samedi 7 décembre 2013

L’acceptation de ce qui est, rayonne l’amour et la lumière sur les blocages.


Jeff Barson


Les remontées de l’inconscient concernant ma vision du couple et mon vécu dans ce domaine, sont autant de claques que de points lumineux qui viennent éclairer ma compréhension. La façon dont je créé des scénarios douloureux par « sacrifice » et comment se positionnement était une vaine tentative d’attirer l’attention et l’affection de ma mère, de celle qui a longtemps représenté ma référence en tous les domaines m'est révélée peu à peu. Le pire, c’est que depuis que j’ai pris conscience que mon enfant intérieur continuait d’attendre son approbation et qui souffrait que ça ne se réalise jamais, j’ai compris qu’il me fallait apprendre à m’aimer mais ça ne m’a pas empêché de rechercher l’approbation auprès de personnes qui sont devenues des référents en matière de connaissance spirituelles et humaines. Ainsi j’ai reporté ce besoin sur d’autres sans m’en rendre compte. Ce qui me soulage c’est que j’en deviens consciente et même si les schémas étaient tortueux parce que dissimulés, j’arrive enfin à les voir. Comme j’apprends lentement mais sûrement à devenir responsable de moi, à ne plus accuser les autres de vivre des émotions désagréables, à m’aimer vraiment, à me traiter avec tendresse et accepter de ne pas être comme je le voudrais, les dégâts sont moindres. En fait, cet amour de soi retrouvé me permet justement de regarder ce que je suis dans mes aspects douloureux, avec un certain recul même si j’ai vite fait de retomber dans le jugement. Mais au moins, j’arrive à réaliser relativement vite mon « erreur », le moment où je sombre dans les vieux schémas de peur, de doute, de rejet de soi. Comme je suis à vouloir trouver l’autonomie aussi au niveau financier, ça soulève des peurs et ces fameux schémas d’interdépendance affective, émotionnelle et mentale.

Guo Fei

Je me rends compte aussi que mon avidité à vouloir comprendre à tout prix, connaître, me connaître, me reconnaître est tout autant un moteur qu’un frein. Je suis trop souvent dans le mental et le manque de dosage, de confiance en mon ressenti me causent des souffrances inutiles. Je tourne en rond et retombe dans l’auto-critique parce que je voudrais changer un comportement qui s’est inscrit et imprimé pendant des vies et même sans parler de réincarnation, pendant toute mon enfance puis s’est renforcé en tant qu’adulte.
Heureusement, la foi en l’humain divin, en la bienveillance de l’âme, sa présence, en mes véritables origines, me permettent de prendre conscience des schémas que j’ai construit à partir de la peur et le manque. Je constate que ce qui me fait le plus souffrir et ce qui a engendré des comportements masochistes, c’est le manque d’amour et ce qui me permet de réparer, de guérir c’est de savoir que je suis constituée de cette énergie, qu’elle est ma vraie nature. A mesure que je réalise que le divin intérieur est toujours connecté, qu’il est ce que je suis en vérité, je prends confiance dans ma capacité à devenir autonome affectivement et de vivre à partir de mon cœur afin de guérir définitivement. 
Ce qui avant constituait un idéal utopique, une quête inassouvie, devient ma réalité quotidienne. Il n’y a pas de magie en cela, ou même de secret, il suffit que j’apprenne à m’aimer, à accepter ce qui est, ce que je suis, dans toute mes contradictions, mes créations foireuses, mes doutes, mes défauts. Même si je peux voir que beaucoup de choses en moi, fonctionnent à partir de la peur, le fait de savoir que je suis avant tout et surtout amour et lumière, me donne l’espoir de vivre enfin pleinement réalisée, totalement délivrée de tous ces comportements issus du besoin d’aimer et d’être aimée. Le contact avec mon âme bien qu’il soit subtile, me guide et me donne confiance en ce potentiel  d’auto-guérison et de réalisation. 
J’ai toujours su que la vie valait la peine d’être vécue même si je faisais tout pour saboter la moindre tentative qui m’aurait amenée au bonheur. C’est justement ces schémas et échecs récurrents qui m’ont poussée à rechercher ma vraie nature, le sens de la vie et à trouver ma véritable nature.
Si j’avais trouvé le bien-être uniquement selon la conception que le monde s’en fait, j’aurais souffert un jour ou l’autre d’être incomplète, de sentir le vide parce que l’amour, le besoin d’amour ne peut être comblé de l’extérieur. On peut croire que les autres nourrissent nos besoins fondamentaux mais tôt ou tard, une rupture, un décès, la sensation d’être rejeté, abandonnée ou trahi nous laisse face au vide et à des souffrances pouvant nous mener à la mort. 
C’est souvent dans ce genre de situation qu’on peut prendre conscience que ce vide apparent est en fait un espace illimité, le lieu où vit notre âme, notre présence divine, notre essence originelle et éternelle. C’est lorsque notre cœur se brise que la tendresse, l’amour et la lumière finissent par nous pénétrer et nous remplir. 

