre entre dire et se taire soit aussi à trouver. A l’image de notre constitution ; un individu faisant partie de l’Un, en trouvant l’équilibre entre l’humain et le divin, en réunifiant tous nos aspects, nous pouvons exprimer notre singularité tout en étant en harmonie avec la source.
C’est clair que ça représente un challenge mais en même temps, nous pouvons grandir en sagesse, en amour en étant attentif à rester centré et équilibré. Et il me semble que ce soit le propos de cette incarnation présente.

J’ai reçu un mail hier, auquel j’ai commencé à répondre et juste avant de l’envoyer, je me suis rendue compte que ma première lecture était totalement faussée et donc que ma réponse pouvait amener un malentendu. J’ai dû me centrer, associer l’ego au cœur pour lire le mail objectivement, en oubliant que celui-ci m’était adressé. J’ai essayé de voir ce que l’autre voulait réellement dire plutôt que d’interpréter selon mes attentes et besoins.   

C’est la même chose quand je lis un message quel qu’il soit ? Je vais réagir selon mes croyances et classer en vrai ou faux selon ce que ça éveille en moi. En fait, je me rends compte que je trie selon mes préférences, mes croyances et me préoccupe très peu du point de vue de l’autre finalement. J’ai plutôt tendance à vouloir amplifier mes croyances par la reconnaissance que j’appelle la résonance. D’un autre côté, je me construis selon mes croyances, me définit de cette façon, vis-à-vis de l’extérieur et c’est sans doute là le piège.
Là encore, je suis poussée à libérer l’attachement aux croyances, à revenir à l’essentiel, au ressenti, au cœur afin d’être, d’exister, non plus selon ce que je croie, mais selon ce que je suis véritablement, essentiellement. 
Certainement que la peur de perdre mon identité, mon individualité se cache derrière tout ce que je vis en ce moment. La peur de se fondre dans le tout et de s’y perdre, exactement la même que lorsque je ressens des vagues d’amour puissantes et que j’ai peur de m’y abandonner.

Pourtant ça serait tellement plus facile de s’abandonner à l’amour plutôt que de chercher l’équilibre sans arrêt ! Il semble que je sois invitée à lâcher l’ego, le sens de la personne, mais en même temps, tant que la peur n’est pas traitée, tout mon regard sera faussé et je ne pourrais pas faire ce pas dans le vide.  
Essayons d’accueillir cette peur qui semble interférer dans ma compréhension de l’individualité et du sens de la propriété, d’en minimiser l’impact, de la rendre neutre…
Ce texte d’Inelia Benz tombe bien, merci les synchronicités pour ce rappel! 








"L'art de ressentir les réactions du cœur"


par Inelia Benz

La manière dont nous réagissons est très importante car elle est l’empreinte vibratoire qui créée notre réalité. Ce n’est pas contrôler nos réactions spontanées ou camoufler nos émotions négatives. Il est plutôt question de compter jusqu’à dix, et ensuite, d’observer nos réactions vis-à-vis ce qui se présente devant nous. Après cela, on regarde si la réaction nous blesse ou nous fait du bien. Si elle nous blesse, alors il faut se retirer et la regarder sans la juger. 
Et ensuite se mettre à la place de chacun des participants, car dans l’état d’unité nous sommes aussi chacun des participants.
Permettez aux émotions de s’exprimer, remerciez-les et ensuite remplacez-les simplement par de l’amour, de la gratitude et de la joie.

Ne soyez pas effrayé par le fait d’oublier ou de perdre quelque chose, que ce soit une situation, un souvenir, ou un apprentissage. Continuez de faire les choses telles que vous sentez devoir les faire, mais libérez-vous de toutes celles qui vous blessent, et avancez. Si l’émotion négative est trop forte, alors simplement, respirez à l’intérieur de votre cœur (en votre centre cœur) aussi longtemps que cela est nécessaire, en mettant votre attention sur lui et en observant le monde de ce point de vue.

Tout au long de votre vie, vous aurez maintes opportunités de pratiquer cet exercice encore et encore. Plus vous le pratiquerez, plus il vous sera facile de créer un espace de calme et de paix en vous-même.


Après l’intégration de l’amour inconditionnel de soi, qui n’est pas toujours libre de circuler en dedans, celui de l’amour impersonnel semble frapper à la porte de mon cœur. L’accueil de la peur de se perdre a au moins calmé les questions à ce sujet…


Vous pouvez diffuser ce texte ("Intégrer l'amour impersonnel") à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci