vendredi 17 janvier 2014

Guérir l’enfant intérieur, c’est accueillir son âme à bras ouverts




Lydia Féliz


La journée d’hier restera dans ma mémoire ! Que de changements ! Je ne sais pas si ce sont les énergies de la pleine lune mais j’ai "travaillé" intensément à libérer des peurs ! Oui, encore des peurs ! Une crise de paranoïa m’a accaparée pendant plus de six heures ! Record battu ! J’ai pourtant commencé par calmer le mental, revenir à la raison mais quand ça s’embrouille à l’intérieur, il devient difficile d’être sûr de faire la part des choses. Le mieux, c’est d’être en confiance, au moins dans le processus de libération, d’accueillir les émotions, les pensées perturbatrices, en ayant conscience que rien à l’intérieur, ne cherche à nuire. Comme je sais que j’ai tendance à cogiter et que ce processus du mental est issu de la peur, j’ai le "bon" réflexe d’accueillir les émotions mais le problème, c’est que je ne les sens pas vraiment. J’ai tout de même réussi à calmer le jeu et j’avoue que je suis assez "fière" de moi.
Une fois que la peur a été totalement balayée, que les faits m’ont montré que j’avais juste "actionné la boîte à ressasser", j’ai fait un retour en arrière pour me souvenir des différentes voix entendues. C’est ce qui est pénible avec les cachets, le mental parle plus fort que les autres corps et il est difficile de faire le tri. Encore une très bonne raison de m’en libérer. Comme je constate que la peur avait encore le "pouvoir" de me faire douter, ça me confirme la nécessité de réaliser le sevrage peu à peu. 
C’est épuisant énergétiquement de se laisser envahir par des vibrations de basse fréquence ! Heureusement que j’ai libéré la notion de bien et de mal pare que c’est une vision qui complique encore plus les choses.


Comme j’ai abordé le raz de marée intérieur avec la certitude qu’il n’y a aucun ennemi, j’ai pu rester en paix malgré tout. Puis, les moments de colère envers moi-même, ont été une occasion de libérer les émotions et de comprendre la blessure qui était activée dans cette situation particulière. En gros, le thème principal, était la peur d’être abusée, puis derrière, la colère envers ma vulnérabilité ou plutôt ma naïveté, le fait d’agir dans l’élan du cœur. Je fais totalement confiance aux autres mais quand le doute s’installe et que je revois mon comportement, ma façon de tendre le bâton pour me faire battre, de donner l’occasion à l’autre d’abuser de ma confiance, là, je me reproche d’être spontanée, de ne pas être assez vigilante. D’un autre côté, aller contre ma nature ne me convient pas non plus. 
J’ai dû accueillir la colère, envoyer beaucoup d’amour à ces parts enfantines et j’ai réalisé une fois de plus, que cette naïveté, cette façon de faire confiance, me permettait d’être en lien avec les autres, de façon authentique, sans peur et ainsi de guérir justement la peur d'être abusée. Pourvu que le mental ne vienne pas semer le trouble. Mais celui-ci ne fait que réagir à l’ego qui critique le manque de discernement. Il n’a pas tout à fait tort mais d’un autre côté, la colère, le rejet de cette part de moi ne fait qu’empirer les choses et c’est ça qui créé le problème. Si je continue de libérer les croyances que je suis stupide, si je rejette une part de moi, je nourris le manque d’amour et me rends encore plus vulnérable. Par contre, si j’accueille toutes les parts qui s’expriment dans ce genre de situation, les choses s’améliorent. J'ai donc aussi accueillies les critiques, l’ego et ses réflexions et demandé le soutien de la source, de ma présence divine, de mon âme et pour le coup de Jeshua, afin que les énergies masculine et féminine s’accordent, se complètent.

Finalement, bien que par moment je doutais d’avoir accueillies les émotions correctement, lorsque je me suis dit que le fait de douter était justement ce qui pouvait remettre en question l’efficacité du processus, je me suis abandonnée à mon âme, ma présence divine, j’ai choisi de faire confiance à ces aspects de qui je suis mais aussi à ma personnalité humaine, me souvenant que tout est uni, s’harmonise naturellement et seules mes croyances de séparation peuvent me donner l’impression d’une rupture, d’une séparation, que quelque chose en moi n'est pas "correcte".  



