dimanche 2 février 2014

L'élan de l'instant


Edwin Kats

 
Les jours s’écoulent tranquillement malgré le tumulte extérieur et plus j’accepte ce qui se vit en moi, moins l’entourage me perturbe. Une voisine a enterré sa mère et pour l’occasion, elle a reçu sa famille éloignée et un homme emménage avec deux enfants en bas âge, ça déménage, c’est le cas de le dire !  Je n’ai même plus besoin de construire une bulle de lumière dorée pour me protéger puisque le contact permanent avec le divin me donne un sentiment de complétude, comme si j’étais une famille, une tribu. Le fait de personnifier la source, tout comme mes corps mental, émotionnel, mon ego, l’enfant intérieur, mon âme et ma présence divine, est un moyen de rendre la relation intime, de ressentir l’unité puisque je les considère à "égalité", tous aussi légitimes les uns que les autres. Même si le point de vue de l’esprit est plus large, et si je tente de voir à travers ces yeux là, je ne rejette pas pour autant celui des autres et privilégie le regard avec les yeux du cœur, celui qui est au milieu, entre mon humanité et ma divinité. Je ne compare plus l’âme et l’esprit puisque ça créé une division intérieure. Je continue de leur parler individuellement mais c’est plus une façon de reconnaitre le masculin et le féminin intérieur. Tout ceci a pour but de restructurer le mental, de lui donner des points de référence, des repères et de sentir, l’intimité avec les dimensions les plus éclairées de mon être.

samedi 1 février 2014

AIME






Mon cœur déborde de compassion, ce matin ! Beaucoup d’humains divins, conscients ou non de leur origine, vivent en ce moment de grands bouleversements et la détresse de certains m’ouvre le cœur, me remplit de compassion et en même temps d’espoir, au lieu de m’anéantir et de me plonger dans la douleur devant mon impuissance, comme ça m’arrivait avant. Espoir et compassion pour tous ceux qui ressentent les influences de la source et en sont chamboulés. Le moment où l’humain lâche prise, c’est toujours lorsqu’il se trouve devant le choix unique, ultime et essentiel ; l’amour ou la peur. Être bouleversé, c’est le signe que le cœur s’ouvre, qu’une magnifique opportunité de faire circuler l’amour en soi, la tendresse, et d’être en contact directe avec la source de vie, est à portée de main, de cœur ! Quand nous réalisons notre impuissance mentale, si nous abandonnons la lutte, l’esprit peut alors agir. Je le vérifie à chaque fois qu’une émotion se présente et que je la vis sans m'y identifier.
Quand on ne sait pas du tout ce qui nous arrive, on peut certes paniquer mais quand on a foi en l’amour, quand on sait qui on est en vérité, quand on connait le processus de libération des émotions, quand on a goûté le bien-être, la paix de l’esprit, il n’y a plus qu’à se laisser « être ». A vivre les émotions qui sont là, maintenant, et ainsi les libérer. Tant qu’on essaie de vivre ce processus au niveau du mental, on reste limité, coincé dans la peur, le passé, ou le futur alors que la libération vient de l'acceptation du moment  présent. 

vendredi 31 janvier 2014

Sur le chemin de l'équilibre énergétique...





C’est devenu récurent, dès que je me tourne vers l’extérieur pour comprendre de quoi je suis faite, ça créé la confusion ! C'est tout à fait logique puisque le désir de mon âme et de ma personnalité humaine, c'est de trouver l'autonomie à tous les niveaux. On ne peut trouver sa propre lumière par les connaissances extérieures qui restent théoriques. Le fait de distinguer les corps en ayant une vision dualiste, tant qu'on se situe dans le mental, complique considérablement les choses. Ce n'est qu'à partir du cœur que la notion de dualité est remplacée par celle de complémentarité. 
Il me faut revenir à la simplicité, me fier à mon propre vécu, à mon ressenti, et continuer de lâcher prise, afin d'être dans le cœur et pouvoir suivre l’âme en toute confiance. 
Quand je m’adresse à ma présence divine, je suis tout à fait à l’aise, en "famille" mais quand je lis quelque chose à son sujet, ça devient très distant et les vieux schémas supérieur/inférieur refont surface. 
Je reviens donc à la base de tout; l’amour pour tout ce que je suis et la confiance que tout est bien, que je reçois exactement ce qui m’est nécessaire pour intégrer les énergies de la source, dans l’instant. Je ne pense plus en termes de guérison puisque la vie me montre que les peurs bien que toujours présentes, ne créent plus de drames et ne font plus obstacle à mon bien-être. La voiture est réparée et le conduit ramoné dans les règles de l’art.

jeudi 30 janvier 2014

"L'Art de faire la paix spirituellement" Jeshua via James Twyman, leçon 25





Compassion : Tous les êtres s’efforcent de se libérer d’un asservissement. C’est le plus grand besoin naturel de l’âme, même lorsqu’elle est ennuagée et obscurcie par le désir égoïste qui semble bloquer son retour à la grâce.
La connaissance du Soi-Supérieur est reliée avec le mental du Soi-Inférieur, qui cherche à comprendre ce qu’il ne peut pas totalement comprendre. Chaque cellule de chaque corps contient le plan détaillé du « Maître Réalisé », et c’est pourquoi, aucune chose de ce monde ne satisfera cette partie de vous, qui est la plus importante.
Votre Soi-Inférieur suit toutes les routes qui semblent le libérer ou lui donner satisfaction, cependant, sa devise est « Chercher sans jamais trouver ». En dépit de cela, vous avez tout de même découvert un nouveau sentier, celui qui vous éloigne des promesses vides de ce monde et vous ne nierez plus le cadeau que vous cherchez.

