Anna Ewa Miarczynska |
Drôle de
nuit en deux temps et drôle de rêve qui m’a amené dans une chambre du style
maison médicalisée où j’avais le privilège d’être en compagnie de ma chienne.
Une pièce meublée d’un lit, d’un matériel informatique et multimédia très
sophistiqué et d’une armoire immense. Une petite table basse et un mini canapé
remplissait l’espace près du lit et des bruits m’ont poussée à sortir de cette chambre très propre. D’ailleurs dans la première scène de ce rêve, je bavardais
avec une femme qui faisait la poussière en me confiant des infos « secrètes ».
Je parlais avec la chienne en même temps que j’écoutais cette femme de type
nord africain qui semblait appartenir à un genre de groupe de "résistance" et dont la fonction était une couverture, un moyen d'infiltrer les lieux. Au fil de la discussion, je comprenais que j’étais comme enfermée dans cet
endroit, par une organisation secrète qui dirigeait la planète à l’insu de la
population. Des "médecins"
sont arrivés et comme je demandais depuis combien de temps j’étais là, ils
m’ont répondu que je fêtais ma première année d’internement. J’ai été choquée
par cette nouvelle parce que je n’avais aucun souvenir de mon séjour. C’est
comme si je me réveillais après une longue période d'amnésie. Pourtant, j’avais
vécu là pendant un an ! Le sentiment d’avoir été totalement manipulée m’a
envahie et je commençais à penser sérieusement à m’enfuir de cet endroit.
Puis le souvenir de la conversation récente avec la fausse femme de ménage m’a
rassurée puisqu’elle était très active dans la préparation de cette évasion.
A
première vue, ça ressemble beaucoup à ce que je vis, du moins ça peut en être
l’illustration. Comme d’habitude, ces rêves sont très réels, colorés et je peux
constater cette fois-ci, que mon apparence est celle du présent.
Facebook TransLight |
Cet établissement
psychiatrique, ressemble beaucoup au monde d’Internet, dans le sens "hors norme", un genre de monde
parallèle plus averti que la majorité de la population et surveillé par des organismes occultes. A l’extérieur, la guerre fait
rage et la violence, la ruse et le mensonge priment. Quand je me suis évadée de
cet endroit, j’ai dû traverser des régions bombardées et des espaces
heureusement beaucoup plus calmes où je pouvais reprendre des forces et
retrouver la motivation de continuer mon périple. J’avais des contacts en
plusieurs endroits et la chienne m’accompagnait partout. Je me suis réveillée avant de savoir si je parvenais à destination ni même s'il y en avait une.
Je ne sais pas si
c’est mon inconscient qui trie les infos, fait des mises à jour ou si ce sont
des voyages dans des dimensions parallèles mais ce que je retiens, c’est le
fait que je ne suis plus à ressasser le passé, que peu à peu, je sors des rêves
où les acteurs sont les membres de ma famille et les situations, des illustrations
de ma vision d’enfant.
Depuis
hier, je tente d’inviter les voix intérieures à faire silence, à tester quelque
chose de nouveau ! J’arrive à ne pas m’y identifier mais ça demande d’être
attentive, de s’écouter avec un certain recul. Comme si c’était quelqu’un
d’extérieur qui me parlait. Le contenu me permet de définir si c’est la voix de
la peur ou celle de l’amour, mais je ne cherche pas à refouler les expressions
de la peur, je la mets à plat par le raisonnement et libère la charge
énergétique, par la respiration et la relaxation des points de crispation dans
le corps physique.
Bien
qu’il y ait encore beaucoup de voix intérieures, elles s’expriment moins
bruyamment et comme je ne répons pas systématiquement ou juste par le
mantra ; "je choisis l’amour, la paix, la liberté d’être, d’avoir et de
faire dans la joie, la facilité et la légèreté", le calme revient assez rapidement.
Je suis
épatée de ne pas avoir de symptômes physiques de manque, malgré que je diminue
les doses de médicaments assez rapidement. J’y vais tout de même progressivement
pour ne pas me brutaliser, mais comme une seule voix se manifeste, celle de l’ego, il est relativement aisé de le calmer. Je ne cherche plus à le
convaincre de la pertinence de mon choix et me contente de ne pas me laisser
impressionner ni influencer.
Le fait
de ne rien prévoir, de suivre l’élan du moment, m’aide considérablement à aller
de l’avant. Il y a bien quelques interrogations comme "quand est-ce qu’on
sera prête à se lancer?", "comment va-t-on devenir autonome financièrement?", "est-ce que ça va le faire?"...mais
ça ne crée plus la panique ni d’autres commentaires. Ces questions ne me sont d'aucune utilité puisque il n'y a pas de réponses étant donné que c'est la conception et l'action qui construisent un projet.