Caroline Elkington

Mais ce schéma est dorénavant devenu obsolète puisque cet état de félicité, ce sentiment de plénitude peut être trouvé en devenant l’amour manifesté. Certes ce n’est pas facile de changer totalement de point de vue, de voir les choses à partir du cœur mais c’est tout à fait réalisable par l’acceptation de ce qui est, l’abandon à cette part invisible mais néanmoins présente de qui nous sommes fondamentalement.

Vous pouvez constater que je me répète très souvent et c’est justement l’expression de cette difficulté à lâcher prise. Dès que je doute de moi, que je perds la foi, le sens de qui je suis vraiment ou que je m’identifie à la peur, que je me juge, me critique, bref que  je renie une part de moi, je retombe dans mes pires cauchemars, je me traite avec dureté et perds le contact avec l’amour que je suis. C’est quand je me traite de la façon qu’on m’a traité enfant que je reproduis ma douleur, que je ravive les souffrances qui ont été générées par le manque d’amour. Je deviens alors mon propre bourreau tout en validant le comportement de ceux qui m’ont fait souffrir. Je leur donne raison en me faisant du mal en agissant de la même façon qu’ils m’ont traités. 
Mais ce comportement « réflexe » n’est pas à juger, sinon c’est encore une façon de nourrir le rejet de soi, de se priver de l’amour qui est vital, nécessaire à ma reconstruction. C’est justement en ayant une attitude inverse à celle que j’ai toujours adoptée, que la guérison se créé naturellement et facilement. 
Plus je me donne de l’amour, de l’attention, de la tendresse, plus j’accepte d’être qui je suis, dans le moment présent et plus ces « marques » d’amour ont un effet bénéfique sur tous mes corps. 
S’aimer vraiment permet à l’aspect divin de qui je suis, de se manifester, de réaliser son œuvre de guérison puisque sa « constitution », c’est l’amour pur, la lumière. 

Ce qui permet à l’amour d’agir en soi, c’est justement d’avoir un regard amoureux sur ce qui est, d’accepter ce qui est, de faire confiance à son cœur, ses inspirations et aspirations et de les suivre. 
Comprendre que le fait de capter ses choses avec le mental est un premier pas mais que c’est ensuite au cœur d’agir, que la raison logique doit faire place à l’acceptation afin que la lumière puisse réaliser son œuvre tranquillement, est essentiel. 
Celle-ci nous permet de voir les schémas que nous avons joué, les stratégies que nous avons utilisé mais ces prises de conscience doivent nous amener à avoir de la compassion pour nous-mêmes et non d’en faire une occasion de se critiquer, de se juger. 
L’amour et la lumière marchent ensemble et lorsque nous comprenons quelque chose, à moins que nous ne l’acceptions, l’amour ne peut se « déverser » et guérir ces aspects de nous.
Image trouvée sur Facebook

Je constate que c’est quand j’accepte ce qui est, que je peux le voir sous un angle nouveau, comprendre le pourquoi et le comment de la situation. En général, c’est le même schéma qui revient. 
Pourquoi ? Par manque et besoin d’amour, par peur. 
Et comment ? En faisant en sorte d’attirer l’attention, l’amour de l’extérieur, de nos proches essentiellement. Nos parents, puis ensuite, ceux qui partageront une certaine intimité ou simplement le quotidien en étant nos voisins, les commerçants chez qui nous allons...

