Lydia Féliz |
Devant la quantité d’infos croissante et la diversité de
points de vue, il devient urgent de s’écouter, de sentir ce qui résonne, mais
surtout ce qui nous est UTILE.
Ce qui nous rapproche de nous-mêmes, nous aide à
nous aimer mieux, à accepter nos imperfections et à cesser de vouloir être parfait.
J’ai écrit ce qui suit tout à l’heure, comme un rappel avant tout pour moi-même.
La curiosité peut parfois donner la nausée. Heureusement, il reste la nature,
cyclique mais tellement rassurante. Ce lien avec la réalité concrète, celle qui
me relie avec la source, la Terre Mère, les éléments, le cadre de vie naturel,
le décor que j’ai choisi pour vivre cette incarnation. La sagesse de la Terre
ne s’exprime pas à travers des mots, elle se vit, elle s’observe et c’est par
le contact régulier et l’attention, qu’on arrive à comprendre son mode de
fonctionnement. Elle enseigne l’essentiel de cette vie et la façon de bien
vivre en accord, en harmonie, par l’intuition, le cœur tout en étant ancré, enraciné pour ne pas se laisser "embarquer" par le mental ou l'ego. Elle ramène à la simplicité, l'humilité, l'authenticité.
Elle est ma stabilité,
mon ancre, malgré son mouvement perpétuel, malgré la naissance et la mort
puisque tout ce recycle. De la semence au fruit, elle illustre l’humain autant
que le divin. A son contact, je m’immerge dans le réel et me libère de la folie
virtuelle.
"Notes channeling et infos"
Comme tout message reçu par channeling, il est bon d’user
de discernement, de ressentir en son âme et conscience si c’est une information
utile pour son mieux être. Et comme beaucoup d’infos circulent sur le Net, sans
qu’on puisse en vérifier la source, ressentir son effet, en son cœur, en son
corps, est encore ce qui peut donner la garantie que ce qu’on lit peut être validé
par soi et seulement Soi.
C’est un exercice qui permet d’affiner la connexion à son
âme, à son corps physique, son cœur, ses émotions, ses vibrations, dont le seul
intérêt, à mon sens, est de se forger sa propre opinion, celle qui vient de
l’intuition et que le mental valide, parce que le corps tout entier l’a
approuvé.
Une information peut s’avérer pertinente un jour et ne plus
l’être le lendemain. Ce qui veut dire qu’il faut lire avec légèreté, sans en
faire une vérité absolue.
Le chemin qui mène a Soi est parfois tortueux mais ce
qui compte, c’est de savoir où on va et de prendre plaisir au voyage.
Puis le Soi n’est pas non plus une destination finale,
c’est un niveau de conscience plus proche de la source ; Il n’y a aucune
limite à l’être.
"A propos des pétitions"
Entre mon intuition qui me souffle que le fait de signer des pétitions,
c’est encore nourrir la victime, l’impuissance et mon enfant intérieur qui
continue de crier à l’injustice, j’ai souvent bien du mal à ne pas me laisser
prendre au piège de l’émotion ! Puis quelques lecteurs avisés sur
Facebook, m’ont fait passer ce lien. J’avais déjà entendu parler de cette
personne et même de son discours concernant Avaaz mais comme j’avais cessé à ce
moment là, de signer des pétitions de façon compulsive, je n’ai pas insisté. J’ai
tout de même suivi leur conseil et je crois que cette fois-ci, je suis « vaccinée ».
D’autant plus que je répète régulièrement, parce que j’en suis tout a fait
convaincue, par expérience, jour après jour, que nous créons notre vie selon nos
croyances et que c’est seulement en faisant le tri dans notre mental, en
choisissant l’amour vrai, pas celui qui vient du positionnement victime/bourreau/sauveur,
qu’on peut effectivement créer un quotidien qui corresponde à ses aspirations
les plus profondes et donc divines.
J’ajoute un message dont le contenu me convient puisqu’il
est en accord avec ma foi. Puis c'est le genre d'info qu'il est bon de se rappeler très souvent. Concernant sa provenance, « c’est vous qui
voyez »...comme disaient un certain duo d’humoristes...
Lydia Féliz |
Faites
le choix de vous aimer – Sananda
L’amour
de soi est une porte, une clé en or pour retrouver la voie de la paix
intérieure. Plusieurs humains ont de la difficulté à s’aimer
inconditionnellement, mais c’est pourtant quelque chose qui est nécessaire. La
pleine libération passe nécessairement par l’amour de soi. C’est un thème qui
prendra une grande importance pour plusieurs en cette nouvelle année 2014.
