Quatrième
matin avec la sensation d’être laissée à moi-même. Je ne me sens pas abandonnée
ou "punie" pour désobéissance, ou encore dans la rébellion qui me
coupe de la relation à mon âme, c’est plutôt le sentiment d’être amenée à m’installer
plus pleinement dans ce que je suis. Comme si le moment était venu d’être
totalement souveraine de ma vie et de mes choix. Je sens la connexion à mon âme
mais d’une façon moins paternaliste. C’est comme si elle faisait maintenant
partie intégrante de ce que je suis. Non pas que je l’ai appelée à venir en moi,
mais plus que j’ai enfin réalisé qu’elle a toujours été là, en égale, en
partenaire invisible mais néanmoins bien réelle, logée éternellement en mon cœur.
Même si sa vision est plus large que ma personnalité humaine, le fait qu’elle
ait besoin de guérison me rapproche d’elle, je la situe à mon niveau. Elle est
aussi dans l’expérimentation et ce fait nous rapproche intimement.
Puisque
j’ai décidé d’étudier de près le corps christique, le corps éthérique, le corps
causal, de sentir leur connexion afin de réaliser la proximité de ma présence
christique, je refais la page « chakras ». L’étude de ce qu’est l’énergie
masculine est en cours et j’ai bien l’impression que pour que je l’active en
moi de façon juste et divine, il me faille intégrer la notion de pardon. Enfin
ça, c’est la théorie qui semble indubitable. Il me faut maintenant réussir à l’appliquer
de façon sincère et spontanée. Je ne me colle pas de pression, je sais que la
direction est là et je veux emprunter ce chemin. Car même si j’ai pardonné à
mon père, mon enfant intérieur porte encore le sentiment d’injustice et le
besoin de réparation.
A ce propos, j’ai trouvé la solution « parfaite »
pour le problème avec le boulanger qui falsifie la recette de son paix lorsque
je le commande. J’ai évidemment commencé par vouloir lui dire mon indignation
puis j’ai réalisé que ça ne servirait à rien d’autre que de créer un conflit
intérieur puisque je sais que le pardon est la voix d’excellence qui délivre de
Tout. Puis je me suis dit que, dire les choses avec calme, contenterait mon
enfant intérieur et mon ego. Finalement, j’ai opté pour "l’indifférence"
bien que j’avais un peu de mal à ne pas réagir en victime. Mais l’indifférence
est aussi une forme de mépris...
Tout à l’heure, ça m’a semblé évident. Puisque j’ai
affaire à quelqu’un de malhonnête, c’est que quelque chose en moi fait écho. Certainement
que je culpabilise encore de ne pas arriver à me défaire de la dépendance aux
médicaments et que je considère que je "triche". Je vais donc
utiliser cette situation pour libérer la culpabilité et le sentiment de ne pas être
intègre puisqu’après tout, ce qui est important, c’est d’être dans l’harmonie
intérieure même si pour ce faire, j’ai encore besoin de béquilles, accepter
cette situation, c’est déjà s’en libérer en partie.
Chaque matin, vers 6h30,
une jeune femme vient livrer du pain à quelques voisins et je lui ai demandé,
tout à l’heure si elle vendait du pain aux céréales. Nous avons convenu qu’elle
m’en amènera un demain, afin que je le goûte. J’espère qu’il me plaira !
Je suis assez difficile, du moins, j’aime ce qui est authentique. Cette
solution m’est apparue alors que j’étais les pieds dans la rosée à prendre
quelques photos des roses. Je doute que le résultat me plaise puisque le ciel
est sombre et que l’appareil a utilisé le flash. Mais là, comme pour toutes
choses, inutile d’anticiper, parfois j’ai des belles surprises qui sont
révélées quand je regarde de près, sur l’écran ! Là encore, confiance et
légèreté sont les maîtres mots.
Le
souvenir de mon rêve de cette nuit est encore frais et bien que j’étais ici,
dans ce lieu de vie, l’ambiance était toute autre. Je parlais avec le gamin du
coin qui m’écoutait avec respect et sincérité. Je lui disais ses « qualités »
sans le flatter, ni attendre qu’il change son comportement mais je lui
expliquais la valeur de l’amour. La réalité de l’humain divin. Nous étions près
des roses que je photographiais, je lui parlais des symboles que celles-ci
portent et qu’il était important de respecter la nature qui est la mère de
notre corps physique...
Quand j'ai fait la visualisation suggérée par Jeshua dans le message "Lâcher prise de la lutte, publié hier, j'ai vécu quelque chose de poignant qui m'a fait couler des larmes de reconnaissance. J'ai vu un cercle de gens dont je voyais le visage de quelques uns, des membres de ma famille décédés, dont mon frère. Et ce qui m'a touchée, c'est l'étreinte qu'il y a eu avec chacun d'eux. Tour à tour ils m'ont transmis une vibration d'amour inconditionnel, d’encouragement et parfois quelques mots accompagnaient ce don énergétique. La sensation subtile était néanmoins bien réelle. Les larmes pour moi, sont un signe d'ouverture de cœur, de la circulation énergétique de tendresse qui se fait à nouveau naturellement et elles ont toujours un effet guérissant.
