jeudi 12 décembre 2013

La seule révolution nécessaire, efficace, c’est le mouvement qui consiste à se tourner vers l’intérieur.



Auteur inconnu


Encore réveillée à 3h, je n’ai pas pu me recoucher tant je commençais à réfléchir, en reprenant les événements d’hier puis en les revisitant, avec le recul favorisé par une courte mais néanmoins, régénérante nuit de sommeil. Je constate que plus on s’ouvre à la lumière, plus on élargit son cœur et plus on en reçoit. La source agit toujours de la même façon et l’humain divin y réagit selon son degré de conscience et sa capacité à l'accueillir. En général, les gardiens intérieurs, ces parts de nous qui font en sorte de préserver un semblant de paix, empêchent que la lumière soit trop violente et on peut les remercier d’avoir ce réflexe. En effet, recevoir et intégrer la lumière de la source, n’est pas sans effet, ça peut produire un choc puisque qu’on voit tout ce qui est en soi. Tout comme le soleil de midi qui s’infiltre par la fenêtre révèle le voile de poussière sur les meubles, qui était invisible la veille au soir, la lumière de la source révèle les ombres que nous nous efforçons de dissimuler ou de refouler inconsciemment ou volontairement. Ce qui est magnifique avec cette lumière divine, c’est qu’elle est chargée d’amour et lorsqu'elle s'infiltre par le cœur, les prises de conscience se réalisent alors en douceur. Plus nous ouvrons notre cœur par l'acceptation de ce qui est, et plus nous avons de facilité à l'intégrer.
L’humain, lorsqu’il veut ouvrir la conscience des gens, s’y prend très souvent de façon agressive pensant que l’impact sera plus fort donc plus efficace; Le drame, c’est qu’il n’en est rien, au contraire ceux qui reçoivent des infos assénées avec violente, par réflexe naturel, érigeront un mur afin de se protéger. Les uns comme les autres, étant fragiles émotionnellement, les réactions sont forcément tranchantes de part et d’autre. Il s’en suit des conflits, des discussions à n’en plus finir où chacun affirmera ses convictions avec fermeté puisque c’est justement celles-ci qui constituent la base de leur personnalité.

mercredi 11 décembre 2013

"L’alimentation poison ou remède" par Marie Dulout



le jardin en juin


Voici un article en parfaite résonance avec mes convictions profondes. Ceci dit, je ne vais pas changer du jour au lendemain, agir par peur ou par culpabilité. Je laisse pénétrer l’info dans ma conscience et mijoter afin que le changement s’opère de façon spontanée. J’ai observé que la prise de conscience associée à l’écoute de son corps, de son cœur et le lâcher prise permettait à tous les corps de s’harmoniser naturellement puisque c’est leur « programme », tout comme la régénération cellulaire. Ce sont nos peurs, nos doutes, notre façon de vouloir contrôler qui empêchent l’équilibre naturel qui interfère dans le processus orchestré par le cœur. Son intelligence et sa fonction de « premier cerveau » qui envoie des « ordres » aux cellules sont prouvés par la science d’aujourd’hui, voir la vidéo dont le lien figure en fin de texte. Je viens de visiter le site d'où et issu cet article et la jeunesse de son auteur me stupéfie! Je m'attendais à trouver une personne d'un certain âge tant le contenu de ces articles est rempli de sagesse! Une fois de plus, les "à priori" sont tenaces! C'est par ce genre d'anecdote que l'on peut voir l'état de ses croyances, l'influence de celles-ci sur notre perception des choses. D'ailleurs, depuis que j'ai lu la leçon d'hier sur l'art de faire la paix spirituellement, je constate que j'étudie sur le terrain les vertus qui y sont énumérées.  Les trois derniers jours m'ont fait vivre la compassion en profondeur et cette fois-ci, j'ai bien l'impression que les projecteurs sont tournés vers la clarté, la capacité de voir les choses telles qu'elles sont et non telles qu'on les imagine. Je peux aussi constater que je lâche de plus en plus la culpabilité. J'ai laissé la casserole d'eau à bouillir pendant une heure sur la gazinière! Au début, quand ça m'arrivait, je vivais carrément de la peur, celle de la punition! Puis ça s'est transformé en accusation, puis en reproches envers mon mental en critique pour mon côté tête en l'air. tout à l'heure, j'ai ri après avoir constaté qu'aucune de ces pensées n'étaient apparues! J'ai fêté l'événement en me félicitant pour cette belle progression! Place à la sagesse de cette jeune femme qui représente un bel espoir pour l'avenir ! "Elle est pas belle cette jeunesse!"

