Alléluia !
Est le mot qui me vient spontanément, bien que je n’en connaisse pas le sens
exact, après une longue nuit de 7h30 !!! Un an au moins, que je dors selon
les bruits extérieurs qui reflètent le parasitage intérieur. J’ai changé
quelques gestes mais surtout pris conscience de ma façon d’être et de penser
qui me rendaient la vie chiante et même parfois douloureuse. Le propos le plus
simple et cependant le plus difficile, dans cette incarnation, c’est d’acquérir
un amour de soi total, entier, inconditionnel. Notre inconscient est si
fortement imprégné de croyances nées de la peur, du besoin de plaire, d’être
parfait et de répondre aux attentes des autres qu’il nous est presque
impossible d’oser nous aimer sans complexes et de penser d’abord à nous-mêmes. Il
ne s’agit pas d’ignorer non plus, le monde extérieur, l’entourage, les autres,
mais de cesser les interdépendances qui conditionnent et formatent l’être.
C’est en grande partie grâce à l’enseignement de Lise Bourbeau, que je prends
conscience de ce que je suis et comment j’ai fonctionné jusqu’à
maintenant. J’ai demandé, il y a quelques jours, à mes guides, mes anges et
avant tout à mon âme et ma présence divine, de m’expliquer précisément ce que
veut dire : « s’aimer » et surtout comment y arriver. J’ai donc
lâché prise, en agissant avant tout par instinct, et plus par raisonnement.
J’ai suivi l’inspiration et l’ai laissée me guider vers ce qui répondrait à mes
questions. Je n’ai pas été inspirée à lire des textes métaphysiques complexes,
des messages d’êtres de lumière, mais à écouter un être humain simple,
authentique et conscient de bien des choses observées sur lui-même et ses
contemporains.
L’expérience vécue et son observation restent les moyens les plus sûrs et directs de se comprendre et de pouvoir s’orienter vers plus d’amour de soi. Elle n’a fait qu’éveiller, mettre au jour des connaissances inscrites quelque part en moi. Il a fallu toute une préparation pour accepter cette philosophie et la mettre en pratique. La première des choses, libérer totalement l’idée de bien et de mal qui ne fait que positionner d’un côté ou de l’autre des pôles et créer un déséquilibre. Soit dans la lumière soit dans l’ombre. Or, chaque être humain est absolument constitué de ces deux parts qui sont la caractéristique intrinsèque de l’humain divin. La « mission » de tout humain qui vient s’incarner, c’est d’arriver à s’aimer, à se respecter malgré son éducation qui l’amènera toujours à se renier et à unifier tout ce qui le constitue. La lumière et l’amour sont « nos armes », la lumière nous permet de prendre conscience et l’amour de restructurer notre être dans toutes ces dimensions afin de réaliser l’unité intérieure. Depuis l’enfance, nos parents, l’école, la société nous poussent à croire que nous sommes insignifiants et que le bonheur dépend de ce qui nous entoure. L’ignorance se transmet de génération en génération et pour cette raison, personne n’est à blâmer. On ne peut donner autre chose que ce que l’on a soi-même reçu, à moins de devenir conscient. Ces prises de conscience nécessitent un apport supplémentaire de lumière et d’amour, que l’univers, le monde invisible ne cessent de nous envoyer afin d’éveiller notre propre essence.
La source nous a créés entiers, complets, avec un potentiel
divin apte à éveiller notre souveraineté, à nous reconnaître héritiers de l’UN
et créateurs de notre propre monde. Ainsi, au fil du temps, nous devenons conscients
de nos jeux dans l’ombre, de ce que notre inconscient recèle et en même temps
de notre lumière, nos origines divines. Nous nous révélons à nous-mêmes par les
projections d’amour et de lumière de cette part qui nous a créés, qui se trouve
dans l’unité de la source. Certains arrivent à se reconnaître en tant
qu’humains complets et autonomes, sans connaître leur aspect divin. Sans
même croire en un Dieu extérieur ou intérieur. Ils le peuvent parce qu’ils ont
reçu beaucoup d’amour dans leur enfance, cette étape qui construit la
personnalité de l’adulte. Mais s’aimer sans connaître sa vraie nature, créera
un vide qu’aucun bien matériel, ni aucune gloire sociale ne pourront combler.