La conférence de Benédicte Ann, enfin la rediffusion* parce qu’avec mon super matos, la conférence en directe est interrompue, fragmentée, quand ça n’est pas carrément la connexion Internet qui est coupée ! 
Là, je ne m’affole plus, j’y vois la résistance intérieure qui cède, la peur qui se manifeste et vient perturber cet accès à la connaissance de mes modes de fonctionnement. Mais là encore, c'est une interprétation de mon mental. Je ne considère plus la peur comme une ennemie mais comme de l’énergie qui et libérée de la prison de ces comportements. Comme l’effet logique de la lumière qui fonctionne en tandem avec l’amour, et c’est à ce moment précis qu’en lâchant prise, en accueillant la peur, en se disant que c’est l'énergie de vie qui veut circuler, que tout se débloque. 
Je peux l’aider à se libérer simplement en respirant, ce qui va décrisper le corps physique et certainement aussi le corps énergétique et ainsi participer à la circulation de cette énergie de la source. C’est en plus un geste concret qui exprime mon accord mon désir de vivre cette libération. 
Il m’apparaît de plus en plus qu’en fait la peur n’est qu’une énergie, qu’elle est l’énergie de la source qui est diabolisée et par ce fait, comme enfermée. Que notre mental perçoit comme mauvaise alors qu’en fait ce qui nous fait cet effet, c’est simplement le fait qu’elle soit bloquée. Qu’elle se soit accumulé dans notre corps énergétique par notre comportement, nos stratégies pour contenir l’amour que nous sommes. Comme nous avons cru que celui-ci venait de l’extérieur de nous, ce que nous ressentions à l’intérieur nous faisait peur.
Et comme nous avons interprété les choses en terme de bien mal, associé le connu au confort et l’inconnu à l’inconfort, nous avons totalement perturbé notre vraie fonctionnement, nous sommes allés contre notre propre pouvoir de nous aimer nous même, nous avons distorsionné, bloqué l’énergie de vie en nous.
Artistic Photos

En tous cas, la conférence que j’ai écoutée hier, m’a montrée que j’étais encore à fond dans l’idée de sacrifice, que ce positionnement m’amènerai la reconnaissance tant attendue, l’amour tant espéré !  En voyant ma façon d’être avec la dernière personne pour qui j’ai eu des sentiments forts, je constate que j’ai agi avec cette idée qu’en me sacrifiant, en acceptant tout et n’importe quoi de sa part, je recevrai de l'amour mais j’agissais par peur. Peur de le perdre, d’être rejetée, trahie et abandonnée et en même temps, je faisais de l’auto-sabotage en signe de soutien à ma mère qui avait tant souffert en couple, que je ne pouvais pas m’autoriser à vivre une relation épanouissante !

Face à ce constat, cet exposé logique, j’ai été partagée entre l’envie de rire et celle de pleurer !  Rire devant les scénarios pathétiques que j’avais vécu jusqu’alors puis pleurer pour toutes ces souffrances liées à la peur et l’incompréhension. Finalement, en comprenant que c’était naturel que les choses se passent ainsi, puisque c’est l’enfant que j’étais qui a initié ces comportements selon sa compréhension et surtout son immense besoin d’amour, de reconnaissance, la tristesse s’est transformée en compassion. 
Que pouvait-il faire d’autre ? 
Même si l’adulte que je suis voit le ridicule de la stratégie, c’est l’enfant qui les a mises en œuvre et c’est aussi grâce à cela que je suis encore en vie aujourd’hui, que j’ai pu supporter cette enfance. Enfant, je n’avais pas le choix finalement et c’est ça qui compte. 

