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"The sacred of geometry" Facebook* |
Ce
matin, j’ai décidé de "bouleverser" mes habitudes. Je commençais à m’installer
dans un ronron, dans des rituels. Même si je suis mes pulsions physiques, par
exemple, je mange quand j’ai faim plutôt que de le faire à une heure précise,
parce que tout le monde le fait, je finis par tomber dans des habitudes qui
sont très proches des rituels. Certes, il y a un genre d’horloge biologique
interne, des cycles naturels mais l’humain a tendance à vouloir tout cadrer, à poser des limites
dans le temps, l’espace et l’heure, qui peuvent être rassurantes mais qui
répondent surtout à des peurs inconscientes, au besoin de contrôler les choses.
Sans non plus être à contre courant pour se marginaliser par rejet, il est bon
de suivre ses élans, ses pulsions. C’est un moyen de se libérer des peurs en
douceur, de faire « travailler » son imagination, sa capacité d’adaptation,
et de s’ouvrir à l’imprévu, à l’inconnu.
On pense
contrôler sa vie mais en fait, non seulement ça n’est pas le cas mais en plus,
on se ferme à la nouveauté, au changement.
J’ai
donc pris mon VTT pour aller poster une facture et prendre des photos de roses.
Les blanches que j’avais repérées sont en fin de floraison mais j’ai quand même
pu immortaliser des roses, des rouges et des jaunes. Une heure de focalisation
sur la beauté naturelle, totalement dans ma bulle, en connexion avec la terre
mère, sa générosité, sa créativité, au point de ne même pas calculer les
voitures qui circulaient tout près. Ce temps de contemplation, de cocréation,
est aussi nourrissant pour le cœur, l’esprit et l’âme qu’une heure de
méditation.