Chacun,
avant l’incarnation, a choisi un chemin particulier afin de trouver sa
souveraineté. Il apparaît que beaucoup d’entres nous aient pensé que
l’adversité, le plongeon dans l’ombre, révélerait la nécessité de suivre son
cœur. Qu’un parcours semé d’obstacle nous donnerait les moyens de nous tourner
vers l’intérieur et d’y trouver l’amour divin. La compassion pour soi-même
amenant à agir de la même façon vis-à-vis de l’extérieur, nous avons espéré en
cette opportunité, de vivre enfin dans la paix intérieure et extérieure. Plus
que de tendre à trouver notre bonheur, nous voulions le vivre en pleine
conscience, comprendre ce qui nous permettrait de trouver la paix et la joie.
Nous voulions connaître tout ce que nous sommes afin de choisir de manifester
dans la chair, les principes éternels de la source ; L’ombre et la
lumière, le masculin le féminin et nous voulions être certains de pouvoir les
unifier. Pour ce faire, il nous fallait connaître en profondeur, ces deux
aspects de l’incarnation afin de choisir par nous-mêmes et en conscience, la
voie du juste milieu.
Arvind Kolapkar |
Ce n’est
qu’après avoir dansé le rock’n’roll, la valse, le tango, que l’être aspire enfin
à se laisser porter par la tendresse d’un slow. Qu’il devient capable de s’aimer
véritablement et d’aimer toute vie de la même façon.
Chaque
incarnation passée nous a poussés à choisir tour à tour, l’ombre puis la
lumière et inversement. Il nous fallait imprimer ces états d’être différents
dans tous nos corps afin de comprendre et de choisir en connaissance de cause.
Nous
arrivons enfin à l’étape qui va nous permettre d’entrer dans une dimension
d’amour inconditionnel, d’unité, qui nous rapprochera toujours plus près de la
source père mère. Cette vie nous permet de faire monter à la surface nos acquis
qui sont le matériau qui nous permet de réaliser la synthèse, la réunification.
Pour en
revenir à mon quotidien, mon laboratoire expérimental, il a suffi que je suive
les besoins de mon corps physique, en conscience, par amour pour lui, pour que
mon décor se conforme à ce mouvement. Cet accueil de mes besoins vitaux dans la
conscience que je suis seule responsable de ce que je vis, modifie mon vécu.
Habituellement, quand j’étais réveillé par le bruit des voisins, mon mental
commençait à focaliser sur l’agression extérieur, à nourrir la victime et ainsi
me maintenait dans l’impuissance. Je subissais soit en râlant, soit en
acceptant la situation sans pour autant en sortir parce qu’il était plutôt
question de résignation. Ce matin, j’ai été réveillée à 4h puis 5, puis 6 mais
à chaque fois, j’ai simplement écouté mon corps physique pour savoir si le
sommeil était encore nécessaire et je me suis recouchée. Ce qui a changé, c’est
qu’au lieu de laisser le mental prendre les rênes, j’ai choisi de donner la
priorité au besoin physique. Vous allez trouver que c’est bien peu de choses
mais ça change tout.
Hier
soir, je me suis couchée en ayant pris conscience, une fois de plus, que je favorisais vraiment
trop mon corps mental bien que j’avais l’impression du contraire. Je continuais
de nourrir des rôles en faisant passer les besoins des autres avant les miens.
J’avais encore trop en tête la croyance que de penser d’abord à soi, c’était
faire preuve d’égoïsme or c’est être responsable de soi. Vouloir aider les
autres et même parfois les enseigner, c’est une façon de ne pas s’occuper de
soi, de se déresponsabiliser en jouant les sauveurs, de se croire quelqu’un
d’aimant, au grand cœur, alors que derrière ce comportement se cachent des
besoins et des attentes extérieures. Vous allez penser, mais elle répète encore
les mêmes choses ! Oui, je sais, je peux même dire que tous les textes
écrits chaque jour, ne font que répéter l’essentiel, la nécessité de s’aimer
sans conditions, d’accepter ce qui est, de lâcher prise...
La théorie
est des plus simples seulement, son application au quotidien soulève beaucoup
d’interrogations et de doute qui révèlent inlassablement le besoin de s’aimer
plus et mieux.
Comme
notre éducation reste bien ancrée, il nous faut passer par une phase de rejet,
de rébellion, qui habituellement se vit à l’adolescence. Mais bien souvent,
notre besoin d’amour nous ramenant au conformisme, nous empêche de la réaliser.
Notre âme fera tout son possible pour que nous puissions vivre cette étape
cruciale qui en plus de nous ramener au cœur de l’être, nous permettra de nous
affirmer et de nous aguerrir.
