samedi 1 février 2014

AIME






Mon cœur déborde de compassion, ce matin ! Beaucoup d’humains divins, conscients ou non de leur origine, vivent en ce moment de grands bouleversements et la détresse de certains m’ouvre le cœur, me remplit de compassion et en même temps d’espoir, au lieu de m’anéantir et de me plonger dans la douleur devant mon impuissance, comme ça m’arrivait avant. Espoir et compassion pour tous ceux qui ressentent les influences de la source et en sont chamboulés. Le moment où l’humain lâche prise, c’est toujours lorsqu’il se trouve devant le choix unique, ultime et essentiel ; l’amour ou la peur. Être bouleversé, c’est le signe que le cœur s’ouvre, qu’une magnifique opportunité de faire circuler l’amour en soi, la tendresse, et d’être en contact directe avec la source de vie, est à portée de main, de cœur ! Quand nous réalisons notre impuissance mentale, si nous abandonnons la lutte, l’esprit peut alors agir. Je le vérifie à chaque fois qu’une émotion se présente et que je la vis sans m'y identifier.
Quand on ne sait pas du tout ce qui nous arrive, on peut certes paniquer mais quand on a foi en l’amour, quand on sait qui on est en vérité, quand on connait le processus de libération des émotions, quand on a goûté le bien-être, la paix de l’esprit, il n’y a plus qu’à se laisser « être ». A vivre les émotions qui sont là, maintenant, et ainsi les libérer. Tant qu’on essaie de vivre ce processus au niveau du mental, on reste limité, coincé dans la peur, le passé, ou le futur alors que la libération vient de l'acceptation du moment  présent. 



Comme je le disais à Antoine tout à l’heure, en aimant tout ce qui est, tout ce que nous sommes, nous autorisons l’amour divin à réaliser son œuvre de guérison.
La seule chose que nous puissions faire, au niveau du mental, c’est de l’aimer, d’accepter qu’il ne puisse pas réaliser la guérison, (même la compréhension la plus pointue, profonde ne peux pas remplacer l’œuvre de l’amour), de lâcher pour un temps les questions, et les réponses viendront tout naturellement. Ce qui ne veut pas dire non plus de lui en vouloir, il accomplit parfaitement son rôle ; il analyse, comprends, visualise… mais sa tâche n’est pas de guérir, elle consiste à formuler le choix qui amènera la guérison. Une fois les émotions libérées, tout deviendra limpide, évident, on comprendra alors leur sens, leur intérêt et leur utilité.
En tant qu’humain, notre plus grand pouvoir est celui de choisir d’aimer et il s’exerce avant tout sur soi-même. Ainsi, lorsque je m’autorise à aimer le corps mental, l’ego, le corps émotionnel, en ayant foi que toute création de la source est valable, nécessaire à la manifestation de la vie, le cœur libère l’amour de la source qui va enfin pouvoir circuler en Tous mes corps.
 Le Christ l’a enseigné ; aimez vos ennemis. Il ne parlait pas seulement de l’extérieur. Tant qu’on considère un seul d’entre nos corps comme un ennemi, du poison coule en nos veines, le déni de soi, la peur, la culpabilité, la haine, sont nourris, amplifiés. 
Chacun vit et voit le monde à partir de lui-même. Nous construisons nos croyances selon notre perception, selon l’interprétation que nous avons du monde extérieur. Elle dépend de la façon dont nous voyons et gérons ce qui se vit en nous, nos émotions, les pensées qui émergent. Ce n’est qu’en apprenant à aimer notre propre monde intérieur que nous pouvons changer notre perception de la vie et avant toute chose de nous-même.
On ne peut servir deux maitres à la fois ; l’énergie de la peur et celle de l’amour. Soit on porte l’amour, soit on porte la peur. Même si la peur peut révéler l’amour puisqu’en l’accueillant, on débloque l’énergie de la source, elle peut anéantir la personnalité humaine et nous plonger dans la souffrance. Elle enclenchera des mécanismes de survie, créera des tensions qui bloquent l’énergie de vie.
Quand nous sommes dans la peur, nous sommes coupés de notre source, du divin, nous le rejetons puisque celui-ci est pur amour. Si nous choisissons d’avoir foi en l’amour, en la source, l’esprit agit parce que nous autorisons son énergie à circuler en tous nos corps. Quand on accueille une émotion, quand on la laisse s’exprimer sans chercher à la comprendre mais seulement en ayant foi qu’elle se montre pour être libérée, elle le sera effectivement. 