Jocelyne Blazquez



J’ai reçu mon nouveau « jouet », la nouvelle tour, avec un nouveau système d’exploitation, Windows 7 au lieu de XP. Je garde tout de même la vieille en mode privé, sans la connecter à la box. J’ai de quoi m’occuper pour m’adapter à cette nouvelle configuration, transférer les dossiers, faire les réglages afin de retrouver quelques repères de l’ancienne présentation. J’ai déjà bien avancé et la rapidité à laquelle je me suis adaptée m’a montrée que j’avais bien progressé dans la gestion de ces outils. Ce qui me permet d’être à l’aise, c’est d’avoir libéré la peur de me planter. C’est très souvent ce qui handicape le plus lorsqu’on doit intégrer quelque chose de nouveau. 
Une idée qui m’avait bien aidée à ce niveau, c’est la façon dont les enfants utilisent l’informatique. Leur facilité à manipuler ces outils vient surtout du fait qu’ils n’ont aucune peur et aucun doute quand à leur capacité d’utiliser ce matériel. Ils le font en plus dans un esprit de jeu, de découverte et ces énergies sont idéales pour être efficace. D’autant plus qu’il est difficile de faire une erreur vu que chaque opération ouvre une fenêtre qui indique la marche à suivre. Finalement, ce n’est que le graphisme qui change, les programmes légèrement améliorés et d’ailleurs parfois c’est carrément pire, enfin selon mon goût. Ce qui est bien c’est que je sais comment personnaliser l’engin, comment me l’approprier. La première fois que j’ai eu un ordinateur, j’ai passé des nuits blanches à le découvrir !
Là, en quelques heures, il est déjà opérationnel et adapté à mon style. J'ai commencé par critiquer le fait qu'il y avait encore plus de jeux dans le système, en me disant qu'ils faisaient en sorte de donner encore plus de distraction histoire de maintenir endormi. Puis, je me suis dit que ça participait aussi à l'éveil puisque les énergies de la légèreté, de la joie permettent de libérer les notions d'effort, de devoir, tout en facilitant l'intégration de l'amour lumière de la source. Tout ce qui favorise le lâcher prise est bénéfique pourvu la distraction ne devienne pas une fuite. Tout est vraiment une question d'équilibre! 

Je reviens sur la question que je me suis posée à propos de ma capacité à accueillir correctement les émotions. J’ai tendance à rechercher la validation extérieure et donc à oublier le fait que le divin intérieur qui est ce que je suis, est tout puissant et que le "faire bien" ou "j’ai bon ? est une notion totalement humaine, limite puérile. D’ailleurs en le disant j’ai rigolé de ma naïveté, mon côté enfant qui cherche la validation de papa maman. Ce n’était pas un rire ironique mais plutôt une forme de tendresse envers l’enfant intérieur. Je l’ai bien rassuré hier, malgré tout et je me suis couchée avec la sensation de sa présence joyeuse à l’intérieur. 
J’ai carrément éclaté en sanglot en considérant la complicité de mes cellules, leur capacité à ne pas se rebeller quand j’accorde trop d’attention au mental. Je prends de plus en plus conscience que je suis effectivement constituée d’amour et de lumière quand je pense à mes cellules, leur capacité de régénération, leur patience envers mon entêtement et les mauvais traitements que je leur inflige parfois ; manque de sommeil, nervosité, effort physique sans échauffement, mauvaise gestion des émotions...
La façon dont mon corps me communique les messages de mon âme, dont il me parle au travers des symptômes et des sensations, le fait que je n’attende pas de souffrir pour réagir, créé une belle complicité. Là aussi, en libérant toute idée d’ennemi intérieur, une intimité se créé. C’est comme si mon corps pouvait mieux se régénérer depuis que je le considère comme un allié indispensable, comme l’enveloppe protectrice de mon âme, un genre de père pour elle, pour l’enfant intérieur. 
D’ailleurs, plus ça va et plus je suis convaincue que l’enfant intérieur, qui représente la vulnérabilité, la douceur, la tendresse, l’innocence...est littéralement l’énergie de l’âme. C’est un ressenti plus qu’autre chose, comme si ces aspects que je distingue, différencie pour mieux me connaitre, étant le même genre d’énergie, ne faisait qu’un. En théorie ça semble logique puisque l’idée de séparation appartient au mental humain, à l’ego mais le fait de le ressentir, amène une forme de compréhension plus profonde, vivante, de cette vérité. 


