Je me
réveille avec la forte sensation que tout s’accélère et que le dépouillement
total, le lâcher prise au niveau du mental devient urgent. Non seulement au
niveau du mental mais aussi au niveau du corps émotionnel puisque les deux
fonctionnent ensemble. J’observe ce que je suis depuis une nouvelle perspective
mais ça m’amène à me critiquer et ça créé la confusion en dedans. Le fait que
je publie un sketch de Dieudonné me positionne dans cette histoire, même
si ça n’étais pas mon intention puisque je mettais en avant le fait que tout le
monde exprime des vérités (tout autant que des conneries). Mais comme cette "affaire" est une manipulation de
masse caricaturale à l’image de la dualité intérieure, je m’en veux un peu d’être
tombée dans le panneau. Le caractère fluctuant du mental/émotionnel, m’amène à
penser que tant que je continuerais de m’identifier à ces aspects de ma personnalité, je serais ballotée au gré du vent. Si j’ai joué le jeu de la victime, c’est
que mon enfant intérieur a besoin de compassion et c’est la seule chose à
retenir. Et même si je peux parfois douter qu’il guérisse définitivement, je
constate que la tendresse à son égard me permet de retrouver la paix intérieure.
Ce qui
revient souvent en ce moment, c’est cette phrase, plus comme un constat que
comme une critique, bien que ce soit limite par moments : « qu’est-ce
que je peux dire comme conneries » ! Puis tout de suite derrière, je
me dis que c’est simplement le fait que je reste identifiée à ce qui est
illusoire, aux personnages intérieurs, à l’ego, qui créé la confusion.