Image trouvée sur "Facebook TransLight" |
La nuit
a été très mouvementée et je me sens comme éreintée, vidée. Il y a eu un ou
plusieurs orages et je me suis réveillée plusieurs fois dans la nuit, comme
hébétée. La première fois, c’est une angoisse qui m’a fait me moucher. J’ai
eu l’impression d’étouffer, de ne plus savoir respirer. Comme si ma
respiration s’était arrêtée d’un coup allant jusqu’à me réveiller en sursaut.
Je n’ai heureusement pas eu de mal à me rendormir bien que l’idée de la mort du
nourrisson me soit venue en tête. Malgré que je me sois couchée relativement
tôt, ce matin, le réveil est difficile. J’ai dû rebrancher le compteur
électrique. Autant hier, j’étais pleine de puissance amoureuse, autant ce matin, j’ai
l’impression d’avoir « combattu » toute la nuit. Ce n’est pas le
terme que je devrais employer mais il semble que j’ai participé à un envoi de
lumière afin de contrer les forces sombres. Ce n’est pas du tout mon style et
ça fait un peu scénario de science fiction mais j’ai vraiment la sensation
d’avoir utilisé beaucoup d’énergie.
Habituellement, la journée, l’orage me
plait, je me sens comme « protégée » et la puissance de la nature
m’émerveille, mais cette nuit, ça m’a plus perturbée qu’autre chose. Peut-être
aussi que le fait de me réveiller sans les repères habituels de l’heure et de
la lumière, m’ont dérangés.
Déjà, hier matin, alors que j’écrivais, le cœur
rempli de reconnaissance et de joie, la sirène des pompiers, a retenti prés de 20 fois, avec
une rare puissance. L’ambiance était très spéciale et je pensais aux personnes
qui ont vécu la guerre et les bombardements dans leur enfance. J’ai commencé
par râler contre les manipulations des forces de l’ombre, la veille des avions
ont laissé des traînées dans le ciel. Puis j’ai envoyé de l’amour et de la
lumière sur cette période de 39-45 qui a connu les pires manipulations
humaines. Sans parler du nucléaire !
"The sacred of geometry" Facebook |
Je me dis que nous sommes amenés à
libérer l’inconscient collectif tout comme l’individuel et que là encore,
l’occasion de prendre en charge son enfant intérieur était donnée. Bien que je
ne veuille pas assombrir ma joie de vivre en lisant des infos qui parlent des
Illuminatis et de leurs manipulations, je me dis que c’est logique qu’ils se
déchaînent et que choisir de servir l'amour et la lumière, amène à se "positionner". Puisque les énergies que nous recevons ont un impact sur chacun et
révèle l’ombre au niveau individuel, créant des désagréments par la prise de
conscience de nos vérités que nous nous cachions jusqu’alors, ceux qui ne sont
pas dans l’amour doivent prendre des grosses claques. La lumière révèle tout
autant nos aspects lumineux que nos aspects sombres. Celui dont la conscience
est noire, doit être « hanté » par ces propres monstres intérieurs.
Le travail que j’ai eu la forte impression de faire cette nuit, c’était de
canaliser l’amour et la lumière en direction de ces êtres. La source n’envoie
jamais la lumière seule, elle y ajoute toujours un rayonnement amoureux par le
simple fait qu’elle ne juge pas. Bien sûr on pourrait se dire que les prises de
conscience que vivent les forces obscures devraient les terrasser et ainsi, on
en parlerait plus, mais la source ne peut pas agir de cette façon. Le libre
arbitre a été donné, il est éternel et pour chacun. L’amour inconditionnel est
la puissance divine, l’amour de toute vie. En « parents parfaits »,
la source père mère ne peut faire de différence entre ses enfants, elle ne
fonctionne pas selon notre vision bien/mal, elle est neutre.
Je comprends
mieux pourquoi j’ai été préparée la nuit dernière et pourquoi j’ai choisi de
« servir » la lumière avec autant de conviction et d’assurance. En ce
moment, je me sens poussée à envoyer de l’amour vers les gens qui sont
manipulés par la peur, ceux qui font le jeu de l’ombre parce que leur vie en
dépend. Tout humain qui vit dans la peur, se protège et à moins de savoir qu’il
créé ses propres scénarios par les fréquences qu’il émet, il accusera
l’extérieur de son mal être et se sentira obligé de vivre selon la loi du plus
fort, de dominer afin de ne pas être écrasé. Quand on est conscient de ses
origines divines, et quand l’amour n’est pas l’énergie qui prime en nous, quand
nous ne sommes pas dans notre cœur, nous restons coincés dans le triangle
victime/bourreau/sauveur.
