"The sacred of geometry" Facebook* |
Ce
matin, j’ai décidé de "bouleverser" mes habitudes. Je commençais à m’installer
dans un ronron, dans des rituels. Même si je suis mes pulsions physiques, par
exemple, je mange quand j’ai faim plutôt que de le faire à une heure précise,
parce que tout le monde le fait, je finis par tomber dans des habitudes qui
sont très proches des rituels. Certes, il y a un genre d’horloge biologique
interne, des cycles naturels mais l’humain a tendance à vouloir tout cadrer, à poser des limites
dans le temps, l’espace et l’heure, qui peuvent être rassurantes mais qui
répondent surtout à des peurs inconscientes, au besoin de contrôler les choses.
Sans non plus être à contre courant pour se marginaliser par rejet, il est bon
de suivre ses élans, ses pulsions. C’est un moyen de se libérer des peurs en
douceur, de faire « travailler » son imagination, sa capacité d’adaptation,
et de s’ouvrir à l’imprévu, à l’inconnu.
On pense
contrôler sa vie mais en fait, non seulement ça n’est pas le cas mais en plus,
on se ferme à la nouveauté, au changement.
J’ai
donc pris mon VTT pour aller poster une facture et prendre des photos de roses.
Les blanches que j’avais repérées sont en fin de floraison mais j’ai quand même
pu immortaliser des roses, des rouges et des jaunes. Une heure de focalisation
sur la beauté naturelle, totalement dans ma bulle, en connexion avec la terre
mère, sa générosité, sa créativité, au point de ne même pas calculer les
voitures qui circulaient tout près. Ce temps de contemplation, de cocréation,
est aussi nourrissant pour le cœur, l’esprit et l’âme qu’une heure de
méditation.
Le fait de pédaler pour réjouir mon corps physique, mes cellules,
par le mouvement, sans forcer, m’a relaxée tout en me permettant
d’être dans l’unité, mes corps fonctionnant ensemble, dans un même objectif, dans
un juste équilibre. J’ai agis en conscience, en étant présente, attentive, les
sens en alerte. La joie simple et douce ressentie me prépare à accueillir ce
qui vient. Il me semble qu’il est plus judicieux de se préparer à savoir rester
neutre face à ce qui vient plutôt que de vouloir contrôler, de résister à ce
sur quoi nous n’avons en plus aucun pouvoir. Tout ce que font les autres leur
appartient et comme le monde ne peut se conformer à notre façon de considérer
les choses, autant apprendre à accepter ce qui est. J’ai envie de partager avec
vous quelques citations et clefs de sagesse piochées « au hasard »
sur le site de Monique Mathieu.
La première d’Abraham, publiée dans la presse galactique, est tout à fait adaptée
à ce qui me trotte dans la tête aujourd’hui.
Julie Dillon |
« Parce que les autres ne peuvent pas vibrer dans
votre expérience, ils ne peuvent pas affecter le résultat de votre expérience.
Ils peuvent avoir leur opinion, mais à moins que leur opinion affecte la vôtre,
elle n’a aucune importance. Un million de personnes pourraient s’opposer à
vous, cela n’aurait aucune incidence négative sur vous à moins que vous ne vous
opposiez en retour. Elles affectent ce qui se passe dans leur expérience. Elles
affectent leur point d’attraction — mais cela ne vous affecte pas si vous ne
vous opposez pas à elles ».
Abraham,
Traduction AD
Page d’origine : http://www.abraham-hicks.com/lawofattractionsource/index.php
Traduction AD
Page d’origine : http://www.abraham-hicks.com/lawofattractionsource/index.php
Trois clefs de sagesse du site de Monique Mathieu:
http://ducielalaterre.org
Clef 517
« Nous vous aimons, nous vous protégeons beaucoup plus que
vous le pensez !
Même si parfois nous vous laissons vivre certaines
expériences difficiles, sachez que c’est toujours pour votre bien, sauf bien
évidemment si vous les refusez dans la révolte ou dans la souffrance! »
Quand je lis ça, je me dis ; « Qu’est-ce qui va
me tomber dessus ? » Puis, je me souviens de la loi d’attraction et
me recentre sur ce qui m’apporte de la joie et sur mon désir d’être
capable d’accueillir ce qui vient, sans jugement.
