Quatrième
matin avec la sensation d’être laissée à moi-même. Je ne me sens pas abandonnée
ou "punie" pour désobéissance, ou encore dans la rébellion qui me
coupe de la relation à mon âme, c’est plutôt le sentiment d’être amenée à m’installer
plus pleinement dans ce que je suis. Comme si le moment était venu d’être
totalement souveraine de ma vie et de mes choix. Je sens la connexion à mon âme
mais d’une façon moins paternaliste. C’est comme si elle faisait maintenant
partie intégrante de ce que je suis. Non pas que je l’ai appelée à venir en moi,
mais plus que j’ai enfin réalisé qu’elle a toujours été là, en égale, en
partenaire invisible mais néanmoins bien réelle, logée éternellement en mon cœur.
Même si sa vision est plus large que ma personnalité humaine, le fait qu’elle
ait besoin de guérison me rapproche d’elle, je la situe à mon niveau. Elle est
aussi dans l’expérimentation et ce fait nous rapproche intimement.
Puisque
j’ai décidé d’étudier de près le corps christique, le corps éthérique, le corps
causal, de sentir leur connexion afin de réaliser la proximité de ma présence
christique, je refais la page « chakras ». L’étude de ce qu’est l’énergie
masculine est en cours et j’ai bien l’impression que pour que je l’active en
moi de façon juste et divine, il me faille intégrer la notion de pardon. Enfin
ça, c’est la théorie qui semble indubitable. Il me faut maintenant réussir à l’appliquer
de façon sincère et spontanée. Je ne me colle pas de pression, je sais que la
direction est là et je veux emprunter ce chemin. Car même si j’ai pardonné à
mon père, mon enfant intérieur porte encore le sentiment d’injustice et le
besoin de réparation.