Lydia Féliz |
Premier
réveil à 1h30 après 5h d’un profond sommeil. Depuis hier matin, je me dis que
le fait que j’écrive des détails de mon quotidien est fortement inspiré par mon
âme parce que derrière cette inimité partagée, se cache le sens du Nous et la
conscience que le quotidien, la vie dans son expression la plus simple, la
plus « banale » lorsqu’elle est vécue, à partir de la conscience
divine, du cœur, révèle toute sa beauté, son caractère exceptionnel et le
privilège de pouvoir être ici et maintenant. Ce ne sont jamais des moments où
nous exprimons l’extravagance d’un ego surdimensionné, à travers des gestes que
nous qualifions d’altruistes ou que nous croyons amoureux, héroïques, que le
divin se manifeste. Dès lors qu'on s'identifie à une fonction, un rôle, on n'est pas le soi authentique. Dès que l'on se définit, qu'on se colle une étiquette, on joue un jeu. L'élan du cœur est selon ce que je croie, ce qui se rapproche le plus de notre vraie nature, de notre état d'être, amour et lumière. Mais le cœur ayant ses propres blessures, cette conscience, tout comme celle de l'âme n'est pas la source elle-même, elle est une de ses nombreuses expressions. La conscience de la source, c'est l'ensemble de toutes les manifestations et elle est "accessible" lorsqu'on a conscience d'être tout. Mais pour reconnaitre ou vivre cet état, il nous faut reconnaitre avant tout, ce qui en nous, en est le plus désidentifié. Amener la lumière de la conscience et aimer tout ce qui nous constitue afin de réunir toutes ces parts dispersées par l'illusion de la séparation. Plus nous englobons nos ombres, notre petitesse dans l'amour, le cœur, l'âme, la présence et plus nous devenons conscient d'être la source. Plus elle peut éclairer nos parts sombres, dépourvues d'amour et plus nous nous reconnaissons en elle.
Lydia Féliz |
Les deux
appels téléphoniques successifs avec mes parents m’en ont appris beaucoup sur la
relation à deux. L’amour en couple est très souvent basé sur la peur et par ce
fait, aboutit à la souffrance et la séparation. Une communion censée permettre
de magnifier la source, de réaliser l’unité, amène très souvent à vivre encore
plus profondément l’illusion de la séparation.
D’une
certaine manière, c’est une "bonne" chose puisque l’échec démontre
que l’amour conditionnel est une souffrance, un enfermement et incitera à
rechercher l’unité intérieure, seule garante d’une communion avec l’extérieur, quel
qu’il soit. Lorsque le contact avec l’âme et le cœur est établi, que cette
connexion est reconnue comme une réalité, une évidence, un lien qui nous permet
d’exister dans la chair en tant qu’incarnation de notre présence divine, sur
cette planète, toute interaction est portée par l’énergie d’amour
inconditionnel en la reconnaissance que nous sommes UN avec Tout ce qui est.
Je
commence à connaître un peu mieux l’histoire de mes parents, du moins à défaire
la trame, à remonter à la source et je me rends compte que ni l’un ni l’autre
n’étaient motivés par l’amour pur, inconditionnel. Je ne les blâme pas puisque
mon origine essentielle est celle de la source divine tout comme eux et que
leur rencontre m’a permise de m’incarner telle que je suis, telle que je l’ai
choisi. Je constate seulement que lorsque la peur n’est pas profondément
libérée, celle-ci conditionne totalement un être humain et sa perception de l’amour.
J’ai
parlé à mon chakra sacré, à ce centre où les énergies père mère, masculine et
féminine, se rejoignent en une danse éternelle, et lui ai demandé de me
"raconter son histoire". Dans le vente de chaque femme, de chaque homme, se loge
des souvenirs, des blessures qui trouvent leur origine dans les nombreuses
incarnation vécues dans l’illusion de la séparation.
