mercredi 19 juin 2013

Le non jugement amène l’Unité intérieure et extérieure...vidéos Isabelle Padovani



Image trouvée sur "Facebook TransLight"


La nuit a été très mouvementée et je me sens comme éreintée, vidée. Il y a eu un ou plusieurs orages et je me suis réveillée plusieurs fois dans la nuit, comme hébétée. La première fois, c’est une angoisse qui m’a fait me moucher. J’ai eu l’impression d’étouffer, de ne plus savoir respirer. Comme si ma respiration s’était arrêtée d’un coup allant jusqu’à me réveiller en sursaut. Je n’ai heureusement pas eu de mal à me rendormir bien que l’idée de la mort du nourrisson me soit venue en tête. Malgré que je me sois couchée relativement tôt, ce matin, le réveil est difficile. J’ai dû rebrancher le compteur électrique. Autant hier, j’étais pleine de puissance amoureuse, autant ce matin, j’ai l’impression d’avoir « combattu » toute la nuit. Ce n’est pas le terme que je devrais employer mais il semble que j’ai participé à un envoi de lumière afin de contrer les forces sombres. Ce n’est pas du tout mon style et ça fait un peu scénario de science fiction mais j’ai vraiment la sensation d’avoir utilisé beaucoup d’énergie. 
Habituellement, la journée, l’orage me plait, je me sens comme « protégée » et la puissance de la nature m’émerveille, mais cette nuit, ça m’a plus perturbée qu’autre chose. Peut-être aussi que le fait de me réveiller sans les repères habituels de l’heure et de la lumière, m’ont dérangés. 
Déjà, hier matin, alors que j’écrivais, le cœur rempli de reconnaissance et de joie, la sirène des pompiers, a retenti prés de 20 fois, avec une rare puissance. L’ambiance était très spéciale et je pensais aux personnes qui ont vécu la guerre et les bombardements dans leur enfance. J’ai commencé par râler contre les manipulations des forces de l’ombre, la veille des avions ont laissé des traînées dans le ciel. Puis j’ai envoyé de l’amour et de la lumière sur cette période de 39-45 qui a connu les pires manipulations humaines. Sans parler du nucléaire !

"The sacred of geometry" Facebook

Je me dis que nous sommes amenés à libérer l’inconscient collectif tout comme l’individuel et que là encore, l’occasion de prendre en charge son enfant intérieur était donnée. Bien que je ne veuille pas assombrir ma joie de vivre en lisant des infos qui parlent des Illuminatis et de leurs manipulations, je me dis que c’est logique qu’ils se déchaînent et que choisir de servir l'amour et la lumière, amène à se "positionner". Puisque les énergies que nous recevons ont un impact sur chacun et révèle l’ombre au niveau individuel, créant des désagréments par la prise de conscience de nos vérités que nous nous cachions jusqu’alors, ceux qui ne sont pas dans l’amour doivent prendre des grosses claques. La lumière révèle tout autant nos aspects lumineux que nos aspects sombres. Celui dont la conscience est noire, doit être « hanté » par ces propres monstres intérieurs. Le travail que j’ai eu la forte impression de faire cette nuit, c’était de canaliser l’amour et la lumière en direction de ces êtres. La source n’envoie jamais la lumière seule, elle y ajoute toujours un rayonnement amoureux par le simple fait qu’elle ne juge pas. Bien sûr on pourrait se dire que les prises de conscience que vivent les forces obscures devraient les terrasser et ainsi, on en parlerait plus, mais la source ne peut pas agir de cette façon. Le libre arbitre a été donné, il est éternel et pour chacun. L’amour inconditionnel est la puissance divine, l’amour de toute vie. En « parents parfaits », la source père mère ne peut faire de différence entre ses enfants, elle ne fonctionne pas selon notre vision bien/mal, elle est neutre.
Je comprends mieux pourquoi j’ai été préparée la nuit dernière et pourquoi j’ai choisi de « servir » la lumière avec autant de conviction et d’assurance. En ce moment, je me sens poussée à envoyer de l’amour vers les gens qui sont manipulés par la peur, ceux qui font le jeu de l’ombre parce que leur vie en dépend. Tout humain qui vit dans la peur, se protège et à moins de savoir qu’il créé ses propres scénarios par les fréquences qu’il émet, il accusera l’extérieur de son mal être et se sentira obligé de vivre selon la loi du plus fort, de dominer afin de ne pas être écrasé. Quand on est conscient de ses origines divines, et quand l’amour n’est pas l’énergie qui prime en nous, quand nous ne sommes pas dans notre cœur, nous restons coincés dans le triangle victime/bourreau/sauveur. 

