Je viens
de faire un rêve, ou plutôt un cauchemar qui m’a laissée hébétée. J’étais
encore avec ma sœur et ma mère et le scénario de l’enfance se rejouait. Ma sœur
m’accusait de je ne sais plus quoi, elle était ivre, irrespectueuse et je
bouillais à l’intérieur. Je ne me souviens plus trop de son comportement mais
juste qu’elle était injuste envers moi. Je ne disais rien puis j’ai entendu au
loin, ma chienne qui couinait. Ma sœur s’étant éloignée avec elle, j’ai bondi
pour aller vers les cris et arrivée à sa hauteur, je l’ai poussée violemment,
constatant qu’elle était responsable, indirectement de la souffrance de l’animal.
Elle est tombée et sa tête a heurté le sol. Je suis restée subjuguée une
dizaine de seconde par le fait qu’elle restait immobile, en me disant « je l’ai tuée » ! Je
me suis approchée et elle a ouvert les yeux.
Puis les bruits des voisins qui
claquaient leurs portes de voiture, m’ont réveillée. J’étais en train de me
dire que l’image était claire, la violence par la violence n’était pas la
solution même si je pouvais avoir « raison » de me défendre ou de
défendre ma chienne en l’occurrence. Le gamin s’est mis à crié bien fort dans l’escalier
qui résonne et je me suis dit que mon enfant intérieur se rebellait face à ma
résignation. Plutôt que de crier aussi, je lui ai expliqué une fois de
plus, que je comprenais son besoin de justice mais que ça n’était pas du tout
une solution. D’ailleurs, malgré que je me sois plainte auprès du propriétaire
pour le voisin bruyant, ça n’a rien changé à la situation, il a fait son numéro à
13h, fenêtres ouvertes. Remarque un peu quand même puisqu’il s’est arrêté au
bout d’à peine une heure tandis que je lisais un message d’O. M. Aivanhov, qui parle de l’onde
de vie.
Bien que je l’aie trouvé long et un peu répétitif, j’ai persisté jusqu’à
la fin parce que ça me permettait de ne pas faire attention au bruit extérieur.
Quand c’est trop intello, j’ai vite fait d’être soulée même si les fautes de
grammaire rendaient le texte plus léger. Ce qu’il dit me parle mais je sens
bien qu’il en résulte de la confusion, de la résistance et même la peur de m’abandonner
en totalité. Comme si le fait d’acquérir un peu plus d’assurance limitait mon
envie de lâcher prise. Je ne comprends pas encore bien ce qu’est le principe
masculin et par moments, je vois l’abandon comme une fuite.
J’ai fini par aller
m’allonger histoire d’essayer d’intégrer les choses par la relaxation et j’ai
fait ce rêve.
Ce qui
est clair dans tout ça, c’est que le travail intérieur est le meilleur moyen d’arranger
les choses puisqu’il y aura toujours des emmerdeurs, des critiques et des gens
qui useront de leur libre arbitre sans se soucier de l’entourage. La solution
reste de se détacher du monde sans que ce soit une fuite. C’est carrément un
truc d’équilibriste et je ne sais vraiment pas si je suis à la hauteur !
Il faut
vraiment que je continue de pacifier l’intérieur, que je persiste à appeler l’unité
dans la confiance totale en ce processus de libération.
Ce qui est
à retenir de cette journée éprouvante :
La
pacification intérieure est la meilleure façon de se libérer de toute atteinte
extérieure qui est le reflet des conflits internes.
Ce n’est
pas la première fois que je me le dis ! Ni qu’il me faut de la patience...
Je vais
continuer d’écouter, à dose homéopathique, les messages audio du site « autres
dimensions » mais plutôt ceux de Marie et poursuivre ma lecture des
messages de Jeshua sans focaliser sur une partie du texte.
J’ai
bien l’impression d’avoir vécu aujourd’hui, ce que disait O. M. Aivanhov à
propos des jeux de l’ego :
« Le fait de vous avoir donné le Yoga de l'Unité, le
Yoga de la Vérité
sont des éléments qui vont, comme nous vous l'avons dit encore, vous amuser,
c'est-à-dire, distraire en quelque sorte l'ego (n'y voyez pas, là non plus, de
notion péjorative). Il faut occuper l'ego à faire autre chose que de tourner,
comme ça, sur lui-même, de façon ordinaire. Donc c'est des stratégies, si vous
voulez, qui vont amener petit-à-petit l'ego à lâcher prise, lâcher le bocal qui
tient les cacahuètes, comme je disais. Ensuite, peut-être, d'accepter de voir
les Ombres. Ensuite, de les mettre sous le tapis. Ensuite, de retirer le tapis.
Et pour, en définitive, s'apercevoir que tout ça c'était une mascarade. Mais,
l'ego adore jouer des rôles et des fonctions. Et c'est normal ».
Je vais mettre le message dans son intégralité dans un
prochain post. J’ai une fois de plus, la sensation de tourner en rond mais tout
de même, il y a quelques progrès par rapport à l’année dernière, quand j’ai lu
ce message pour la première fois, il y a un peu moins de résistance.
J’ai bien fait d’aller m’allonger plutôt que d’aller au
jardin. Je voulais aller arroser mais un bel orage a éclaté pendant que je
dormais. J’ai évité de croiser les voisins. La mère du gars me fait la gueule,
mais ça m’est égal. Au contraire, elle ne viendra plus jouer le jeu de la
pauvre femme, victime de la colère de son fils. Là encore, le tableau est assez
parlant et ça n’est vraiment pas un hasard s’il est peint devant moi ! Son
compagnon lui, m’a dit bonjour.
Mon enfant intérieur ou mon ego ou encore les deux, ont besoin de justice mais
si je réponds dans ce sens, je reste comme cette femme, victime de mes
ombres !
Je ne suis pas mécontente que cette journée se termine !
Une petite salade du jardin, quelques films d’animations
et au lit !
Voici d’ailleurs une petite sélection et le lien pour voir les vidéos si vous lisez ce message depuis votre boîte mail :
« Hugh »
« Le pont »
The fantastic flying book of
Mr Morris Lessmore
Je l'avais beaucoup aimé et publié mais il a été retiré de You Tube.
Je suis contente de l'avoir retrouvé présenté par une maison d'édition brésilienne, il semble. Espérons qu'il reste en ligne!
Depuis quelques temps j’ai la photo de mon frère quand il
était en maternelle, posée devant moi
sur le bureau. Il avait une façon d’être qui me plaisait beaucoup. Très tendre
avec ma mère, pacifiste et il nous avait surpris plus d’une fois à dire des
choses très étranges pour son âge, dont cette phrase de Jésus :
« Laisse dire, laisse faire ». Ce qui est
bizarre, c’est que nous n’avions aucune connaissance des enseignements du
Christ à la maison !
J’ai encore du mal à me faire à l’idée qu’il soit décédé
si jeune, à peine vingt ans et reste très frustrée qu’il soit partit au moment
où on commençait à se rapprocher, à se connaître en tant qu’adultes puisque je
suis partie de la maison maternelle a seize ans alors qu’il en avait quatorze.
Je me rends compte que mon regret est assez égoïste puisque c’est de la perte
dont je souffre. Il aurait été une épaule réconfortante. Je ne doute plus qu’il
soit bien où il est et finalement c’est ce qui compte.
Photos de ma collec' que vous pouvez utiliser en citant la source.