mardi 3 septembre 2013

Quand l’inconnu se révèle...




Réveillée à 5h avec cette phrase en tête : « je n’arrive pas à m’aimer car j’ai besoin de me pardonner » ou quelque chose comme ça. J’ai écouté une autre conférence de Lise Bourbeau, hier soir, qui parle de la sexualité. Elle explique que notre conception de l’amour et de la sexualité est très affectée par le complexe d’Œdipe. Si j'ai bien compris, et mémorisé, c'est l'idée que les enfants sont amoureux du parent du sexe opposé, de trois à six ans. C'est une phase "normale" du développement de la personnalité que chacun vit plus ou moins bien. Notamment ce seraient les petites filles amoureuses de leur père qui, dans les cas d’inceste, susciteraient ce même désir que le père ne saurait pas gérer. Beaucoup d'entre vous, vont avoir les cheveux dressés sur la tête et j'en fait un peu partie aussi. Mais comme je ne crains pas de bousiller mon brushing et que la coupe punk ne me déplait pas...
Elle va même jusqu’à dire que la petite fille aime ce qui arrive, sans que ce soit forcément conscient. J’ai déjà eu l’occasion d’entendre des témoignages de victimes d’inceste qui avouent avoir ressenti du « plaisir ». Pour ma part, j’avoue que j’ai du mal à admettre ça comme une réalité. Je n’ai pas du tout le souvenir que ça ait pu être agréable ! Bien au contraire je décollais mentalement pour ne pas vivre la situation. Je n’ai jamais eu de sentiment de culpabilité, ni ressenti de plaisir, en tous cas consciemment ! J’ai sûrement été « amoureuse » de mon père mais je suis convaincue que je ne voulais pas, de sa façon d’exprimer de l’amour. Déjà, une psy m’avait parlé de ça mais franchement, honnêtement, je ne me reconnais pas du tout là-dedans. Même si l’idée qu’une petite fille puisse être sensuelle ne me choque pas vraiment, et semble même logique, ça ne me semble pas être ce que je ressens. Je connais la force de l’inconscient de cacher des croyances donc je ne peux pas dire avec certitude que j’ai complété le complexe d’Œdipe. 

lundi 2 septembre 2013

« Répétition avant la générale »



Albitar

Alléluia ! Est le mot qui me vient spontanément, bien que je n’en connaisse pas le sens exact, après une longue nuit de 7h30 !!! Un an au moins, que je dors selon les bruits extérieurs qui reflètent le parasitage intérieur. J’ai changé quelques gestes mais surtout pris conscience de ma façon d’être et de penser qui me rendaient la vie chiante et même parfois douloureuse. Le propos le plus simple et cependant le plus difficile, dans cette incarnation, c’est d’acquérir un amour de soi total, entier, inconditionnel. Notre inconscient est si fortement imprégné de croyances nées de la peur, du besoin de plaire, d’être parfait et de répondre aux attentes des autres qu’il nous est presque impossible d’oser nous aimer sans complexes et de penser d’abord à nous-mêmes. Il ne s’agit pas d’ignorer non plus, le monde extérieur, l’entourage, les autres, mais de cesser les interdépendances qui conditionnent et formatent l’être. C’est en grande partie grâce à l’enseignement de Lise Bourbeau, que je prends conscience de ce que je suis et comment j’ai fonctionné jusqu’à maintenant. J’ai demandé, il y a quelques jours, à mes guides, mes anges et avant tout à mon âme et ma présence divine, de m’expliquer précisément ce que veut dire : « s’aimer » et surtout comment y arriver. J’ai donc lâché prise, en agissant avant tout par instinct, et plus par raisonnement. J’ai suivi l’inspiration et l’ai laissée me guider vers ce qui répondrait à mes questions. Je n’ai pas été inspirée à lire des textes métaphysiques complexes, des messages d’êtres de lumière, mais à écouter un être humain simple, authentique et conscient de bien des choses observées sur lui-même et ses contemporains.

