jeudi 21 novembre 2013

Cheminer sur la Nouvelle Terre




Tout s’accélère une fois de plus. Nous sommes secoués afin que la pulpe remonte et que nous fassions le tri pour mieux nous délester des charges maintenant inutiles et trouver le juste milieu en toutes choses. La vie est une succession d’événements, de situations, de rencontres qui nous aident à mieux nous connaître, nous retrouver et nous situer. Autrefois, nous avancions en guerriers, à coup d’épée, pour trancher entre bien et mal, chrétiens et païens, hommes et femmes...Mais aujourd’hui, tout a changé, nous ne pouvons plus nourrir un tel comportement. Le jugement n’a plus sa place sur terre et celui qui continue de se construire en assommant ceux qui sont autour, ne peux que se trouver face à lui-même et s’apercevoir qu’il se frappe lourdement. Asseoir son assurance, construire sa notoriété de façon agressive, à partir de la peur, ne peut plus fonctionner. S’il est vrai que nous sommes en pleine période de révélation, devenir conscient implique d’être responsable de son comportement, ne plus agir à partir de la peur mais avec confiance en ce que nous sommes en vérité. Nous sommes effectivement des êtres de lumière mais nos ombres continuent de nous en voiler la réalité. Les critères qui définissaient la valeur d’un être son devenus totalement obsolètes. Seule l’intelligence du cœur permet de s’élever tout en élevant l’entourage. Il n’est plus question de moi contre tous ou de nous contre eux. C’est clair que dans l’ancien monde, ce positionnement était quasiment vital puisque tout le monde agissait en mode de survie, mais ce temps est révolu.
On peut tout à fait se construire, trouver sa place, sans avoir à discréditer les autres, sans procéder par élimination, motivé par la peur, la jalousie qui ne sont que des marques de manque de confiance en soi. Certes, ça demande de l’humilité et d’accepter d’être faillible, de se planter, de faire des erreurs. Mais pas uniquement par rapport aux autres, vis-à-vis de soi-même aussi et avant tout.

 
Michael Nick Nichols

En gardant un cœur d’enfant, en étant conscient qu’on n’aura jamais fini d’apprendre et en étant capable de changer de point de vue à mesure que la vie nous enseigne, on se préserve des peurs. Peur du ridicule, de l’échec, de l’erreur. Quand je fais une erreur d’appréciation, quand je comprends de travers, quand je crois que c’est mon cœur qui me parle mais que c’est en fait la peur qui s’exprime, je n’en fait plus un drame. Il suffit de reconnaître qu’on s’est planté et d’oser le dire, demander pardon au besoin et on continue d’avancer.
Personne sur cette planète ne peut prétendre être toujours lumineux d’ailleurs, ça n’a pas vraiment de sens puisque nos ombres nous enseignent tout autant que la lumière en nous. Quand on sait qu’on est constitué de plusieurs dimensions, de forces complémentaires, masculin/féminin, ombre/lumière, on peut alors se détendre et libérer le jugement. Encore plus quand on s’aperçoit que très souvent c’est l’ombre qui révèle l’amour et la lumière. C’est lorsqu’on est « en bas », qu’on est plus tolérant avec les autres, plus patients, lorsque la vie nous frappe, que notre cœur s’ouvre...
Enfin, heureusement, ça aussi ça change à mesure qu’on accepte de se prendre en main et de vivre à partir du cœur. Quand on comprend qu’il n’y a pas d’ennemi tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, que tout fonctionne selon le pouvoir de création et donc de cocréation dans toute interaction, on peut alors interpréter ce que nous vivons de façon plus clair et juste. Tout en considérant que nous sommes novices, que nous découvrons à peine qui nous sommes en vérité et la réalité du divin intérieur. Et oui, nous créons tout ce que nous vivons ! C’est une belle nouvelle mais en même temps, ça oblige à faire très attention à ce qu’on émet pour ne pas se prendre un vieux retour de bâton. Enfin ça demande de devenir responsable de ses pensées, de ses actes. On ne peut plus dire, c’est la faute de l’autre, puisque celui-ci crée avec nous au niveau de l’âme, un événement, une situation qui nous feront avancer.
Dans toute situation douloureuse, il convient donc de revenir en soi, de regarder où se situe le blocage, quelle croyance issue de la peur a « fabriqué la chose ».
Là, il est essentiel de ne pas rester coincé dans la culpabilité, sinon, le mental tourne en boucle piétinant au passage notre cœur et notre estime de soi.
Toute nouvelle croyance demande de s’imprégner au niveau de tous les corps, les connexions neuronales, les chemins doivent être recréés afin que le geste suive la pensée de façon quasi automatique. 

