lundi 17 juin 2013

Le décalage entre la vision et la manifestation



Greg Simkins
Enfin une nuit complète, de bon repos, de sommeil profond. Je suis en train de réaliser que je vis sans arrêt sous pression ! Il est vrai que j’écris des textes qui expriment des prises de conscience qui viennent comme des éclairs de lucidité mais je suis bien loin d’être dans l’application de ce que je crois. Il y a toujours un décalage entre ce que j’affirme et ce que je fais. Je reçois des « flashs », des petites parcelles de vérités universelles que j’exprime avec conviction et c’est après que je peux considérer si ma vie est en accord avec ce que je vois.
Les messages que nous recevons des êtres de lumière, nous affirment l’état actuel du monde parce qu’ils ont cette vision élargie qui leur permet de voir au niveau des pensées et croyances tant collectives qu’individuelles mais ce qui existe au plan de la conscience ou au niveau éthérique n’est pas encore arrivé dans l’aspect matériel plus dense de la vie. Il n’y a a aucune raison de s’en alarmer puisque la foi, c’est croire en des choses non vues et comme la croyance est située au niveau de la pensée, ce processus est tout à fait logique. Le temps de manifestation dans la réalité quotidienne dépend de plusieurs facteurs.
Les visions issues du cœur sont des vérités qui nous sont données afin de faire le bilan de notre situation actuelle, de façon à élever nos vibrations à la hauteur de notre vision. Pour procéder à cette mise à niveau, nous devons être suffisamment ouverts et honnêtes. Avoir une connaissance de ce que nous sommes en vérité et surtout de nos limitations, nos restrictions et de nos peurs. Car même si nous avons déjà bien épuré notre système de croyance, nous sommes loin d’être rendus au niveau de notre foi, de notre vision du cœur. C'est carrément le système de croyance par lui-même, qui est à libérer. Le fait de vivre selon la vision "bien ou mal"

