Elena Shumilova |
Ce
matin, pendant deux heures, j’ai eu l’agréable sensation que mon corps mental
était vide. Pour une fois, pas de chanson, pas de vacarme, mais une sorte de
tranquillité, comme si une épuration avait été réalisée pendant la nuit. Puis
au moment où j’ai pensé à ce que j’allais écrire, l’idée m’est venue de
m’adresser à ma présence divine, mon âme, enfin à l’aspect plus éclairé et sage
de qui je suis. Je continue à distinguer l’âme et la présence divine comme s'ils étaient les représentants ou les porteurs de l’énergie masculine et féminine, des deux aspects
de la source, afin de mieux connaître ce qui circule en moi. Puis d’intégrer la
notion de complémentarité plutôt que celle d’opposé. Pas évident de rester sur
la voie du juste milieu, de se faire une opinion sans tomber dans le jugement.
Dans
ma méditation quotidienne sur le trône, j’ai contacté la terre mère, le ciel
pour les remercier de cette vie, de la façon dont elle se transforme et je leur
ai demandé leur soutien pour arriver à libérer la notion de dualité. Des sujets
de dissertation sont alors apparus naturellement et l’idée même que cette façon
de considérer les choses soit enseignée à l’école, m’a semblé être un cadeau du
ciel. Il faut tout de même arriver en classe de seconde pour accéder à cette connaissance essentielle.
En
effet, c’est un moyen de poser un sujet, d’y réfléchir, de se faire son opinion, sans tomber dans le
jugement, le parti pris.