lundi 3 février 2014

Quoi que je fasse ou choisisse, je suis aimée éternellement


Juan Carlos Casado



En ce moment, c’est le règne de la confusion qui mine beaucoup de personnes, conscientes ou non de leur origine divine. Le besoin de clarté, de justesse et de lumière devient urgent. 
Lorsqu’on guérit l’enfant intérieur et donc en même temps l’âme, bien que la vie se manifeste de façon beaucoup plus agréable, fluide, il reste un sentiment d’incomplétude, de manque et de vide. Même si je suis la guidance de l’âme pour réaliser ce que je crois être son rêve, des questions restent sans réponses et le manque d’assurance est aussi présent. Il est clair que le fait de connaitre son âme, de suivre sa guidance rend la vie beaucoup plus joyeuse et facile quand on lui fait confiance, mais la vérité de l’âme est subjective. Sa vision est conditionnée par la dualité. Elle se fixe des objectifs de croissance en venant s’incarner et ce fait même démontre qu’elle n’a pas accès à toute la connaissance. Également, elle arrive chargée d’un bagage lourd, de blessures à guérir et ne peut donc pas être parfaitement objective. Elle permet d’accéder à une dimension de connaissance plus large mais qui reste limitée et conditionnée.



Je ne peux donc pas me fier à sa vision si je veux connaitre la vérité de tout ce que je suis. Je n’en  aurais qu’une vision incomplète. Là aussi, il est bon de développer. Le corps physique a sa vérité, sa perception des choses et de la vie selon les 5 sens. Les émotions de l’instant sont aussi vraies par rapport à la personnalité, au vécu. Une émotion répond à une stimulation, c’est un réflexe conditionné par les croyances, elle exprime donc sa vérité du moment, relative au passé. Les pensées répondent aussi à certaines croyances basées sur la notion de bien et de mal. Au niveau de la personnalité humaine, la réalité est très subjective puisque conditionnée par le vécu, les blessures de la personnalité et de l’âme. Celle-ci permet de connaitre l’inconscient, les blessures qu’elle porte afin que nous puissions les guérir. C’est à travers notre enfant intérieur qu'elle exprime les traumas crées par le manque d’amour et l’ignorance. Il affirme donc sa réalité selon un conditionnement particulier, totalement subjectif.
Il y a donc le chemin de l’âme qui consiste à guérir le passé, en étant relié à son ressenti et son intuition et en faisant appel à la conscience qui vient alors infuser l’amour et la lumière, qui permettront d’effectuer les libérations. La lumière met l’ombre en évidence, c’est à dire tout ce qui n’est pas conforme à l’amour vrai et à la vérité divine. Mais une fois guéri, même si la vie est plus douce, le sentiment d’incomplétude reste présent, la vision duelle persiste tant qu’on voit les choses à travers l’âme. Elle a une vision élargie par rapport à la personnalité mais elle demeure dans la dualité. Elle voit les choses selon le passé et le futur, selon la notion de bien et de mal puisqu’elle cherche à s’améliorer. Même si elle a plus de connaissance que l’humain, elle n’a pas la vérité absolue, elle n’est pas totalement dans l’amour puisqu’elle se juge imparfaite. Elle cherche à comprendre ce que sont l’amour et la lumière. Elle a de fausses croyances, vit les émotions inhérentes à la dualité puisque pour se positionner, il faut être stimulé d’une façon ou d’une autre, selon les croyances ou selon le ressenti. On peut dire qu’elle est à mi-chemin entre l’humain et le divin. Tant au niveau de ses connaissances que de sa constitution. J’avoue que j’ai du mal à être objective et les questions d'avant hier, (je ne sais plus trop), remontent encore.
Puis, il y a le chemin qui mène à la source père mère, aux vérités universelles, à l’être éternel. Bien que celui-ci commence par la connaissance du monde invisible le plus proche de la troisième dimension, donc l’astral, il ne s’arrête pas là. Ce n’est qu’une étape et même s’il a fallu des millénaires pour y accéder, ça n’est pas du tout une fin en soi. Et surtout ça n’est pas ma demeure éternelle.