Source inconnue



Même si j’ai râlé hier à cause de l’inconfort que créé le doute de soi et comme je sais à peu près bien le gérer, aujourd’hui, je me dis que j’ai encore grandit, guérit, libéré, et amplifié ma foi, l'amour de soi et la confiance, et la connexion à l’âme, au divin est encore plus évidente.
Je sais maintenant que la prochaine fois que le doute sera là, je me laisserais moins impressionner. J’aurais plus de facilité à croire les légers murmures, qui me rassurent toujours dans ce genre de situation, mais que je n’ose pas croire. J’ai entendu des phrases rassurantes accompagnées d’un ressenti les confirmant mais le doute et la peur ont été plus fort. 
On a beau le savoir, en théorie, réussir à gérer les émotions, devient facile uniquement par la pratique. J’en, suis déjà au stade où ça devient un réflexe, où je ne doute pas que ce soit la meilleure chose à faire, c’est déjà énorme !
C’est ce constat qui m’aide à être patiente. D’autant plus que j’ai encore appris pas mal de choses hier, grâce à cette expérience. Une meilleure compréhension de moi-même, de mes peurs, de mes blessures, le constat des progrès effectués, une forme de sagesse dans la gestion de la situation...
Il est bon de voir objectivement tous les aspects d’une situation et de se féliciter, de s’auto-valider lorsqu'on arrive à peu près à maitriser les énergies, comme on le ferait pour quelqu’un d’autre. C’est toujours plus facile de trouver des occasions, des bonnes raisons de faire des compliments aux autres que de s’en faire à soi-même et le fait que j’y arrive enfin, est un signe que l’amour véritable de soi devient ma réalité. 
Puis quand le doute est absorbé par la lumière de la source, la confiance en soi qui s’installe est renforcée. La confiance en sa capacité de se prendre en charge, de trouver les solutions à l’intérieur amplifie l’amour de soi mais aussi révèle l’unité du masculin et du féminin, leur interaction.

Bon, j’ai rendez vous chez le toubib pour le renouvellement d’ordonnance, voyons ce qu’il dit des bouffées de chaleur. Je continue de ressentir un regain d’énergie quand elles se manifestent et ça me pousse à croire que c’est en rapport avec la kundalini. Les croyances que j’aie à ce niveau ont été très influencées par le peu de trucs que j’ai lu à ce propos, il y a un certain temps. C’était présenté comme quelque chose de « dangereux », de mystérieux et associé au mal et pour cette raison, je n’ai pas cherché à en savoir plus. Il m’apparait que les interprétations des humains sont souvent exagérées et comme c’est toujours considéré à travers la vision duelle, ça n’a aucune crédibilité à mes yeux. Faire un mystère de quelque chose qui est en nous, familier, intime, est un moyen de vouloir avoir du pouvoir, de se situer en initié, en enseignant, et me semble complètement malhonnête. Il y a des gens qui savent des vérités mais de là à en faire un mystère ! Comme les garagistes, les techniciens en informatique qui vous disent toujours que c’est très compliqué, ils en rajoutent pour gonfler les factures. Un simple savoir devient un secret d’initié qui pour le coup sera vendu très cher !
Maintenant que je suis encore plus convaincue d’avoir tous les outils, toutes les portes d’accès à la connaissance, aux vertus des rayons, aux énergies de la source du christ, des maitres, des archanges, des anges...je me focalise sur mon monde intérieur et tout m’est révélé. Enfin, là aussi, c’est relatif, tout ce qui sert ma progression, mon éveil et ma guérison, est accessible par l’accueil des mouvements intérieurs. Tout le monde a ce "potentiel", celui de se connaître en s’aimant véritablement et c’est pourquoi ça sera la chose que je transmettrais.
Apprendre à s’aimer vraiment est l’essentiel, la base nécessaire à la guérison des blessures, la capacité de réaliser soi-même les libérations, de retrouver son autonomie, sa puissance et le divin en soi par la libération des énergies de la source en soi.

Guérir l’enfant intérieur, c’est accueillir son âme à bras ouverts, guérir ses blessures et rendre au féminin son intégrité, révéler la déesse ! Aimer les aspects un peu bruts intérieurs, ces parts qui jugent, critiquent, accusent, exigent, c’est accueillir le masculin, le guérir et lui rendre sa divinité.
Quand on réalise que ces deux aspects contraires peuvent parfaitement se compléter, on trouve l’harmonie, on réalise, on reconnaît qu’on est complet, qu’on est UN.

Bon c’est partit pour une journée d’action, de repos, de jeu, d’apprentissage, une occasion renouvelée de faire marcher tous les corps ensemble, de les associer, d’apprendre à mieux les connaître, mieux les aimer et communiquer avec eux pour connaitre leurs besoins et y répondre. Programme passionnant ! Vendredi 17 janvier, me voilà, dans la joie, la légèreté, la liberté d’être, d’avoir et de faire, portée par la source, mon âme et ma présence divine unifiés !
Je ne pensais pas devoir ajouter ce qui suit mais ça me semble approprié maintenant.
 

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci