dimanche 5 janvier 2014

Le quotidien, une occasion de connaitre et de maîtriser les énergies



Anna Ewa Miarczynska


Drôle de nuit en deux temps et drôle de rêve qui m’a amené dans une chambre du style maison médicalisée où j’avais le privilège d’être en compagnie de ma chienne. Une pièce meublée d’un lit, d’un matériel informatique et multimédia très sophistiqué et d’une armoire immense. Une petite table basse et un mini canapé remplissait l’espace près du lit et des bruits m’ont poussée à sortir de cette chambre très propre. D’ailleurs dans la première scène de ce rêve, je bavardais avec une femme qui faisait la poussière en me confiant des infos « secrètes ». Je parlais avec la chienne en même temps que j’écoutais cette femme de type nord africain qui semblait appartenir à un genre de groupe de "résistance" et dont la fonction était une couverture, un moyen d'infiltrer les lieux. Au fil de la discussion, je comprenais que j’étais comme enfermée dans cet endroit, par une organisation secrète qui dirigeait la planète à l’insu de la population. Des "médecins" sont arrivés et comme je demandais depuis combien de temps j’étais là, ils m’ont répondu que je fêtais ma première année d’internement. J’ai été choquée par cette nouvelle parce que je n’avais aucun souvenir de mon séjour. C’est comme si je me réveillais après une longue période d'amnésie. Pourtant, j’avais vécu là pendant un an ! Le sentiment d’avoir été totalement manipulée m’a envahie et je commençais à penser sérieusement à m’enfuir de cet endroit. Puis le souvenir de la conversation récente avec la fausse femme de ménage m’a rassurée puisqu’elle était très active dans la préparation de cette évasion. 
A première vue, ça ressemble beaucoup à ce que je vis, du moins ça peut en être l’illustration. Comme d’habitude, ces rêves sont très réels, colorés et je peux constater cette fois-ci, que mon apparence est celle du présent. 

Facebook TransLight

Cet établissement psychiatrique, ressemble beaucoup au monde d’Internet, dans le sens "hors norme", un genre de monde parallèle plus averti que la majorité de la population et surveillé par des organismes occultes. A l’extérieur, la guerre fait rage et la violence, la ruse et le mensonge priment. Quand je me suis évadée de cet endroit, j’ai dû traverser des régions bombardées et des espaces heureusement beaucoup plus calmes où je pouvais reprendre des forces et retrouver la motivation de continuer mon périple. J’avais des contacts en plusieurs endroits et la chienne m’accompagnait partout. Je me suis réveillée avant de savoir si je parvenais à destination ni même s'il y en avait une. 
Je ne sais pas si c’est mon inconscient qui trie les infos, fait des mises à jour ou si ce sont des voyages dans des dimensions parallèles mais ce que je retiens, c’est le fait que je ne suis plus à ressasser le passé, que peu à peu, je sors des rêves où les acteurs sont les membres de ma famille et les situations, des illustrations de ma vision d’enfant.

Depuis hier, je tente d’inviter les voix intérieures à faire silence, à tester quelque chose de nouveau ! J’arrive à ne pas m’y identifier mais ça demande d’être attentive, de s’écouter avec un certain recul. Comme si c’était quelqu’un d’extérieur qui me parlait. Le contenu me permet de définir si c’est la voix de la peur ou celle de l’amour, mais je ne cherche pas à refouler les expressions de la peur, je la mets à plat par le raisonnement et libère la charge énergétique, par la respiration et la relaxation des points de crispation dans le corps physique.
Bien qu’il y ait encore beaucoup de voix intérieures, elles s’expriment moins bruyamment et comme je ne répons pas systématiquement ou juste par le mantra ; "je choisis l’amour, la paix, la liberté d’être, d’avoir et de faire dans la joie, la facilité et la légèreté", le calme revient assez rapidement.
Je suis épatée de ne pas avoir de symptômes physiques de manque, malgré que je diminue les doses de médicaments assez rapidement. J’y vais tout de même progressivement pour ne pas me brutaliser, mais comme une seule voix se manifeste, celle de l’ego, il est relativement aisé de le calmer. Je ne cherche plus à le convaincre de la pertinence de mon choix et me contente de ne pas me laisser impressionner ni influencer.

Le fait de ne rien prévoir, de suivre l’élan du moment, m’aide considérablement à aller de l’avant. Il y a bien quelques interrogations comme "quand est-ce qu’on sera prête à se lancer?", "comment va-t-on devenir autonome financièrement?", "est-ce que ça va le faire?"...mais ça ne crée plus la panique ni d’autres commentaires. Ces questions ne me sont d'aucune utilité puisque il n'y a pas de réponses étant donné que c'est la conception et l'action qui construisent un projet. 