Ewelina Ladzinska |
Dans le quotidien, ça se traduit par un inconfort, des crises, l’extérieur qui nous renvoie toujours plus fortement la nécessité de nous prendre en charge au niveau affectif. Le besoin de voir comment nous fonctionnons deviendra de plus en plus fort afin que nous puissions « choisir » de changer non plus par devoir, par soumission mais par amour. Tant que nos stratégies de séduction fonctionnent, nous ne pouvons pas prendre conscience de nos erreurs, nos jeux de rôle, mais heureusement l’âme veille à ce que nous ne nous trahissions pas complètement. L’ego tentera toujours de nous ramener dans des modes de fonctionnement issus de la peur. Un conflit entre l’âme et le mental s’engage jusqu’à ce que la vie devienne insupportable et que nous décidions de ne plus croire aux stratégies de manipulation internes et que notre besoin de paix devienne suffisamment fort pour nous donner le courage de cesser la lutte.
Même si
une étape de rejet du mental est nécessaire afin de ne pas le suivre
aveuglément, l’idéal, c’est de le reconnaitre pour ce qu’il est, un partenaire
de route, ni plus, ni moins.
S’aimer,
c’est accepter tout ce que l’on est, mais ceci ne se réalise pas du jour au
lendemain, on passe par plusieurs étapes qui consistent à commence par rejeter
ce qui nous déplait, à chercher la cause de notre malheur, le coupable. Une
fois, ce seront les conditions extérieures, une autre le conflit intérieur et
nous accuserons une partie de nous-mêmes d’être responsable du chaos jusqu’à ce
que nous comprenions que nous avons le pouvoir de changer en acceptant toutes
ces parts de nous et que l’accusation ne fait que nourrir la division. La
culpabilité viendra en même temps que la compréhension que nous sommes seuls
créateurs de ce que nous vivons. Puis de la culpabilisation, nous passerons à
la responsabilisation. Peu à peu, en étant attentif à nos véritables besoins,
en prenant soin de notre corps physique premièrement, nous sentirons que
celui-ci nous répond par un afflux d’amour et de tendresse au niveau du cœur.
Cette énergie de guérison se diffusant librement, aura un effet positif sur
notre potentiel énergétique et tout s’éclaircira naturellement.
Bon, mon
temple de chair a besoin de prendre l’air et de se remplir de beauté naturelle.
L’observation de la nature est un enseignement permanent. Le monde animal et
végétal montre la voie de l’amour de soi. Bien qu’ils puissent
« penser » puisqu’ils sont aussi dotés d’une conscience, celle-ci les
sert et leur permet de répondre à la mesure de leur création ; Exprimer la
beauté naturelle qui résulte de la canalisation et de l’équilibre des énergies complémentaires.
Chaque fleur s’épanouit grâce à l’apport journalier des énergies solaires et
terrestres. Elle se nourrit des éléments qui l’environnent et par l’alchimie
interne, la photosynthèse, elle croit se dressant vers le ciel en étant profondément
enracinée. C’est cet enracinement qui lui donne sa force et la capacité de
recevoir et d’utiliser la lumière pour sa croissance. L’eau qui peut symboliser
l’amour, favorise cette élévation.
C’est en canalisant, dans une juste
mesure, tous ces éléments qu’elle offre sa beauté. Elle nous montre le
processus qui mène à l’épanouissement. En utilisant tout ce qui est à notre
portée, dans une recherche permanente d’équilibre et d’harmonie, nous nous
élevons à la mesure de notre création tout en participant à celle de
l’ensemble.
Tant que
je cherche à savoir ce qui cloche en moi, je reste dans le besoin de trouver un
coupable et perd mon potentiel créatif. Je me prive de l’unité qui seule amène
à l’élévation. L’acceptation de tout ce qui me constitue me rend mon pouvoir
d’être souveraine de ma vie. Tant que je cherche en dehors de moi, ce qui peut me
rendre heureuse, je reste dépendante et impuissante. Que ce soit un coupable,
un sauveur ou toute autre chose, je me prive de la capacité de me rendre
heureuse en effectuant un retour vers l’intérieur. Mon monde intérieur est
littéralement la source de tout ce qui est. Je me suis créée afin d’être
autonome et c’est seulement en intégrant mes ombres tout autant que ma lumière,
en jouant sur les contrastes que je retrouve ma complétude.
