dimanche 8 décembre 2013

Question de Pouvoir


Gilles Desnos


Je parle très souvent de la loi d’attraction, du moins du fait que je créé ma vie selon mes croyances, mes aspirations...Il serait plus juste, approprié de dire que je vis selon ma vision du monde et par le filtre de ma perception et surtout le choix de mes réactions, je participe à mon bien-être ou mon mal-être. Je manque de précision lorsque j’affirme ma foi et ça peut prêter à confusion. 
Oui, mon quotidien change selon ma façon d’envisager la vie, selon les fréquences que j’émets, mais je n’ai de pouvoir que dans mon choix de vision, d’interprétation et d'affirmation de ce que je veux. Je peux choisir mon état d’esprit, le modifier selon mes croyances et mes aspirations, mais je n’ai aucun pouvoir sur la vie elle-même, les autres, tout ce qui m’est extérieur. J’apprends à réaliser l’unité intérieure afin d’être en harmonie et de créer de façon cohérente, en accord avec mes élans et désirs. 
Je n’ai pas de contrôle sur les pensées qui surgissent dans ma tête mais je peux les sélectionner, les modifier, les diriger, les comprendre, les interpréter de différentes façons. Je n’ai pas non plus de contrôle sur mes émotions mais je peux les accueillir, les accepter et ainsi les libérer de leur charge énergétique, les transmuter. Le recul me permet de réagir de façon plus sereine mais la première étape de l’acceptation est indispensable. La loi d’attraction nécessite non seulement d’agir ; il ne suffit pas de visualiser, c’est une première étape qui doit s’accompagner d’actions concrètes, un mouvement doit suivre l’intention, mais en plus, il me faut apprendre à accepter ce qui est, parce que tout le monde crée selon ses croyances, sa vision du monde et ses rêves.

"Le chemin vers la transparence: un nettoyage" de Marie Dulout..."Le jeûne une nouvelle thérapie" doc Arte



 
Alistair Campbell
Quand j’étais membre de l’église de Jésus Christ...nous jeûnions un dimanche par mois et en général, je ressentais plus nettement la présence de "l’esprit", comme on dit chez les Mormons. Il est clair que cet allégement, cette façon de refuser, pour deux repas, de croire que nous ne sommes qu’un corps physique et que de nourrir ses besoins vitaux consiste à se remplir l’estomac, me rapprochait de mon âme. C’était une façon de proclamer l’intérêt primordial pour le divin intérieur et d’affirmer ma foi, tout en me libérant du conditionnement du monde, basé sur la consommation à outrance de produits plus néfastes les uns que les autres bourrés d’additifs, de colorants, conservateurs...
Sans parler des repas préparés par des gens qui bossent à la chaîne, traités comme de vulgaires machines, dont l’état d’esprit génère des vibrations de basses fréquences, de soumission, d’impuissance...
On parle beaucoup de la condition animale, celle qui est consommée et c’est tout a fait juste de dénoncer les pratiques abusives, indignes et irrespectueuses de la vie animale, mais on oublie de parler des humains qui passent un tiers de leur vie à confectionner à la chaîne, des repas bourrés de m...
L’acte de nourrir, de préparer à manger pour un autre humain devrait être motivé uniquement par l’amour parce qu’il est clair qu’on avale autant la matière que l’esprit d’un aliment et les énergies de celui qui confectionne un repas. 
Cet article est le premier d'une série et l'introduction appropriée à une vidéo consacrée au jeûne. C’est un documentaire diffusé sur Arte, il y a quelques temps, enfin disponible sur YouTube. J'y ai ajouté une vidéo de présentation du programme de régénération lancé par Thierry Casasnovas.
La digestion, étant liée aux émotions et en général comme tout en nous est un composé de diverses dimensions qui s’assemblent et se complètent parfaitement, lorsqu’on agit sur un de nos corps, les autres sont aussi modifiés.

"FAIRE NAÎTRE ENSEMBLE LE NOUVEAU MONDE" de Bertrand Duhaime



Josephine Wall


Puisque l’humain est doté de la faculté de penser, de rêver, autant utiliser ce don pour le meilleur, aujourd’hui et demain. Nous avons toujours la possibilité de sélectionner les pensées qui surgissent en nous. Même si celles-ci se manifestent de façon aléatoire, notre « pouvoir » réside dans la mise en avant de celles que nous préférons, celles qui nous apportent de la joie, de l’espoir et vont influencer notre comportement dans ce sens. Plusieurs réalités, points de vue, cohabitent en nous et ce qui forge notre personnalité, c’est cette sélection, le choix que nous faisons.