Je continue de dialoguer avec mon âme, de ressentir sa présence par des signes physiques, vibratoires, et de demander le soutien de la source quand je sens que je me fatigue d’être attentive à ce qui se vit en dedans. C’est plus destiné à me rassurer, à me sentir soutenue qu’une recherche de preuve de la présence bienveillance de la source.  Je n’ai plus de doute à ce niveau. Idem pour la confiance en mon âme qui m'inspire au bon moment, l'action juste à poser.
Les bouffées de chaleur régulières, comme l’année dernière à la même époque, sont parfois difficiles à gérer d’autant qu’elles amènent des pensées de découragement. Je ne sais pas si c’est le manque ou la ménopause et je ne cherche pas encore à voir de plus près à quoi ça correspond. Je ressens une meilleure circulation énergétique et plus de force malgré les heures de sommeil irrégulières.

J’ai remarqué que ce qui me facilitait le sevrage, c’est le fait de ne plus rejeter certaines pensées ou émotions, de ne plus les juger. Ce qui m’empêchait de vivre le processus jusqu’au bout, avant, c’était le fait d’être mal à l’aise quand des émotions surgissaient, de ne pas savoir quoi en faire et très souvent d’être submergée par la colère, la tristesse ou l’énervement. Comme je ne me dis plus que c’est anormal ou illégitime, et que j’ai souvent le réflexe de me tourner vers l’enfant intérieur, la tendresse qui me remplit alors, a un effet tranquillisant. 
J’allège mes menus de plus en plus, de façon à faciliter le processus de désintoxication, en suivant mes envies et en constituant mes repas au moment où la faim se fait sentir. Je ne prive de rien non plus et la notion de plaisir reste importante, je me contente de "mesurer" les quantités (je ne les pèse pas non plus, lol!), de ne pas me forcer à finir mon assiette. La chienne se régale quand il y a des restes! Elle a mangé un bol de compote de pomme hier! C'était au congélateur depuis un certain temps et l’odeur ne m'a pas inspirée!

Bon, je vais me recoucher, je n’ai pas mon compte de sommeil et mes nerfs sont un peu trop à vif ! Il faut dire que j’ai fait l’erreur de boire un café à mon premier réveil vers 23h (après m'être couchée à 20h) et le reste de la nuit a été mouvementé ! Encore une bouffée de chaleur !

Troisième réveil un peu plus reposée! Cette fois-ci j’ai été enseignée à propos de la manifestation dans la matière, je me souviens juste de la dernière phrase ; "tous les objets qui vous entourent sont littéralement le reflet de vos pensées, la concrétisation énergétique de celles-ci, l'expression de votre pouvoir de création".


Canan Berber

J’ai trouvé le discours un peu simpliste et évident cependant, ça ne l’est pas tant que ça. Il y a effectivement tout ce que l’on possède et ce qu’on nous offre et cet assemblage de choses est réellement la concrétisation de nos croyances, de nos pensées même s’il a fallu les acheter. Ce qui m’amène à penser plusieurs choses. 
La première, c’est que je peux me débarrasser de certains objets qui nourrissent la peur, la violence, le passé, ce qui peut m’aider à libérer certaines croyances et souffrances, en même temps que le détachement et l’accueil du renouveau. 
La deuxième, c’est que ceci confirme notre pouvoir de création et que le geste, l’action y participe. 
La troisième, implique que nous soyons en interactions avec les objets puisqu’ils portent notre intention, nos vibrations, puisque nos fréquences les ont attirés. 
Un autre truc me vient, c’est que d’acheter compulsivement ou parce qu’on a été séduit par une publicité, montre que nous ne maitrisons pas notre pouvoir de création, que nous le déléguons. Que nous laissons aux autres, en l’occurrence, les gens qui ont du pouvoir par la grosseur de leur comte en banque, le loisir de nous maintenir dans des fréquences spécifiques.
Une simple phrase apparemment insignifiante et proche d’une lapalissade, contient finalement pas mal d’infos ! Observer les objets, le décor qui nous entoure en dit long sur notre histoire, révèle notre inconscient...
Nous avons plusieurs façons de maitriser les énergies et c’est dans le quotidien qu’il nous faut apprendre à le faire, de façon concrète, en commençant par choisir ce que nous consommons, que ce soit la nourriture ou les objets. Le Feng shui a sont importance puisque c’est aussi une façon de gérer l’énergie, mais nous ne sommes pas obligés de suivre à la lettre des prescriptions qui correspondent à une culture particulière, à une région spécifique, une période de l’histoire, un climat...
Je pense que pour retrouver son pouvoir de création consciente, il faut déjà connaître les énergies, leur vertu, leur effet et se réapproprier cette gestion afin d’en devenir le maitre plutôt que d’en subir les conséquences. Des infos adaptées à notre époque se trouvent maintenant sur Internet et les livres de Joéliah, sur les rayons sacrés sont très utiles pour connaitre les énergies. Là encore, écouter son âme, son cœur, sa propre sagesse est important et participe à notre compréhension, et donc notre mieux-être. 
C’est la même chose pour les prières, les mantras, les visualisations, il n’y a pas une méthode unique « qui marche », c’est surtout la vibration que l’on porte, le sens que l’on donne au mot utilisé, l’intention sincère, associée à l’émotion correspondante, qui donnent le résultat voulu.
Tous les objets qui nous ramènent dans le passé, qui nourrissent la nostalgie, les rôles, font une barrière énergétique supplémentaire qui empêche d'aborder la vie de façon nouvelle. 