J’ai
toujours le choix. Que ce soit dans ma façon de considérer les choses ou
moi-même. Soit je vois à partir du cœur, avec tendresse, soit je vois à partir
de la peur avec dureté. S’observer est le meilleur moyen de se connaître
vraiment et de trouver comment utiliser l’énergie de façon appropriée. Tous mes
« défauts » contiennent en eux la promesse d’une élévation. Je
constate que bien que je dise que j’ai envie d’aller vivre en pleine nature, je
suis en représentation permanente, en besoin de spectateurs. Que ce soit dans
ma vie de tous les jours ou sur ce blog. Toute interaction m’apprend qui je
suis et ça reste un besoin. Cette
semaine placée sous le chiffre sacré « 16 », l’éveil libérateur, sera
encore l’occasion de se voir en face afin de s’ajuster, de réactualiser son
mode de fonctionnement.
Mais il est une étape essentielle et incontournable,
dans ce processus de progression, c’est l’acceptation.
J'ai rendez-vous, tout à l'heure avec l'assistante sociale pour le renouvellement du contrat RSA. Je devais contacter une personne du conseil général afin de lui pose des questions concernant le moyen de proposer un accompagnement légalement. J'ai essayé début juillet et suis tombée sur le répondeur à chaque fois. Finalement, je me suis dit que ça n'était pas la peine d'insister et que ça me montrait que je devais clarifier certains points, travailler sur la confiance en soi. "S'affirmer sans frimer" allait être le thème à étudier pendant l'été. Je dois dire que je ne m'en sors pas si mal. Premièrement, je n'ai pas anticipé pendant des jours comme avant, à l'idée de rencontrer l'assistante sociale. Le fait que ce soit une personne tout à fait compréhensive me montrait que c'est ma paranoïa qui nourrissait cette peur. J'ai fait en sorte de vivre le moment présent afin de ne pas cogiter et nourrir d’appréhension, après avoir préparé l'entrevue dans les grandes lignes, la semaine dernière.
Je suis allée m'allonger pour me reposer un peu puis, des montées d'angoisse se sont manifestées. Je les ai accueillies, entourées d'amour, observées sans me soucier du mental qui de temps en temps me rappelait que je devais encore manger et tenter de joindre la personne du conseil général. J'ai finalement réussi à calmer ses vagues qui m'ont laissées une sensation de bien-être léger mais suffisant pour me donner le courage de téléphoner. Je me suis épatée de pouvoir exposer la situation clairement bien que le projet soit encore assez flou. Le fait d'avoir pu canaliser l'énergie et la transformer m'a donné une certaine assurance qui ne m'a pas quittée jusqu'à maintenant. Le rendez-vous s'est très bien passé et je dois attendre la réponse à ma demande de candidature, à la chambre des métiers, pour faire un stage de création d'entreprise. Après tout, ça ne m'engage à rien et je saurais un peu plus clairement, du moins concrètement, si ce projet est viable et s'il me convient réellement.
Abigail Wainwright |
J'ai rendez-vous, tout à l'heure avec l'assistante sociale pour le renouvellement du contrat RSA. Je devais contacter une personne du conseil général afin de lui pose des questions concernant le moyen de proposer un accompagnement légalement. J'ai essayé début juillet et suis tombée sur le répondeur à chaque fois. Finalement, je me suis dit que ça n'était pas la peine d'insister et que ça me montrait que je devais clarifier certains points, travailler sur la confiance en soi. "S'affirmer sans frimer" allait être le thème à étudier pendant l'été. Je dois dire que je ne m'en sors pas si mal. Premièrement, je n'ai pas anticipé pendant des jours comme avant, à l'idée de rencontrer l'assistante sociale. Le fait que ce soit une personne tout à fait compréhensive me montrait que c'est ma paranoïa qui nourrissait cette peur. J'ai fait en sorte de vivre le moment présent afin de ne pas cogiter et nourrir d’appréhension, après avoir préparé l'entrevue dans les grandes lignes, la semaine dernière.
Je suis allée m'allonger pour me reposer un peu puis, des montées d'angoisse se sont manifestées. Je les ai accueillies, entourées d'amour, observées sans me soucier du mental qui de temps en temps me rappelait que je devais encore manger et tenter de joindre la personne du conseil général. J'ai finalement réussi à calmer ses vagues qui m'ont laissées une sensation de bien-être léger mais suffisant pour me donner le courage de téléphoner. Je me suis épatée de pouvoir exposer la situation clairement bien que le projet soit encore assez flou. Le fait d'avoir pu canaliser l'énergie et la transformer m'a donné une certaine assurance qui ne m'a pas quittée jusqu'à maintenant. Le rendez-vous s'est très bien passé et je dois attendre la réponse à ma demande de candidature, à la chambre des métiers, pour faire un stage de création d'entreprise. Après tout, ça ne m'engage à rien et je saurais un peu plus clairement, du moins concrètement, si ce projet est viable et s'il me convient réellement.