Jeff Barson |
Les
remontées de l’inconscient concernant ma vision du couple et mon vécu dans ce
domaine, sont autant de claques que de points lumineux qui viennent éclairer ma
compréhension. La façon dont je créé des scénarios douloureux par
« sacrifice » et comment se positionnement était une vaine tentative
d’attirer l’attention et l’affection de ma mère, de celle qui a longtemps
représenté ma référence en tous les domaines m'est révélée peu à peu. Le pire, c’est que depuis que
j’ai pris conscience que mon enfant intérieur continuait d’attendre son
approbation et qui souffrait que ça ne se réalise jamais, j’ai compris qu’il me
fallait apprendre à m’aimer mais ça ne m’a pas empêché de rechercher
l’approbation auprès de personnes qui sont devenues des référents en matière de
connaissance spirituelles et humaines. Ainsi j’ai reporté ce besoin sur
d’autres sans m’en rendre compte. Ce qui me soulage c’est que j’en deviens
consciente et même si les schémas étaient tortueux parce que dissimulés,
j’arrive enfin à les voir. Comme j’apprends lentement mais sûrement à devenir
responsable de moi, à ne plus accuser les autres de vivre des émotions
désagréables, à m’aimer vraiment, à me traiter avec tendresse et accepter de ne
pas être comme je le voudrais, les dégâts sont moindres. En fait, cet amour de
soi retrouvé me permet justement de regarder ce que je suis dans mes aspects
douloureux, avec un certain recul même si j’ai vite fait de retomber dans le
jugement. Mais au moins, j’arrive à réaliser relativement vite mon
« erreur », le moment où je sombre dans les vieux schémas de peur, de
doute, de rejet de soi. Comme je suis à vouloir trouver l’autonomie aussi au niveau
financier, ça soulève des peurs et ces fameux schémas d’interdépendance
affective, émotionnelle et mentale.
Guo Fei |
Je me
rends compte aussi que mon avidité à vouloir comprendre à tout prix, connaître,
me connaître, me reconnaître est tout autant un moteur qu’un frein. Je suis
trop souvent dans le mental et le manque de dosage, de confiance en mon
ressenti me causent des souffrances inutiles. Je tourne en rond et retombe dans
l’auto-critique parce que je voudrais changer un comportement qui s’est inscrit
et imprimé pendant des vies et même sans parler de réincarnation, pendant toute
mon enfance puis s’est renforcé en tant qu’adulte.
Heureusement,
la foi en l’humain divin, en la bienveillance de l’âme, sa présence, en mes
véritables origines, me permettent de prendre conscience des schémas que j’ai
construit à partir de la peur et le manque. Je constate que ce qui me fait le plus
souffrir et ce qui a engendré des comportements masochistes, c’est le manque
d’amour et ce qui me permet de réparer, de guérir c’est de savoir que je suis
constituée de cette énergie, qu’elle est ma vraie nature. A mesure que je
réalise que le divin intérieur est toujours connecté, qu’il est ce que je suis
en vérité, je prends confiance dans ma capacité à devenir autonome
affectivement et de vivre à partir de mon cœur afin de guérir définitivement.
Ce qui avant constituait un idéal utopique, une quête inassouvie, devient ma
réalité quotidienne. Il n’y a pas de magie en cela, ou même de secret, il
suffit que j’apprenne à m’aimer, à accepter ce qui est, ce que je suis, dans
toute mes contradictions, mes créations foireuses, mes doutes, mes défauts.
Même si je peux voir que beaucoup de choses en moi, fonctionnent à partir de la
peur, le fait de savoir que je suis avant tout et surtout amour et lumière, me
donne l’espoir de vivre enfin pleinement réalisée, totalement délivrée de tous
ces comportements issus du besoin d’aimer et d’être aimée. Le contact avec mon
âme bien qu’il soit subtile, me guide et me donne confiance en ce
potentiel d’auto-guérison et de réalisation.
J’ai toujours su que la vie
valait la peine d’être vécue même si je faisais tout pour saboter la moindre
tentative qui m’aurait amenée au bonheur. C’est justement ces schémas et échecs
récurrents qui m’ont poussée à rechercher ma vraie nature, le sens de la vie et
à trouver ma véritable nature.