La valeur de nos « défauts »



Suren Manvelyan

Ce matin, ou devrais-je dire cette nuit puisque j’étais réveillée à 1h30 après 3 ou 4h de sommeil seulement, des questions fusent. Je suis convaincue que les autres me renvoient des aspects occultés de moi-même, refoulés ou niés et ce que je vis me montre ma difficulté à me reconstruire à partir de mes propres convictions, sans me soucier des critiques ou retours. Par le fait de connaître des gens au travers de ce blog, j’ai pu en même temps, visiter plusieurs aspects de mon être et me dépouiller de peurs et de fausses croyances. Je n’en suis pas au bout mais ce qui avant me déstabilisait et me plongeait dans l’auto-dévalorisation me permet aujourd’hui, de progresser, de mieux comprendre ce que c’est que d’être entier, autonome et souverain, à partir du cœur. Même si je le sais en théorie depuis pas mal de temps déjà, les mots restent des mots et tant qu’on n’applique pas des connaissances, ça reste stérile. Une intégration, une validation intellectuelle est nécessaire avant de pouvoir intégrer, vivre des principes et l’écart entre les deux peut être long si on continue de se déprécier, de culpabiliser et de renier les parts moins glorieuses de notre personnalité. Quand on reconnaît, malgré la foi en son potentiel divin, que la personnalité reste très immature et bercée d’illusions, on fait déjà un grand pas. Plutôt que de jouer les êtres impeccables sous prétexte qu’on a compris mentalement un concept, on s’aide grandement en alignant ses corps, en prenant en charge ses émotions, de façon à libérer les vieilles croyances et soigner les blessures de l’enfant intérieur concrètement.  

mardi 10 décembre 2013

"L'Art de faire la Paix Spirituellement" Jésus via James Twyman, leçon n°8


"Dreambird"


Vous avez choisi d’être un instrument de la paix, un Porteur de Paix Spirituel. 
Je ne vous ai pas choisi, vous vous êtes choisis vous-mêmes. Je veux que vous compreniez cette différence aussi subtile qu’importante : 
Je ne peux rien vous demander de faire que vous n’ayez déjà choisi. Même si Je le pouvais, Je n’essaierais pas, car cela impliquerait que Je vous place en-dessous de moi, ce qui ne serait pas approprié.
Nous sommes ensemble, et Je vous ai appelés mes amis. Le travail que nous avons choisi doit être complété par nous tous, car nous sommes tous concernés. Commencez-vous à comprendre l’importance de votre rôle ?
J’aimerais vous parler maintenant des attributs que vous apprenez à intégrer et qui vous permettront d’assumer pleinement votre rôle de Porteurs de Paix Spirituels.
Vous réalisez à présent combien ces différents attributs – ces qualités qu’un émissaire de lumière doit intégrer complètement, ces qualités que vous avez déjà totalement en vous maintenant – vont en s’amplifiant. Chacune prépare la voie à la suivante, jusqu’à ce que chacun des rayons de la roue se rejoigne en une forme radiante qui représente le vous radiant, émergeant de là où vous l’avez caché. Comme Je le disais, vous possédez déjà chacune de ces qualités en ce moment même, que vous en soyez conscient ou non. Peu importe que vous en soyez conscient maintenant. Mais le moment où vous comprendrez que cette reconnaissance consciente importe peu, coïncidera avec leur émergence.

Communion..."Salut à Toi" Béruriers Noirs







Emmanuel Dagher

Réveillée une fois de plus à 3h30, je vais directement raviver le feu et c’est comme si cet acte, apparemment banal, éveillait doucement mais sûrement, par la contemplation des flammes, mon propre feu intérieur, mon envie de vivre, d'être, de communier. 
Depuis que je cherche l’équilibre, l’harmonie, l’unité et aussi depuis que j’ai cessé de me nourrir de cadavre, une douce paix parcours mes neurones, mon cœur, toutes mes cellules restaurant tout ce qui a été endommagé. Cela se traduit par plus de patience, de tendresse, de calme, de capacité d’accueil de ce qui est, par un regard beaucoup plus neutre sur le monde intérieur et extérieur. J’ai toujours été excessive, extrémiste même, radicale parfois, tranchant en toute situation, de manière violente. Mais à mesure que j’intègre l’idée que la dualité est une magnifique opportunité de croissance, que la notion de bien/mal est fictive et qu’il s’agit simplement de deux forces qui créent du relief, qui en s’unissant amoureusement créent une dynamique expansive, tout devient une occasion d’élargir mon cœur et ma conscience. Ainsi, il n’y a plus de raison de juger, critiquer, accuser mais simplement de voir à partir du cœur, avec l’intelligence de ce magnifique organe central, au carrefour de toutes dimensions.
Ma foi en l’humain divin constitué d’amour et de lumière, devient une réalité tangible, palpable et ce blog un magnifique outil de communication qui me permet de reconstruire ma personnalité à partir de l’espace de paix et d’amour inconditionnel qui englobe tous les aspects de mon être, à mesure que je guéri les blessures du cœur et de l’âme. Cette restauration nécessite de la patience, de l'attention, de la persévérance et la capacité à ne pas se laisser impressionner par la peur, les larmes, la tristesse...