dimanche 1 septembre 2013

Journée sacrée "16": "L'éveil libérateur", par Murielle Robert




Le calcul de la date d’aujourd’hui donne le chiffre 16. Il se fait de la façon suivante : 1-09-2013, soit 1 (jour) +9 (mois)= 10+6 (année: 2+1+3)= 16. Ce qui suit a été écrit pour la journée du 27 janvier de cette année. Comme d’habitude, je l’ai actualisé en respectant le texte d’origine. En le lisant, j’ai commencé à me dire, « ça y’est, ça va recommencer » puis, plutôt que d’anticiper et ainsi appeler des énergies de peur, de colère, de doute...je me suis dit " j’ai des outils efficaces pour prendre les choses comme elles viennent au jour le jour". La peur étant très créatrice, en l’accueillant , en l’observant, dès qu’elle se manifeste, c'est-à-dire en m’asseyant, en respirant calmement et en focalisant mon attention sur les mouvements intérieurs, les ressentis, je peux être enseignée et soulagée en portant un regard amoureux ou encore neutre sur elle. Elle n’est pas là par hasard, elle demande de l’attention et porte un message que je peux essayer d’entendre. Ce n’est que dans le calme et le silence que je pourrais éventuellement en comprendre le sens. La leçon que j’en tire, une fois de plus; être dans le moment présent, vivre les choses dans l’instant, accueillir une à une chaque pensée, émotion en observateur, en conscience. Envisageons les choses comme un sport, une pratique qui amènera la maitrise. Je suis le cavalier de mes corps mental, émotionnel et physique et il s’agit simplement de les faire avancer tel un attelage à trois têtes, en les guidant à travers le cœur.
 Finalement, ce que nous vivons en ce moment est tout simplement la vie, une danse perpétuelle des énergies. Apprendre le mouvement et se laisser porter amène la grâce, dans le moment présent. C’est certainement ça « lâcher prise » !

Devenir ses propres parents



Jesse et sa magnifique cocréation*


Réveil très matinal certainement déclenché par les bruits du voisin mais ça ne me dérange pas, au contraire, je peux voir cette situation de deux façons. Soit au travers de l’ego, du côté, "je veux avoir raison et m'imposer en force", "on" se fout de moi (je nourris la victime intérieure)...Soit en regardant honnêtement les avantages de la situation et ainsi me souvenir que je créé mon quotidien afin de m’élever, d’agir à partir de mon cœur et de ma conscience unifiés. Profitons donc du silence du matin, de la fraîcheur, pour écouter notre âme et entretenir la relation intime dans un dialogue amoureux...
J’ai passé une heure à survoler les articles de la presse galactique, des trois derniers jours et constaté une fois de plus la synchronicité dans les sujets abordés et le degré de conscience qui agit de plus en plus à partir du cœur. Une chose m’a un peu dérangée, c’est le décalage entre ce qui est écrit et mes textes publiés à deux ou trois jours d’intervalles. Le temps s’accélère tellement que ma vision peut changer de 180° en une journée. Dès que je me place en mon cœur et vois les situations de cette perspective, tout change en un clin d’œil. Je sais ça depuis longtemps mais entre savoir et en faire concrètement l’expérience, dans les situations réelles du quotidien, donc à travers des petites choses insignifiantes comparativement aux grandes théories métaphysiques, là est la difficulté. Je ne vais pas encore incriminer l’ego qui fait selon ses connaissances et ses capacités, dans le but de m’éviter la douleur. Or ça, on l’a vu, c’est inévitable. La souffrance par contre peut l’être.

Concernant les rêves et le fait de savoir si ce sont des inspirations de l’âme ou de l’ego, il y a plusieurs façons de le voir. Premièrement, quelque chose revient régulièrement, si ça se manifeste spontanément et créé une sensation de plénitude, c’est que ça vient du cœur.

samedi 31 août 2013

"Le Portail" message de Marie-Madeleine, reçu par Pamela Kribbe




"Nelleke Pieters"

Voici le dernier message du livre de Pamela Kribbe ; « Vivre selon le cœur », que vous pouvez aussi lire sur son site dont le lien est en fin de message. J’ai beaucoup de mal à faire la méditation guidée en entier. J’arrive à visualiser le portail au bout du tunnel, à ressentir les énergies dans ma main, mes bras mais dès que j’essaie d’aller plus loin, je m’endors ! Je ne force pas les choses et me fixe « l’objectif » de recommencer chaque soir jusqu’à ce que je puisse le franchir naturellement. De toute façon, je suis convaincue que ces messages éveillent ma propre source et agissent en profondeur, au niveau de l’inconscient. Les situations vécues en ce moment et les prises de conscience qu’elles suscitent ne sont pas le fruit du hasard! L’univers et nos présences divines déploient toute leur énergie pour nous ouvrir les yeux et le cœur en créant des synchronicités de toutes sortes. 

