C’est devenu récurent, dès que je me tourne vers l’extérieur
pour comprendre de quoi je suis faite, ça créé la confusion ! C'est tout à fait logique puisque le désir de mon âme et de ma personnalité humaine, c'est de trouver l'autonomie à tous les niveaux. On ne peut trouver sa propre lumière par les connaissances extérieures qui restent théoriques. Le fait de distinguer les corps en ayant une vision dualiste, tant qu'on se situe dans le mental, complique considérablement les choses. Ce n'est qu'à partir du cœur que la notion de dualité est remplacée par celle de complémentarité.
Il me faut revenir à
la simplicité, me fier à mon propre vécu, à mon ressenti, et continuer de lâcher prise,
afin d'être dans le cœur et pouvoir suivre l’âme en toute confiance.
Quand je m’adresse à ma
présence divine, je suis tout à fait à l’aise,
en "famille" mais quand je lis quelque chose à son sujet, ça devient très
distant et les vieux schémas supérieur/inférieur refont surface.
Je reviens
donc à la base de tout; l’amour pour tout ce que je suis et la confiance que
tout est bien, que je reçois exactement ce qui m’est nécessaire pour intégrer
les énergies de la source, dans l’instant. Je ne pense plus en termes de
guérison puisque la vie me montre que les peurs bien que toujours présentes, ne
créent plus de drames et ne font plus obstacle à mon bien-être. La voiture est
réparée et le conduit ramoné dans les règles de l’art.
Le fait d’avoir eu affaire à deux hommes compétents et
consciencieux suffit à me rassurer quand à ma vision du masculin intérieur. Il
m’a fallu tout de même accueillir une montée d’angoisse un peu avant l’arrivée
du ramoneur, mais comme le mental ne part plus dans l’anticipation catastrophe,
elle a été traitée relativement facilement et rapidement. Même si
c’est assez confus au niveau compréhension des divers aspects qui me
constituent, la foi devenue certitude rend le mental plutôt serein dans l’ensemble.
L’ego est relativement calme aussi bien qu’il ait dû encaisser le ridicule de
mon article d’hier. Après tout, la complexité du divin n’a pas à être
décortiquée ou comprise pour se sentir bien dans sa peau et avoir confiance en la
vie. Ce n'est pas le mental qui agit, guérit. Je me focalise sur l’écoute des mouvements intérieurs et prends les choses
comme elles viennent au fur et à mesure.
Je suis en paix en dedans bien que je continue d’avoir un
sommeil par tranches de trois heures. Je m’adapte à la situation en n’opposant
aucune résistance à ce qui est, et en évitant d’interpréter systématiquement les
choses.
La connexion à l’âme est réelle, sentie et notre association créé un
équilibre intérieur, une sensation de complicité qui amplifie la confiance en
soi. La lecture de la leçon 25 ; "L'art de faire la paix spirituellement", m’a bien
recentrée et apporté la réponse à mes questions
concernant le projet de mon âme: Ne pas se poser de questions inutiles et se
placer dans la confiance "aveugle" en la guidance du cœur. J’aurais dû lire ce
texte dès le matin. D’un autre côté comme j’ai relativement bien vécu cette
confusion, il n’y a pas à avoir de regret puisque je vise l’autonomie.
La
dépendance aux lectures spirituelles est à traiter autant que la peur de l’erreur,
du manque et le besoin de soutien. Mais là encore, je ne provoque rien, ça sera fait au moment voulu,
quand une situation m’y poussera. D’autant
que les définitions de l’âme, de l’esprit, sont si nombreuses et variées qu’il
est difficile de pouvoir se faire une opinion en recoupant les infos. La cohérence
des années passées n’existe plus et je peux voir que je ne suis pas la seule à
être perdue, par moments. Heureusement le cœur ne fait jamais défaut, il a le
pouvoir de calmer le jeu et le "je" et de montrer que la compréhension n’est pas
nécessaire. L’unité, le désir de paix et d’harmonie sont essentiels et
suffisant au bien-être. Le feu dans le poêle est ravivé, je vais me recoucher.
Encore une petite tranche de sommeil de trois heures!