Chère âme...précieuse partenaire


Thaïs Lovinja


Je constate que nous sommes nombreux à vivre de grands bouleversements et la foi, l'intimité avec son âme, sont une ancre. J’ai passé la journée d’hier, remplie d’une belle énergie, de joie, un sentiment de liberté, de puissance, jusqu’au moment où je suis tombée sur un texte qui explique ce que sont l’âme, l’esprit et l’enfant intérieur. Je n’ai pas tout lu parce que ça bloquait. La sensation de voir l’âme considérée comme un "sous-produit", m’en a empêché et j’ai fini par conclure que si l’âme devait se rendre à l’esprit, je le vivrais en temps voulu. J’étais réveillée à 3h et commençais à noter mes impressions en étant divisée intérieurement. J’ai remarqué que j’avais déjà eu cette même réaction la fois où j’étais en train d’écouter un message du site « autres dimensions » et que j’avais été absorbée dans la sensation de ne faire qu’un avec le tout. C’était troublant puisque ça me ramenait à une expérience de sortie du corps où j’avais été marquée par la pensée « à quoi bon ! » La vision du monde totalement illusoire m’avait amenée à faire cette conclusion à un moment de ma vie où j’étais dans le rejet de l'incarnation et de mon corps physique ce qui n’avait pas du tout amélioré mon état d’esprit. Cependant, cette expérience m’avait permise de savoir que je n‘étais pas seulement ce corps puis de remettre en question la réalité du monde, des humains, leur vérité. J’étais déjà marginale et plutôt anarchiste et cet épisode m’a confortée sur cette voie sans pour autant m’extraire du rôle de rebelle.
En 2010, je lisais tous les messages du site « Autres dimensions » que je trouvais très cohérents mais qui m’éloignaient trop de la réalité terrestre et risquaient de me faire rejeter mon corps physique que je commençais enfin à apprécier et à pouvoir guérir. 

mercredi 29 janvier 2014

"La réalité du manque", message du collectif Ashtar, via Simon Leclerc



Nous portons tous à divers degré, un sentiment de manque affectif qui nous pousse à chercher notre moitié, la reconnaissance extérieure, l'approbation de nos pères...C'est en nous-même que nous trouvons la complétude, au centre de notre cœur, en s'abandonnant en confiance au divin intérieur, l'abondance de l'amour, la source d'eau vive s'écoule éternellement.
Je vous laisse apprécier ce message qui me touche particulièrement et résonne fortement en moi. L'amour vrai de Soi, l'acceptation de nos aspects fragiles, remplit de gratitude et cette fréquence attire l'abondance tout naturellement. Quand à la source, l'origine et la façon de recevoir cet enseignement, seuls votre coeur, votre âme peuvent vous certifier sa véracité, pour ma part, le doute n'a jamais eu sa place et par l'expérience, la pratique de l'accueil des émotions, c'est devenu une certitude.



Processus de libération, d'auto-guérison, suite..."La reine des neiges" d'après le conte d'Andersen


Sljapko Lokic



Plus la date du stage approche et plus je me sens stressée. Je fais en sorte de rassurer le mental par des raisonnements logiques, afin qu’il n’amplifie pas la peur. Puis je prends en charge les tensions dans le corps, qui se révèlent lorsque j’appelle la peur à se montrer. Comme je sais que le processus est efficace, j’ai décelé un blocage au niveau inconscient, concernant ma capacité à réaliser correctement cet exercice. La foi est indispensable dans le processus de guérison et constitue 50% de celle-ci. Pour le moment c’est tout ce que je me sens capable de faire. Je n’ai absolument rien préparé et ne cherche même pas à gagner de l’assurance à ce niveau là puisque tant que la charge émotionnelle est trop forte, elle perturbe tout processus de création, brouille l’écoute et empêche l’action. J’ai donc accueilli le manque de confiance en soi et je m’interdis de lire les messages qui parlent de l’ascension. Comme j’ai tendance à me critiquer, à me dévaloriser par comparaison, ça n’est pas l’idéal pour gagner la confiance en soi. Le fait de parler de guérison est assez frustrant parce que ça donne le sentiment d’avancer trop lentement, d’être à la traine. Le traitement des peurs me semble sans fin et bien souvent je dois accueillir cette énergie de découragement, de sensation de tourner en rond. Mais d’un autre côté, on ne peut continuer d’avancer dans le déni, faire semblant de progresser alors que des peurs subsistent et présenter une image de vainqueur pour rendre la foi en l'humain divin crédible. Oui, « ça marche » mais pas de la façon dont on l’imagine, à l’ancienne.