On parle souvent d’observer les pensées, les émotions, parce que c’est en ne s’y attachant pas qu’elles peuvent être libérées. Si j’ai peur de la peur, je l’amplifie. Si par contre, je me dis qu’elle est légitime, peu importe la raison qui l’a suscitée, si je l’accepte telle qu’elle est, elle sera vue, reconnue, aimée et sera alors transmutée. Comme son "départ" dissout le blocage qu'elle créait, l’énergie de vie circulant à nouveau pourra remplir l’espace libéré. L’énergie de l’amour aura remplacé celle de la peur. 
Ainsi, peu à peu, mon corps émotionnel sera rempli d’amour. Mon corps mental libéré des pensées de peur, se remplira aussi de l’énergie d’amour. Au niveau physique, le bien-être s’installera par le processus chimique interne, par les endorphines qui seront déversées. La connexion à la source rétablie, à nouveau ressentie, tous mes corps seront illuminés parce que reconnus, aimés.  
Depuis toutes ces années à rechercher le bien-être, j’ai tout essayé. Le premier réflexe fut de me tourner vers les drogues. Puis la foi en Jésus Christ m’a ouvert le cœur à l’amour. En acceptant de croire à cette énergie, de croire en sa puissance, je l’ai laissé faire son œuvre de purification du mental. Les croyances basées sur la peur ont été remplacées par celles issues de l’amour ; la fraternité, le pardon.

Mais ce qui m’a vraiment ouvert le cœur et qui amène la guérison totale et définitive, c’est l’amour véritable de soi. Il ne s’agit pas de rester focalisé sur son nombril, mais d’aimer Tout ce que je suis. Mes corps denses autant que mes corps subtils, mes faiblesses, mes défauts, mes peurs, mes doutes…Aimer c’est reconnaitre, accepter. Accepter c’est faire confiance à la vie, cesser de vouloir comprendre, ne pas attendre de comprendre, de voir ce qui est positif dans une situation, pour l’aimer.
Quand on a foi en l’humain divin, quand on sait que l’aspect divin que nous sommes a tout pouvoir, on le laisse agir. Son action (entre autres) consiste à déverser l’amour et la lumière en nous, pour que celle-ci puisse nous remplir et nous guérir, mais il nous faut l’y autoriser. On le fait en lâchant la peur, le devoir, les « il faudrait », « je devrais »…Tout ce qui exprime la résistance à  ce qui est, empêche l’amour de circuler librement. C’est notre résistance qui dit Non à l’amour.

Dès qu’on se dit ; « c’est comme ça », sans nier, rejeter, cautionner, on lâche prise. L’esprit prend alors la direction des opérations. Pour ce faire, il est nécessaire que le mental s’éclipse, qu’on reconnaisse qu’il n’a pas le pouvoir de résoudre les problèmes, en l’occurrence, de traiter les émotions. Ce constat ne doit pas amener à le rejeter pour autant parce qu’il participe au processus, en tant qu’observateur, témoin. Il imprime dans la mémoire ce qui se passe, ce qu’il comprend, même si sa compréhension est limitée, il saura nous rappeler au moment voulu, la marche à suivre. Dès qu’une émotion de peur arrivera, il nous rappellera que la solution, c’est de la laisser être. Avant qu’il en arrive à accepter le processus, il est légitime qu’il cherche à être sûr de son efficacité. Il agit pour notre bien, il est un associé valable qui nous permet de réfléchir, d’analyser, de visualiser…Il a assumé la gestion de notre vie quand nous n’avions pas assez de foi pour nous abandonner à l’esprit.   
Il continue de nous servir dans la gestion du quotidien et quand on cesse de le dénigrer, de l’accuser, qu’on le reconnait pour ce qu’il est; un associé, on voit qu'il coopère sans résistance. Ce ne sont que nos croyances négatives à son sujet qui le rendent "mauvais". Mais ça n’est que notre perception faussée. Il ne s’agit pas non plus de lui dresser une statue mais de lui redonner sa juste place.  
Chacun de nos corps exprime sa vérité, sa perception de la réalité et l’interprétation que nous en avons, dépend du point de vue où nous observons. Si nous regardons depuis un seul d’entre eux, nous aurons une vision rétrécie. En nous plaçant en notre cœur, en regardant avec ses yeux, avec l’énergie de l’amour, tout nous apparait comme légitime, nécessaire au bon fonctionnement de l’ensemble. Puis quand on a cette vision, on voit les choses selon le Christ, selon l’esprit, les perceptions de tous nos corps se rejoignent. On fini par conclure que tout est sous-tendu par l’amour. L’ego qui nous protège à sa façon, selon sa propre perception ; le mental qui donne sens, cherche la cohérence ; les émotions qui nous délivrent les messages de l’âme, de l’inconscient ; le corps physique qui porte tout ce que nous sommes et équilibre l’ensemble à travers le cœur, en permanence ; l’enfant intérieur qui porte les énergies de vie, les blessures de l’âme qu’il nous révèle afin de les guérir. 








