jeudi 6 juin 2013

Pacifier le monde intérieur pour vivre la paix avec l'extérieur...Résumé des "4 accords Toltèques" de Don Miguel Ruiz




Le rubis doré de la paix, l'eau qui purifie, le blanc de la joie et de la légèreté

J’ai pu vérifier combien le centrage, la confiance en soi et le fait de ne pas juger soi-même ou l’extérieur, porte immédiatement ses fruits. Je m’apprêtais à monter péniblement la côte à vélo pour vérifier que le canal d’eau était ouvert plus haut et mon voisin de jardin était en train de finaliser le travail commencé il y a quelques jours pour mettre en place le système d’arrosage. Belle synchronicité qui m’a encore montrée que de vouloir forcer les choses et même d’affirmer sa volonté par rapport à l’extérieur n’a aucun pouvoir sur les situations bloquées. En fait, il ne s’agit pas d’exprimer sa volonté, de vouloir changer les choses extérieures mais bien d’être en accord avec soi-même. Même si je me le répète très souvent, ce n’est pas encore tout à fait acquis. Le fait d’être en paix intérieurement créé la paix à l’extérieur. 
La lecture du message de Jeshua et l’affirmation du désir d’unité ont suffit pour que tout se débloque. Même si les voisins du dessus continuent de claquer les portes, je ne m’en occupe pas. Quand mon cœur ne réagira pas en faisant un bond, à chaque fois, je saurais que la paix s’est installée. C’est vrai que quand je lisais qu’il fallait être centré, dans les messages des gens qui se sentent concernés par l’ascension, j’avais du mal à en saisir le sens de façon concrète. De même que lorsqu’on le vit, il est difficile de trouver les mots ou plutôt d’ajouter aux mots, la sensation. C’est impossible même si les mots portent une certaine vibration. En plus quand on se gave de lecture spirituelle, le sens des mots perd sa valeur par la répétition. Le mental s’habitue, acquiesce mais tant que ça n’est pas vécu au moment opportun, ça n’a pas vraiment de sens.
Quelques fois, je me dis que si je n’intellectualise pas les choses, je n’aurais plus rien à dire, mais affirmer, c’est vouloir convaincre ou même se convaincre. Le silence est le signe de l’acceptation de ce qui est. Quand on cesse de mentaliser pour vivre réellement, les outils virtuels n’ont plus de raison d’être. Quand on n’a plus rien à chercher, à prouver, le silence laisse la place au bavardage mental. J’ai peur de ça en fait. C’est comme si j’allais cesser d’exister. L’ego manifeste sa présence et craint de disparaître. Je lui ai dit que je ne savais pas s’il allait mourir lors de l’ascension mais que de toute façon, selon les lois de l’incarnation, il est appelé à le faire un jour ou l’autre. Autant vivre en paix, dans l’harmonie d’ici là.

"Lâcher prise de la lutte" Jeshua par Paméla Kribbe




Josephine Wall

Pour quelqu’un qui veut sortir du mental, vous allez trouver ma persistance à diffuser des messages, un peu contradictoire. Comme j’ai choisi de partager ce que je vis et ce qui me permet de me recentrer, ce qui suit trouve logiquement sa place sur le blog. Le ciel qui se couvre bouscule un peu mon planning et à vrai dire, j’espère qu’une pluie viendra, m’évitant ainsi de charrier des seaux puisque le système d’arrosage n’est pas tout à fait au point. Je vais donc en profiter pour me chouchouter au chaud. Voici donc ce qui m’éclaire aujourd’hui et qui m’a réconforté tout autant que le mail reçu d’une lectrice. C’est vrai que le message suivant est un peu long mais je préfère le laisser dans son intégralité, par respect pour les auteurs.