Clef 468
« Gérez du mieux possible toute violence intérieure en
ayant conscience que cela peut vraiment vous déstabiliser, même vous anéantir
dans ce que vous appelez votre santé
Surveillez également vos colères intérieures, ne vous
agitez pas, ne vous laissez pas déstabiliser avec tout ce que vous pourrez
entendre comme informations. Ne vous accrochez pas aux informations, ne donnez
pas d’énergie à tout ce qui peut arriver sur ce monde.
Il faut que vous couliez tranquillement sur le fleuve de
la vie.»
Là encore, j’aurais tendance à me dire : « ça
va être chaud, aujourd’hui ! »
Puis, rebelote, je réitère mon désir d’unité intérieure,
d’harmonie et de paix. Je cherche une pensée qui me permette de vibrer une
émotion agréable spontanément, pour ne pas attirer quelque chose de négatif et pour
faire contrepoids avec la première pensée de peur afin d’être dans le juste
milieu, la neutralité.
Clef 752
« Il ne faudrait même pas avoir le désir de devenir sage,
d’apprendre à aimer davantage, de mieux comprendre l’Amour. Il faudrait simplement essayer de vivre le
mieux possible toutes les expériences de la vie et accepter de la même façon le
meilleur comme le pire. À un certain moment, vous comprendrez que vous avez
gagné la partie, que vous avez transmuté en vous-même tout ce qui n’était pas
Lumière, que vous avez mené un gigantesque combat face à l’obscurité qui est
encore en vous.»
J’ai du mal avec la dernière phrase. Si je suis dans la
lutte, je ne suis pas dans la neutralité. Cette clef me semble un peu
contradictoire. A moins que la lutte soit le fait de ne pas s’identifier à ses
ombres. La frontière entre la dualité et l’unité est très mince mais en fait il
semble logique de penser que la dualité est englobée dans l’unité. Dans la
dualité deux forces s’opposent et dans l’unité elles s’épousent.
Quand je commence à cogiter de cette façon, je me dis qu’il
est temps de bouger, de faire quelque chose.
Le ciel est à nouveau gris et l’air est frais. Du coup,
comme je ne suis pas obligée d’aller au jardin, quoi que je peux aller
désherber ! Souvent quand j’appelle la liberté, je suis un peu
déboussolée, comme si le fait de ne plus avoir d’obligation était si nouveau,
inconnu que je ne sais pas trop comment l’aborder. Je veux sortir de mon cadre
habituel et du coup je suis un peu paumée. J’ai tellement eu l’habitude de
vivre par la contrainte, d’agir par réaction, par attraction ou par répulsion
que je ne sais pas trop faire autrement. Ma créativité naturelle devrait
pouvoir s’activer mais il semble qu’elle s’en trouve paralysée. Les plus grands
chefs d’œuvres artistiques sont souvent nés de la contrainte.
Tout comme j’imagine
que la neutralité va amener l’ennui, il semble que je ne sois pas prête à
savoir gérer la liberté. Cet état d’esprit m’amène à me dire que l’ancrage est
nécessaire. Je peux tout de même constater un immense progrès dans le fait de
ne plus être angoissée par les questions existentielles. La connaissance de ma
véritable nature m’a délivrée de milliers de peurs et c’est en cela que je peux
remercier mon corps mental et mon esprit, de m’avoir amené à interroger mon cœur
et mon âme.
Depuis quelques jours, un message de Jeshua me vient
spontanément en tête. Je le publie dans le prochain post. Il est intitulé « du
cœur au ventre ». La nécessité de réunir mon trio corps-âme-esprit, se
fait sentir fortement. J’ai trop tendance à me barrer dans l’esprit ou dans le cœur.
C’est un mécanisme de « survie » adopté dans l’enfance dont j’ai bien
du mal à me défaire d’autant plus que je l’ai amplifié par la prise de drogue, pendant des années
et maintenant avec les cachets. Le fait de lire beaucoup de messages spirituels
constitue aussi un genre de fuite. D'autant plus que même si je comprends un peu mieux qu'avant, ce que je suis, mon mental a ces limites et à chaque réponse trouvée, une nouvelle question apparait. La seule limite qu'il n'ait pas c'est le flot de questions. Pour cette raison, apprendre à se détendre dans ce qui est, semble être une pratique utile.
*Tout changement, tout ce qui arrive provoque une onde qui finit par se dissiper. Le mieux à faire est de rester immobile, de s'agiter le moins possible afin de l'intégrer sans en être troublé.
Une petite vidéo d’Isabelle Padovani qui donne une « méthode »
bien utile.
« Accueillir l’instant premier »