Tom Gleish

J’ai assisté à la conférence de Véronique Baudoux, hier soir et malgré que j’étais (je vous épargne le « je fusse »...) debout depuis 3h du matin, j’ai tenu le coup. Il faut dire qu’il est rare de trouver quelqu’un qui considère l’humain de façon globale, qui tienne compte de tous ses aspects et qui ose dire que tout le monde a besoin de guérir. Elle enseigne l’importance d’unifier le cœur et le mental, d’associer tous les aspects qui nous constituent plutôt que de les opposer en donnant des preuves scientifiques. La conférence était intense. Heureusement, j’ai pu l’enregistrer avec mon appareil photo, bonjour la qualité d’écoute ! Ce bricolage me permettra de revenir sur les points importants de son discours. Il y avait de la matière et pour ceux qui n’auraient pas pu y assister, vous pouvez la réécouter jusqu’à ce soir, enfin je pense, sur le site « art de vivre ». Je viens d’y aller mais apparemment on ne peut pas encore l’entendre. Remarque, il est 6h30 ! J’espère pouvoir acheter son livre qui parle de la divine sexualité. Il est en rupture de stock mais apparemment, en la contactant sur son site « réussir son couple », il est possible de se le procurer ou encore sur Priceminster.(je ne suis pas certaine que ça s'écrive ainsi)
Sa théorie sur les relations de couple me correspond tout à fait, l’illusion du prince charmant, les relations qui révèlent les blessures de l’âme...Bref, je suis en parfaite résonance avec ce qu’elle enseigne qui est en accord avec ce que dit Lise Bourbeau. 
Evidemment les conséquences de cette écoute sont des bouleversements intérieurs. J’ai été bien secouée et me suis reconnue dans pas mal de comportements cités. On peut comprendre un concept mentalement mais si celui-ci nous parle, c’est qu’il révèle en même temps, des choses cachées jusque là, des points sensibles, des blessures non guéries qui sont alors touchées. 
Il faut un certain courage pour oser regarder ses comportements issus de la peur, pour accepter l’idée que nous soyons « malades », en souffrance. On nous habitue dès l’enfance à taire nos points faibles, nos douleurs, à valoriser nos aptitudes à être compétitifs. Bref, on nous pousse constamment au déni de soi autant dans nos talents puisqu’on veut formater tout le monde et valoriser uniquement les « qualités » du mental, que dans nos faiblesses qui sont considérées comme des « handicaps ». On joue les « grands », les « durs », les costauds inébranlables, contenant la moindre larme, le moindre signe de fragilité. 
Pourtant, ça n’est qu’en se regardant en face, honnêtement, qu’on peut alors voir nos blessures et donc chercher à les guérir. 
La lumière envoyée par la source révèle nos ombres afin que nous soyons conscients de nos comportements qui amènent la souffrance. Mais ces ombres c'est aussi ce qui nous rend humain, tout comme la vulnérabilité qui nous permet d’avoir le cœur ouvert, d’être sensible, de ne pas se traiter soi-même et les autres en bourreau. Comme la façon de guérir nos blessures, c’est de les reconnaître, de les accepter et d’accueillir les émotions qu’elles suscitent en nous, ce processus nous permet d’être plus compréhensifs vis-à-vis des parts sensibles en nous et de ceux qui sont encore manipulés par leur peurs. Enfin qui se croient dominés par elles. C’est ce qui nous rend impuissants. Tant qu’on croie être la victime de nos émotions, des autres, de la vie, du divin, on ne peut agir. Une fois qu’on reconnaît que les émotions que les autres réveillent, sont nos créations, qu’elles nous appartiennent, on peut alors décider de se prendre en main et utiliser notre libre arbitre. Notre plus grand pouvoir étant celui de l’amour, si on choisit de vivre à partir du cœur, d’accueillir toute émotion qui se manifeste en nous, elle sera alors transmutée. Par le pouvoir de notre intention, nous pouvons nous focaliser sur tout ce qui élèvera notre taux vibratoire. Lorsqu’une peur se manifeste en moi, je réitère mon choix de vivre dans la paix, l’amour et en faisant ainsi, je recrée des connexions neuronales par la répétition de mes nouveaux désirs. Au bout d’un certain temps, lorsque ces connexions seront suffisamment « solides », je pourrais plus facilement passer de la peur à l’amour. Et c’est exactement ce que je vis en ce moment.