Comme si
le masculin et le féminin s’étaient éloignés pour mieux se retrouver.
L’histoire d’Adam et Eve semble relater cette division lorsque le principe
féminin est extrait de l’homme. Mais ce première homme, selon ce que je crois,
était complet, androgyne et le mot « homme » exprime l’humain, qu’il
soit masculin ou féminin.
A partir
de là, les deux principes de vie ont vécu leur propres expériences en tant que
moitié. Homme et femme, le divin séparé de l’humain, le masculin du féminin, l’amour
(substance vitale) et la lumière (mouvement), les ténèbres et la lumière...ce qui a donné vie, matérialisé la
planète terre, telle que nous la connaissons aujourd’hui. Enfin pas vraiment
puisque nous réalisons que celle-ci est consciente d’être un Tout dont nous
faisons partie.
Nous
retrouvons nos origines à tous les niveaux, le lien avec la terre mère et celui
avec les étoiles, le soleil, l’univers.
Lydia Féliz |
En
voyant mes origines humaines, ceux qui m’ont donné la vie et leur façon
d’appréhender celle-ci, je constate que chacun d’eux m’a donné un héritage qui
réunis, forme un tout parfaitement complet. Même si l’énergie exprimée par
chacun d’eux était inversée, c’est justement ce qui m'a poussée à l'amour vrai et à rechercher l’équilibre. Ils ont manifesté l’extrême opposé de ce que je veux vivre, de ce
que je sais être et ce reflet m’a permis de me construire à partir de mon
intime conviction, de ma foi.
Il a
fallu que je me désidentifie de mes gènes afin de trouver mon essence et de
renaitre à partir de cet aspect divin.
Mon
enfant intérieur souffre encore de constater que l’amour maternel est fondé sur
le devoir, motivé par la peur et la culpabilité mais comme je le comprends et lui explique
que ce sont les blessures de trahison, d’injustice et d’abandon non guéries,
qui s’expriment, la douleur est minimisée.
Enfin,
c’est bien plus le fait de lui dire que je suis là pour lui, que c’est moi; ma
personnalité humaine, ma présence divine et mon âme qui sommes ses vrais
parents, qui l’aide à guérir.
Le fait de comprendre comment se jouent les
relations de couple, basées sur l’amour conditionné, qui s’exprime à travers la
passion excessive, la possessivité, le besoin de garder pour soi....me libère
de l’auto-jugement, de la culpabilité, même si je suis convaincue d’avoir choisi
ses parents là, pour guérir ces mêmes blessures et que je les portais depuis de
nombreuses vies passées.
Enfant,
lorsqu’on est rejeté ou plutôt lorsqu’on n’est pas aimé tel qu’on le voudrait,
on s’imagine qu’on n’est pas « aimable », que c’est notre
comportement qui a fait qu’on n’a pas été aimé et on construit sa personnalité
sur cette croyance qui va conditionner notre vie.
On
reproduit sur soi-même, ce même manque d’amour, ce rejet, cet amour conditionné
et c’est pour cette raison que la guérison vient par l’amour véritable de soi,
de l’enfant blessé qui demeure bien vivant en nous.
Vouloir
l’ignorer, le cacher, le faire taire ou le faire prendre en charge par un
conjoint, un ami, ou tout autre personne, autre que soi-même revient à mettre
un pansement sur une fracture ouverte.
Ce sont nos cellules qui se régénèrent
et permettent la réparation de l’os brisé, ce ne sont pas celles de notre
conjoint, aussi aimant, attentionné soit-il. Il en va de même au niveau de
l’amour ou de son manque, ça n’est pas un cœur extérieur qui pourra guérir la
blessure du cœur. Il peut diminuer la souffrance, à force de patience et si son amour est
inconditionnel mais il s’oubliera lui-même tout en devenant notre sauveur et
là, c’est notre conscience divine qui sera effacée tout comme la sienne.