Alex Grey |
Une des étapes qui rapproche du cœur et de la
neutralité, c’est celle du sauveur mais on peut rester longtemps coincé dedans
parce que l’ego spirituel est beaucoup plus puissant que l’ego humain. Même si
le cœur et l’amour, sont les puissances éternelles, supérieures à celles de
l’ego, tant que la neutralité, le non jugement ne sont pas activés en nous, nous
sommes coincés dans l’illusion de la dualité. Les chefs spirituels, les
gourous, les Talibans, les Illuminatis, les médiums, tout ceux qui se croient
supérieurs par leur dons, qu’ils soient temporels ou spirituels, sont aveuglés
par leur ego spirituel, convaincu d’être dans leur bon droit. Les « cadeaux »
de l’ego spirituel sont nombreux, la notoriété, la sensation d’être important,
indispensable, d’être riche, d’avoir le pouvoir de guérir, d’être
puissant...Comment voudraient-ils s’éveiller, comment pourraient-ils accepter
l’idée même de perdre leur privilèges, de perdre leurs places de père et de mère spirituels? Il est logique qu’ils souffrent de
voir s’envoler leur puissance à mesure que la lumière leur renvoie leurs aspects
les plus monstrueux en pleine face et qu’ils résistent avec force. Tous ceux
qui ont misé sur l’ego, l’apparence, l’illusion de la troisième dimension ne
sont pas prêts de lâcher ce qui fait sens dans leur vie. Mais en même temps,
quand on reçoit aussi ces énergies et qu’elles agissent de la même façon, nous
révélant nos propres ombres, à moins d’être ancré dans le cœur, de pouvoir
recevoir les énergies d’amour de la source, on se trouve aussi dans le
déséquilibre et on a vite fait de se juger et de juger les autres. Même
quelqu’un qui se dit spirituel se laisse prendre au piège de l’ego. A moins de
reconnaître nos parts enfantines et de les aimer, à moins de diffuser l’amour
sur tout ce qui est, on reste dans le jugement, dans la dualité.
Tant que
l’on divise en bien/mal, tant qu’on n’accepte pas que nous sommes UN au niveau
de la conscience et que les « méchants » ne sont que la
matérialisation de la somme de nos propres ombres, on ne peut se libérer de la
dualité. Tant que cette vérité suscite en nous de la colère, de l’amertume et
le sentiment d’injustice, c’est que ses sentiments sont encore actifs et nourris en nous.
L’accusation c’est de l’inconscience, c’est la négation de notre pouvoir de
créer. A moins de faire la paix avec ses propres « démons », l’amour
est en nous de façon aléatoire et nous souffrons.
"The sacred of geometry" Facebook |
Je sais,
c’est facile à dire mais il est possible de s’extraire de ce jeu de souffrance.
En prenant en charge son enfant intérieur en acceptant d’être multidimensionnel,
de n’être parfait qu’au niveau de la conscience unitaire, nous libérons la
pression, nous nous délivrons de la dictature de l’ego spirituel qui voudrait
que nous soyons de telle ou telle façon. Celui qui nous dicte ce que nous devrions manger, ce que nous devrions bannir, comment nous devrions marcher...
Seule l’acceptation de tout ce que
nous sommes peut amener la paix. Tant qu’on considère aussi l’ego et même l’ego
spirituel comme des ennemis, on est prisonnier de leur vision. Mais ils sont
comme des enfants au regard de la source, au regard de notre propre présence
éternelle. Ils sont des parts de nous qui expérimentent la dualité et à moins
de les accepter, de les entendre, de les pacifier et de les éduquer, nous ne
pouvons atteindre la paix. La recherche d’unité, le désir de voir les choses à
travers notre présence, peut nous élever vers plus de maturité, de sagesse.
Selon les critères du monde, la sagesse, c’est le fait de réprimer ses
émotions, de les nier et de jouer l’apparence de la stabilité, du pouvoir de
contrôler ce qui se vit en nous mais ça reste un point de vue égotique.