Et si j’agissais à partir du cœur ?



"The sacred of geometry"


Je viens de prendre conscience d’une évidence que je n’ai jamais expérimentée avant, faute de clarté, d’amour de soi et par peur d’être rabaissée. Plutôt que de foncer tête baissée en réagissant aux stimuli émotionnels et mentaux, je vais essayer d’appliquer ma foi en l’amour inconditionnel en chacun et la manifestation de celui-ci à travers les gestes anodins du quotidien, qui cependant sont chargés d’énergie spécifique. Par exemple, plutôt que de courir pour étaler le linge, amplifiant ainsi la compétition autour de ce pauvre fil, qui semble être une occasion pour la voisine, d’affirmer sa légitimité, sa dominance ; Elle l’étale en plein milieu comme pour marquer son territoire et indiquer par la fréquence des lessives, sa capacité à être une femme de ménage parfaite, propre, impeccable. Elle passe ses journées à la fenêtre, au milieu du bâtiment, épiant les allées et venues, continue de claquer les porte pour exprimer son mécontentement...
Pour ne pas jouer son jeu, je choisi de faire tourner la machine à neuf heures, même si je suis levée depuis 5h, respectant ainsi le sommeil de chacun et exprimant une nouvelle façon d’être qui pourra éventuellement inciter les autres à changer, par mimétisme. J'ai étalé mon linge dans un coin, laissant la place pour deux autres machines. L’humain à tendance à copier les comportements extérieures et en ayant une attitude issue du cœur, les façons de faire des autres, peuvent  changer naturellement. Quand on suggère quelque chose à quelqu’un, à travers un conseil, en général, l’ego réagit en se braquant alors que si les choses sont faites dans un esprit d’élévation mutuelle, sans rien dire, il se peut que ça incite l’autre à faire la même chose tout en ayant l’impression qu’il en est l’initiateur. Je ne dois pas non plus le faire par besoin de performance, de montrer « je suis la meilleure » mais dans l’ardent désir de manifester la réalité de 5ème dimension, celle du cœur et de la conscience.

S’accueillir pleinement...vidéo Isabelle Padovani; "L'amour inconditionnel et la relation amoureuse"



Chuck Hepner



Je suis remplie d’une belle énergie ce matin ! La nuit fût pourtant courte, à cause ou grâce aux bruits des voisins, vers 5h. J’ai repensé à la scène de l’hystérique, dans la semaine, en relatant les faits à une voisine qui est très ouverte et dont le rire explosif et spontané, démontre un lâcher prise évident. Je n’ai pas raconté cette histoire en me plaignant mais en expliquant les faits tels que je les ai vécus. J’ai été assez stupéfaite par la réaction démesurée de la femme, à la vue de mon affiche qui pourtant n’était pas du tout agressive. Si je m’étais empressée de raconter cette histoire, juste après en cherchant l’approbation extérieure, ça aurait démontré mon besoin de reconnaissance, renforcé le côté victime et reflété mon manque d’assurance, mon incapacité de "défendre" ma position...Je ne dis pas non plus que j’aurais pu réagir avec plus de neutralité, j’ai fait au mieux de mes possibilités, dans le moment présent, de façon spontanée. Je ne me suis pas non plus trop empêchée de parler de cette histoire, sur le moment, j’ai juste constaté que je n’avais plus besoin de me sentir soutenue même si la réaction du voisin de jardin, aux attaques injustifiées de la furie, m’a interloquée. Un homme de soixante ans qui prends une voix d’enfant pour dire « c’est pas moi, je n’ai rien dit ! ». Sa compagne, une femme assez baraquée, est venue le défendre, le réconforter. Ce tableau des diverses réaction de ces personnages m’a laissé songeuse et sachant que tous me reflétaient des aspects de ma personnalité, j’ai compris finalement qu’il me faudrait changer d’air, mais avant tout, acquérir encore plus de paix intérieure par l’amour de soi, afin de ne plus être dans la réaction, mais l'observation. Tant que je vis des situations de ce genre, c’est que tout en moi, n’est pas totalement libéré des schémas victime, bourreau, sauveur. L'étape actuelle, c'est de faire de l'observation, sans commentaires, un réflex premier.