Facebook "All photo" |
Un
humain divin qui occulte une part de lui-même, que ce soit le masculin, le
féminin ou l’enfant intérieur, n’est pas complet et ne peux donc pas être
autonome et souverain. Il passera sa vie à rechercher ce qui lui manque et
souffrira de cet état puisqu’il se manifestera dans toutes les sphères de sa
vie.
Chacun
de ses aspects porte en lui des qualités intrinsèques qui ont besoin de se
compléter pour pouvoir vivre dans l’amour inconditionnel et ainsi être
conscient de la connexion permanente au divin intérieur.
Cette
reconnaissance permet de se détacher en douceur, de tout ce qui empêche de
manifester la source, l’union de l’amour inconditionnel et de la
conscience pure.
C’est
difficile de décrire avec des mots ce que je ressens parce qu’aucun mot aussi
sophistiqué soit-il, ne peut transcrire réellement l’énergie de la source. En
plus, chacun a sa propre définition d’un mot ce qui complique encore plus la
chose. Ce qui est magnifique c’est qu’elle s’exprime par le ressenti, le corps
physique, puis par des éclairs de lucidité qui apparaissent bien souvent comme
des « formes » qu’il est bien difficile de mettre en mot. Peut-être
que les mathématiques sont plus précises mais ce langage est réservé à quelques
initiés. La physique quantique essaie de conceptualiser le divin mais ça ne
remplacera jamais l’expérience vécue de l’intérieur.
D’une
certaine manière, c’est la justice de la source qui s’exprime ici, le principe
même de la vie ici bas. Seule l’expérimentation, le fait de le vivre à travers
tous ses corps permet d’accéder à son essence.
Celle-ci
s’exprime dans la relation à soi-même, aux autres, chaque fois que l’énergie
d’amour divin se déverse. Ce genre d’amour n’a rien à voir avec un sentiment, une
émotion, un concept, il est tout, en même temps.
Pendant
ma « méditation » d’hier, j’ai été émerveillée par la profusion de
couleurs dont certaines m’étaient jusqu’alors inconnues. Je me suis allongée
avant de prendre toute la dose de cachet quotidienne, pour voir, pour sentir,
si ça faisait une différence. Il est clair que la perception n’est pas du tout
la même, c’est beaucoup plus accessible et intense ! J’avais besoin de
sentir le soutien du divin dans ma démarche, mon désir puissant d’être enfin
une version la plus authentique de qui je suis et je n’ai pas été déçue !
Tant que
j’essayais d’aborder le divin par le mental, je ne pouvais pas vraiment en
faire l’expérience. Même si j’avais eu des moments où le doute ne pouvait plus
exister, ça ne restait que très éphémère et ponctuel. De plus ça n’arrivait
jamais après l’avoir voulu même si certains états sont plus propice à percevoir, ressentir.
Helen Nelson Reed |
Quand on demande à voir, à connaitre le divin en
soi, très souvent c’est le mental qui fabrique des « images » selon
nos croyances, qui fait en sorte de répondre à nos attentes. Mais il y a tout
de même une « réponse » qui s’exprime par le ressenti physique.
C’est ce
qui permet d’amplifier la foi et de continuer à vouloir explorer ce monde
intérieur mais on reste dans le besoin de preuves, dépendants de ces
expériences.
Quand on
commence par vouloir vivre dans l’amour, par ce donner ce même amour, en
accueillant les émotions crées par nos blessures, peu à peu, on accède à une
version plus proche de ce que nous sommes en vérité.
Par
définition, l’essence divine est sans forme et tant qu’on attend de voir
quelque chose qui ressemble à ce que nous connaissons, une figure issue de
notre imaginaire, on ne voit que ce que notre mental peut produire.
Dès
qu’on cesse d’imaginer et qu’on se prépare à accueillir l’inconnu, ce qui est
vécu est alors plus intense et marquant.
