matin du 26 août |
Encore
une longue nuit de sept heures qui semble me me montrer que le conflit intérieur perd
son ampleur. Je viens de lire un mail d’une lectrice qui m’a émue aux larmes.
Bien que j’y aie trouvé certaines vérités je ne remets pas en question mon
approche, ma façon de chercher et de trouver la paix intérieure. Je suis
arrivée à un stade où je ne peux plus tricher avec moi-même et ignorer les
nombreuses voix intérieures qui se manifestent. Toutes sont à prendre en
compte. Il est vrai que je me suis gavée de lectures spirituelles comme pour
échapper à la réalité du quotidien qui était le reflet de mon monde intérieur
chaotique que les injonctions à prier pour la terre entière ne faisaient
qu’embrouiller. Tant qu’on cherche à solutionner ce qui se passe à l’extérieur
de soi, on s’ignore et la souffrance amplifie. Il est évident que l’idéal
serait de suivre son cœur en toutes circonstances seulement voilà, je ne suis pas
qu’un cœur. J’ai besoin de comprendre ce que je vis et surtout que mon
interprétation des faits soient en cohérence avec ce à quoi je croie et aspire.
J’apprends à voir en l’autre non plus un ennemi potentiel mais un être qui
cherche l’amour à sa façon et qui me renvoie des parts cachées de moi-même.
C’est l’expérience qui atteste la véracité de cette théorie que j’ai fait
mienne.
Le
besoin d’harmonie et d’équilibre est une recherche fondamentale de l’humain, de
tout humain. Les moyens pour y parvenir sont différent et c’est ce qui fait la
richesse et la beauté de l’humanité.
Je viens
de vivre une expérience intéressante. J’ai eu des douleurs au bas ventre que
j’ai laissé s’exprimer et surtout que je n’ai pas cherché à taire en prenant
mon anesthésiant quotidien. Le résultat est des plus encourageants !