De même que pour retrouver sa vraie nature, il est nécessaire de s’épurer, d’enlever les masques, il semble qu’un tri soit utile au niveau de notre environnement personnel. Je sais que ça n’est pas facile de jeter quoi que ce soit mais c’est une occasion de guérir des souffrances, de libérer des émotions lourdes puis de faire circuler l’énergie, ce qui permet d’accueillir l’abondance et la nouveauté dans sa vie.
On se fait aussi une idée de l’abondance qui est falsifiée, calquée sur la notion de possession alors qu’il s’agit plutôt d’accueillir la vie en soi et autour, de reconnaître tout ce que nous sommes, tous les "outils" dont nous disposons pour ressentir et manifester l'amour que nous sommes et tous les objets qui participent à notre bien-être. 
Le superflu n’est pas l’abondance. 
C’est l’expression de la peur de manquer et ça correspond aussi à la peur du vide, la superficialité. C’est une façon distorsionnée d’exprimer sa grandeur et sa valeur. 


Roderick James

Il ne s’agit pas de se dépouiller de tout mais de garder l’essentiel en misant sur la qualité plutôt que sur la quantité. 
Quel est le rôle primordial des objets ? Celui de nous procurer du confort, de nous faciliter la vie, mais il ne doit pas non plus nous enlever notre créativité. 
Certains actes répétitifs du quotidien sont des occasions d’être présent à soi-même et lorsqu’ils sont faits en conscience, dans l’idée de prendre soin de soi, ils deviennent alors une forme de thérapie, un moyen de s’aimer et de se respecter, c'est une façon de sacraliser le quotidien. 
Puis par la stimulation du désir et la circulation en nous de ces énergies, nous apprenons à choisir ce que nous voulons vibrer. Notre créativité lorsqu’elle s’exprime dans nos gestes, est une façon de jouer avec l’énergie, d’en apprendre la fréquence autant que la maitrise. Un moyen à la portée de tous, d’agir dans la cohérence, l’harmonie, d’unifier la pensée à l’action et l’émotion qui en découle nous montre la fréquence sur laquelle nous nous trouvons. 
On comprend que le principe de création vient du désir et que celui-ci nait autant dans le cœur que dans le chakra sacré. La sexualité c’est l’énergie de la source, l’expression du pouvoir de création, par le désir, par la danse du masculin et du féminin. Celle-ci est activée dans chaque création. 
La vie de tous les jours, lorsqu’on a conscience d’être essentiellement de l'énergie plongée dans un univers vibratoire, est une forme d’apprentissage facile et ludique qui donne un aspect magique au quotidien, qui sans cette connaissance, a vite fait d’être pesant, rébarbatif. C'est ce qui a aussi motivé mon besoin de prendre des drogues.      
Je suis la première à m’agacer de répéter les mêmes gestes quotidien et je tentais de tromper l’ennui en utilisant des psychotropes, en changeant les heures. 