Alex Fitch
Comme nous sommes UN ou du moins inter reliés dans cette dimension, nous sommes à peu près au même niveau de conscience. Bien qu’il y ait différent degré dans l’ensemble de l’humanité. Mais pour les gens qui « s’éveillent », les peurs à libérer, sont bien souvent les mêmes. C’est ce qui explique aussi le contenu des messages d’être de lumière, qui est à peu près le même alors qu’il est reçu par différentes personnes.
Il apparaît donc que nous en soyons rendu, à libérer des peurs logées dans notre inconscient et même dans notre cerveau reptilien. Puisque pour libérer, il faut voir, savoir ce qui nous empêche d’avancer, nos ombres se manifestent et les révélations relatives aux reptiliens sont la conséquence logique du travail de libération que nous faisons au niveau individuel mais aussi collectivement, étant donné que nous effectuons à peu près en même temps, ces prises de conscience.
Nous croyons en majorité, sur la planète, à la réincarnation et ce fait nous amène à voir nos vies antérieures, à pouvoir les contacter afin de libérer ce qu’elles portent de limitant, restrictif et faux.
Quand je m’agace à répéter les mêmes choses, c’est que je suis frustrée par le décalage entre la pensée et l’acte mais c’est logique. La pensée est beaucoup plus volatile est légère, elle ne comporte pas les limites ni les contraintes du corps qui doit faire avec les mémoires cellulaires, reliées aussi au collectif. Les peurs qui y sont contenues, attirent des entités de même fréquence, qui rend la tâche plus difficile. Mais comme toute chose a sa raison d’être, c’est aussi un moyen de trouver sa puissance au niveau subtil.
Tant que je nourrissais encore des idées de « sauveur », je me trouvais à imaginer devoir aider les âmes à aller vers la lumière. Bien que je pense toujours que ce soit effectivement une opportunité d'élever sa fréquence, ma vision à ce propos a changé. Le libre arbitre de chacun est en jeu.
A mesure que j’ai libéré l’idée d’être appelée à agir pour ces âmes, j’ai changé ma façon de leur parler. Premièrement, je commence par préciser qu’elles sont dans un espace qui m’appartient et que même si c’est ma propre fréquence qui les a attirées, elles ne sont pas chez elle et en même temps, j’appelle l’amour intérieur à me remplir. 
Je m’en rempli jusqu’à sentir cet amour puis je le rayonne mentalement, j'imagine un soleil au niveau du cœur, qui rayonne. Pour ce qui est des entités du bas astral, je fais la même chose. Je sais que l’amour circule en moi quand leur présence ne m’irrite plus. 
Là encore cette irritation est une forme de jugement envers moi, née de la pression que je me colle à vouloir appliquer tout de suite aux gestes, ce que le cœur et les pensées croient fermement. Tant qu’une situation extérieure me dérange, j’ai encore trop le réflexe de me protéger au lieu de voir ce que ça me montre en moi.
Même si je crois à l’humain divin et à sa souveraineté, il faut que tous mes corps soient sur cette même fréquence. Chacun d'eux est "large", les pensées vont d'un extrême à l'autre, tout comme les émotions. Maintenir sa fréquence dans le juste milieu nécessite de connaître nos profondeurs tout comme nos hauteurs afin de savoir se situer ?
Nous ne sommes ni les unes ni les autres mais nous nous promenons d’un endroit à l’autre. Quand on accepte ce qui est, on peut naviguer sans se sentir happé vers le bas. Si nous sentons que nous sommes dans des basses fréquences, en voyant ce que ça nous montre, en général une vieille croyance encore active, il nous suffit d’envoyer de l’amour et de la lumière dessus, en ne nous jugent pas et en décrétant ce que nous voulons vivre maintenant. Pas en les chassant mais en les reconnaissant comme faisant partie de cette incarnation. Si j’ai peur ou si je m’en veux d’avoir une pensée négative, je nourris celle-ci, je me l’approprie dans le mauvais sens du terme. Oui elle est là mais elle n’est pas une vérité. Elle est juste une réalité possible, quelque chose qui existe. A moi de choisir de lui donner du crédit ou non.
Notre puissance, c’est d’être constitué d’amour et de lumière et de pouvoir le rayonner, le moyen de le faire passe par le libre arbitre et l’outil, c’est le verbe exprimé à partir du cœur.
Bon il est déjà neuf heures, je vais aller arroser. J’ai fait la moitié du jardin, hier à cause du vent qui m’envoyait les particules de cuivre répandues sur les plantes par le voisin. Il en a mis partout sur son jardin et un peu sur mes pieds de tomate qui commençait à être malades. J’ai fait une over dose de ce produit quand je travaillais à la vigne. Je ne le supporte plus ! 


J’ai beaucoup réfléchi concernant le travail et j’ai décrété que je ne voulais plus faire souffrir mon corps physique pour subvenir à mes besoins. Je pense que cette façon de voir les choses est très liée au conditionnement du monde, aux religions qui ont entretenu vis-à-vis de la chair, de l’incarnation, l’idée qu’il faille souffrir, mériter...Ce concept se situe à bien des niveaux, il est imprimé dans bien des corps et là aussi, la persévérance, la tendresse vis-à-vis de soi, facilite l’intégration.

Je décrète donc régulièrement, vouloir vivre et apprendre dans la joie et la facilité. Mais décréter ne veux pas dire non plus faire rentrer en force. Il est nécessaire de ne pas bloquer sur les idées négatives qui continuent d’apparaître et de ne pas se dire, ça ne marche pas. Au contraire si ça remue, si le mouvement se fait à l’intérieur, c’est le signe que la conscience est autorisée à descendre dans les profondeurs. Ce n’est qu’en y allant, en éclairant que ça peut être libéré. Tant que c’est nié ou refoulé, ça vit et construit notre quotidien de façon mécanique, automatique, inconsciente. 
Là, par exemple, j’écris tout ce qui me vient de façon claire et sûre et dans quelques heures, je risque de me trouver face à des questions profondément enfouies ou des sentiments refoulés. Quand le trouble viendra, il faut que je me souvienne de l’essentiel ou même simplement que je relise ce que j’ai écrit maintenant histoire de retrouver mon centre, ma foi. J’ai constaté ce processus depuis un certain temps mais malgré tout, je tombe encore dans le doute. Heureusement, ça se dissipe de plus en plus rapidement. Il est logique de ne pas être à l’aise avec quelque chose d’enfoui puisque c’est justement ce qui fait qu’on se le cache. De même qu'une question comporte une inconnue, par principe.