Retrouver la capacité de vous aimer, pour ce que vous êtes et pour ce que vous
n’êtes pas. Voilà un grand défi, mais dont beaucoup d’entre vous seront poussés
à relever, car il n’y a que cette voie pour arriver au bonheur. Il n’y a point
d’autre façon, de façon plus efficace de vous débarrasser de vos peurs et de
retrouver la pleine liberté de votre être. Vous devez vous aimer, vous d’abord
et vous pourrez ensuite penser à aimer inconditionnellement les autres, car un cœur
qui ne s’aime pas lui-même ne peut être en mesure de donner un amour
inconditionnel à un autre être. Rappelez-vous que de notre perspective à nous,
tout est divin et qu’il n’y a point d’expérience qui soit répréhensible ou dont
vous devez avoir honte. De notre perspective à nous, vous êtes tous des êtres
de lumière en incarnation sur la
Terre. L’incarnation implique nécessairement ces expériences
que vous qualifiez de bonnes et de mauvaises, mais toutes ont la même valeur
pour l’expérience de chacun, et chacune est spécifique à l’être qui la vit.
Nous ne vous jugeons point, alors il est temps pour vous de cesser de vous
juger ainsi et de retrouver la légèreté, la joie qui se loge au fond de votre cœur.
Faites la ressortir et faites la rayonner, vous n’avez pas de bonne raison de
la garder enfermée, elle ne demande que de sortir si vous lui permettez. Faites
ce choix en ce début d’année, d’enfin la libérer et de la laisser prendre son
envol. Nous vous souhaitons à tous une merveilleuse année de transformation où
vous ferez ce choix d’Être. Avec amour, allez en paix.
Sananda
Copyright
©2013-2014 par Jérôme Bibeau. Tous droits réservés. La permission est donnée de
copier et distribuer ce matériel, pourvu que le contenu soit copié dans
son intégralité et sans modification, distribué gratuitement, et que cet
avis de copyright et les liens soient inclus.
Puis pour finir, voici un autre article de Valérie
Charoux plutôt éclairé et construit!
Les
Fantômes Affamés
Le terme
Distraction signifie être distrait, donc être mentalement absent par rapport à
son moi-profond et à son environnement. Lorsque l’on est mentalement absent, on
est dissociatif, plutôt que associatif, vis-à-vis de sa vérité intérieure.
Notre monde est à l’image du fossé qui existe par rapport à notre moi-profond.
Dans les pays dits développés et démocratiques de cette planète, les citoyens
obéissent, sans prendre conscience de ses effets secondaires, à la norme de la Distraction.
Cette
norme, qui configure l’inconscience de la collectivité, est la clé de voûte
permettant d’assurer la pérennité d’un système politique qui incite les
citoyens à se distraire, tout en croyant bien faire car on est en mode
‘production’. Ceci est la raison pour laquelle la ‘productivité’ est érigée
comme étant un concept sacré sur le plan politique, car cet aspect confère une
impression de certitude bien enchâssée dans l’inconscience collective. En
effet, lorsque l’on a foi dans des concepts préétablis qui structurent nos
idées et motivations et qui deviennent intouchables car faisant partie de la
norme, il suffit que chaque citoyen soit distrait en permanence pour que le
tissu d’illusions qui est la toile de fond de chaque vie soit reproduit de façon
identique. Les distractions font ainsi que les citoyens ne mettent pas en doute
chaque aspect de leur vie qui fait partie de la norme, comme un métier et ses
règles, même si certains métiers placent la ‘sécurité’ de la patrie avant le
droit à la vie privée ou avant la famille, qui est le noyau de notre ‘humanité’
et de ce qu’elle signifie pour nous. Ainsi, chacun fonctionne selon les normes
sans questionner le fait que celles-ci empêchent de mener une vie saine et de
partager équitablement les ressources terrestres. Tandis que les normes
produisent la misère du monde, jusqu’à ce qu’elle s’accentue à des proportions
monstrueuses et intenables, elles règnent en maître sur l’humanité sans
partage. Ceci est dû au fait que le tour de manège que représente une vie sur
Terre, à notre époque, nous empêche de presser collectivement sur la touche
‘arrêt’ afin de contempler le monde qui
nous entoure. Tout comme les poissons nagent dans l’eau sans prendre conscience
du fait qu’ils nagent et qu’ils sont dans l’eau et que cette eau est toxique,
nous nous distrayons de la nature profonde de notre réalité et ne pouvons en
saisir l’essence.