Alex Grey

Une des étapes qui rapproche du cœur et de la neutralité, c’est celle du sauveur mais on peut rester longtemps coincé dedans parce que l’ego spirituel est beaucoup plus puissant que l’ego humain. Même si le cœur et l’amour, sont les puissances éternelles, supérieures à celles de l’ego, tant que la neutralité, le non jugement ne sont pas activés en nous, nous sommes coincés dans l’illusion de la dualité. Les chefs spirituels, les gourous, les Talibans, les Illuminatis, les médiums, tout ceux qui se croient supérieurs par leur dons, qu’ils soient temporels ou spirituels, sont aveuglés par leur ego spirituel, convaincu d’être dans leur bon droit. Les « cadeaux » de l’ego spirituel sont nombreux, la notoriété, la sensation d’être important, indispensable, d’être riche, d’avoir le pouvoir de guérir, d’être puissant...Comment voudraient-ils s’éveiller, comment pourraient-ils accepter l’idée même de perdre leur privilèges, de perdre leurs places de père et de mère spirituels? Il est logique qu’ils souffrent de voir s’envoler leur puissance à mesure que la lumière leur renvoie leurs aspects les plus monstrueux en pleine face et qu’ils résistent avec force. Tous ceux qui ont misé sur l’ego, l’apparence, l’illusion de la troisième dimension ne sont pas prêts de lâcher ce qui fait sens dans leur vie. Mais en même temps, quand on reçoit aussi ces énergies et qu’elles agissent de la même façon, nous révélant nos propres ombres, à moins d’être ancré dans le cœur, de pouvoir recevoir les énergies d’amour de la source, on se trouve aussi dans le déséquilibre et on a vite fait de se juger et de juger les autres. Même quelqu’un qui se dit spirituel se laisse prendre au piège de l’ego. A moins de reconnaître nos parts enfantines et de les aimer, à moins de diffuser l’amour sur tout ce qui est, on reste dans le jugement, dans la dualité.
Tant que l’on divise en bien/mal, tant qu’on n’accepte pas que nous sommes UN au niveau de la conscience et que les « méchants » ne sont que la matérialisation de la somme de nos propres ombres, on ne peut se libérer de la dualité. Tant que cette vérité suscite en nous de la colère, de l’amertume et le sentiment d’injustice, c’est que ses sentiments sont encore actifs et nourris en nous. 
L’accusation c’est de l’inconscience, c’est la négation de notre pouvoir de créer. A moins de faire la paix avec ses propres « démons », l’amour est en nous de façon aléatoire et nous souffrons.