Lâcher prise de la lutte

Jeshua transmis par Pamela Kribbe
Le 22 Novembre 2007 à Tilburg

De la tête au coeur




Depuis trois matins, je me réveille bougon, comme si la connexion à mon âme était interrompue. Comme si la nuit j’étais en désaccord avec le monde invisible. Le jour, ça se traduit par la confusion, le doute quant à la pertinence de mes choix, de mes actions...J’ai beaucoup de mal à être présente et dès le matin, je cherche ce qui a bien pu créer cette baisse de fréquence généralisée. Le fait d’avoir parlé de mon passé, de mon enfance, semble avoir mis en exergue quelques émotions et croyances encore refoulées. Le désir de guérir doit aussi trouver son équilibre et se positionner dans le moment présent, est plus qu’important dans ces moments là. 
Certes jeter un œil en arrière peut avoir du bon si on le fait pour libérer ce qui doit sortir mais la guérison se réalisant par la simple prise de conscience, ça ne doit pas se transformer en prise de tête ! Le seul point positif, c’est que dans cette remise en question, je ne suis pas tombée dans la division intérieure ou la tendance à se punir. J’ai bien un peu râlé de constater qu’il y avait encore des ombres à l’intérieur mais je n’ai pas accusé mon mental, mon enfant intérieur, mon corps émotionnel...

mercredi 5 juin 2013

« Laisse dire, laisse faire »...vidéos d'animations




Je viens de faire un rêve, ou plutôt un cauchemar qui m’a laissée hébétée. J’étais encore avec ma sœur et ma mère et le scénario de l’enfance se rejouait. Ma sœur m’accusait de je ne sais plus quoi, elle était ivre, irrespectueuse et je bouillais à l’intérieur. Je ne me souviens plus trop de son comportement mais juste qu’elle était injuste envers moi. Je ne disais rien puis j’ai entendu au loin, ma chienne qui couinait. Ma sœur s’étant éloignée avec elle, j’ai bondi pour aller vers les cris et arrivée à sa hauteur, je l’ai poussée violemment, constatant qu’elle était responsable, indirectement de la souffrance de l’animal. Elle est tombée et sa tête a heurté le sol. Je suis restée subjuguée une dizaine de seconde par le fait qu’elle restait immobile, en me disant « je l’ai tuée » ! Je me suis approchée et elle a ouvert les yeux. 
Puis les bruits des voisins qui claquaient leurs portes de voiture, m’ont réveillée. J’étais en train de me dire que l’image était claire, la violence par la violence n’était pas la solution même si je pouvais avoir « raison » de me défendre ou de défendre ma chienne en l’occurrence. Le gamin s’est mis à crié bien fort dans l’escalier qui résonne et je me suis dit que mon enfant intérieur se rebellait face à ma résignation. Plutôt que de crier aussi, je lui ai expliqué une fois de plus, que je comprenais son besoin de justice mais que ça n’était pas du tout une solution. D’ailleurs, malgré que je me sois plainte auprès du propriétaire pour le voisin bruyant, ça n’a rien changé à la situation, il a fait son numéro à 13h, fenêtres ouvertes. Remarque un peu quand même puisqu’il s’est arrêté au bout d’à peine une heure tandis que je lisais un  message d’O. M. Aivanhov, qui parle de l’onde de vie. 

Réflexions




Je me rends compte qu’il est plus que temps que je m’affirme au niveau matériel mais j’ai encore beaucoup de mal à oser le faire. Une tristesse monte quand je réfléchis à ça. Je suis partagée entre l’envie d’être autonome et la peur de ne pas faire le bon choix. J’ai pourtant senti que mon âme me poussait fortement à proposer un accompagnement mais les quelques critiques reçues ont suffit à me faire reculer. J’ai senti une montée en puissance à tous les niveaux, un sentiment d’être sur ma voie quand j’ai créé le blog et un genre de dépression une fois que je l’ai fermé qui ne correspondait pas à une frustration purement égotique.
C’était plus facile de faire des choix quand j’étais jeune. J’avais une assurance et un culot qui m’ont permis de faire des choses "hors norme", de prendre des décisions en un éclair, que j’aie bien du mal à retrouver maintenant. Je suis rentrée au cirque Gruss par amour pour les chevaux sans avoir de formation en équitation. Même si je ne faisais que les préparer à entrer en scène, j’en avais 15 sous ma responsabilité, des entiers en plus. J’ai acheté un double poney que j’ai débourré moi-même, j’ai fait la route seule avec ma chienne et mon accordéon pour tout moyen d’existence, j’ai appris à tailler la vigne sur le tas, idem pour le travail du cuir...
Ma foi en Jésus Christ m’a guéri de certaines blessures mais d’un autre côté, le fait de me situer par rapport à la croyance bien/mal, bons et méchants, m’a complètement déconnectée de mon énergie masculine. Enfin pas complètement mais j’ai perdu la confiance en mes capacités, à croire en un sauveur extérieur. Même si ça fait plus de dix ans que j’en suis sortie, je garde pas mal de séquelles de cette période !
Ce qui est fait est fait ! Il est inutile de s’appesantir sur le passé mais il est plus que temps que je retrouve mon plein potentiel et cet équilibre tant attendu.

mardi 4 juin 2013

Savoir poser des limites...




