mardi 14 janvier 2014

L’extérieur me stimule mais la décision m’appartient en tout temps.

Veselin Malinov


Je ne sais pas si c’est l’énergie de la source, l'inversion des pôles, la physiologie, la peur de l’ego de disparaître, la diminution des cachets..., mais en ce moment, ça déménage. Je dois être vigilante à ne pas retomber dans la comparaison, la dévalorisation, les idées à propos du masculin et du féminin qui appartiennent à l’inconscient collectif...et par conséquent qui sont aussi en moi...
Le nettoyage intérieur n’est pas terminé ! C’est la seule certitude que je puisse avoir ! Concernant les énergies complémentaires, je me laisse encore influencer par les apparences et c’est certainement dû au fait que les mots écrits ne portent pas autant l’énergie que lorsqu’ils sont prononcés. Si on compare un texte rédigé par un homme et un autre écrit par une femme, le contenu diffère et ça vient peut-être des vieux schémas, des rôles prédéfinis qui considèrent l’homme comme le père et la femme comme la mère. On ne peut réduire un être à une fonction ni même le confiner dans un rôle mais il semble que les vieilles habitudes soient très tenaces ! Rares sont les hommes et les femmes qui expriment autant le masculin que le féminin et c’est maintenant le nouveau critère que je choisi (évidemment associé au ressenti) afin de valider toute info. C’est ce qui m’amène très souvent à « croire » plus facilement un message venant d’êtres de lumière, des maîtres ascensionnés, des guides, des archanges et des anges plutôt que ceux des humains. Mais là aussi, il y a deux bémols. Le premier, c’est le fait que le récepteur est humain, imprégné de son histoire et donc jamais réellement neutre. Le second, est liée au fait qu’un être désincarné n’est pas soumis aux exigences du corps physique et bien que sa vision soit « pure », elle reste très idéologique, théorique et difficile à ramener sur le plan matériel.


Si le sens du texte est trop marqué, soit trop intellectuel, soit trop bienveillant, il reflète une forme d’incomplétude chez son auteur. Ce n’est pas une critique mais un constat devant l’évidence que tout être humain est ici afin d’apprendre justement, à unifier tout ce qu’il est, le féminin et le masculin, l'humain et le divin, le bas et le haut...
Devant le nombre croissant d’infos et l’impossibilité de vérifier leur source, mon intuition est mise à rude épreuve et comme il reste encore en moi des « impuretés », ça n’est pas suffisant pour déterminer l’exactitude des propos. Il reste la solution de ne plus rien lire et de me fier uniquement à mon ressenti, apprendre à écouter le divin intérieur, l’âme et la présence divine, mais mon mental curieux et avide de connaissance ne se satisfait pas de ce choix. Je ne vais pas non plus l’accuser d’être goulu mais plutôt chercher le juste milieu.


JP Haladyn


Puis revenir à la raison en me disant que je dois déjà appliquer les connaissances que j’aie, afin de pouvoir intégrer des nouveaux comportements. Il est bon de rester centré en toute chose et donc de ne pas s’éparpiller. Je pourrais accuser l'ego ou le mental de vouloir me distraire mais je préfère me dire qu'ils font leur job et que ça fait partie du jeu. 
Déjà, nettoyer le corps émotionnel en se disant que le mental est un peu manipulé par l’ego, dans le sens où il s’active trop, où il a du mal à lâcher prise, représente un gros travail puisque jusqu’à maintenant je me fiais beaucoup à mon raisonnement. Mais comme celui-ci est influencé par ma façon de gérer les énergies, trouver la paix en gérant les émotions de façon à faire « silence » peut me faciliter la vie. Dès qu’une info arrive, elle est perçue par le mental/émotionnel et il devient difficile d’être objectif. J’ai quelques indices qui m’aident à savoir lorsque je suis dans la réaction et donc que mon raisonnement risque d’être faussé.
Lorsque je ressens des émotions fortes, qu’elles soient positives ou négatives, ça veut dire que je ne perçois plus avec neutralité. La technique du miroir révèle ainsi les croyances basées sur la notion de division, la peur et m’aident à me recentrer. Une fois que je suis apaisée, que j’ai traité les émotions qui ont été générées par l’info, une relecture sera plus éclairée et donc utile.
Beaucoup de peurs sont réveillées quand on cherche à s’extraire d’une vision duelle et j’appelle régulièrement les énergies du papillon afin de ramener la légèreté dans ma démarche. Cet appel est symbolique, c’est un support mental, énergétique et même si je pense que le peuple animal possède une conscience et nous parle, le vrai « travail » se fait à l’intérieur. Personne d’autre que moi ne peut choisir où je veux me situer, dans quel énergie je veux « baigner ».
L’extérieur me stimule mais la décision m’appartient en tout temps.  
Vouloir être dans l’acceptation réveille forcément les mécanismes inconscients de protection et c’est utile de le savoir puisque ça oblige à marquer un temps de pause, à ne pas réagir de suite, mais à réfléchir.
Très souvent la première réaction vient de la peur tant qu’on n’a pas libéré totalement le mental du jugement. Mais cette façon de classer n’est pas non plus négative et elle peut être utilisée pour avancer si on la libère de la notion de bien et de mal. Elle devient un moyen de se situer dans le juste milieu. 
Je reviens toujours à la nécessité d’équilibrer les forces complémentaires, pacifier le masculin et le féminin en les libérant des masques, des rôles.
Même les humains reconnus pour leur sagesse, n’ont pas pu interpréter la lumière de façon totalement neutre. Tant qu’on est incarné dans cette dimension, on est soumis à la dualité et même si on arrive à être centré, comme nous sommes stimulés à chaque instant, on ne peut être parfaitement neutre. Quelques channels restituent les infos qu’ils reçoivent, avec objectivité, mais dès qu’il faut mettre des mots sur la lumière reçue, ça se complique. Comme ça passe par le mental, c’est filtré à travers les croyances personnelles.
Dans la recherche de la vérité, il m’apparaît important de ne pas être en quête d’absolu parce que même si on peut éventuellement la « comprendre », on ne pourra pas la restituer dans la totale transparence. 