Déjà, le fait de suivre ses élans, ses désirs et de faire les choses quand on en a réellement envie, ça change pas mal la vie. Mais comme tout le monde ne dispose pas de tout son temps, il peut-être utile d’envisager les gestes du quotidien comme des occasions de choisir de porter certaines énergies et d’en apprendre la maitrise.
Quand on choisit l’amour au lieu de la peur, les énergies que nous nourrissons et rayonnons modifient notre vie de façon beaucoup plus plaisante mais on peut amplifier le bien-être en devenant conscient de ce que nous faisons et de la raison pour laquelle nous agissons.
Je sens que cette année, le quotidien va se transformer encore plus et le désir d’être présent à ce que je fais amènera la conscience divine à se révéler. Apprendre à ressentir son corps physique à reconnaitre les sensations, à les interpréter permet de ne pas se laisser envahir par les énergies des autres, de savoir faire la différence entre ce qui m’apparient et ce qui appartient à l’autre. Ainsi, poser des limites deviendra évident et facile.
J’ai déjà constaté combien je perdais la connexion à l’âme quand je fumais de l’herbe et c’est ce qui m’a permis de ne plus en avoir envie et donc d’être capable de dire : « non merci » sans aucun regret, sans qu’une partie de moi-même s’y oppose. Alors le sevrage, la diminution des cachets qui permet à la lumière divine de se manifester encore plus ouvertement, et en même temps aux masques de l’ego de tomber, devient un jeu de découverte et la motivation est amplifiée de jours en jours. 
Cette dépendance est directement liée au chakra sacré, lieu de la créativité tout autant que berceau de l’enfant intérieur, et de l’unification des principes masculins et féminins. En libérant les souffrances de ce centre, je retrouve mon pouvoir de création consciente parce que le désir se manifeste à nouveau spontanément, naturellement. 



Facebook "Erkan Torun"


Le désir est l’élan premier de toute création et s’il est absent, nous créons alors selon nos peurs inconscientes, à partir du manque. En équilibrant le masculin et le féminin, l’ombre et la lumière, le chakra sacré retrouve son potentiel. 
Je continue d’apprendre beaucoup de choses en lisant le livre de Véronique Baudoux et je me rends compte de l’importance de connaître les énergies, notre corps énergétique et son fonctionnement. Je comprends mieux comment la dépendance affecte ma capacité de créer, mon élan et ma motivation. Bien qu’en guérissant le cœur, on retrouve son pouvoir créateur par l’amour, si le chakra sacré est défectueux, on est amputé d’une part essentielle, qui nous permet d’évoluer, de créer, d’exister de façon autonome.
La libération de toute dépendance, qu’elle soit affectif, financière, physique ou psychologique, passe par la guérison de ce chakra. Je suis en train de refaire la page concernant ces centres. Enfin, je le fais à mesure que j’intègre ces connaissances, même si je sais que ce qu’écrit Véronique Baudoux est vrai, j’ai besoin de m’approprier ce savoir par l’expérimentation avant de pouvoir le transmettre. 
On va me trouver excessive et peut être même fayotte de faire encore de la pub pour son livre mais je pense que c’est une « bible », un écrit essentiel à la compréhension de l’humain dans son intégralité, de la sexualité, de nos fonctionnements inconscients, et de notre système énergétique. C’est une base solide pour comprendre et explorer ce que nous sommes à l’intérieur. 
C’est aussi certainement une question de génération et d’attente personnelle. Les enseignements de Lise Bourbeau constituent une base de savoir essentielle mais quand je m’y réfère, c’est l’enfant en moi qui s‘exprime, le besoin de recevoir la connaissance d’une mère, qui permet de s’ancrer dans la réalité, de plonger ses racines au cœur de l’incarnation. Le livre de Véronique Baudoux correspond à l’attente de la femme, c’est l’expression du féminin qui cherche à se connaître, puis à connaître l’autre; l’homme, à connaître son propre pouvoir, sa sexualité et ce savoir transmis par une personne de mon âge, restaure ma relation à la femme qui devient partenaire au lieu de rivale. C’est une guérison qui redonne à la sororité ses lettres de noblesse. 
La sexualité est la base même de la créativité, le pouvoir de création qui s’exprime par l’union de l’ombre et de la lumière, du masculin et du féminin intérieurs ; sa réalisation, c’est la souveraineté. 
Même si je ne suis pas en couple, je peux tout à fait guérir ma vision de la sexualité, fusionner les forces complémentaires intérieures et c’est en le faisant que je pourrais alors vivre une relation homme/femme épanouissante et transcendante, libérée de toute attente, de tout besoin.
Je ne pense pas qu’on puisse être complet en tant qu’individu, si on ne vit pas le couple sacré, du moins, on ne remplit pas la mesure complète de notre création. La relation de couple sacré est l’occasion de vivre l’amour inconditionnel, l’amour divin, au travers de tous ses corps harmonisés et de fusionner dans la chair, dans tous nos corps. L’incarnation, la manifestation du divin dans tous ses attributs, sa complétude. Je pense même que c’est en le vivant qu’on incarne littéralement et activement, la source père mère.