Je continue de dialoguer
avec mon âme, de ressentir sa présence par des signes physiques, vibratoires, et de demander le
soutien de la source quand je sens que je me fatigue d’être attentive à ce qui
se vit en dedans. C’est plus destiné à me rassurer, à me sentir soutenue qu’une recherche de preuve de la présence bienveillance de la source. Je n’ai plus de doute à ce niveau. Idem pour la confiance en mon âme qui m'inspire au bon moment, l'action juste à poser.
Les
bouffées de chaleur régulières, comme l’année dernière à la même époque, sont
parfois difficiles à gérer d’autant qu’elles amènent des pensées de
découragement. Je ne sais pas si c’est le manque ou la ménopause et je ne cherche pas encore à
voir de plus près à quoi ça correspond. Je ressens une meilleure circulation
énergétique et plus de force malgré les heures de sommeil irrégulières.
J’ai
remarqué que ce qui me facilitait le sevrage, c’est le fait de ne plus rejeter
certaines pensées ou émotions, de ne plus les juger. Ce qui m’empêchait de
vivre le processus jusqu’au bout, avant, c’était le fait d’être mal à l’aise
quand des émotions surgissaient, de ne pas savoir quoi en faire et très souvent
d’être submergée par la colère, la tristesse ou l’énervement. Comme je ne me
dis plus que c’est anormal ou illégitime, et que j’ai souvent le réflexe de me
tourner vers l’enfant intérieur, la tendresse qui me remplit alors, a un effet
tranquillisant.
J’allège mes menus de plus en plus, de façon à faciliter le
processus de désintoxication, en suivant mes envies et en constituant mes repas au
moment où la faim se fait sentir. Je ne prive de rien non plus et la notion de
plaisir reste importante, je me contente de "mesurer" les
quantités (je ne les pèse pas non plus, lol!), de ne pas me forcer à finir mon assiette. La chienne se régale quand il y a des restes! Elle a mangé un bol de compote de pomme hier! C'était au congélateur depuis un certain temps et l’odeur ne m'a pas inspirée!
Bon, je
vais me recoucher, je n’ai pas mon compte de sommeil et mes nerfs sont un peu
trop à vif ! Il faut dire que j’ai fait l’erreur de boire un café à mon
premier réveil vers 23h (après m'être couchée à 20h) et le reste de la nuit a été mouvementé ! Encore
une bouffée de chaleur !
Troisième
réveil un peu plus reposée! Cette fois-ci j’ai été enseignée à propos de la
manifestation dans la matière, je me souviens juste de la dernière phrase ; "tous les
objets qui vous entourent sont littéralement le reflet de vos pensées, la concrétisation
énergétique de celles-ci, l'expression de votre pouvoir de création".
Canan Berber |
J’ai trouvé le discours un peu simpliste et évident
cependant, ça ne l’est pas tant que ça. Il y a effectivement tout ce que l’on
possède et ce qu’on nous offre et cet assemblage de choses est réellement la
concrétisation de nos croyances, de nos pensées même s’il a fallu les acheter.
Ce qui m’amène à penser plusieurs choses.
La première, c’est que je peux me
débarrasser de certains objets qui nourrissent la peur, la violence, le passé,
ce qui peut m’aider à libérer certaines croyances et souffrances, en même temps
que le détachement et l’accueil du renouveau.
La deuxième, c’est que ceci
confirme notre pouvoir de création et que le geste, l’action y participe.
La
troisième, implique que nous soyons en interactions avec les objets puisqu’ils
portent notre intention, nos vibrations, puisque nos fréquences les ont
attirés.
Un autre truc me vient, c’est
que d’acheter compulsivement ou parce qu’on a été séduit par une publicité,
montre que nous ne maitrisons pas notre pouvoir de création, que nous le
déléguons. Que nous laissons aux autres, en l’occurrence, les gens qui ont du
pouvoir par la grosseur de leur comte en banque, le loisir de nous maintenir
dans des fréquences spécifiques.
Une
simple phrase apparemment insignifiante et proche d’une lapalissade, contient
finalement pas mal d’infos ! Observer les objets, le décor qui nous
entoure en dit long sur notre histoire, révèle notre inconscient...
Nous
avons plusieurs façons de maitriser les énergies et c’est dans le quotidien
qu’il nous faut apprendre à le faire, de façon concrète, en commençant par
choisir ce que nous consommons, que ce soit la nourriture ou les objets. Le
Feng shui a sont importance puisque c’est aussi une façon de gérer l’énergie,
mais nous ne sommes pas obligés de suivre à la lettre des prescriptions qui
correspondent à une culture particulière, à une région spécifique, une période
de l’histoire, un climat...
