mercredi 5 juin 2013

« Laisse dire, laisse faire »...vidéos d'animations




Je viens de faire un rêve, ou plutôt un cauchemar qui m’a laissée hébétée. J’étais encore avec ma sœur et ma mère et le scénario de l’enfance se rejouait. Ma sœur m’accusait de je ne sais plus quoi, elle était ivre, irrespectueuse et je bouillais à l’intérieur. Je ne me souviens plus trop de son comportement mais juste qu’elle était injuste envers moi. Je ne disais rien puis j’ai entendu au loin, ma chienne qui couinait. Ma sœur s’étant éloignée avec elle, j’ai bondi pour aller vers les cris et arrivée à sa hauteur, je l’ai poussée violemment, constatant qu’elle était responsable, indirectement de la souffrance de l’animal. Elle est tombée et sa tête a heurté le sol. Je suis restée subjuguée une dizaine de seconde par le fait qu’elle restait immobile, en me disant « je l’ai tuée » ! Je me suis approchée et elle a ouvert les yeux. 
Puis les bruits des voisins qui claquaient leurs portes de voiture, m’ont réveillée. J’étais en train de me dire que l’image était claire, la violence par la violence n’était pas la solution même si je pouvais avoir « raison » de me défendre ou de défendre ma chienne en l’occurrence. Le gamin s’est mis à crié bien fort dans l’escalier qui résonne et je me suis dit que mon enfant intérieur se rebellait face à ma résignation. Plutôt que de crier aussi, je lui ai expliqué une fois de plus, que je comprenais son besoin de justice mais que ça n’était pas du tout une solution. D’ailleurs, malgré que je me sois plainte auprès du propriétaire pour le voisin bruyant, ça n’a rien changé à la situation, il a fait son numéro à 13h, fenêtres ouvertes. Remarque un peu quand même puisqu’il s’est arrêté au bout d’à peine une heure tandis que je lisais un  message d’O. M. Aivanhov, qui parle de l’onde de vie. 


Bien que je l’aie trouvé long et un peu répétitif, j’ai persisté jusqu’à la fin parce que ça me permettait de ne pas faire attention au bruit extérieur. Quand c’est trop intello, j’ai vite fait d’être soulée même si les fautes de grammaire rendaient le texte plus léger. Ce qu’il dit me parle mais je sens bien qu’il en résulte de la confusion, de la résistance et même la peur de m’abandonner en totalité. Comme si le fait d’acquérir un peu plus d’assurance limitait mon envie de lâcher prise. Je ne comprends pas encore bien ce qu’est le principe masculin et par moments, je vois l’abandon comme une fuite.
J’ai fini par aller m’allonger histoire d’essayer d’intégrer les choses par la relaxation et j’ai fait ce rêve.

Ce qui est clair dans tout ça, c’est que le travail intérieur est le meilleur moyen d’arranger les choses puisqu’il y aura toujours des emmerdeurs, des critiques et des gens qui useront de leur libre arbitre sans se soucier de l’entourage. La solution reste de se détacher du monde sans que ce soit une fuite. C’est carrément un truc d’équilibriste et je ne sais vraiment pas si je suis à la hauteur !
Il faut vraiment que je continue de pacifier l’intérieur, que je persiste à appeler l’unité dans la confiance totale en ce processus de libération.
Ce qui est à retenir de cette journée éprouvante :
La pacification intérieure est la meilleure façon de se libérer de toute atteinte extérieure qui est le reflet des conflits internes.
Ce n’est pas la première fois que je me le dis ! Ni qu’il me faut de la patience...
Je vais continuer d’écouter, à dose homéopathique, les messages audio du site « autres dimensions » mais plutôt ceux de Marie et poursuivre ma lecture des messages de Jeshua sans focaliser sur une partie du texte.
J’ai bien l’impression d’avoir vécu aujourd’hui, ce que disait O. M. Aivanhov à propos des jeux de l’ego :

«  Le fait de vous avoir donné le Yoga de l'Unité, le Yoga de la Vérité sont des éléments qui vont, comme nous vous l'avons dit encore, vous amuser, c'est-à-dire, distraire en quelque sorte l'ego (n'y voyez pas, là non plus, de notion péjorative). Il faut occuper l'ego à faire autre chose que de tourner, comme ça, sur lui-même, de façon ordinaire. Donc c'est des stratégies, si vous voulez, qui vont amener petit-à-petit l'ego à lâcher prise, lâcher le bocal qui tient les cacahuètes, comme je disais. Ensuite, peut-être, d'accepter de voir les Ombres. Ensuite, de les mettre sous le tapis. Ensuite, de retirer le tapis. Et pour, en définitive, s'apercevoir que tout ça c'était une mascarade. Mais, l'ego adore jouer des rôles et des fonctions. Et c'est normal ».


Je vais mettre le message dans son intégralité dans un prochain post. J’ai une fois de plus, la sensation de tourner en rond mais tout de même, il y a quelques progrès par rapport à l’année dernière, quand j’ai lu ce message pour la première fois, il y a un peu moins de résistance.
J’ai bien fait d’aller m’allonger plutôt que d’aller au jardin. Je voulais aller arroser mais un bel orage a éclaté pendant que je dormais. J’ai évité de croiser les voisins. La mère du gars me fait la gueule, mais ça m’est égal. Au contraire, elle ne viendra plus jouer le jeu de la pauvre femme, victime de la colère de son fils. Là encore, le tableau est assez parlant et ça n’est vraiment pas un hasard s’il est peint devant moi ! Son compagnon lui, m’a dit bonjour.
Mon enfant intérieur ou mon ego ou encore les deux,  ont besoin de justice mais si je réponds dans ce sens, je reste comme cette femme, victime de mes ombres !
Je ne suis pas mécontente que cette journée se termine !
Une petite salade du jardin, quelques films d’animations et au lit !

Voici d’ailleurs une petite sélection et le lien pour voir les vidéos si vous lisez ce message depuis votre boîte mail :


« Hugh »


« Le pont »



The fantastic flying book of Mr Morris Lessmore
Je l'avais beaucoup aimé et publié mais il a été retiré de You Tube. 
Je suis contente de l'avoir retrouvé présenté par une maison d'édition brésilienne, il semble. Espérons qu'il reste en ligne!




Depuis quelques temps j’ai la photo de mon frère quand il était en maternelle, posée devant moi sur le bureau. Il avait une façon d’être qui me plaisait beaucoup. Très tendre avec ma mère, pacifiste et il nous avait surpris plus d’une fois à dire des choses très étranges pour son âge, dont cette phrase de Jésus :
« Laisse dire, laisse faire ». Ce qui est bizarre, c’est que nous n’avions aucune connaissance des enseignements du Christ à la maison !
J’ai encore du mal à me faire à l’idée qu’il soit décédé si jeune, à peine vingt ans et reste très frustrée qu’il soit partit au moment où on commençait à se rapprocher, à se connaître en tant qu’adultes puisque je suis partie de la maison maternelle a seize ans alors qu’il en avait quatorze. Je me rends compte que mon regret est assez égoïste puisque c’est de la perte dont je souffre. Il aurait été une épaule réconfortante. Je ne doute plus qu’il soit bien où il est et finalement c’est ce qui compte.

Photos de ma collec' que vous pouvez utiliser en citant la source.