Quand le Pacifique rencontre l'Atlantique, source inconnue


Je reviens donc à la nécessité d’être uniquement responsable de son propre monde, au fait de se limiter à rechercher l’harmonie intérieure, à libérer les corps des réflexes conditionnés par l’ombre ou par la lumière. Théoriquement, nous sommes entiers et pencher d’un côté ou de l’autre nous amène à tourner en rond.
Le « jeu » consisterait donc à harmoniser le masculin et le féminin, à faire en sorte qu’ils s’associent.
J’avoue que ça n’est pas encore bien clair puisque jusqu’à maintenant je considérais l’évolution comme un mouvement vers le haut ou même vers l’avant. Mais à mesure que je cherche à comprendre, il m’apparaît plutôt qu’il s’agit de se situer au point zéro. Là encore, ça impliquerait qu’il n’y ait plus de mouvement du tout. Le seul fait de se situer au centre permettrait d’être partout à la fois ?
Bon, cher mental, je comprends ta gourmandise mais j’y vois aussi une peur, celle de te rendre à l’esprit, au divin, le besoin de savoir pour avancer, le manque de confiance en la lumière intérieure, la difficulté à lâcher prise...
Je vais opter pour la solution qui me semble la plus apaisante, revenir au moment présent, en focalisant l’attention sur le corps physique et même si celui-ci est en pleine mutation, pour x raisons, ne pas essayer de s’en extraire constituerait déjà une belle progression !
Cher mental ne t’affole pas, considère ce « mouvement » comme un jeu. Plutôt que de chercher à comprendre, en te référant au passé, en comparant les infos, en anticipant sur l’avenir, essaie de t’associer au corps physique et au corps émotionnel pour rapporter ce qui est ressenti, vécu. Je t’ai déjà demandé plusieurs fois de réaliser cet exercice pendant l’accueil des émotions mais maintenant je te demande d’être attentif au présent en toutes circonstances.
C’est peut-être vain de lui demander un tel exploit, mais on peut toujours rêver !
Evidemment c’est à moi d’exercer ce retour sur le ressenti dans le moment présent mais au moins si le mental n’oppose pas de résistance, ça peut être un soutien. Puisque ma « théorie » c’est que tout peut être transmuté, tout ce qui me constitue peut être éclairé par la lumière et l’amour divin et ainsi trouver la pureté.
Déjà, en libérant la notion de bien et de mal, de division, de séparation, ce qui au passage demande une vigilance permanente, la vision change totalement et comme tout se conforme aux croyances, c’est jusque dans la matérialité qu’il y a changement.
Je dois aller chercher mon nouveau matériel informatique aujourd’hui, espérons que le mental aura de quoi s’occuper le temps que je diminue les cachets. Je ne me suis pas fixé d’objectif précis, je fais selon le confort physique, mental et émotionnel. Bien que j’arrive mieux à gérer les pensées et les émotions, lorsque j’enlève une épaisseur de la carapace, je suis à fleur de peau !
J’ai d’ailleurs failli renoncer mais comme je veux me connaître mieux, les désagréments sont minimisés puis dès que je me souviens que le processus est « normal », que c’est logique qu’apparaissent des questions, des peurs, le doute...tout se calme à l’intérieur et le désir d’aller de l’avant l’emporte.
Déjà, je ne suis pas dans la croyance qu’il est impossible de se défaire d’une habitude, aussi ancrée soit-elle, ni qu’il faille souffrir pour y arriver. C’est cinquante pour cent du « travail » effectué puisque les croyances créent la réalité au présent.  