J’ai constaté par mon comportement d'hier, que le masculin
intérieur était plus équilibré. Je suis restée près du mécano quand il réparait
la voiture et l’ai écouté sans réfléchir pendant ce temps là. J’avais souvent
tendance avant, à préparer mes arguments, à réfléchir à ce que j’allais dire, à
analyser pour donner mes conclusions, voire des solutions au problème de l’autre…
L’attitude
typique de quelqu’un qui est dans la peur, la méfiance, à la limite de la
défensive, la compétitivité, le besoin de montrer sa capacité de raisonner pour
éviter de se faire avoir…
J’ai aussi moins "conseillé" le ramoneur ! Là
encore, la peur d’être abusée m’amenait à vouloir anticiper la moindre erreur
possible et très souvent je me faisais arnaquée puisque je portais l’énergie de
la méfiance. L’autre qui ressent l’énergie, qu’il en soit conscient ou pas,
enclenche ses propres stratégies de défense et finit par ne plus être présent à
ce qu’il fait alors il oublie quelque chose, fait des bourdes ou gruge carrément.
La méfiance est le contraire de l’amour, elle accuse avant même de connaitre la
personne et si celle-ci souffre d’injustice, les pires scénarios découleront de
cette rencontre qui deviendra une confrontation entre deux enfants intérieurs
en souffrance et deux égos en mode "survie".
Aller vers l’autre en ayant l’amour dans le cœur, parce que
l’enfant intérieur est serein, le mental apaisé, révèle la lumière de la personne
face à soi, elle reflète ce même amour parce qu’elle se sent énergétiquement
honorée. Elle donnera alors le meilleur d’elle-même. Lorsque notre enfant
intérieur se sent en sécurité, il émane l’énergie de la simplicité, de l’authenticité,
qui rend toute relation fraternelle et altruiste. Chacun est alors élevé puisqu’aucun
conflit n’est mis en évidence, l’esprit de compétition disparait comme les deux
sont sur un échange à partir du cœur. Et même si l’enfant intérieur de l’autre
n’est pas guéri, celui-ci n’aura pas de raison d’être en mode agressif,
défensif, il pourra alors être sincère et authentique.
J’ai commencé par aborder la psychologie afin de mieux
connaitre l’humain pour me comprendre et savoir comment fonctionne le mental,
mais sans la dimension du cœur, ça reste une façon de cerner l’autre, un
sentiment de sécurité basé sur la sensation de contrôler les situations parce
que l’on comprend les mécanismes du mental. C’est encore l’énergie de la
peur qui sous-tend cette approche. Puis lorsque l’autre se rend compte qu’on "lit"
dans ses pensées, non seulement il se sent légitimement mal à l’aise mais il se
fermera, sera sur la défensive et la relation sera faussée. Se présenter comme
quelqu’un qui sait, créé toujours le conflit, de la jalousie, un sentiment de
dévalorisation chez l’autre qui reflète ce que nous portons.
En agissant à partir du cœur, on peut toucher une
personne intimement sans pour autant lui donner l’impression d’être bafouée ou
rabaissée et ainsi faire passer des messages. Mais c’est
surtout en écoutant l’âme, en la laissant s’exprimer que ce sera possible et efficace
puisqu’elle se loge dans la dimension du cœur et peut entrer en contact avec l’âme
de l’autre personne.
Bien que je ne sache toujours pas comment mon projet prendra
forme, j’ai de plus en plus confiance dans le fait que c’est réellement le
choix de mon âme et même si elle n’est pas la dimension de mon être la plus
éclairée, son savoir issu de ses expériences dans la chair et sa capacité d’aimer,
la rende tout à fait apte à réaliser le désir de son cœur. Puis ce n’est que ma
vision encore limitée qui me fait croire que la présence divine reste à
distance. D’ailleurs, je l’appelle régulièrement, du moins je focalise mon
attention sur l’observateur intérieur, afin de rendre la relation intime, d’être
plus consciente de sa présence et de sa bienveillance.
Autumn Skye Morrison |
L’idée qu’elle serait moins
accessible que l’âme parce que son point de vue est plus élevé ou "supérieur", est
encore une interprétation humaine.
Plus un être est évolué, plus la conscience est éclairée et plus il est dans
l’amour vrai, le respect de toute vie.
