Peinture trouvée sur Facebook "Art of the feminine" signature illisible |
Je me
sens poussée à écrire un petit récapitulatif de mon parcours pour ceux qui
viennent sur ce blog depuis peu. Non pour me plaindre ou justifier ce déballage intime mais plus pour donner mon point de vue sur la réalité de ces expériences, très souvent vécues dans la souffrance légitime, lorsqu'on n'en comprend pas le sens profond. C'est la raison d'être de ce blog de montrer ce qui se cache derrière les "épreuves" et comment en sortant de la vision bien/mal, tout peut prendre une signification totalement différente.
J’ai eu un chemin de vie plutôt sombre et chaotique dans les trente premières années de ma vie où la drogue me rattachait à ce monde, maintenait mon envie de vivre. Comme toute personne ayant vécu des injustices dans l’enfance, je croyais que je ne valais rien, que cette vie n’était qu’une horrible succession de moments répétitifs où la lutte, les jeux de pouvoir et de séduction prévalaient. Je ne me sentais pas de ce monde dans le sens où l’esprit de compétition n’est pas dans ma nature. Je considérais mon corps physique comme un poids, une carcasse qui n’apportait que contrainte, obligations et souffrances. Je refusais donc de le nourrir, d’aller bosser tel un robot pour assumer ses besoins vitaux et la seule raison qui me permettait d’y habiter, était les moments de plaisir procurés par la prise de drogue. Je consommais du sirop à base de codéine, un dérivé d’opium, qui constituait mon seul plaisir, un genre de biberon soignant l’enfant intérieur en très grande souffrance. Je me protégeais de l’extérieur que je considérais comme dangereux à l’aide de cette carapace chimique et vivait la plupart du temps entourée d'animaux. Je me suis accrochée à cette vie par des histoires d’amour ponctuelles mais douloureuses du fait du regard très négatif que j’avais sur moi-même. Ayant été abusée sexuellement dans l’enfance, je ne pouvais faire confiance à un homme, aux hommes en général et le manque affectif maternel me poussait aussi à me méfier des femmes. Je ne voyais que leur côté séducteur, manipulateur et refusait donc totalement mon aspect féminin en me cachant dans un corps d’adolescente anorexique.
J’ai eu un chemin de vie plutôt sombre et chaotique dans les trente premières années de ma vie où la drogue me rattachait à ce monde, maintenait mon envie de vivre. Comme toute personne ayant vécu des injustices dans l’enfance, je croyais que je ne valais rien, que cette vie n’était qu’une horrible succession de moments répétitifs où la lutte, les jeux de pouvoir et de séduction prévalaient. Je ne me sentais pas de ce monde dans le sens où l’esprit de compétition n’est pas dans ma nature. Je considérais mon corps physique comme un poids, une carcasse qui n’apportait que contrainte, obligations et souffrances. Je refusais donc de le nourrir, d’aller bosser tel un robot pour assumer ses besoins vitaux et la seule raison qui me permettait d’y habiter, était les moments de plaisir procurés par la prise de drogue. Je consommais du sirop à base de codéine, un dérivé d’opium, qui constituait mon seul plaisir, un genre de biberon soignant l’enfant intérieur en très grande souffrance. Je me protégeais de l’extérieur que je considérais comme dangereux à l’aide de cette carapace chimique et vivait la plupart du temps entourée d'animaux. Je me suis accrochée à cette vie par des histoires d’amour ponctuelles mais douloureuses du fait du regard très négatif que j’avais sur moi-même. Ayant été abusée sexuellement dans l’enfance, je ne pouvais faire confiance à un homme, aux hommes en général et le manque affectif maternel me poussait aussi à me méfier des femmes. Je ne voyais que leur côté séducteur, manipulateur et refusait donc totalement mon aspect féminin en me cachant dans un corps d’adolescente anorexique.
Puis, il
y a eu la rencontre avec Jésus Christ à travers deux missionnaires de l’église
de Jésus Christ des saints des derniers jours, appelés plus communément les
« Mormons ». La certitude d’être « enfant de Dieu » s’est
imposée à moi tant l’amour que j’ai ressenti en parlant de Jésus Christ, était
immense, intense et profond.
Je
reviens sur le trauma de l’inceste vécu par un très grand nombre de personnes. Premièrement,
vous n’avez rien fait de « mal », vous n’avez pas « mérité »
et ce n’est pas parce que c’était vous, que c’est arrivé.