Le rubis doré de la paix, l'eau qui purifie, le blanc de la joie et de la légèreté |
J’ai pu
vérifier combien le centrage, la confiance en soi et le fait de ne pas juger
soi-même ou l’extérieur, porte immédiatement ses fruits. Je m’apprêtais à
monter péniblement la côte à vélo pour vérifier que le canal d’eau était ouvert
plus haut et mon voisin de jardin était en train de finaliser le travail
commencé il y a quelques jours pour mettre en place le système d’arrosage.
Belle synchronicité qui m’a encore montrée que de vouloir forcer les choses et
même d’affirmer sa volonté par rapport à l’extérieur n’a aucun pouvoir sur les
situations bloquées. En fait, il ne s’agit pas d’exprimer sa volonté, de
vouloir changer les choses extérieures mais bien d’être en accord avec
soi-même. Même si je me le répète très souvent, ce n’est pas encore tout à fait
acquis. Le fait d’être en paix intérieurement créé la paix à l’extérieur.
La
lecture du message de Jeshua et l’affirmation du désir d’unité ont suffit pour
que tout se débloque. Même si les voisins du dessus continuent de claquer les
portes, je ne m’en occupe pas. Quand mon cœur ne réagira pas en faisant un
bond, à chaque fois, je saurais que la paix s’est installée. C’est vrai que
quand je lisais qu’il fallait être centré, dans les messages des gens qui se
sentent concernés par l’ascension, j’avais du mal à en saisir le sens de façon
concrète. De même que lorsqu’on le vit, il est difficile de trouver les mots ou
plutôt d’ajouter aux mots, la sensation. C’est impossible même si les mots
portent une certaine vibration. En plus quand on se gave de lecture
spirituelle, le sens des mots perd sa valeur par la répétition. Le mental
s’habitue, acquiesce mais tant que ça n’est pas vécu au moment opportun, ça n’a
pas vraiment de sens.
Quelques
fois, je me dis que si je n’intellectualise pas les choses, je n’aurais plus
rien à dire, mais affirmer, c’est vouloir convaincre ou même se convaincre. Le
silence est le signe de l’acceptation de ce qui est. Quand on cesse de
mentaliser pour vivre réellement, les outils virtuels n’ont plus de raison
d’être. Quand on n’a plus rien à chercher, à prouver, le silence laisse la
place au bavardage mental. J’ai peur de ça en fait. C’est comme si j’allais
cesser d’exister. L’ego manifeste sa présence et craint de disparaître. Je lui
ai dit que je ne savais pas s’il allait mourir lors de l’ascension mais que de
toute façon, selon les lois de l’incarnation, il est appelé à le faire un jour
ou l’autre. Autant vivre en paix, dans l’harmonie d’ici là.