A mes premières lectures des messages de Jeshua, je m'attendais à vivre des choses extraordinaires, spectaculaires. Comme si un ange allait m'apparaitre! Mais il y a un danger dans ce genre de visions, c'est de créer une dépendance, de se sentir en-dessous du personnage que l'on voit et ainsi de passer à côté de sa propre souveraineté. Je ne pense pas que les êtres de lumière se "montrent". Tout se fait au niveau énergétique et parfois au travers des pensées mais les visions, à mon avis, relèvent du bas astral. Quel intérêt aurait un maître à se montrer sinon, d'être vénéré, de subjuguer par sa présence en voulant être glorifié. Un être de lumière, qui vient pour enseigner, le fait par amour et il n'aura pas de condescendance malgré son niveau de sagesse.
Ce qui est vécu lors de visualisations ou de méditations guidées, passe par le mental qui est éclairé par la présence divine et parfois avec le soutien de l'énergie de nos guides. L'imagination est alors au service du divin en soi, pour éclairer la personnalité et non pour laisser un sentiment de supériorité ou d’infériorité. Je me fie aux images qui viennent spontanément, celles qui ne sont pas issues d'un raisonnement. Je n'en fais pas non plus une vérité mais les considère comme un coup de pouce de l'invisible. De toute façon, le ressenti éprouvé, la pertinence et l'intérêt de ce que je reçois sont suffisants. Si ça me permet d'être en paix, d'avoir plus d'amour pour moi-même et pour toute vie, je ne doute pas de la provenance de ce que je vois ou de ce que j'entends. Si par contre, je me sens diminuée, portée à me dévaloriser ou à critiquer, je peux savoir que c'est une partie de moi, non éclairée qui s'est manifestée. Que ce soit l'inconscient, l'enfant intérieur ou une entité du bas astral ne change rien puisque j'attire ce que je vibre et créé selon mes croyances. Ce qui compte c'est que je retrouve la paix intérieure en acceptant d'être responsable des mouvements qui sont en moi.
En
ouvrant le blog, j’ai entrepris de refaire la page des chakras que j’avais
retirée, afin de reprendre l’étude des différents corps et plus
particulièrement, ceux qui sont reliés aux chakras du haut.
Tout
comme je trouve dangereux de suivre un seul maître, je ne me contente pas de
suivre un enseignement mais je pioche dans tout ce que l’humanité a emmagasiné
de sagesse au fil du temps et des différentes cultures, recoupant les vérités
et adoptant celles qui me semblent justes, qui font sens, selon mon entendement.
En
écoutant toujours mon ressenti, la façon dont ça fait écho en moi, même si c’est
faux pour l’ensemble des gens, ça devient ma "vérité" du moment.
Je vais
donc faire comme pour les chakras du bas, étudier ces corps énergétiques, un
par un, en les ressentant de l’intérieur et en leur parlant. Sans me coller de
pression, dans la légèreté, sans crainte ni sentiment d’infériorité, en toute
innocence, comme le ferait un enfant avide de se connaître et de comprendre. En
m’accordant le droit à l’erreur, sans faire de drame si je rame...
Le
soleil semble se montrer de plus en plus. Je vais aller faire mon tour matinal
au jardin, pour voir qui a soif et cueillir les dernières fraises. Il commence à
y avoir des framboises ! Certainement une variété précoce. Je suis
contente d’avoir retrouvé la paix intérieure. Je ne force pas concernant le « pardon »
à accorder aux voisins, je laisse venir naturellement. Je peux déjà les
remercier de m’avoir aidée à monter une marche de plus vers l’autonomie, la
compréhension des lois qui découlent de l’amour inconditionnel et d’avoir
constaté une fois de plus, la réalité de l’humain divin créateur de son monde
selon ses pensées et ses croyances. Il me semble aussi que ma façon de
considérer le pardon est faussée. Je suis encore un peu trop dans l’idée que
par ma connaissance ou ma "sagesse", je peux les pardonner mais je
les regarde de haut, dans cette posture. Comme il est question de cocréation au
niveau de l’âme, il ne s’agit pas de pardonner mais de remercier ! Même s’ils
n’en sont pas conscients au niveau de la personnalité humaine. Là encore, il
faut trouver le juste équilibre. Si je leur dit "bonjour" comme si
de rien n’était, mon ego va se rebiffer. Le mieux c’est encore de laisser l’amour
inconditionnel circuler librement en moi et d’avoir confiance en son pouvoir
de réaliser des miracles.
« J’appelle la source et ma présence divine à continuer de m’enseigner à propos de l’énergie masculine, de sa vraie nature et réitère mon désir de plus en plus sincère et ardent de réaliser l’unité intérieure ».
Allez,
action ou plutôt, mouvement ! Le jour où le silence et l’amour inconditionnel
seront mon pain quotidien, j’aurais fait un grand pas ! En attendant,
merci à la vie de m’enseigner chaque jour !
Photos de ma collec' que vous pouvez utiliser en citant la source.