"The sacred of geometry" Facebook

Je sais, c’est facile à dire mais il est possible de s’extraire de ce jeu de souffrance. En prenant en charge son enfant intérieur en acceptant d’être multidimensionnel, de n’être parfait qu’au niveau de la conscience unitaire, nous libérons la pression, nous nous délivrons de la dictature de l’ego spirituel qui voudrait que nous soyons de telle ou telle façon. Celui qui nous dicte ce que nous devrions manger, ce que nous devrions bannir, comment nous devrions marcher...
Seule l’acceptation de tout ce que nous sommes peut amener la paix. Tant qu’on considère aussi l’ego et même l’ego spirituel comme des ennemis, on est prisonnier de leur vision. Mais ils sont comme des enfants au regard de la source, au regard de notre propre présence éternelle. Ils sont des parts de nous qui expérimentent la dualité et à moins de les accepter, de les entendre, de les pacifier et de les éduquer, nous ne pouvons atteindre la paix. La recherche d’unité, le désir de voir les choses à travers notre présence, peut nous élever vers plus de maturité, de sagesse. 
Selon les critères du monde, la sagesse, c’est le fait de réprimer ses émotions, de les nier et de jouer l’apparence de la stabilité, du pouvoir de contrôler ce qui se vit en nous mais ça reste un point de vue égotique. 
La sagesse, selon ce que je crois, c’est l’acceptation du jeu tel qu’il est, et à partir du moment où notre vision se déplace où l’on ne s’identifie plus aux différents personnages qui nous habitent, mais que l’on prend conscience que ce que nous sommes en vérité, c’est le témoin de tout ce jeu qui porte un regard tendre sur l’ensemble, on libère toute pression, toute volonté de « Je » et on commence à penser « nous ». 
Déjà, quand on s’observe honnêtement, on peut constater qu’on n’est pas un, mais plusieurs. En nous, plusieurs voix s’expriment qui n’ont pas le même ton, ni la même vision des choses, les mêmes besoins. Reconnaître ses différentes entités intérieures est utile afin de chercher l’harmonie et pour pouvoir s’extraire de chacune d’elles tout en reconnaissant qu’elles sont nôtres. A ce stade, le piège, c’est de vouloir contrôler ces voix, les faire taire. Dans le jeu de la dualité, l’idée de séparation est la règle générale qui fait que chacune de ses voix s’expriment selon la loi du plus fort. C’est celui qui criera le plus fort, qui aura gain de cause. Quand on se situe dans son cœur, que l’on cesse de rejeter une seule de ces parts de nous-mêmes, quand on les prend en considération, elles s’apaisent et on peut trouver un accord commun qui satisfasse tout le monde et soit en alignement avec l’amour de la vie. Notre mal être, en général, vient du fait que l’on s’identifie au conflit intérieur. 

"The sacred of geometry"Facebook

Voici des vidéos d’Isabelle Padovani qui explique le fait que nous soyons « plusieurs » en dedans et qui donne une technique pour pacifier les nombreuses voix discordantes. Je dois dire que ça m’a bien aidé à me recentrer. J’ai eu pas mal de colère hier après midi, que j’ai reconnue comme le résultat de l’identification à l’ego spirituel. Depuis que je m’intéresse à la spiritualité, c’est à cette part de moi-même que j’ai tendance à m’identifier le plus. Avant, je me prenais pour mon enfant intérieur, mon corps de souffrance. Il y a du progrès mais l’identification à l’ego, même spirituel, amène à se coller la pression et à rejeter les parts les plus fragiles de soi-même. Celles-ci sont tout à fait légitimes, elles participent à l’expérience d’être un humain divin, d’une précieuse façon. Elles portent l’innocence, notre spontanéité, notre authenticité, notre capacité à rêver, à espérer, à s’émerveiller...! Sans cet enfant intérieur, nous serions soumis à notre esprit et à ses exigences de perfection, la connexion à nôtre âme, notre cœur, serait difficile. Reconnaître, entendre ses différents aspects de nous-même, nous permet d’équilibrer ce que nous sommes dans cette incarnation, de relier nos différentes dimensions et de vivre dans la paix intérieure et extérieure. 

L’impression que j’ai eu cette nuit, de participer à l’envoi d’énergie d’amour et de lumière sur les forces obscures et peut-être tout simplement une croyance de mon ego spirituel. Mais elle peut être aussi une illustration de la nécessité d’accepter ce qui est, un message de mon âme pour m’inviter à rechercher la pacification de tout ce que je suis, à maintenir vivant mon désir d’unité intérieure, qui créera l’unité extérieure. A libérer peu  à peu l’idée de séparation, à intégrer le fait que l’humanité soit UNE. Ce « concept » semble des plus difficile à avaler quand on regarde ceux que l’on considère comme nos pires ennemis. Pourtant, on ne peut concevoir être Un avec la source en tant qu’individu et que les autres soient exclus de cette unité. Tout comme en grandissant dans l’amour de soi quand on accueille tout ce qui nous constitue, on trouve la paix, en ayant le même comportement vis-à-vis de l’extérieur on participe à l’établissement de la paix sur terre.



De l’ego à l’Eneis ; à la rencontre de nos multiples aspects




Au cœur de l’Eneis, qui écoute ?




J'écoute encore pas mal de ses vidéos assez instructives, qui résonnent en moi et les publierais au fur et à mesure. Il est bon de doser, de ne pas passer son temps à chercher à comprendre. La phase d'intégration, d'application est nécessaire avant de passer à autre chose. Pour l'heure, le jardin m'appelle.