Voir la présence divine comme une "super conscience"
lui donne un aspect héroïque, intouchable et glacial.
Au niveau humain, on peut constater que l’intelligence
sans le cœur, limite le mental et le génie ne se révèle que lorsque l’unité est
réalisée entre les deux hémisphères du cerveau. Quand l'intellect est associé à l'intuition. Je pense qu’au niveau spirituel
il en est de même.
De toute façon, si l‘esprit a créé l’âme c’est bien parce qu’il
avait besoin d’elle pour accomplir son dessein. Je l’imagine comme un concentré
d’énergie féminine parce qu’elle en a toutes les caractéristiques ; la
capacité de se relier, d’être un pont, de donner..., puis la personnalité étant la
manifestation de l'esprit dans la matière, elle porterait plus d’énergie masculine. Pour
cette raison quand celle-ci s’associe à l’âme, par le cœur, une forme de
complétude nait de l’union de ces deux aspects et amène la souveraineté de l’humain.
La présence divine serait un ensemble de ces deux énergies, logé dans
tous les corps, créant l'harmonie et se manifestant par le fait que nous réalisions son existence.
La personnalité humaine évolue à mesure qu’elle élargit sa
vision. Premièrement en regardant les choses à partir du cœur et de l’âme,
jusqu’à ne faire qu’un avec la conscience christique. Mais pour le moment, continuer
d’apprendre à lâcher prise, à faire confiance à son intuition, à libérer les
fausses croyances concernant le divin intérieur dans sa "version la plus
proche de la source", constitue un programme suffisamment copieux et riche de surprise,
de cadeaux, de révélations intimes.
Je continue de me laisser porter par mon envie du moment et
ne prévois donc quasiment rien. Je fais selon le ciel, la température et me
contente d’honorer les besoins de tous mes corps en essayant de ne pas toujours
privilégier le mental. Pour ce faire, quelques séances de respiration
consciente, d’attention au moment présent, me rapprochent de la source, m’ancrent
et me centre en même temps.
Oui, je répète régulièrement les mêmes choses et à ce
propos, je vous suggère de regarder à l’intérieur si ça vous agace, pour voir si
vous avez l’impression de tourner en rond. Selon ce que je constate, une façon
de sortir de ça, c’est d’être dans l’action, de poser un geste nouveau, de
casser la routine. Le moyen que j’utilise, c’est de suivre le désir qui se
manifeste dans l’instant. En accueillant les résistances qui sont révélées, on
amplifie l’amour de soi et le quotidien devient ludique. La sensation de
liberté augmente, la joie aussi et la cohérence entre le désir, l’action et la
pensée libérée de la culpabilité, amènent un sentiment d’harmonie, d’unité. Sortir de la routine, des rituels, de tout ce
qui nourrit la peur de l’inconnu, c’est aussi se situer dans le cœur, puisque le
semblant de protection que représente la régularité, nourrit la peur et empêche toute spontanéité, toute
créativité.
Ce sont ces énergies qui révèlent le divin intérieur, tout comme la
facilité indique une bonne circulation énergétique.
C’est devenu un critère qui
me permet d’avancer, quand ça glisse tout seul je sais que le mouvement est
porté par l’amour, l’âme ou la présence. De même, la spontanéité, lorsqu’elle n’est
pas issue de la peur, permet à l’enfant intérieur de se manifester sous son
meilleur jour et le connaitre de cette manière aide à vouloir le guérir. Je
vais d’ailleurs commencer la journée en faisant quelque chose que j’aime comme
jouer du piano (clavier sur ordinateur) avec mes morceaux de musique préférés, afin de
susciter, d’appeler la joie. Une fois que cette énergie est en moi elle rayonne
sur tout ce que je fais et ainsi le ménage, les choses chiantes de la vie s’en
trouvent allégées. Puis une bonne douche pour nettoyer les énergies d’hier, amplifier
l’amour de soi, la joie et commencer une nouvelle journée dans de bonnes
conditions.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci
Bien que ça puisse paraître prétentieux, ça participe au
processus de guérison, par l’amour de soi en sachant poser des limites et ainsi
équilibrer le masculin et le féminin intérieur…