Il
faudrait en effet prendre une décision bien courageuse pour cesser de pallier
constamment à notre vide intérieur causé par ce mode de fonctionnement qui fait
que les trois-quarts de la population de la Terre vit dans un enfer fait de
guerres, de viols, d’abus, de peur et de pauvreté extrême. Les citoyens des
pays riches économiquement mais vides intérieurement préfèrent rester sur le
manège de la Distraction
et agir continuellement sur le mode des Fantômes Affamés qui sont avides de
possessions matérielles mais qui ne seront jamais capables d’assouvir cette
faim de posséder, restant affamés au plus profond de leurs êtres; tandis que la
plus grande part de l’humanité est affamée car elle n’a pas de quoi se nourrir
et n’est pas en mesure de se protéger des éléments et des Fantômes Affamés de
ce monde. Il est plus facile de monter sur ce manège, d’enlever nos cerveaux et
de nous mettre à l’aise. Alors le manège peut continuer à tourner et à nous
distraire, effaçant, pour la durée que l’on choisit, la vue du fossé qui s’est
creusé de façon si redoutable, que même les plus courageux rechignent à l’idée
de rester seuls suffisamment longtemps pour faire face à la douleur de
l’existence sur une Terre qui fonctionne sur les normes de l’inconscience. Les
fossés entre les individus et le monde peuvent ainsi se multiplier de façon
irréversible, faisant de la multitude qui nous entoure un synonyme de vide
plutôt que de foule, de solitude plutôt que de soutien, de peur plutôt que de
confiance, de désespoir plutôt que d’espoir, car chaque fossé est hérissé des
murs crénelés de la Tour
de Babel planétaire contenant toute la misère de l’humanité.
Dans cette
Grande Babylone, l’humanité a la capacité de s’inventer une multiplicité de
formes d’évasion, des palliatifs cachant leur plaies, n’ayant pas le courage de
regarder la douleur des autres êtres de sa propre espèce afin de chercher des
solutions curatives qui modifieront les normes selon lesquelles les individus
fonctionnent. Ce déséquilibre donne libre cours à l’avidité d’une minorité de
Fantômes Affamés qui refusent le partage équitable des ressources terrestres et
qui mettent à la portée de tous des palliatifs au vide intérieur. Ainsi
apparaît toute une pharmacopée dont le principe actif est décrit sous le terme
générique de Distractions. Les labels agissent sur tous les profils
psychologiques, tels les moins courageux qui cèdent à leurs pulsions et les
plus téméraires qui doivent s’occuper continuellement sous peine de se
retrouver seuls et de se mettre à contempler la noirceur du monde. Pour les
uns, la pharmacopée comprend l’alcool, les drogues, la pornographie et ses
dérives faisant la promotion des déviances sexuelles afin de rendre l’individu
complètement aveugle à l’humanité des autres. On peut aussi combler son vide
intérieur en lisant des magazines ou en regardant des feuilletons qui nous
disent, avec images à l’appui, que nous ne sommes pas assez beaux et riches.
Ceci permet l’usage d’autres dérivatifs tels les antidépresseurs, les
partenaires sexuels, l’obsession de l’apparence dont l’extrémisme est établi en
norme sous le terme sacré de Mode et dont les produits dérivés sont l’apanage
de jeunes à la dérive faisant partie d’un sous-groupe portant l’adjectif
illusoire de Stars. Toutefois, afin de maîtriser le potentiel créatif des
esprits forts et de les distraire, ou soustraire, de façon permanente, le
traitement de choc demeure sans équivoque le boulot 9hrs-17hrs. Ce mode de
distraction permanent permet de réaliser l’objectif, qui est préétabli dans
l’inconscience de tous, que représente l’achat d’une maison assortie à des
enfants et à des objets faisant office d’image de la vie rêvée.
Alors on
est ‘happy’ – signifiant ‘heureux’ en anglais – car on personnifie Hâpi, le
génie de l’Égypte Ancienne à tête de babouin qui protège les poumons des morts,
car nous croyons être notre corps, oubliant qu’il n’est qu’un vase comme
représenté par Hâpi qui protège ce qui est éphémère et illusoire.
Les
luttes politiques niant les droits fondamentaux des autres sont une autre
source de Distraction, car elles empêchent la réflexion individuelle. La
réflexion est alors non seulement hors norme, mais aussi sujette à mener
directement devant un tribunal, sans que personne ne s’inquiète de changer les
normes qui régissent la vie des citoyens. Les normes sont des instruments de
coercition intelligents, car elles transforment l’humanité en troupeau, suivant
les directives de quelques chiens de garde qui appliquent les lois selon
lesquelles fonctionne le modèle politique qui permet de déterminer et
d’entraver chaque liberté des citoyens.
La Babel planétaire se contorsionne,
faisant même rougir le Dieu de la
Guerre, car se battre à la loyale n’est plus envisageable
lorsque la conscience et le respect de l’humanité de chaque être humain ne font
plus partie des normes. De plus, lorsque la Déesse de l’Amour est ainsi déshonorée par les
déviances de notre espèce, tant de souffrance, causant tant de prières de
supplication, ne saurait trouver Grâce dans les Cieux.