La
sagesse, selon ce que je crois, c’est l’acceptation du jeu tel qu’il est, et à
partir du moment où notre vision se déplace où l’on ne s’identifie plus aux
différents personnages qui nous habitent, mais que l’on prend conscience que ce
que nous sommes en vérité, c’est le témoin de tout ce jeu qui porte un regard
tendre sur l’ensemble, on libère toute pression, toute volonté de
« Je » et on commence à penser « nous ».
Déjà, quand on
s’observe honnêtement, on peut constater qu’on n’est pas un, mais plusieurs. En nous,
plusieurs voix s’expriment qui n’ont pas le même ton, ni la même vision des
choses, les mêmes besoins. Reconnaître ses différentes entités intérieures est
utile afin de chercher l’harmonie et pour pouvoir s’extraire de chacune d’elles
tout en reconnaissant qu’elles sont nôtres. A ce stade, le piège, c’est de
vouloir contrôler ces voix, les faire taire. Dans le jeu de la dualité, l’idée
de séparation est la règle générale qui fait que chacune de ses voix
s’expriment selon la loi du plus fort. C’est celui qui criera le plus fort, qui
aura gain de cause. Quand on se situe dans son cœur, que l’on cesse de rejeter
une seule de ces parts de nous-mêmes, quand on les prend en considération,
elles s’apaisent et on peut trouver un accord commun qui satisfasse tout le
monde et soit en alignement avec l’amour de la vie. Notre mal être, en général,
vient du fait que l’on s’identifie au conflit intérieur.
"The sacred of geometry"Facebook |
Voici des vidéos
d’Isabelle Padovani qui explique le fait que nous soyons
« plusieurs » en dedans et qui donne une technique pour pacifier les
nombreuses voix discordantes. Je dois dire que ça m’a bien aidé à me recentrer.
J’ai eu pas mal de colère hier après midi, que j’ai reconnue comme le résultat
de l’identification à l’ego spirituel. Depuis que je m’intéresse à la
spiritualité, c’est à cette part de moi-même que j’ai tendance à m’identifier
le plus. Avant, je me prenais pour mon enfant intérieur, mon corps de souffrance.
Il y a du progrès mais l’identification à l’ego, même spirituel, amène à se
coller la pression et à rejeter les parts les plus fragiles de soi-même.
Celles-ci sont tout à fait légitimes, elles participent à l’expérience d’être
un humain divin, d’une précieuse façon. Elles portent l’innocence, notre
spontanéité, notre authenticité, notre capacité à rêver, à espérer, à
s’émerveiller...! Sans cet enfant intérieur, nous serions soumis à notre esprit
et à ses exigences de perfection, la connexion à nôtre âme, notre cœur, serait difficile. Reconnaître,
entendre ses différents aspects de nous-même, nous permet d’équilibrer ce que
nous sommes dans cette incarnation, de relier nos différentes dimensions et de vivre dans la paix intérieure et extérieure.
L’impression
que j’ai eu cette nuit, de participer à l’envoi d’énergie d’amour et de lumière
sur les forces obscures et peut-être tout simplement une croyance de mon ego
spirituel. Mais elle peut être aussi une illustration de la nécessité d’accepter
ce qui est, un message de mon âme pour m’inviter à rechercher la pacification
de tout ce que je suis, à maintenir vivant mon désir d’unité intérieure, qui
créera l’unité extérieure. A libérer peu
à peu l’idée de séparation, à intégrer le fait que l’humanité soit UNE. Ce
« concept » semble des plus difficile à avaler quand on regarde ceux
que l’on considère comme nos pires ennemis. Pourtant, on ne peut concevoir être
Un avec la source en tant qu’individu et que les autres soient exclus de cette
unité. Tout comme en grandissant dans l’amour de soi quand on accueille tout ce qui
nous constitue, on trouve la paix, en ayant le même comportement vis-à-vis de
l’extérieur on participe à l’établissement de la paix sur terre.
De l’ego
à l’Eneis ; à la rencontre de nos multiples aspects
Au cœur de
l’Eneis, qui écoute ?
J'écoute
encore pas mal de ses vidéos assez instructives, qui résonnent en moi et les
publierais au fur et à mesure. Il est bon de doser, de ne pas passer son temps
à chercher à comprendre. La phase d'intégration, d'application est nécessaire
avant de passer à autre chose. Pour l'heure, le jardin m'appelle.