Je suis
sur un petit nuage et heureusement les racines plantées jusqu’au cœur de la
terre mère m’empêchent de m’envoler complètement. Les signes, les
synchronicités, les rêves éveillés, les messages qui arrivent à propos, la télépathie...Tout
s’accélère. J’ai écouté un livre audio de Sylvia Browne, hier soir et bien que j’aie
trouvé le style un peu romancé, je me suis prêtée au jeu d’appeler les anges. J’avais
envie d’écouter quelque chose de reposant pour le mental, de plaisant, qui me
transporte dans un monde familier. Le livre décrit les anges, leurs missions,
leurs différences...Les archanges ont pour symbole la pluie qui lave, purifie, puisqu’eux-mêmes
sont des guérisseurs. Elle est source de vie, d’épanouissement et ce n’est pas par
hasard si l’eau est aussi reliée au monde des émotions.
J’ai
toujours trouvé un peu puéril ce qui est dit à propos du monde angélique. Comme
si le « conquérant » intérieur, cet aspect de moi qui croit qu’il
faille batailler pour gagner le ciel, s’interdisait de croire à la grâce, à l’aide
que peuvent apporter ces entités, dont la littérature et les religions diverses,
témoignent. L’autre aspect intérieur qui demande à utiliser son discernement
est aussi en alerte face à ce genre d'infos. D’un certain côté, la vie n’aurait pas grand intérêt si
tout nous été donné sur un plateau. J’aime être consciente de ce que je vis et
agir par moi-même. L’expérience terrestre est quelque chose de passionnant à
partir du moment où l’on s’incarne dans la chair, où l’on se sent vivant au
travers des émotions, où l’on comprend les choses par le mental, quand notre cœur
et notre conscience s’ouvrent. Si nous avions accès à toute la connaissance,
nous ne saurions pas quoi en faire et ce serait indigeste. Néanmoins, je
commence à accepter l’idée que ces entités dont je ne doute pas de l’existence,
puissent être en interaction avec moi. J’ai quelques fois fait appel à leur
soutien ou encore ressenti leur présence mais j’ai toujours privilégié le
contact avec mon âme et ma présence divine.
Alors
que je me laissais bercer par le récit, le téléphone a sonné. C’est Jérôme qui
me disait qu’il pouvait passer pour voir les vidéos de Véronique Baudoux. J’ai
été assez épatée par la synchronicité, par le fait d’avoir appelé les anges à m’aider
à libérer les peurs d’interdépendance, d’être abusée, dominée..., juste avant
qu’il ne me contacte. Le fait que j’ai rêvé de lui la nuit d’avant m’a aussi
interloquée. Je ne sais pas ce que nous avons à vivre ensemble et je ne cherche
plus à le savoir. Je fais au fur et à mesure appréciant le fait de pouvoir partager
la même vision de la spiritualité, celui de « travailler » ma
relation à l’autre, le thème de la sexualité, celui du masculin et du féminin
sacré. L’effet que me fait sa présence dans ma vie, au niveau de mon monde
intérieur, de mes émotions. Je me rends compte que j’ai tendance à refouler les
émotions agréables, celles qui pourraient exprimer un désir, du plaisir. On ne
refoule pas uniquement les émotions négatives ! C’est une chose dont je n’avais
pas vraiment conscience jusqu’à ce que je constate que je réprimais la joie de
le voir, par exemple.
Je suis
enchantée de ne pas avoir pris de bout de cachet en plus et d’être restée moi-même,
de ne pas avoir changé mon comportement, ma façon d’être, en sa présence. Enfin,
un homme ne me reflète plus quelque chose de désagréable. Les peurs ont été
bien libérées puisque je ne me fais plus de films, je n’anticipe plus. Je suis
loin d’être capable de vivre à deux mais au moins, tous les filtres qui
faisaient d’une relation amoureuse, un horrible échec, sont éliminés peu à peu,
changeant totalement l’image que je me faisais du couple. Le hasard qui fait
toujours bien les choses, m’amène des infos qui élargissent ma vision et me
permettent de me situer et d’imaginer un modèle de couple digne de ce nom ;
Une relation qui élargisse l’horizon, multiplie le potentiel de chacun, créé un
flux d’amour inconditionnel continu qui s’amplifie dans la relation sexuelle,
en dehors de tout attachement, attentes, dans la transparence et l’innocence. Pas
la naïveté, au contraire, une parfaite connaissance énergétique de soi et de l’autre
qui permet d’être soi-même sans honte, tabou ou culpabilité.
C’est
bizarre mais depuis que je le connais, c’est comme si on était un. Comme si
chacun représentait une expression de la même entité. C’est difficile à définir
mais on se ressemble tellement au niveau de l’âme que ça en est troublant. Physiquement
par contre, nous sommes complètement différents. Il est blond aux yeux bleus et
je suis brune aux yeux marrons.
Je suis
allée faire ma petite connexion au jardin, repiquer des salades, arracher des
pommes de terre, une mini récolte ! Je me réjouis de me nourrir de ce que
je produis. Je n’ai toujours pas envie de manger de la viande et ne me force
pas. Mon corps physique ne semble pas en souffrir.
J’ai
encore reçu un oiseau dans la maison, un jeune moineau. Je l’ai sorti de la gueule de Féliz avec
peine et l’ai laissé dans la maison, fenêtres ouvertes pendant que j’étais
dehors. Il s’est envolé me laissant un petit souvenir sur le tapis de la
souris. Ces volatiles qui se retrouvent dans mon appart sont peut-être un signe
des anges, une façon de me manifester leur présence !
C’est l’heure
de la sieste. J’ai essayé de contacter des émotions, hier après midi, afin de
les libérer, mais rien n’est venu. Je n’ai fais que bailler. J’ai tellement eu
l’habitude de les refouler que je ne m’étonne pas trop de cette réaction. C'est déjà une forme de réponse. Je me
dis qu’en me libérant des produits chimiques, je pourrais ressentir mon corps émotionnel
naturellement.
J’ai
fait une méditation plutôt agréable en me focalisant sur les chakras du bas; le
racine et le sacré. La montée de désir et le plaisir ressentis étaient bien
cool. Je voulais remonter vers le plexus mais je me suis souvenue que les rideaux n’étaient
pas tirés dans le salon. Si je ne les ferme pas, la chaleur envahit la pièce. En fermant les volets, j’ai vu que ça bougeait dans
les ronces. C’est une fouine ou un furet qui mangeait les croquettes des chats
qui tombent quand je balaie le rebord de la fenêtre. Je ne sais pas trop
comment interpréter ça d’autant que ce que j’ai lu à propos de ces animaux ne m’a
pas vraiment parlé. Je ressens toujours de la gratitude quand je vois un animal
sauvage. J’y vois encore un signe à décrypter mais je ne cherche pas plus, je
me contente de la joie d’avoir eu l’idée de prendre cet animal en photo
contrairement au moineau de ce matin. C'est marrant que le monde sauvage s'invite à la maison alors que je suis dans l'accueil des émotions. J'ai lu tout à l'heure un message de Métatron reçu par James Tyberonn que je vais publier dans le prochain post, qui parle de la conscience animale.
Photos de ma confection que vous pouvez utiliser à conditions d'en citer la source: http://lydiouze.blogspot.com