Le
processus d’intégration de la lumière semble toujours le même, c’est à mesure
que nous accueillons l’ombre que celle-ci se manifeste dans sa forme inversée,
réelle ; la lumière.
Pour
accéder à cette vision, il faut libérer la notion de bien et de mal qui nous
maintient dans le mental et comme celui-ci n’a aucune idée de ce qu’est
réellement le divin, on ne peut rien "voir". On se trouve face à ce qu’on appelle
le vide. Mais en fait celui-ci est un immense champ de possible.
Par le
cœur, on peut "voir" des entités qui sont constituées de lumière
manifestée dans des formes plus subtiles qu’un humain mais ça n’est que le
monde de l’astral, des projections de l’imaginaire. C’est de l’information
manifestée en vertus, en « qualités », en attributs divins mais ça
reste une « image ».
Comme
l’astral semble être une projection du mental, selon nos croyances, notre perception du
divin, il peut nous apparaître des entités de lumière tout autant que des
entités de "l’ombre".
C’est un
monde qui correspond à l’inconscient collectif et qui n’est qu’une illusion.
Une conception de la source, qui même si elle est plus élargie que celle de la
personnalité humaine, reste limitée au cadre de la pensée. Pour cette raison,
c’est très souvent à travers la notion de bien/mal, ombre/lumière, que les
images nous parviennent.
Cependant,
ça peut nous « aider » à nous rapprocher de notre essence divine pour
peu que ça développe l’amour inconditionnel de soi. Mais le piège est immense
lorsque nos filtres émotionnels et mentaux ne sont pas épurés, libérés de la
peur et du jugement. Et très souvent, le résultat c’est que le fossé entre
l’ombre et la lumière s’élargit au lieu que ce soit la conscience qui s’ouvre.
Vladimir Kalinin Rito |
Quand
c’est un cœur purifié qui reçoit cette forme de lumière, il peut alors
restituer fidèlement ce qu’il perçoit et ainsi participer à une ouverture de
conscience. Mais très souvent, c’est l'ego spirituel qui s’en empare et le
récepteur pense être élu pour éclairer le monde, au lieu de prendre en
considération l’information pour lui-même, pour sa propre évolution et la
digérer, c'est-à-dire l’intégrer au niveau de tous ses corps, alignant la
pensée, à l’émotion et à la parole, aux gestes, avant de pouvoir le transmettre.
Chacun
reçoit l’information qui peut l’aider à ouvrir son cœur, sa conscience et
croire que seul une poignée d’élu a ce « privilège », c’est continuer
de nourrir la division, la manifestation inversée de l’amour.
Ces infos
reçues en channel peuvent être utiles si elles permettent à chacun de trouver
sa propre divinité intérieure, sa souveraineté et il faut les considérer comme
des clefs de guérison au même titre que celles données par les humains, à
travers la psychologie, le développement personnel, la science...Au moins le risque d’idolâtrer est minimisé!
Cette
façon de recevoir l’info peut être un bienfait tout comme elle peut maintenir
le besoin d’idoles, la dépendance à quelque chose ou quelqu’un d’extérieur à
soi. Dans notre monde de dualité, si on envisage tout comme une occasion d’user
de discernement, d’élargir son cœur et sa conscience de façon à acquérir plus d’autonomie,
on peut effectivement s’élever. Là encore en libérant la notion de jugement, le
point de vue permet de valoriser toute expérience, mais dans la grande majorité
de cas, ça maintient encore plus dans la dualité.
Je suis
motivée à continuer de m’ouvrir à ces expériences vibratoires, au ressenti de
la source d’amour, d’eau vive. Et maintenant que je suis convaincue que
ça se réalise par la grâce et que celle-ci se déverse par l’ouverture
du cœur, l’amour pur de l’enfant, tout autant que du divin intérieur, dont les
manifestations sont la joie, la spontanéité, la légèreté, je fais en sorte de me maintenir le plus souvent possible dans ces énergies.
7h, je
retourne m’allonger !