Tomasz Alen Kopera |
S’abandonner
à ce qui est, amène une paix et une joie proches de celle que j’aie connue à
l’adolescence. Certainement que le fait de ne pas être figée dans des croyances
et des rituels doit y faire. La foi en l’humain divin suffit à changer mon
regard sur tout. Quand on accepte ce qui est, en l’occurrence le temps spécial
cette année et qu’on s’y adapte, on peut non seulement y voir les signes du
soutien de la source dans le nettoyage intérieur que chacun est appelé à faire
mais en plus, le fait de ne pas opposer de résistance, libère de toute pression
et sentiment négatif.
En toute circonstance, nous avons le pouvoir de choisir
comment nous allons interpréter ce qui arrive.
Nous
pouvons adopter la philosophie populaire qui se plait dans le fatalisme, le
rôle de la victime permanente, en critiquant le temps, en regrettant le passé
qui était mieux, en accusant les avions faiseurs de trainées douteuses dans le
ciel, en faisant la liste de toutes les choses qu’on pourrait faire si...il y avait
du soleil, si les gouvernements étaient plus justes, si l’autre avait un
comportement plus respectable, si l’amour gouvernait la planète, si Dieu
intervenait punissant les méchants, si le diable n'existait pas...
Puis
nous pouvons nous fier à notre intuition, notre cœur, notre ressenti et
optimiser chaque situation en se disant que c’est un cadeau du ciel, une
occasion d’apprendre, sur nous-mêmes, sur notre capacité à lâcher prise,
l’opportunité de vivre quelque chose de nouveau. Nous pouvons nourrir la
certitude en l’univers qui conspire à notre élévation vers, plus d’amour de soi et de toute vie,
de talents à développer, de dons à explorer...
Nous pouvons voir dans la pluie,
le nettoyage de toutes les souffrances de la terre mère, de celles de ses
enfants qui peinent tant à se laisser aller à pleurer et à s’accorder de la
tendresse que celle-ci nous invite à nous intérioriser et nous aide à libérer
les peines dans cette eau purificatrice, tombée du ciel.