"Facebook TransLight"

En étant consciente que l’intention doit être maintenue, en étant attentive aux moments où c’est la peur qui agit en moi et en décidant de ne pas la « suivre » mentalement puis en accueillant les émotions présentes, je recréé un autre mode de fonctionnement interne. Les sécrétions hormonales favorisent une amélioration de mon état d’être du moment tout en inscrivant de nouvelles données dans tous mes corps.
Je ne suis pas scientifique et il n’est pas évident d’expliquer des choses que l‘on ressent intuitivement lorsqu’on connaît mal le fonctionnement physiologique du corps physique. Mais il est clair que l’on peut réellement agir sur son état d’esprit. 
Ce qui me rendait malheureuse et m’a poussée à me blinder avec des cachets, c’était la croyance que mes émotions étaient ingérables. Il faut dire qu’il y a quarante ans, on ne savait rien de tout ceci. Le monde faisait tout pour maintenir l’humain dans l'ignorance, la peur et l’esclavage !
Maintenant que j’accepte de voir la dépendance comme un équilibre intérieur qui a été salvateur et qui continue de me faciliter la vie, je suis plus en paix. L’acceptation de mes faiblesses et en même temps la reconnaissance de la capacité de mes corps à s’harmoniser naturellement, me montrent qu’il existe une certaine forme de perfection dans ce qui est, ajoutant la confiance en ma capacité de guérir. En libérant l’idée que des ennemis intérieurs ou extérieurs, sabotent mes créations et en me disant plutôt que ce qui est, en ce moment, est ce que je peux faire de mieux selon ce que je suis, ce que je sais, je reconnais la présence et la manifestation du divin en moi.
La connaissance de la loi d’attraction m’a beaucoup aidée à propos de mon pouvoir de création tout comme les techniques d’accueil des émotions puisque c’est l’association pensée/émotion qui permet la manifestation dans la matière. La plupart des gens se sont focalisés sur l’aspect « pouvoir » de cette loi mais ils ont zappé la loi de permissivité qui est intimement liée et même incluse puisque c'est ce qui permet d'être dans un mode réceptif. Jeshua l’a aussi enseigné ; tant qu’on n’accepte pas la situation dans laquelle on se trouve dans le moment, on renie des parts de soi-même, dont le divin et en plus on ne peut construire, changer à partir de la haine de soi.
Seul l’amour a le pouvoir de guérir, seule l’acceptation permet une détente intérieure et un changement de regard sur ce qui est. En acceptant une situation, une émotion, la lumière divine nous éclaire et les choses sont perçues de façon plus juste. La compréhension nous permet d’agir, de choisir.
Tant qu’on rejettera ce que nous avons-nous même créé, on ne pourra pas comprendre la pertinence de ce qui est vécu. De même que le déni nous poussera à accuser les autres, à nous juger, nous critiquer. Ses énergies nées de la peur, du déni, se situent dans des fréquences vibratoires très basses qui influenceront notre état du moment et attireront des pensées et des entités similaires, nous faisant sombrer énergétiquement, au risque de sombrer dans la dépression.
Oui, nous sommes humains divins, oui nous créons notre vie mais tant que nous refusons de voir nos souffrances, nos blessures, non seulement nous n’aurons pas de possibilité de guérir mais en plus nous continuerons de créer selon nos croyances inconscientes amenant plus de douleurs et de souffrances. Quelque chose qui est nié en soi, créé un blocage énergétique qui peut aller jusqu’à la cristallisation et donc la maladie.