Si
j’avais trouvé le bien-être uniquement selon la conception que le monde s’en
fait, j’aurais souffert un jour ou l’autre d’être incomplète, de sentir le vide
parce que l’amour, le besoin d’amour ne peut être comblé de l’extérieur. On
peut croire que les autres nourrissent nos besoins fondamentaux mais tôt ou
tard, une rupture, un décès, la sensation d’être rejeté, abandonnée ou trahi
nous laisse face au vide et à des souffrances pouvant nous mener à la mort.
C’est souvent dans ce genre de situation qu’on peut prendre conscience que ce
vide apparent est en fait un espace illimité, le lieu où vit notre âme, notre
présence divine, notre essence originelle et éternelle. C’est lorsque notre
cœur se brise que la tendresse, l’amour et la lumière finissent par nous
pénétrer et nous remplir.
Caroline Elkington |
Mais ce
schéma est dorénavant devenu obsolète puisque cet état de félicité, ce
sentiment de plénitude peut être trouvé en devenant l’amour manifesté. Certes
ce n’est pas facile de changer totalement de point de vue, de voir les choses à
partir du cœur mais c’est tout à fait réalisable par l’acceptation de ce qui
est, l’abandon à cette part invisible mais néanmoins présente de qui nous
sommes fondamentalement.
Vous
pouvez constater que je me répète très souvent et c’est justement l’expression
de cette difficulté à lâcher prise. Dès que je doute de moi, que je perds la
foi, le sens de qui je suis vraiment ou que je m’identifie à la peur, que je me juge,
me critique, bref que je renie une part
de moi, je retombe dans mes pires cauchemars, je me traite avec dureté et perds
le contact avec l’amour que je suis. C’est quand je me traite de la façon qu’on
m’a traité enfant que je reproduis ma douleur, que je ravive les souffrances
qui ont été générées par le manque d’amour. Je deviens alors mon propre bourreau
tout en validant le comportement de ceux qui m’ont fait souffrir. Je leur donne
raison en me faisant du mal en agissant de la même façon qu’ils m’ont traités.
Mais
ce comportement « réflexe » n’est pas à juger, sinon c’est encore une
façon de nourrir le rejet de soi, de se priver de l’amour qui est vital,
nécessaire à ma reconstruction. C’est justement en ayant une attitude inverse à
celle que j’ai toujours adoptée, que la guérison se créé naturellement et
facilement.
Plus je me donne de l’amour, de l’attention, de la tendresse, plus
j’accepte d’être qui je suis, dans le moment présent et plus ces
« marques » d’amour ont un effet bénéfique sur tous mes corps.
S’aimer vraiment permet à l’aspect divin de qui je suis, de se manifester, de
réaliser son œuvre de guérison puisque sa « constitution », c’est
l’amour pur, la lumière.
Ce qui
permet à l’amour d’agir en soi, c’est justement d’avoir un regard amoureux sur
ce qui est, d’accepter ce qui est, de faire confiance à son cœur, ses
inspirations et aspirations et de les suivre.
Comprendre que le fait de capter
ses choses avec le mental est un premier pas mais que c’est ensuite au cœur
d’agir, que la raison logique doit faire place à l’acceptation afin que la
lumière puisse réaliser son œuvre tranquillement, est essentiel.
Celle-ci nous
permet de voir les schémas que nous avons joué, les stratégies que nous avons
utilisé mais ces prises de conscience doivent nous amener à avoir de la
compassion pour nous-mêmes et non d’en faire une occasion de se critiquer, de se
juger.
L’amour et la lumière marchent ensemble et lorsque nous comprenons
quelque chose, à moins que nous ne l’acceptions, l’amour ne peut se
« déverser » et guérir ces aspects de nous.
Image trouvée sur Facebook |
Je
constate que c’est quand j’accepte ce qui est, que je peux le voir sous un
angle nouveau, comprendre le pourquoi et le comment de la situation. En
général, c’est le même schéma qui revient.
Pourquoi ? Par manque et besoin
d’amour, par peur.
Et comment ? En faisant en sorte d’attirer l’attention,
l’amour de l’extérieur, de nos proches essentiellement. Nos parents, puis
ensuite, ceux qui partageront une certaine intimité ou simplement le quotidien
en étant nos voisins, les commerçants chez qui nous allons...
La
conférence de Benédicte Ann, enfin la rediffusion* parce qu’avec mon super
matos, la conférence en directe est interrompue, fragmentée, quand ça n’est pas
carrément la connexion Internet qui est coupée !