lundi 9 décembre 2013

Accepter ce qui est, manifeste la présence divine




J’ai éclaté en sanglot d’un seul coup à la seule pensée que tout ce que je vivais maintenant était tout à fait « normal », juste et légitime. J’ai maintenant une énorme compassion pour cette part de moi qui est dépendante de cachets parce qu’elle est l’expression de ma volonté de continuer de vivre et d’aimer, de croire à l’amour, malgré les nombreuses souffrances vécues, jamais vraiment reconnues, enfin accueillies. J’ai commencé par remarquer que je passais beaucoup plus de temps à réfléchir, lire, écrire, surfer sur Internet, qu’à prendre soin de l’aspect physique et matériel du quotidien. Puis, d’un coup, au lieu de me critiquer comme je le fais habituellement, je me suis souvenue que c’est ce qui m’avait « sauvé » la vie enfant, que c’est grâce à mon mental, à cette capacité de vivre une autre réalité, à m'inventer mon propre monde, de construire ma personnalité par le sens critique, la réflexion, les convictions nées du ressenti intérieur, bref, tout ce vécu intérieur m’a permis et continue de me maintenir en vie en ayant de la joie et de l’espoir. Les médicaments m’aident à m’incarner, à apprécier de vivre dans ce corps autrefois malmené puis détesté et cet état de bien-être me permet de trouver l’élan d’agir à partir de l’amour de soi, que je cultive sur tous les plans.
Tant que je critiquais ce fait, tant que je voulais m’en débarrasser comme d’un fléau, comme quelque chose qui m’empêchait d’exprimer ce que je suis vraiment, je ne pouvais pas en même temps, mesurer l’importance de ce geste qui me permet de réapprendre ou même d’apprendre à vivre dans mon corps physique en m’y sentant bien. 
Finalement je n’ai jamais vraiment habité mon corps. Ce sont des choses auxquelles j’avais déjà pensé mais dès que ça venait, je ne voyais que l’aspect négatif, je jugeais mon incapacité à prendre une décision ferme, mon manque de courage d’oser arrêter d’en prendre...mais ça n'augmentait pas l'amour de soi, au contraire!

"Manque d'assurance"


Joséphine Wall


Petit à petit, j’arrive à dormir un peu plus longtemps mais ça n’est pas le résultat de la paix intérieure c’est plutôt l’accumulation de la fatigue. C’est certainement le fait de balancer entre deux, de continuer de nourrir l'idée de séparation qui créé un « malaise », une tension que je ne pense pas toujours à prendre en compte et à libérer en respirant tout simplement, qui me pompe énergétiquement. J’ai encore trop tendance à vouloir trouver des solutions par le raisonnement sans me centrer avant et ça m’embarque souvent dans une impasse. D’ailleurs ce que j’ai écrit à propos du pouvoir hier, manquait de conviction.
J’ai tellement considéré le divin comme une figure paternelle que je suis encore à chercher la validation de ce que je pense, à l’extérieur de moi. Mon enfance a été compliquée et l’inceste a faussé totalement ma relation au père, à l’autorité, celle qui représente la référence, la connaissance, qui sait ce qui est vrai...Partagée entre mon désir d’émancipation, le besoin de m’affranchir et le besoin inconscient de reconnaissance paternelle. Enfin de toute figure qui incarne la « vérité ». C’est certainement la conséquence de nombreuses vies passées à envisager le divin d’une façon totalement faussée qui a poussée mon âme à créer ce vécu afin que je puisse pointer le problème et le résoudre. Une vie de moine cloîtré, de « sorcière », une autre du côté « sombre » à développer les capacités psychiques...Toutes ces approches du divin basés sur la notion de supériorité, de recherche de pouvoir ou au contraire de dépouillement total, de sacrifice, des visions directement sorties de la vision bien/mal, ont grandement perverti ma conception du divin.