Je pense que pour retrouver son pouvoir de création
consciente, il faut déjà connaître les énergies, leur vertu, leur effet et se
réapproprier cette gestion afin d’en devenir le maitre plutôt que d’en subir
les conséquences. Des infos adaptées à notre époque se trouvent maintenant sur Internet et les livres de Joéliah, sur les rayons sacrés sont très utiles pour connaitre les énergies. Là encore, écouter son âme, son cœur, sa propre sagesse est important et participe à notre compréhension, et donc notre mieux-être.
C’est la
même chose pour les prières, les mantras, les visualisations, il n’y a pas une
méthode unique « qui marche », c’est surtout la vibration que l’on
porte, le sens que l’on donne au mot utilisé, l’intention sincère, associée à
l’émotion correspondante, qui donnent le résultat voulu.
Tous les
objets qui nous ramènent dans le passé, qui nourrissent la nostalgie, les rôles, font une
barrière énergétique supplémentaire qui empêche d'aborder la vie de façon nouvelle.
De même que pour
retrouver sa vraie nature, il est nécessaire de s’épurer, d’enlever les
masques, il semble qu’un tri soit utile au niveau de notre environnement
personnel. Je sais que ça n’est pas facile de jeter quoi que ce soit mais c’est
une occasion de guérir des souffrances, de libérer des émotions lourdes puis de
faire circuler l’énergie, ce qui permet d’accueillir l’abondance et la
nouveauté dans sa vie.
On se
fait aussi une idée de l’abondance qui est falsifiée, calquée sur la notion de
possession alors qu’il s’agit plutôt d’accueillir la vie en soi et autour, de
reconnaître tout ce que nous sommes, tous les "outils" dont nous disposons pour ressentir et manifester l'amour que nous sommes et tous les objets qui participent à notre bien-être.
Le superflu
n’est pas l’abondance.
C’est l’expression de la peur de manquer et ça
correspond aussi à la peur du vide, la superficialité. C’est une façon
distorsionnée d’exprimer sa grandeur et sa valeur.
Roderick James |
Il ne
s’agit pas de se dépouiller de tout mais de garder l’essentiel en misant sur la qualité plutôt que sur la quantité.
Quel est le rôle primordial des
objets ? Celui de nous procurer du
confort, de nous faciliter la vie, mais il ne doit pas non plus nous enlever
notre créativité.
Certains actes répétitifs du quotidien sont des occasions
d’être présent à soi-même et lorsqu’ils sont faits en conscience, dans l’idée de prendre soin de soi, ils deviennent alors une forme de thérapie, un moyen de s’aimer et de
se respecter, c'est une façon de sacraliser le quotidien.
Puis par la stimulation du désir et la circulation en nous de ces
énergies, nous apprenons à choisir ce que nous voulons vibrer. Notre créativité lorsqu’elle s’exprime dans nos gestes, est une façon
de jouer avec l’énergie, d’en apprendre la fréquence autant que la maitrise. Un
moyen à la portée de tous, d’agir dans la cohérence, l’harmonie, d’unifier la
pensée à l’action et l’émotion qui en découle nous montre la fréquence sur
laquelle nous nous trouvons.
On comprend que le principe de création vient du
désir et que celui-ci nait autant dans le cœur que dans le chakra sacré. La
sexualité c’est l’énergie de la source, l’expression du pouvoir de création,
par le désir, par la danse du masculin et du féminin. Celle-ci est activée dans chaque création.
La vie de tous les jours,
lorsqu’on a conscience d’être essentiellement de l'énergie plongée dans un univers vibratoire, est une forme
d’apprentissage facile et ludique qui donne un aspect magique au quotidien, qui
sans cette connaissance, a vite fait d’être pesant, rébarbatif. C'est ce qui a aussi motivé mon besoin de prendre des drogues.
Je suis
la première à m’agacer de répéter les mêmes gestes quotidien et je tentais de
tromper l’ennui en utilisant des psychotropes, en changeant les heures.
Déjà, le fait de suivre ses élans, ses
désirs et de faire les choses quand on en a réellement envie, ça change pas mal
la vie. Mais comme tout le monde ne dispose pas de tout son temps, il peut-être
utile d’envisager les gestes du quotidien comme des occasions de choisir de porter
certaines énergies et d’en apprendre la maitrise.
Quand on
choisit l’amour au lieu de la peur, les énergies que nous nourrissons et
rayonnons modifient notre vie de façon beaucoup plus plaisante mais on peut
amplifier le bien-être en devenant conscient de ce que nous faisons et de la
raison pour laquelle nous agissons.