Là, je ne m’affole plus,
j’y vois la résistance intérieure qui cède, la peur qui se manifeste et vient
perturber cet accès à la connaissance de mes modes de fonctionnement. Mais là encore, c'est une interprétation de mon mental. Je ne considère plus la peur comme une ennemie mais comme de l’énergie qui et libérée de la
prison de ces comportements. Comme l’effet logique de la lumière qui fonctionne en tandem avec l’amour, et c’est à ce moment précis qu’en
lâchant prise, en accueillant la peur, en se disant que c’est l'énergie de vie qui
veut circuler, que tout se débloque.
Je peux l’aider à se libérer simplement en respirant, ce qui va décrisper le corps physique et
certainement aussi le corps énergétique et ainsi participer à la circulation de cette énergie de la source. C’est en plus un geste concret qui exprime mon accord mon
désir de vivre cette libération.
Il m’apparaît de plus en plus qu’en fait la
peur n’est qu’une énergie, qu’elle est l’énergie de la source qui est
diabolisée et par ce fait, comme enfermée. Que notre mental perçoit comme mauvaise alors qu’en fait ce qui
nous fait cet effet, c’est simplement le fait qu’elle soit bloquée. Qu’elle se
soit accumulé dans notre corps énergétique par notre comportement, nos
stratégies pour contenir l’amour que nous sommes. Comme nous avons cru que
celui-ci venait de l’extérieur de nous, ce que nous ressentions à l’intérieur
nous faisait peur.
Et comme
nous avons interprété les choses en terme de bien mal, associé le connu au
confort et l’inconnu à l’inconfort, nous avons totalement perturbé notre vraie
fonctionnement, nous sommes allés contre notre propre pouvoir de nous aimer
nous même, nous avons distorsionné, bloqué l’énergie de vie en nous.
Artistic Photos |
En tous
cas, la conférence que j’ai écoutée hier, m’a montrée que j’étais encore à fond
dans l’idée de sacrifice, que ce positionnement m’amènerai la reconnaissance
tant attendue, l’amour tant espéré ! En voyant ma façon d’être avec la dernière
personne pour qui j’ai eu des sentiments forts, je constate que j’ai agi avec
cette idée qu’en me sacrifiant, en acceptant tout et n’importe quoi de sa part,
je recevrai de l'amour mais j’agissais par peur. Peur de le perdre, d’être rejetée, trahie et abandonnée et en même temps, je faisais de l’auto-sabotage en signe de soutien à ma mère
qui avait tant souffert en couple, que je ne pouvais pas m’autoriser à vivre une
relation épanouissante !
Face à
ce constat, cet exposé logique, j’ai été partagée entre l’envie de rire et
celle de pleurer ! Rire devant les
scénarios pathétiques que j’avais vécu jusqu’alors puis pleurer pour toutes ces
souffrances liées à la peur et l’incompréhension. Finalement, en comprenant que
c’était naturel que les choses se passent ainsi, puisque c’est l’enfant que
j’étais qui a initié ces comportements selon sa compréhension et surtout son
immense besoin d’amour, de reconnaissance, la tristesse s’est transformée en
compassion.
Que pouvait-il faire d’autre ?
Même si l’adulte que je suis
voit le ridicule de la stratégie, c’est l’enfant qui les a mises en œuvre et
c’est aussi grâce à cela que je suis encore en vie aujourd’hui, que j’ai pu
supporter cette enfance. Enfant, je n’avais pas le choix finalement et c’est ça
qui compte.
C’est l’adulte que je suis aujourd’hui, capable de comprendre le
fonctionnement de l’enfant d’alors, qui peut le prendre dans ses bras et ainsi
réparer toutes les « injustices », les « erreurs » et le
consoler, le combler d’amour en ayant de la tendresse pour les aspects qui
n’ont pas encore accès à la lumière. Pour
ma naïveté d’hier et d’aujourd’hui, mes impatiences, mes « défauts »,
mes « erreurs », mes « faiblesses ». Pour le fait que je
sois « assistée », avoir de la
compassion pour cet enfant qui vient régulièrement se manifester au travers de
la peur créant des incohérences, des comportements très infantiles, me donnant
l’impression d’être double, enfin d’héberger une multitude d’enfants intérieurs
qui demandent à être pris en compte, à délivrer leur message.
Qui sont en fait là
pour me rappeler l’importance de l’amour, le besoin viscéral que j’ai de m’en
nourrir et que c’est par l’acceptation de tout ce petit monde intérieur que
constituent mes émotions, mes pensées sombres issues de la peur, mes
doutes...que je les libère.