C’est l’adulte que je suis aujourd’hui, capable de comprendre le fonctionnement de l’enfant d’alors, qui peut le prendre dans ses bras et ainsi réparer toutes les « injustices », les « erreurs » et le consoler, le combler d’amour en ayant de la tendresse pour les aspects qui n’ont pas encore accès à la lumière. Pour ma naïveté d’hier et d’aujourd’hui, mes impatiences, mes « défauts », mes « erreurs », mes « faiblesses ». Pour le fait que je sois « assistée »,  avoir de la compassion pour cet enfant qui vient régulièrement se manifester au travers de la peur créant des incohérences, des comportements très infantiles, me donnant l’impression d’être double, enfin d’héberger une multitude d’enfants intérieurs qui demandent à être pris en compte, à délivrer leur message. 
Qui sont en fait là pour me rappeler l’importance de l’amour, le besoin viscéral que j’ai de m’en nourrir et que c’est par l’acceptation de tout ce petit monde intérieur que constituent mes émotions, mes pensées sombres issues de la peur, mes doutes...que je les libère.
Hier, je demandais à ma présence divine de m’éclairer, une fois que j’ai reconnu que je n’y voyais plus clair et que j’ai cessé de vouloir comprendre à partir du mental et ça n’a pas tardé. Le soir même par l’intermédiaire de Bénédicte Ann, j’ai eu des réponses claires et précises, celles là même qui me bloquaient au niveau relationnel. Enfin, en comprenant comment j’ai fonctionné et les stratégies utilisées pour limiter les souffrances, je vais pouvoir lâcher toute dépendance, sans souffrir, naturellement.
J’étais consciente que je prenais des cachets pour combler un manque affectif, que ça comblait aussi le manque de plaisir qui est normalement vécu dans la relation sexuelle. Comme ma peur de l’autre faussait toute tentative de vivre une relation épanouie, je m’enfermais dans la solitude et palliait toutes les carences que ça induisait, avec ces cachets. 
Peu à peu, en me reconstruisant, en me traitant avec amour, respect, la peur de l’autre diminue, le risque de tomber dans l’interdépendance aussi.  Je suis tout de même conscient que je tâtonne encore, que ma relation aux autres n’est pas simple mais j’ai bon espoir d’arriver à améliorer les choses.    

Greg Craola Simkins

J’avoue que j’ai remis en question la véracité de la loi d’attraction, du moins que j’ai eu besoin de la comprendre mieux et que même si c’était pour mon bien, le passage a été vécu comme un perte de foi, un manque de confiance en ma capacité de ressentir la guidance de mon âme, que le présent vient mettre a jour d’une façon qui me fait pleurer comme une madeleine. 
La loi d’attraction est bel et bien réel n’en déplaise aux nombreux détracteurs mais nous en avons encore une vision trop floue, à partir de nos peurs, de nos fausses croyances. Si on la considère selon l’idée qu’elle est un peu comme une liste de cadeau faite au Père Noël, c’est effectivement un leurre. Il ne suffit pas de visualiser quelque chose pour que ça apparaisse comme par magie. 
Le processus n’a pas grand-chose à voir avec le mental. Les seuls « endroits » où il intervient, c’est dans le choix entre l’amour ou la peur puis à partir du cœur, comme outil de réalisation. 
Si nous pensons qu’il suffit de penser, de commander, nous pouvons attendre longtemps. C’est un processus qui demande avant tout de choisir de vivre à partir de l’amour, c'est-à-dire de délaisser tous raisonnements basés sur la peur et le manque. En ayant conscience que nous sommes l’amour et qu’il suffit de le vouloir pour qu’il se manifeste, nous devons maintenir notre choix chaque fois qu’une circonstance douloureuse se présente à nous et ce qui fait la différence c’est d’accepter la situation comme une de nos création basée sur l’ignorance. 
C’est le fait de ne pas nous critiquer, nous juger qui permet à l’amour d’agir et de modifier notre inconscient petit à petit. A partir de là, tout autour de nous se conforme à cette énergie. J’ai eu l’agréable surprise de constater qu’un petit tas de bois bien sec avait poussé devant ma fenêtre pendant la nuit ! L’amour que je me suis accordé par l’acceptation de mes comportements nés de la peur, a permis à l’amour de rayonner en moi et autour atteignant le cœur du voisin qui m’a amené le bois. 
Peu importe s'il joue le sauveur, en l’occurrence, il participe à mon bien-être et là où je ne suis pas en « danger », c’est que je sais que ce comportement a été induit par l’amour que je me suis autorisée à laisser circuler en moi et non le résultat d’un jeu de séduction. 
Je n’ai même pas posé l’intention d’être servie, au contraire, j’ai demandé à devenir plus autonome à tous les niveaux. 
Pour le devenir, il me faut lâcher les comportements induits par la peur que sont le doute, le manque de confiance en soi...et la meilleure façon de le faire, c’est déjà d’en prendre conscience puis de l’accepter. 
C’est tout ce que j’ai à faire ; ACCEPTER ce que je suis et ce qui est, pour que tout se place sur la fréquence de l’amour. Puisque cette source est en moi, il me faut ouvrir les vannes et je le fais en ayant de l’amour pour moi-même. 

*Je me suis enfin décidée à publier la pub du sommet que vous trouverez dans le prochain article. Pour les rediffusions, elles durent 24h seulement.