En faisant totalement abstraction de ce que j’ai pu lire à propos de l’ascension, qu’elle est ma quête véritable, mon objectif premier ? Qu’est-ce qui me porte, quelles sont les énergies prédominantes en moi, depuis mon enfance ? Pas celles qui étaient récurrentes telles que la peur mais celle que porte mon être véritable? Quelles sont ses valeurs ? La liberté, l’amour, la paix, la communion et la vérité. La liberté, c'est-à-dire le fait de ne pas être conditionnée par quelque chose qui n’est pas ce que je suis. Ce qui demande de connaitre la vérité de qui je suis. L’amour qui est un état de joie permanent, un élan à offrir, à être dans l’échange, le partage, à être relié dans la paix, à tout ce qui est, à communier. La paix qui dépend de la liberté d’être et d’aimer, qui est un état où le conflit, la dualité n’existent plus. Et avant tout, la vérité, la connaissance pure, de ce que je suis vraiment une fois tous les masques, les illusions, les couches éphémères retirées. Celle du monde dans lequel je vis, celle de l’univers et de la source.
Bien que cette quête puisse sembler inaccessible, c’est là que la foi intervient. Celle en l’humain divin que je sais être. Je pourrais en douter puisque cette connaissance est le fruit de mon expérience, elle-même relative. Néanmoins c’est quelque chose maintenant d’indubitable même si c’est difficile à expliquer puisque ça relève de l’invisible, l’impalpable. La vie de tous les jours me le prouve et le fait même de créer sa réalité selon ses croyances en est la preuve.
Je t’appelle donc, présence divine a éclairer mon ignorance, à me guider vers toi. A élargir ma conscience, à embrasser mon âme, à unifier tout ce que je suis. La seule certitude que j’aie, c’est ta présence en moi, mais maintenant, je veux te connaitre, savoir qui je suis en vérité. Au-delà de la souffrance, de la dualité, de cette dimension et celle de l’astral.

Est-ce que je peux te percevoir dans ce corps, à partir de cette dimension ? Communiquer avec toi, recevoir des réponses ? Est-ce que tu t’exprimes aussi à travers mon âme ? Est-ce que celle-ci a conscience de ton existence, est-ce que vous êtes reliés ? Je suppose que tu englobes tout ce que je suis, depuis ma personnalité jusqu’à mon âme mais en a-t-elle conscience ?
Si tu es amour et lumière, je n’ai pas à craindre ta présence. Maintenant que j’ai libéré des croyances erronées à ton sujet, que j’ai goûté ta présence, je suis prête à me laisser absorber en toi. Puisque les aspects de ce que je suis, que je connais, sont éphémères et donc illusoires, je veux connaitre ce que je suis de toute éternité. Savoir dans quelle direction aller. Il est vrai que des peurs subsistent, celle de ne plus avoir de goût pour cette vie, d’être encore plus inadaptée, mais j’ai aussi confiance en ta bienveillance, au fait que tu agisses avec sagesse et que tu aimes tes créations.

Je ne sais pas comment se déroulera la journée puisque j’ai encore envie de dormir, à 10h30 et que je n’ai le goût de rien. Même pas faim ! Chère âme, ne craint rien, mon appel ne remet pas en question notre relation, notre intimité ni même ta valeur. Tu sais que je crois que tout a une raison d’être, qu’il n’y a pas de hasard. Nous sommes unis, ensembles sur ce chemin et tout comme mon ego n’a pas disparu, du moins le sens de l’individualité ne s’est pas évanoui en s’associant au cœur, il n’y a pas de raison pour que tu disparaisses. La source ne détruit pas elle transforme, rien ne meurt vraiment. Même si nous savons que cette vie est éphémère et illusoire, ça ne nous empêche pas de nous lever chaque matin avec enthousiasme. Notre projet commun reste d’actualité mais plutôt que d’être un besoin il vaut mieux que ce ne soit qu’une direction, un possible. L’attachement n’est pas l’amour et seule cette énergie peut porter toute chose avec légèreté et joie.