Deux heures de jardinage m’ont donné un bien-être agréable, une sorte de satisfaction de soi qui me semble reliée au besoin de faire pour se sentir valorisé à ses propres yeux. Je suis contente de moi parce que j'ai bien "bossé"! Certes, il y a la connexion à la terre qui permet de se centrer, de se sentir à sa place mais en même temps, le travail de la terre est lié à la peur du manque, au besoin d’assumer sa subsistance, à la nécessité de contrôler. Du coup je commence à me poser des question quant à la raison de ma satisfaction. Beaucoup de gens n’aiment pas cette activité parce que ça représente une régression par rapport au progrès technologique de la société qui a tout robotisé, qui a voulu contrôler la nature, sa propre nature sauvage en fait. Nous avons certainement vécu des vies dans des milieux ruraux où notre position sociale devait être du côté des serfs et il y a tout autant de joie dans la cocréation avec la terre qu’il peut y avoir de souffrance imprimée dans la mémoire cellulaire.

Quoi que nous fassions ou vivons, il y aura toujours les deux aspects et encore une fois pour que ça devienne un jeu, il semble essentiel de cultiver la voie du juste milieu avec légèreté. La reconnaissance et l’acceptation de la dualité en toutes choses permet de ne pas se sentir absorbé par leur aspect négatif. Je devrais dire que chaque chose contient l’ensemble des possibles et notre bien être dépend de l’endroit où nous voulons nous situer. De la perspective à partir de laquelle nous observons ce qui se passe. L’idéal, c’est de pouvoir s’en détacher et ne pas juger ce que nous vivons, ne pas définir si c’est bon ou mauvais, parce qu’automatiquement, arrivera un moment où nous goûterons l’opposé. Arriver à se dire : « c’est », sans en tirer de satisfaction ou de désagrément doit permettre de ne plus se sentir tiraillé ou balloté. Mais alors, l’ennui ne risque-t-il pas de s’installer ? Je me rends compte que j’agis souvent par opposition et en même temps il me semble que s’il n’y a pas de besoin ou de nécessité derrière une action, il n’y a plus de motivation ou d’énergie. J’aimerais être capable de m’aimer sans avoir besoin de faire, d’agir, simplement parce que je suis ce que je suis. Agir par un élan du cœur et non par besoin ou pour combler un manque. Bon, je recommence à cogiter !
Une douche agrémentée de lumière lavera les résidus du mental.



Chère âme, chère conscience, associez vous amoureusement afin de créer à partir de l’amour de la vie, pour et par l’amour de la vie.

J’ouvre mon cœur à la source de ce que je suis éternellement afin que l’amour inconditionnel rayonne sur tous mes corps, pour qu’ils soient dans la paix et l’harmonie.

En publiant ce message, je constate qu’une fois de plus, je parle avec une certaine assurance, au réveil puis au fil de la journée, des questions se posent. Là, c’est au niveau du travail, de ce qui me motive à faire les choses. Il y a les activités que l’on fait par obligation, parce que c’est la norme puis il y a celles qu’on fait par besoin, par nécessité puis celles que l’on fait par plaisir. Le travail est souvent la réponse au besoin de survie et malheureusement, en général, on s’autorise trop peu à concilier le plaisir avec l’obligation. 
Pourtant, ça doit être possible. 
Il y a beaucoup de fausses croyances à libérer dans ce domaine et il est normal que je puisse voir mon état d’esprit sur la question pour libérer ce qui m’empêche d’envisager le travail autrement que comme une nécessité. Et surtout, il faut que je libère l’idée que le besoin est un moteur. Certes ça l’a été pendant des siècles mais il serait temps d’envisager les choses à partir du cœur. D’aborder la question de cette façon : « Qu’est-ce que j’aime faire ? »
« Qu’est ce que je peux faire pour gagner de l’argent sans avoir l’impression d’être obligée de gagner ma vie ? » Sans avoir l’impression de devoir me vendre. 
Je demande à mon âme et à ma conscience, de m'ouvrir des pistes nouvelles à ce propos.
En attendant que ça vienne, je vais déjà continuer de lire et de publier les messages de Métatron. En tout cas, j'ai bien fait de me relire, ça m'a rendu le sourire par le centrage!