Hier, je
demandais à ma présence divine de m’éclairer, une fois que j’ai reconnu que je
n’y voyais plus clair et que j’ai cessé de vouloir comprendre à partir du
mental et ça n’a pas tardé. Le soir même par l’intermédiaire de Bénédicte Ann,
j’ai eu des réponses claires et précises, celles là même qui me bloquaient au
niveau relationnel. Enfin, en comprenant comment j’ai fonctionné et les
stratégies utilisées pour limiter les souffrances, je vais pouvoir lâcher toute
dépendance, sans souffrir, naturellement.
J’étais consciente que je prenais des
cachets pour combler un manque affectif, que ça comblait aussi le manque de plaisir qui est normalement vécu
dans la relation sexuelle. Comme ma peur de l’autre faussait toute tentative de
vivre une relation épanouie, je m’enfermais dans la solitude et palliait toutes
les carences que ça induisait, avec ces cachets.
Peu à peu, en me
reconstruisant, en me traitant avec amour, respect, la peur de l’autre diminue,
le risque de tomber dans l’interdépendance aussi. Je suis tout de même conscient que je tâtonne
encore, que ma relation aux autres n’est pas simple mais j’ai bon espoir
d’arriver à améliorer les choses.
Greg Craola Simkins |
J’avoue
que j’ai remis en question la véracité de la loi d’attraction, du moins que j’ai
eu besoin de la comprendre mieux et que même si c’était pour mon bien, le
passage a été vécu comme un perte de foi, un manque de confiance en ma capacité
de ressentir la guidance de mon âme, que le présent vient mettre a jour d’une
façon qui me fait pleurer comme une madeleine.
La loi d’attraction est bel et
bien réel n’en déplaise aux nombreux détracteurs mais nous en avons encore une
vision trop floue, à partir de nos peurs, de nos fausses croyances. Si on la
considère selon l’idée qu’elle est un peu comme une liste de cadeau faite au
Père Noël, c’est effectivement un leurre. Il ne suffit pas de visualiser
quelque chose pour que ça apparaisse comme par magie.
Le processus n’a pas grand-chose
à voir avec le mental. Les seuls « endroits » où il intervient, c’est
dans le choix entre l’amour ou la peur puis à partir du cœur, comme outil de
réalisation.
Si nous pensons qu’il suffit de penser, de commander, nous pouvons
attendre longtemps. C’est un processus qui demande avant tout de choisir de
vivre à partir de l’amour, c'est-à-dire de délaisser tous raisonnements basés
sur la peur et le manque. En ayant conscience que nous sommes l’amour et qu’il
suffit de le vouloir pour qu’il se manifeste, nous devons maintenir notre choix
chaque fois qu’une circonstance douloureuse se présente à nous et ce qui fait
la différence c’est d’accepter la situation comme une de nos création basée sur
l’ignorance.
C’est le fait de ne pas nous critiquer, nous juger qui permet à l’amour
d’agir et de modifier notre inconscient petit à petit. A partir de là, tout
autour de nous se conforme à cette énergie. J’ai eu l’agréable surprise de
constater qu’un petit tas de bois bien sec avait poussé devant ma fenêtre
pendant la nuit ! L’amour que je me suis accordé par l’acceptation de mes
comportements nés de la peur, a permis à l’amour de rayonner en moi et autour atteignant
le cœur du voisin qui m’a amené le bois.
Peu importe s'il joue le sauveur, en l’occurrence, il participe à mon bien-être et
là où je ne suis pas en « danger », c’est que je sais que ce comportement
a été induit par l’amour que je me suis autorisée à laisser circuler en moi et
non le résultat d’un jeu de séduction.
Je n’ai même pas posé l’intention d’être
servie, au contraire, j’ai demandé à devenir plus autonome à tous les niveaux.
Pour
le devenir, il me faut lâcher les comportements induits par la peur que sont le doute, le manque de confiance en soi...et la
meilleure façon de le faire, c’est déjà d’en prendre conscience puis de l’accepter.
C’est tout ce que j’ai à faire ; ACCEPTER ce que je suis et ce qui
est, pour que tout se place sur la fréquence de l’amour. Puisque cette source
est en moi, il me faut ouvrir les vannes et je le fais en ayant de l’amour pour
moi-même.
*Je me suis enfin décidée à publier la pub du sommet que vous trouverez dans le prochain article. Pour les rediffusions, elles durent 24h seulement.