La clarté qui revient me remplit de gratitude ce matin. J’ai
essayé de travailler sur mon projet hier, pendant toute la matinée et déjà,
pour écrire le message quotidien du blog, j’ai dû m’y reprendre à trois fois.
Habituellement, ça sort tout seul, le mental est synchrone et je n’ai pas trop
à réfléchir. Là, ça coinçait régulièrement, je devais recommencer afin d’être
de bonne foi. Je n’arrivais pas à m’aligner sur le cœur et en me relisant je
voyais l’expression du corps émotionnel bousculé. J’ai parlé plusieurs fois à
mon âme, au divin intérieur, pour retrouver l’équilibre et arriver à écrire
honnêtement. J’ai pratiqué l’échelle émotionnelle qui consiste à chercher la
croyance cachée derrière une émotion et j’en ai conclu que des peurs subsistaient
en même temps qu’une confusion tout à fait logique.
En effet à chaque fois que
j’essayais de me mettre à mon projet, c’était si confus que je n’avançais pas
et comme le message du matin avait révélé des accusations de « malhonnêteté »
que je portais envers d’autres, j’arrivais à me dire que selon la technique du
miroir, je portais ces mêmes accusations à mon encontre. Ce n’est pas tout à fait de malhonnêteté dont
il s’agit mais d’incohérence, ça revient un peu au même. Je décelais un manque
d’authenticité qui amenait la confusion.
En effet, comment parler de techniques
pour se libérer du passé tout en continuant de prendre des cachets, d’affirmer
par ce geste, être « malade », avoir besoin de panser des plaies. C’était
pourtant évident mais je n’ai pas réussi à voir ce problème, cette
contradiction.