La manifestation du divin intérieur, de la source de vie




Finalement, je m’aperçois avec force que TOUT ce que nous vivons à l’intérieur, est la manifestation du divin, de l’énergie de vie, de la Source. En effet, ce qui nous apparaît comme douloureux, les peurs, les manques, les doutes, les jugements, les critiques...ne sont que le résultat de la résistance, qui nait de l’interprétation tordue de ce que nous vivons. Nous avons besoin d’être cohérent pour avancer dans la vie et c’est en donnant un sens à ce que nous vivons, que nous trouvons un genre de sécurité. Nous avons toujours fonctionné sur ce mode pour pallier notre peur de l’inconnu, de nous-mêmes finalement. Nous interprétons la vie à partir de nos sens et il est normal de se laisser aller à interpréter les choses de façon erronée. Tant que la lumière et l’amour de la source ne peuvent pas circuler en nous, nous ne pouvons pas « sentir » la vérité de ce que nous sommes et de ce qu’est réellement la vie. Heureusement, notre intuition peut nous ouvrir à une autre forme de compréhension.
Pour accéder à cette connaissance, il nous faut abandonner toute résistance. En cessant de croire notre mental, du moins ses phrases répétitives et stériles, en prenant conscience que ces interprétions sont basées sur la peur et en choisissant de vivre dans l’amour de soi et de toute vie, la source nous éclaire au fur et à mesure que nous délaissons nos croyances morbides conscientes ou inconscientes. Le mental interprète selon ce qu’il connaît, selon ce que le monde lui transmet et afin d’être intégré, aimé et de faire notre place dans notre famille, puis dans la société, nous adoptons les croyances extérieures à nous-mêmes. Nous délaissons notre intuition, notre ressenti parce que ça ne correspond pas à la réalité des autres et de ce fait ça nous exclue du reste du monde.  

samedi 7 décembre 2013

"Ne désespérez pas de vous, Dieu ne le fait jamais"




Comme tout message qui encourage à rechercher qui nous sommes vraiment, permet finalement de trouver sa vraie nature, sa force, sa souveraineté, il est bon de s'en nourrir tant qu'on a pas établi le contact avec le divin intérieur. Evidemment il est nécessaire de ne pas bloquer sur les mots tels que "Dieu", "Père Céleste". Ce qui importe, c'est de connaitre nos origines et ce langage bien qu'il puisse donner à croire que nous ne sommes que des "créatures" est simplement une façon de nous faire comprendre notre filiation directe avec le divin. C'est clair que les choses sont plus "complexes" que ça, mais cette image peut aider à prendre conscience du caractère aimant, sécurisant et réconfortant de la source. (quand on a eu un père qui correspondait à ce modèle) Puis il faut bien reconnaitre qu'à bien des égards nous sommes des enfants. Nos jeux de rôles, nos compétitions, notre possessivité, notre jalousie...Si on le voit comme une autorité, c'est que nous n'avons pas encore contacté notre puissance intérieure. Mais encore une fois, je préfère un langage qui est accessible à tous, qui parle au cœur, plutôt que certaines explications compliquées issues du mental seul et que quelques "initiés" peuvent comprendre. j'ai copié-collé un extrait de ce message que vous pouvez lire dans son intégralité en cliquant sur le lien en fin de texte.

« L’art de faire la paix spirituellement » Leçon 7



Lydia Féliz


Nous avons embarqué ensemble pour un Voyage Sacré, un voyage sans distance qui conduit là où Vous avez toujours été. Le mental a été délaissé, tout comme le corps que vous avez fait avec votre mental. Vos pensées vous ont amenés en cet endroit, mais elles ne peuvent vous mener là où vous appartenez réellement. A partir d’ici, nous voyageons ensemble, enveloppés les uns avec les autres, un cœur et un esprit ascensionnant vers les Royaumes Supérieurs. Vous avez essayé de vous y rendre seuls, mais vous avez vu qu’un tel voyage est impossible. Tout ce que vous avez créé vient avec vous maintenant à la Maison que vous n’avez jamais quittée.

L’acceptation de ce qui est, rayonne l’amour et la lumière sur les blocages.


Jeff Barson


Les remontées de l’inconscient concernant ma vision du couple et mon vécu dans ce domaine, sont autant de claques que de points lumineux qui viennent éclairer ma compréhension. La façon dont je créé des scénarios douloureux par « sacrifice » et comment se positionnement était une vaine tentative d’attirer l’attention et l’affection de ma mère, de celle qui a longtemps représenté ma référence en tous les domaines m'est révélée peu à peu. Le pire, c’est que depuis que j’ai pris conscience que mon enfant intérieur continuait d’attendre son approbation et qui souffrait que ça ne se réalise jamais, j’ai compris qu’il me fallait apprendre à m’aimer mais ça ne m’a pas empêché de rechercher l’approbation auprès de personnes qui sont devenues des référents en matière de connaissance spirituelles et humaines. Ainsi j’ai reporté ce besoin sur d’autres sans m’en rendre compte. Ce qui me soulage c’est que j’en deviens consciente et même si les schémas étaient tortueux parce que dissimulés, j’arrive enfin à les voir. Comme j’apprends lentement mais sûrement à devenir responsable de moi, à ne plus accuser les autres de vivre des émotions désagréables, à m’aimer vraiment, à me traiter avec tendresse et accepter de ne pas être comme je le voudrais, les dégâts sont moindres. En fait, cet amour de soi retrouvé me permet justement de regarder ce que je suis dans mes aspects douloureux, avec un certain recul même si j’ai vite fait de retomber dans le jugement. Mais au moins, j’arrive à réaliser relativement vite mon « erreur », le moment où je sombre dans les vieux schémas de peur, de doute, de rejet de soi. Comme je suis à vouloir trouver l’autonomie aussi au niveau financier, ça soulève des peurs et ces fameux schémas d’interdépendance affective, émotionnelle et mentale.