Je suis
sur un petit nuage et heureusement les racines plantées jusqu’au cœur de la
terre mère m’empêchent de m’envoler complètement. Les signes, les
synchronicités, les rêves éveillés, les messages qui arrivent à propos, la télépathie...Tout
s’accélère. J’ai écouté un livre audio de Sylvia Browne, hier soir et bien que j’aie
trouvé le style un peu romancé, je me suis prêtée au jeu d’appeler les anges. J’avais
envie d’écouter quelque chose de reposant pour le mental, de plaisant, qui me
transporte dans un monde familier. Le livre décrit les anges, leurs missions,
leurs différences...Les archanges ont pour symbole la pluie qui lave, purifie, puisqu’eux-mêmes
sont des guérisseurs. Elle est source de vie, d’épanouissement et ce n’est pas par
hasard si l’eau est aussi reliée au monde des émotions.
J’ai
toujours trouvé un peu puéril ce qui est dit à propos du monde angélique. Comme
si le « conquérant » intérieur, cet aspect de moi qui croit qu’il
faille batailler pour gagner le ciel, s’interdisait de croire à la grâce, à l’aide
que peuvent apporter ces entités, dont la littérature et les religions diverses,
témoignent. L’autre aspect intérieur qui demande à utiliser son discernement
est aussi en alerte face à ce genre d'infos. D’un certain côté, la vie n’aurait pas grand intérêt si
tout nous été donné sur un plateau. J’aime être consciente de ce que je vis et
agir par moi-même. L’expérience terrestre est quelque chose de passionnant à
partir du moment où l’on s’incarne dans la chair, où l’on se sent vivant au
travers des émotions, où l’on comprend les choses par le mental, quand notre cœur
et notre conscience s’ouvrent. Si nous avions accès à toute la connaissance,
nous ne saurions pas quoi en faire et ce serait indigeste. Néanmoins, je
commence à accepter l’idée que ces entités dont je ne doute pas de l’existence,
puissent être en interaction avec moi. J’ai quelques fois fait appel à leur
soutien ou encore ressenti leur présence mais j’ai toujours privilégié le
contact avec mon âme et ma présence divine.