Maintenant que je m’abandonne totalement à mes envies, que je cesse de remettre en question une seule d’entre elles, la vie s’écoule sans résistance et je vois avec un certain recul, la pertinence de chacun des élans, leurs sens, leur intérêt. Je ne cherche plus à comprendre quand un mouvement intérieur se fait sentir, j’utilise ma capacité de raisonnement une fois que l’émotion est accueillie ou parfois même, j’attends de "recevoir" la compréhension, je laisse venir. 
Plus j’ai confiance en ce que je suis, en ce que je vis et plus la paix me permet de voir les choses telles qu’elles sont en réalité ; l’amour manifesté en toutes circonstances.

Vouloir à tout prix comprendre pourquoi une émotion se manifeste, peut amener beaucoup de souffrance et de frustration. Si nous croyons en la réincarnation et sommes connectés à notre âme, nous pouvons mieux comprendre ce qui arrive mais ça n’est pas la réponse aux questions qui créé la guérison. Tout au plus, la cohérence qui vient du fait que nous trouvons un sens à la situation, nous mettra plus à l’aise et la détente mentale apportera un mieux-être. Mais c’est le fait d’accepter que l’émotion soit là qui entamera le processus de guérison. Celui-ci sera réalisé en vivant l’émotion qui se présente, dans l’acceptation totale que celle-ci est notre création.
Même si c’est l’extérieur qui a l’a révélée, elle est en nous, elle nous appartient. Tant que nous n’acceptons pas d’être responsables de ce qui se vit en nous, c’est un déni qui ne fait qu’amplifier la charge énergétique de l’émotion qui par sa cristallisation, bloque la circulation de la source divine. C’est le déni qui nous empêche de libérer le passé.  
 Le fait de vouloir comprendre, très souvent c’est aussi une forme de déni dans le sens où nous cherchons à refuser la responsabilité de ce qui est. On veut trouver la raison du malaise, le « coupable ». L’accusé est toujours l’émotion qu’on va alors vouloir rejeter et en faisant ainsi comme elle amplifie, le mal-être redouble et nous maintient dans la lutte tant qu’on n’accepte pas de lâcher prise. Puis quand on connait le processus de guérison, on va vouloir qu’il se réalise au plus vite pensant que notre compréhension de celui-ci apportera la guérison et comme celle-ci ne se produit évidemment pas ainsi, on accusera le mental de son incompétence. On lui reprochera de bloquer le processus, de s’opposer à l’esprit alors qu’il nous suffit de comprendre qu’il fait le maximum de ses possibilités parce que ça n’est pas lui qui guérit. 
C’est l’amour et la lumière que déverse l’esprit qui créé la guérison.
Le pardon à soi-même est une façon de s’aimer et de faire circuler l’énergie mais si on n’accepte pas les émotions que le rejet antérieur a créées, il reste au niveau mental. Bien que ce soit un premier pas, pour qu’il soit efficace, il doit s’inscrire dans tous les corps, jusque dans la chair.

Les corps une fois guéris par la compassion qu’on leur porte, restitueront l’énergie de la source père mère dans sa véritable expression et les prochaines émissions solaires seront reçues et intégrées avec plus de facilité.


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci

Bien que ça puisse paraître prétentieux, ça participe au processus de guérison, par l’amour de soi en sachant poser des limites et ainsi équilibrer le masculin et le féminin intérieur…