Je sens
que cette année, le quotidien va se transformer encore plus et le désir d’être
présent à ce que je fais amènera la conscience divine à se révéler. Apprendre à
ressentir son corps physique à reconnaitre les sensations, à les interpréter
permet de ne pas se laisser envahir par les énergies des autres, de savoir faire
la différence entre ce qui m’apparient et ce qui appartient à l’autre. Ainsi,
poser des limites deviendra évident et facile.
J’ai
déjà constaté combien je perdais la connexion à l’âme quand je fumais de
l’herbe et c’est ce qui m’a permis de ne plus en avoir envie et donc d’être
capable de dire : « non merci » sans aucun regret, sans qu’une
partie de moi-même s’y oppose. Alors le sevrage, la diminution des cachets qui
permet à la lumière divine de se manifester encore plus ouvertement, et en même temps aux masques de
l’ego de tomber, devient un jeu de découverte et la motivation est amplifiée de
jours en jours.
Cette dépendance est directement liée au chakra sacré, lieu de
la créativité tout autant que berceau de l’enfant intérieur, et de
l’unification des principes masculins et féminins. En libérant les
souffrances de ce centre, je retrouve mon pouvoir de création consciente parce
que le désir se manifeste à nouveau spontanément, naturellement.
Facebook "Erkan Torun" |
Le désir
est l’élan premier de toute création et s’il est absent, nous créons alors
selon nos peurs inconscientes, à partir du manque. En équilibrant le masculin et
le féminin, l’ombre et la lumière, le chakra sacré retrouve son potentiel.
Je
continue d’apprendre beaucoup de choses en lisant le livre de Véronique Baudoux
et je me rends compte de l’importance de connaître les énergies, notre corps
énergétique et son fonctionnement. Je comprends mieux comment la dépendance
affecte ma capacité de créer, mon élan et ma motivation. Bien qu’en guérissant
le cœur, on retrouve son pouvoir créateur par l’amour, si le chakra sacré est
défectueux, on est amputé d’une part essentielle, qui nous permet d’évoluer, de
créer, d’exister de façon autonome.
La
libération de toute dépendance, qu’elle soit affectif, financière, physique ou
psychologique, passe par la guérison de ce chakra. Je suis en train de refaire
la page concernant ces centres. Enfin, je le fais à mesure que j’intègre ces
connaissances, même si je sais que ce qu’écrit Véronique Baudoux est vrai, j’ai
besoin de m’approprier ce savoir par l’expérimentation avant de
pouvoir le transmettre.
On va me trouver excessive et peut être même fayotte
de faire encore de la pub pour son livre mais je pense que c’est une
« bible », un écrit essentiel à la compréhension de l’humain dans son
intégralité, de la sexualité, de nos fonctionnements inconscients, et de notre
système énergétique. C’est une base solide pour comprendre et explorer ce
que nous sommes à l’intérieur.
C’est aussi certainement une question de
génération et d’attente personnelle. Les enseignements de Lise Bourbeau
constituent une base de savoir essentielle mais quand je m’y réfère, c’est
l’enfant en moi qui s‘exprime, le besoin de recevoir la connaissance d’une
mère, qui permet de s’ancrer dans la réalité, de plonger ses racines au cœur de
l’incarnation. Le livre de Véronique Baudoux correspond à l’attente de la femme,
c’est l’expression du féminin qui cherche à se connaître, puis à connaître l’autre;
l’homme, à connaître son propre pouvoir, sa sexualité et ce savoir transmis par
une personne de mon âge, restaure ma relation à la femme qui devient partenaire
au lieu de rivale. C’est une guérison qui redonne à la sororité ses lettres de
noblesse.
La sexualité est la base même de la créativité, le pouvoir de
création qui s’exprime par l’union de l’ombre et de la lumière, du masculin et
du féminin intérieurs ; sa réalisation, c’est la souveraineté.
Même si je
ne suis pas en couple, je peux tout à fait guérir ma vision de la sexualité,
fusionner les forces complémentaires intérieures et c’est en le faisant que je
pourrais alors vivre une relation homme/femme épanouissante et transcendante, libérée de toute attente, de tout besoin.
Je
ne pense pas qu’on puisse être complet en tant qu’individu, si on ne vit pas le
couple sacré, du moins, on ne remplit pas la mesure complète de notre création.
La relation de couple sacré est l’occasion de vivre l’amour inconditionnel, l’amour
divin, au travers de tous ses corps harmonisés et de fusionner dans la chair, dans tous nos corps. L’incarnation, la manifestation
du divin dans tous ses attributs, sa complétude. Je pense même que c’est en le
vivant qu’on incarne littéralement et activement, la source père mère.