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Edwin Kats |
Les jours s’écoulent tranquillement malgré le tumulte
extérieur et plus j’accepte ce qui se vit en moi, moins l’entourage me
perturbe. Une voisine a enterré sa mère et pour l’occasion, elle a reçu sa famille
éloignée et un homme emménage avec deux enfants en bas âge, ça déménage, c’est
le cas de le dire ! Je n’ai même
plus besoin de construire une bulle de lumière dorée pour me protéger puisque
le contact permanent avec le divin me donne un sentiment de complétude, comme
si j’étais une famille, une tribu. Le fait de personnifier la source, tout
comme mes corps mental, émotionnel, mon ego, l’enfant intérieur, mon âme et ma
présence divine, est un moyen de rendre la relation intime, de ressentir l’unité puisque je les considère à
"égalité", tous aussi légitimes les uns que les autres. Même si le point de vue
de l’esprit est plus large, et si je tente de voir à travers ces yeux là, je ne
rejette pas pour autant celui des autres et privilégie le regard avec les yeux
du cœur, celui qui est au milieu, entre mon humanité et ma divinité. Je ne compare
plus l’âme et l’esprit puisque ça créé une division intérieure. Je continue de
leur parler individuellement mais c’est plus une façon de reconnaitre le masculin et
le féminin intérieur. Tout ceci a pour but de restructurer le
mental, de lui donner des points de référence, des repères et de sentir, l’intimité avec les dimensions les plus
éclairées de mon être.