J’ai l’impression d’un vide maintenant que la peur n’est plus trop présente. C’est comme si j’étais attachée à mes émotions, comme si je craignais de m’ennuyer, de ne plus exister sans elles. Plus l’heure de la réalisation de mon  projet s’approche et plus les certitudes s’évanouissent ! C’est au moment de m’investir dans le monde, d’aller vers l’extérieur, que je fais face au vide en moi !







Alors une fois de plus, je vais rester calée sur l’idée et la sensation que tout est bien. Maintenir la paix intérieure, la foi en la vie, en l’amour et la lumière de la source et la seule certitude du moment, c’est d’être un humain divin. Malgré que tout s’effondre, que tout me semble illusoire et irréel, je n’angoisse pas. Ni tristesse ni joie, ni peur ni assurance, ni envie ni dégoût, c’est peut-être ça le juste milieu.
Cet état est peut-être dû au fait que je diminue les doses de cachets mais comme je fais selon l’élan, sans trop y réfléchir et que ça ne créé pas de panique, je continue en ce sens. Pour me connaitre vraiment, il me faut retirer une à une les fausses croyances, tout ce que la peur a construit, libérer toute émotion afin que la source s’écoule sans interruptions. Puisque finalement ce qui en moi est réel et éternel, c’est cette énergie divine, celle qui me donne la vie, qui a façonné mon corps physique, mon âme nue et qui anime mon être. L’âme a apporté avec elle ses conditionnements, ses croyances, ses espoirs et ses rêves. Peut-être qu’elle est consciente que le but de son parcours c’était juste d’apprendre. Ou si elle ne l’était pas, aujourd’hui, elle est au courant. Choisiras-tu de revenir à la source chère âme ? Il n’y a rien à craindre en faisant ce choix puisque selon l’intelligence de la source, tout est prévisible. Il n’y a rien à renier mais juste accepter ce qui est, sans s’y attacher ou s’y identifier. Tu peux être soulagée de libérer l’excédent et de retrouver le chemin de la demeure éternelle. Même si nous ne savons pas encore très bien ce qu’est l’amour, nous avons déjà une connaissance plus pointue de ce qu’est cette énergie. Et si ton but premier, c’est de progresser, aller vers la lumière ne peux que te satisfaire.    
Pour le moment nous sommes sur cette terre et nous devons assumer les besoins du corps physique. Continuons de vivre dans la paix, d’avancer ensemble et de construire notre quotidien dans l’harmonie, dans l’unité de tout ce que nous sommes. De libérer tout ce qui n’est pas aligné sur l’amour. Laissons le passé s’en aller et abordons la vie en confiance, dans l’instant, en restant unie dans le cœur, en laissant émerger la joie d’être tout simplement.
Avant d’aller en courses, je m’en vais accueillir ses états d’âme pour qu’ils ne se manifestent pas dans la matière.

Rien de tel que l’action pour sortir de la prison du mental quand il se met à questionner. En relisant, je peux faire la liste des choses qui me restent à libérer avant d’être à l’aise dans l’élaboration de mon projet. La confiance en soi et l’assurance du soutien du divin, je vais me simplifier la vie en nommant la présence divine et l’âme : le divin. De cette façon, pas de distinction, pas de conflit, c’est juste une histoire entre ciel et terre, une histoire d’amour entre l’humain et le divin que je suis. Ce qui est essentiel c’est de garder le contact et l’intimité, de savoir que quoi que je fasse, choisisse, je suis aimée éternellement.


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci

Bien que ça puisse paraître prétentieux, ça participe au processus de guérison, par l’amour de soi en sachant poser des limites et ainsi équilibrer le masculin et le féminin intérieur…