Ensuite, il me faut garder en mémoire mon pouvoir de choisir la peur ou l’amour et l’activer quand c’est nécessaire. Continuer de me tourner vers l’enfant intérieur lorsque des émotions émergent. Les prendre en charge, les libérer en respirant calmement et par la focalisation sur le corps physique, calmer le mental, l’extraire du questionnement permanent. Cette action créé un alignement mental/émotionnel/physique sur la fréquence du cœur puisqu’il n’y a pas de rejet mais acceptation de ce qui est. Puis quand le silence se fait, la présence est plus visible, reconnaissable et ce ressenti favorise la paix et je suppose l’alignement des corps reliés aux chakras du haut, sur la fréquence du cœur. Lorsqu’il est réalisé, l’amour et la lumière, les énergies de la source circulent librement et purifient, vivifient les corps. Je ne sais pas si c’est ainsi que la guérison se produit mais ce qui est certain c’est que la paix s’installe et procure un mieux être évident, une sensation d’être en harmonie, un regain de puissance, d’amour et de confiance en soi.

Facebook "Carpe Diem"



Je constate que pour toute libération, tout dépend de la façon d’interpréter le ressenti, les pensées et les émotions. Si je crois à la peur, si je crois qu’elle est une énergie négative qui peut me détruire, ce sera effectivement le cas mais en réalité, ça n’est pas la peur qui aura eu ce pouvoir destructeur, c’est ma croyance qui l’aura amplifiée par l’attraction de pensées de peur, l’amplification énergétique, mon corps émotionnel et mental seront sur la fréquence énergétique de la peur, remplis de celle-ci. Au niveau chimique, physiologique, l’énergie sera soutenue par les hormones correspondantes et c’est alors la descente aux enfers assurée. Les corps se stimulant mutuellement, il devient impossible de remonter la pente, de s’extraire du cycle de la peur. 
Sauf, si je me calme, si je respire profondément et me situe dans le cœur. Concrètement, je vais diriger mon attention sur ce point précis et laisser les émotions se manifester. Je peux aussi réaliser ce « mouvement » en parlant à mes corps, en revenant à ma foi en la présence divine éternelle qui m’habite et qui a le pouvoir de transmuter, d’équilibrer et d’harmoniser tout ce que je suis.
Il est clair que c’est beaucoup plus facile de gérer les premières émotions, de revenir au centre, de se calmer, avant que la peur n’envahisse tous les corps.  
C’est un apprentissage qui demande de la patience mais ça en vaut vraiment la peine. Je fais un petit récapitulatif, un genre de plan de secours :

Une émotion de peur surgit.
Je ne cherche pas à comprendre.
Je me pose et respire jusqu’à parvenir à calmer le mental et le physique.
Je localise la crispation et respire en la visualisant.
Je peux aider le mental en pensant à l’amour. A toutes les fois où cette énergie m’a remplie, à ce que j’ai ressenti dans ces moments là.
Je peux aussi proclamer mon choix de vivre à partir du cœur. Ce qui a pour effet de me ramener au centre en ravivant ma foi en l’amour, puissance de guérison et de libération.
Je continue de respirer profondément jusqu’à ressentir la dissolution de la crispation ou même un léger mieux.
Dès que le mental ou l’émotion sont calmés, je peux être satisfaite et penser que la charge énergétique libérée, le travail a été efficace.
En général, je sens quand l’énergie est débloquée puisque ça créé des sensations de détente intérieure, parfois même un regain d’énergie, de vitalité.
Des pensées de doute peuvent surgir et il me suffit de réaliser la même opération pour qu’elles soient libérées.
Bon, j’ai encore pas mal rabâché mais tant que cet exercice n’est pas devenu un réflexe automatique, ça risque de revenir régulièrement.
Ce qui est un immense soutien, c’est de pouvoir comprendre ce qui se passe intérieurement et d’avoir la foi que tout est possible. Même si ce que je crois n’est pas une réalité exprimée avec précision, de façon scientifique ou spirituelle, je me satisfais de l’efficacité du processus. 
Il est normal de douter, de prendre peur, lorsqu’on veut retirer un masque, une protection, puisque ce qui était caché va se montrer et il est essentiel de se souvenir de son pouvoir de choisir comment on va réagir face à une situation dérangeante, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Est-ce que je laisse le mental prendre les rênes et nourrir la peur ? Est-ce que je laisse mes émotions me submerger et envahir tous mes corps ? C’est dans la réponse à ces questions que se trouve la guérison, la maitrise et ça se passe en quelques secondes. C’est à ce moment là que l’usage du libre arbitre est essentiel. Dès qu’on choisi l’amour, l’acceptation, l’accueil des émotions, ce sont les énergies de la source qui sont alors sollicitées et de la même façon que la peur peut nous plonger dans l’impuissance, la confiance au divin intérieur et en notre capacité de choisir la fréquence vibratoire de l’amour active notre puissance dans l’alliance de l’humain et du divin.
Bon, maintenant, vigilance et application !
J'ai dû chercher le juste milieu, libérer des énergies perturbatrices pour pouvoir poster ce message, ça cafouille bien! Je me demande s'il n'y a pas du piratage dans l'air? Encore une occasion en "live", d'appliquer les connaissances.