Ce soir, je suis de plus en plus convaincue d’avoir eu raison de réagir en me plaignant auprès du propriétaire. Même si j’ai pas mal cogité à me dire que ça faisait un peu "fayotte", je me dis que j’ai bien fait de défendre mon droit à être respectée. Si la plupart des voisins ne disent rien, c’est à cause de la peur d’affronter un homme ou l’admiration qu’ils ont pour la belle voiture qu’il a exhibée pendant plusieurs mois. Je ne lui reproche pas son goût pour la frime mais sa façon de se croire seul sur terre et de mépriser son entourage. Je suis passée par tous les raisonnements, avant de dire stop. Je me suis dit qu’il éveillait peut-être en moi des sentiments enfouis tels que l’envie ou le fait qu’il ait de l’argent facilement. 
Puis, j’ai fini par me dire que si j’avais choisi de me contenter du minimum, c’était pour ne pas tomber dans l’attachement aux choses matérielles, pour ne pas me sentir supérieure aux autres et que si j’avais voulu m’en mettre plein les poches, j’aurais eu plus d’une occasion. Même si ça me dérange d’être assistée, d’un autre côté, c’est aussi un choix momentané. J’ai jugé plus opportun de disposer de temps afin de m’auto-guérir plutôt que d’être prise dans un boulot débile puisque quelqu’un qui n’a pas de qualification, qui plus est, une femme âgée de quarante neuf ans, se voit contraint de faire du ménage ou des boulots saisonniers forcément précaires. J’ai opté pour ce qui me permettait de guérir en profondeur et choisi de cultiver un jardin pour ne pas être obligée de manger des cochonneries industrielles, faute de moyen. 

Doute et confusion...affirmation






C’est un peu la confusion ce matin. J’ai déjà eu ce genre de sensation après avoir constaté l’augmentation du nombre de lecteurs. J’ai la pêche au début parce que je me sens bien, peut-être valorisée ou reconnue, puis ça retombe comme s’est monté. Je me dis qu’en théorie, ça n’ajoute, ni n’enlève rien à l’estime que je me porte. Finalement je reconnais le désir de mon cœur de ne pas me voir tomber dans le piège de l’ego. Je ne vais pas jusqu’à me dévaloriser, heureusement mais je me dis que mon comportement reste encore influencé par ce qui se passe à l’extérieur, que ce soit en bien ou en mal. Beaucoup de questions/réponses m’amènent à le constater. Je me dis que le nombre de lecteur est lié à la curiosité, au besoin de compréhension de chacun qui s’affine par la quantité d’infos reçues et la sélection de celles-ci selon qu’elles résonnent ou pas. Puis je me dis que j’ai tendance à confondre résonance et approbation. Que trouver écho dans une lecture ne fait que confirmer ce que je crois mais ça ne veut pas dire pour autant que c’est valide. Mes croyances restent conditionnées par mon vécu, l’idée que je me fais de moi-même et de la vie. Je remets en question la valeur de mon ressenti jusqu’à finir par me dire qu’il n’est pas question d’avoir tort ou raison mais d’apprendre à trouver sa propre vérité, celle qui permet de faire sens, de trouver la cohérence intérieure. Les croyances évoluent sans cesse. Ces questions m’amènent à me recentrer et à moins me fier aux réflexions du mental qui a vite fait de s’emballer comme un cheval fou. Ce qui me réconforte c’est que je n’en fais pas un drame, je me contente de constater que le juste milieu n’est pas facile à trouver, mais ça reste mon intention. Puis je n’ai pas à me soucier de faire des erreurs. Vouloir comprendre c’est un peu douter de la lumière intérieure à laquelle il suffirait de s’abandonner. La croyance est un besoin du mental, la vie est une école où le tâtonnement est « normal ». Continuer de vouloir l’appréhender au travers du mental, c’est encore être dépendante, vivre à partir de l’ego et non du cœur. En même temps, il est question d’unifier les deux et non de s’identifier à l’un ou à l’autre.