Ricardo Martinez

L’énergie ainsi coincée redoublera d’effort pour se libérer et nous serons affaiblis, engloutis dans la peur tant elles deviendra puissante. Les émotions refoulées agissent de la même façon puisqu’une émotion c’est de l’énergie qui en plus se traduit par une sécrétion chimique. L’impact est donc multiple, au niveau du corps émotionnel, des glandes endocrines, du cerveau et du système nerveux, du corps mental et bien évidemment du cœur. Les blessures de l’âme se situent au niveau du cœur et tant qu’elles ne sont pas guéries, on ne pourra aimer réellement. Notre amour sera conditionné par la peur. La peur du manque, de la perte, du rejet, de la souffrance, ce qui amènera à nourrir des sentiments tels que la jalousie, la possessivité, la paranoïa...à développer toute sorte de stratégies qui ne feront qu’augmenter notre manque d’amour de soi tout en nous rendant encore plus dépendant de l’extérieur. La dépendance aux autres amplifie le manque d’amour de soi puisque notre âme sait que nous sommes entiers, complets.
J’ai pu constater combien les choses concernant l’amour pour un homme pouvaient être douloureuses intérieurement et les peurs très présentes, par les violentes douleurs au ventre, aux chakras du bas. 
Véronique Baudoux définit 7 blessures qui sont reliées aux chakras et affectent considérablement leur bon fonctionnement. Ce que j’apprécie aussi dans son discours, c’est le fait qu’elle dise que tout le monde souffre de blessures. J’ai souvent été face à des gens dont le comportement démontrait de grandes blessures intérieurs, mais qui les niaient totalement. Quand j’ose parler de mon passé, de mon enfance, ça n’est pas pour me faire plaindre, je sais pertinemment que personne d’autre que moi ne peut prendre en charge mes propres blessures. Les autres peuvent m’aider à comprendre comment fonctionne l’humain à plusieurs niveaux mais le moment où il faut accueillir une émotion, faire face  une peur ou réviser une croyance, personne d’autre que celui qui le vit dans l’instant, ne peut le faire. Donc si je dévoile cette intimité, c’est parce que non seulement nous sommes très nombreux à avoir vécu ce genre de trauma mais en plus, c’est parce que j’ai accepté de regarder ces douleurs en face, que j’ai pu en démêler les trames, en comprendre le sens et peu à peu libérer la charge émotionnelle. C’est aussi le fait de reconnaitre mes souffrances qui m’a ouvert le cœur, qui m’a permis de retrouver le contact avec mon enfant intérieur, avec le divin intérieur. Ainsi ce qui a longtemps été perçu comme une « malédiction » a été déclencheur de nombreuses révélations et de « cadeaux ». Le pardon a été une étape décisive et l’ouverture de cœur créée à permis à plus de lumière de s’infiltrer. Le pardon à mon père mais encore plus le pardon à moi-même, à mon âme. C’est ce qui a permis sa révélation et la reconnaissance de sa présence, de la connexion permanente et de sa bienveillance à l’égard de ma personnalité. Ces retrouvailles ont confirmés la réalité de mon pouvoir de création.
En tous cas, ça remue encore à l’intérieur et le vent a recommencé à souffler violemment dehors. Moi qui n’aie jamais mal au crâne, j’ai une barre sur le front qui me serre comme un étau ! 
Hier, en triant le bois, j’ai pu voir qu’il y avait des résineux dans le tas ! J’ai commencé à nourrir la victime intérieure, à me plaindre de créer encore des scénarios où j’étais « abusée »...Puis, en reformulant mon intention de vivre dans la paix, l’amour, la joie, la liberté, l’harmonie, chaque fois qu’une pensée de victime venait, j’ai retrouvé l’équilibre et la foi en mon pouvoir d’aimer. 

Papillon d'hier, on ne voit pas bien sa tête qui agrandie ressemble à un visage humain qui sourit!

Il est vrai qu’on a vite fait de douter quand on constate que même si les choses s’améliorent grandement, il y a encore des créations issues de vieux schémas. Mais, en étant déterminé et en s’accrochant aux progrès effectués, on élève à nouveau sa fréquence vibratoire et tout repart dans la bonne direction. De toute façon il est impossible de reculer, de retourner en arrière. Malgré ma foi en l’humain divin complet, je ne fais pas l’économie d’appeler le soutien des guides, des anges, de Jeshua, de la source père mère, en plus de celui de ma présence divine et de mon âme.
Humain divin oui, mais encore dans l’œuf ! Enfin disons plutôt à la maternelle puisque les carences affectives trimballées depuis des éons ne peuvent être comblées en une fois tout comme à l’image du corps physique se régénérant naturellement, une cicatrice ne se referme pas en un jour. Puis on ne demande pas à un enfant qui vient tout juste d’apprendre l’alphabet, d’écrire un roman ou même une rédaction !
Les choses peuvent être grandement facilitées en se maintenant dans le moment présent.
La phrase que j’aime répéter quand je suis chamboulée intérieurement, est la suivante : « c’est normal ». Puisque c’est tout à fait vrai et qu’en plus c’est une façon de dédramatiser, de lâcher prise. J’irai même jusqu’à dire que c’est le signe incontestable d’une guérison qui commence toujours dans l’invisible, au niveau spirituel, énergétique. Alors confiance totale en ce processus graduel mais néanmoins réel !
Merci mon âme, ma présence, la source, toute l’équipe au sol ; mes 7 corps et celle dans les sphères invisibles ; les guides, les anges, les maîtres, de participer activement à cette renaissance. D’ailleurs, à ce propos, une volée de papillon est venue butiner ou peut être juste chauffer ses ailes au soleil, pendant une bonne heure, hier après midi. J’ai tenté de les photographier tant "l’événement" m’a semblé étrange ; Des papillons colorés fin novembre...